RDC: Gérard de Villiers de SAS aurait écrit Tshilombo et ses escrocs checkulards !
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International
Janvier 2008, Il nous avait gentiment reçu dans son appartement de l'avenue Foch dans le XVIè arrondissement de Paris. Gérard de Villiers était le père de la série SAS dont le héro Malko Linge, autrichien qui voyage en mission pour la C.I.A. Il avait écrit Panique au Zaïre et Adieu Zaïre pour le régime de Mobutu. Avec le régime de Kinshasa, il aurait écrit Tshilombo et ses escrocs checkulards.

Gérard de Villiers était le père de la série SAS dont le héro Malko Linge, un autrichien qui voyage en mission pour la C.I.A. De 1965, année du premier SAS à son décès le 31 octobre 2013 à 83 ans. Gérard de Villiers à publier 200 SAS tirés à 200.000 exemplaires chacun. Soit plusieurs centaines de millions de volumes tirés sans compter les innombrables traductions et les éditions pirates. Auteur de "Panique au Zaïre" (Paniek in Zaïre) et de "Zaïre adieu "en 1997 (vaarwel Zaïre), Gérard de Villiers connaissait bien la République Démocratique du Congo. Janvier 2008, il nous avait reçu chez lui sur l'avenue Foch dans le 16 ème arrondissement à Paris non loin de l'Arche de Triomphe et de l'avenue des Champs Elysées.


L'histoire de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba aurait intéressé Malko Linge l'envoyer de la CIA dans SAS. Fils d'un fameux opposant de Mobutu , M'zée Lurent-Désiré Kabila et d'Alias Kabila, Tshilombo a passé son temps à Bruxelles dans des Nganda, mangeant du gros Fufu, sirotant des spiritueux et se prenant pour un rangers dans des bagarres de gangs. L'expert en école buissonnière et ancien pizzaïolo est un profito situationniste, Tshilombo Tshintuntu est le piètre politicailleur ventriote depuis Léopold II à aujourd'hui. Tshintuntu n'a aucun étoffe d'un homme d'Etat, il n'a pas intégre le ses de la Res publica. Fakwa, Tshilombo considère sa présidence usurpée comme fruit d'un "COOP"!
Le régime de Tshilombo Tshintuntu est une mafia des Balados, Angwalima et Fakwa. Bref, des escrocs checkulards ont pris en otage les caisses de l'Etat. C'est comme Ali Baba et ses 400 voleurs non dans une caverne mais le vol en plein air. Tshilombo Tshintuntu a fait un deal pour bénéficier d'une nomination électorale. Une fois nommé malgré ses 15%, on s'est vu aperçu que l'individu qui s'est toujours présenté comme le fils d'Etienne Tshisekedi n'a rien de son défunt père. L'ancien pizzaïolo n'est rien d'autre qu'un voleur nullard. Il a volé le pouvoir du peuple congolais pour s'enrichir. Le galérien de Bruxelles est un voleur patenté. Il s'est entouré des escrocs pour piller la République. Quelle honte d'avoir un braqueur à la tête du pays. Voler, voler et encore voler
SAS, 80% des récits sont vrais
Gérard de Villiers partait systématiquement enquêter dans le pays où son action aura lieu et il y vivait pour capter l'esprit du lieu comme l'esprit du temps. Il avait des amis journalistes, des amis fonctionnaires, diplomates et connait personnellement quelques espions et aventuriers dont SAS Malko linge est un condensé au physique, moral aussi. Gérard de Villiers dit la vérité lorsqu'il la voit: les noms de rue, la géographie d'une région, les types d'armes légères ou lourdes employées, l'architecture, les mœurs, les religions, la situation économique et sociale sont reproduits d'une manière exacte dans chaque SAS. Pas seulement reproduits, mais aussi soigneusement sélectionnés en fonction de leur poids, de leur signification intrinsèque en refond du récit qui va nous être conté et qui met à chaque fois en jeu l'idée d'un cancer local menaçant la santé du monde libre par sa soudaine virulence.
SAS est né à l'époque de la guerre froide. Il fallait combattre le communisme rouge international soutenu par l'URSS et la Chine maoïste. Gérard de Villiers ne s'en cache , il est un anti communiste vigoureux. Dans SAS, il a dépeint avec exactitude les ravages mondiaux causés par la guerre froide jusqu'à la fin du bloc soviétique et même au-delà . Mais SAS a combattu des néonazis rescapés de la seconde guerre mondiale, ou inspirés par elle, des complots africains, des escadrons de la mort paramilitaires comme leurs cibles paramilitaires de gauche, des narcotrafiquants, le terrorisme palestinien, l'islamisme fondamentaliste djihadiste et bien d'autres formes avérées de terrorisme.
Lire un SAS produit un double effet constant et identique:la satisfaction provoquée par une nouvelle connaissance, augmentée, du monde dans lequel nous vivons mais aussi la peur. La description de l'envers du miroir fait toujours peur. Sans doute parce que nous devinons qu'une partie absolument exacte de la vision proposée est authentique ou parce que nous le constatons si nous connaissons bien la situation et avions visité, au même moment et à la même époque, le pays en question. Et aussi parce que l'autre partie, celle dont nous sommes incapables de savoir si elle est inspirée de faits réels ou non, apparaît si elle est réelle qu'elle nous impressionne autant que la précédente.
Plusieurs fois au Congo-Kinshasa
Gérard de Villiers avait séjourné plusieurs fois au Congo-Kinshasa souvent incognito. Pour exemple il a été à Kolwezi lorsque les parachutistes français disons plutôt les légionnaires du 2ème REP qui y avaient " sauté " en 1978. Gérard de Villiers à vu " les Kadogos ", ces enfants soldats de l'Afdl aux bottes de caoutchouc dont certains dans les quartiers de Kinshasa étaient accompagnés par les éléments de la croix rouge congolaise pour démasquer les militaires de Mobutu. Lorsque je vais dans un pays dit-il "Je ne vais jamais rencontrer les autorités officielles leurs récits sont souvent tronqués et en décalage avec les réalités que je découvre soit par moi-même ou par les diplomates ou amis journalistes du pays". Dans Zaïre Adieu, l'épisode que Malko Linge va déjouer la tentative de l'assassinat d'Etienne Tshisekedi est "vraie " dit-il, on voulait tuer Tshisekedi, le mettre sur le dos de Laurent Désiré Kabila, fragilisé l'Afdl et provoquer des tueries à Kinshasa qui n'aimaient pas trop LDK puis qu'accompagné des Rwandais et Ougandais ". "Le paradoxe congolais est que c'est l'Est qui a voté massivement votre Président Joseph Kabila, il tient l'ouest mais l'Est échappe complètement au gouvernement central. Si le gouvernement ne finit par rétablir l'autorité de l'Etat sur tout le territoire congolais, la RDC perdrait sa partie orientale. L'Est de votre pays est tourné vers les pays voisins plutôt vers Kinshasa qui est lointain. Et vos voisins de l'Est ne sont pas des enfants de chœur, leurs appétits sur vos territoires ne sont pas à démontrer. Or cela fait plusieurs décennies que la situation perdure sans solution durable. Les Congolais ont encore des soucis à se faire avec les consulats des pays européens qui commencent à s'installer à l'Est, une partie non sécurisée par le gouvernement central ".
Elites Congolaises et les guerres tribales
Les conflits fabriqués, les guerres tribales desservent la République Démocratique du Congo. Le Congo est victime de ses richesses, de ses politiciens mais aussi du manque de scrupules d'une certaine partie de ses élites qui n'ont que deux alternatifs soit " allez à la soupe" comme tout le monde pour garder un certain standing de vie ou s'expatrier pour rester en vie. La manipulation de l'identité tribale, ethnique dans une société déboussolée par les désastres économiques et sociaux, le spectre et la théorie du complot international peuvent encore souder autour d'un n'importe quel dictateur. Il faut un sursaut des élites congolaises dans l'amour de leur propre pays en évitant les guerres tribales et ethniques. Sinon Adieu Congo avec son immensité actuelle.
Journaliste pour la presse people, auteur de romans populaires, Gérard de Villiers obtient une sorte de reconnaissance, le 30 juillet 2013, lorsque le New York Times, un des journaux les plus respecté du monde, lui consacre pas moins de quatre pages. Dans un article intitulé "Le romancier d’espionnage qui en sait trop", Robert F. Worth, spécialiste des relations internationales, retrace la carrière de l’écrivain français, affirmant au passage que "les livres de Gérard de Villiers anticipent l’actualité et parfois même les événements." Un bel hommage qui ne changera rien à la donne : les Américains n’ont jamais accroché à SAS.
Une école porte son nom au Bénin. Ce complexe scolaire, qui accueille des élèves de la maternelle au lycée, est situé à Cotonou, la plus grande ville du Bénin. L’établissement a été créé par un homme d’affaires béninois en 2003. Dans une interview, il a expliqué avoir lu un seul SAS dans sa vie, trente plus tôt. Mais cela lui avait tellement plu que le nom de Gérard de Villiers s’est imposé à lui pour baptiser son école.
A cause d'un de ses livres, il était interdit de séjour en Haïti. Dans Requiem pour Tontons Macoutes, publié en 1971 au retour d'un voyage à Port-au-Prince, de Villiers met en scène Luckner Cambronne, ministre de la Défense et de la Police et ex-patron de la police secrète du dictateur Duvalier. L’écrivain a beau avoir changé le nom de ce sinistre individu, l’homme est facilement identifiable. Résultat : le ministre fit interdire le roman sur l’île, et fit frapper son auteur d’une interdiction de séjour. Pire ! Il chargea des sorciers vaudous de lui jeter un mauvais sort.
Tshilombo est un Fakwa, Balado, Angwalima au sommet de l'Etat. Il ne mérite ni respect ni considération. Sa présidence usurpée est une catastrophe pour la RDC. Tshilombo Tshintuntu et ses escrocs checkulards est sans doute le livre qui aurait orné la collection SAS.