JNDA 2017 à Bordeaux: Moïse Katumbi demande une minute de silence pour les massacrés du Kasaï et rencontre la communauté congolaise !
dimanche 2 avril 2017, 17:39 Freddy Mulongo Lien permanent

Moïse Katumbi à la Mairie de Bordeaux pour les journées nationales des diasporas africaines
Contrairement aux ministres du régime d'imposture de la République démocratique du Congo qui rasent les murs, se déguisent et cachent lorsqu'ils sont viennent en France, Moïse Katumbi l'ancien gouverneur du Katanga et candidat déclaré à l'élection présidentielle se promène sans cohorte de gardes de corps. En marge des journées nationales des diasporas africaines, la communauté congolaise de Bordeaux a désiré rencontré Moïse Katumbi, sans protocole cela a été fait. Cela c'est passé dans un climat paisible.
Invité d'honneur aux journées nationales des diasporas africaines-JNDA 2017 à Bordeaux, en patriote Moïse Katumbi a demandé une minute de silence pour les massacrés du Kasaï en République démocratique du Congo avant de débuter son allocution. Il est vrai que la RDC apparaît comme un Enfer à ciel avec des viols de femmes congolaises utilisés comme arme de guerre, des populations congolaises déplacées devenues des réfugiés dans leur propre pays, des crimes à Beni-Butembo, des tueries dans le Kongo-Central et des massacres au Kasaï...
Des jeunes kasaïens sont zigouillés maison par maison, leur crime faire partie de la jeunesse, l'avenir et la relève d'un pays. La protection des congolais est la moindre de préoccupation des politicailleurs ventriotes dont le régime d'usurpation est autiste dont l'objectif est avant tout est l'enrichissement personne. Aucune institution est légitime en République démocratique du Congo. Le Président de la République n'a plus de légitimité depuis le 19 décembre à 23h59, les députés et sénateurs godillots, applaudisseurs corrompus n'ont plus de légitimité depuis le 5 février dernier. Bizarre pour un pays , qui est membre de l'ONU qui ne respecte jamais rien.
Des congolais qui vivent à l'étranger aiment leur pays la RDC. Ce sont eux qui nourrissent, scolarisent et font soigner des familles restées au pays. Les autres africains votent dans leurs ambassades, les Congolais de la RDC n'ont aucun droit dans leur pays d'origine sauf le droit d'aider la famille restée au pays de la dictature. Comment encourager les congolais qui veulent retourner au Congo de le faire ? La République est un pays adémocratique qui ignore tout, ou une partie des principes démocratique ! Un régime adémocratique relève de la gouvernance légale, non transparente (occulte) par des acteurs non légitimes du fait de leur nature, car non indépendants économiquement, non élus démocratiquement, les décisions sont insuffisamment participatives, ne respectant pas l`Etat de droit et les lois, ne permettant pas l`égalité des conditions.
Aux compatriotes congolais qui lui expliquent le parcours de combattant pour investir en RDC, Moïse Katumbi réplique qu'il est lui même aussi un exilé forcé et signifie aux compatriotes les difficultés qui ont été les siennes en tant que gouverneur du Katanga. Il a écrit plus de 2000 lettres au gouvernement central et n'a reçu que 16 réponses. Il est devenu la bête noire puisqu'il a toujours sur la rétrocession constitutionnelle de 40 % du gouvernement central aux provinces. Comme le Katanga était tropgrand et revendicatif, le régime à appliquer une résolution qui n'était vraiment prioritaire le régime a subdivisé les 11 provinces qui sont devenus au nombre de 26 ! Certaines provincettes n'ont ni bà¢timent administratif, ni budget de fonctionnement, même pas un vélo pour le gouvernorat !
"Ne coupez jamais le pont avec le Congo" ! Henry Lopez, l'ancien ambassadeur et écrivain en parlant de deux Congo a utilisé l'image de la 2CV pour le Congo-Brazzaville et la grosse Mercedès pour la République démocratique du Congo, pour sa grandeur, densité...Ce qu'a renchérit tout de suite Moïse Katumbi que la Mercèdes était sans carburant qui est le manque de volonté politique de la faire rouler mais le moteur, c'est la population congolaise déterminée avec ses atouts et potentialités du pays finiront par permettre à la grosse de rouler enfin.

C'est sous l'impulsion du Club de Bordeaux-Cameroun France et sous la présidence d'Alain Juppé, maire de Bordeaux, ancien Premier ministre et président de la communauté urbaine Bordeaux Métropole, que se sont déroulés, les 30 mai et 1 avril, les 5ème Journées nationales des diasporas africaines (JNDA), dont la principale cheville ouvrière est, avec les équipes de la Ville de Bordeaux, Pierre de Gaétan Njikam, d'origine camerounaise et adjoint au maire chargé des partenariats avec l'Afrique subsaharienne.
Au-delà de retrouvailles entre Africains de la diaspora, il s'agit aussi de remonter l'histoire et de renforcer les liens culturels, économiques et humains tissés entre la capitale aquitaine et le continent africain. "Ces liens constituent un réel atout pour accroître la visibilité et le développement de Bordeaux en Afrique, où émergent des dynamiques nouvelles", explique-t-on du cà´té de la mairie de Bordeaux.
"La ville est engagée depuis plusieurs années dans des actions de partenariats innovants avec des régions d'Afrique, notamment sur les axes de l'attractivité, des échanges économiques et de l'entrepreneuriat", ajoute-t-on, mettant en avant "la chance de l'agglomération de pouvoir s'appuyer sur un écosystème africano-bordelais multisectoriel et dynamique". L'idée, en creux : favoriser l'accompagnement des actions portées par les jeunes, qu'ils soient étudiants ou entrepreneurs.
Avec le destin de nouvelle frontière désormais collé à l'Afrique, le volet économique occupe une place particulièrement importante, et notamment l'entrepreneuriat avec comme objectif de tisser des liens efficaces entre acteurs de la région de Bordeaux et africains, d'ici ou de là -bas. Donc, dans l'acception des JNDA, développement et croissance riment avec partage avec comme perspective des échanges les plus équitables possible.