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France: Emmanuel Cattier, Kagamiste radicalisé au service du régime mono-ethnique tutsi rwandais !

Emmanuel Cattier un Kagamiste radicalisé

Il fait parfois pitié par des énormités, incongruités et inepties qu'il débite sur le Rwanda. Emmanuel Cattier, "Museleur" patenté, Kagamiste radicalisé, qui mange dans la main de Paul Kagame, bourreau du peuple congolaise, altère sa vision des pays des Grands-Lacs. Emmanuel Kagamiste radicalisé fait partie des officines occultes pour le compte du régime tutsi rwandais en France. Emmanuel Cattier a épousé la cause de sa femme Tutsi rwandaise, qui lui a ouvert les portes à  Kigali où il est reçu comme défenseur du régime tutsi rwandais en France. Le fameux ingénieur Français qui a acquis la nationalité rwandaise, oublie que le Rwanda n'est pas la France. Aveuglé par son amour pour sa femme tutsi rwandaise, Emmanuel Cattier se prétend spécialiste du Rwanda et il fait du génocide rwandais son fonds de commerce.

Mais qu'est-ce que nous Congolais ex-Zaïrois avons-fait pour mériter des crimes de sang, crimes de génocide et crimes contre l'humanité de la part de son champion Paul Kagamé, Hitler Africain ? Emmanuel Cattier est Négationniste qui nie comme son champion de Paul Kagamé. Zéro mort au Congo-ex-Zaïre avec Kagamé !

Kagamisé à  outrance, ce Facho de Cattier ose faire déplublier nos articles sous couvert du respect de la Charte de Mediapart que lui même ne respecte pas. Un donneur des leçons aveuglé par ses prises de position surtout pour plaire à  sa femme. Seul, la voix et les pensées d'Emmanuel Cattier sur le Rwanda comptent en France. C'est lui qui a droit à  la parole pas quelqu'un d'autre. Son aveuglement obscurantiste et sa vison tronquée de l'histoire des pays des grands lacs, lui vaut le titre pompeux du spécialiste du Rwanda, mon œ“il ! la pluralité d'opinion, Emmanuel Cattier ne connait pas. Il obtus !

Au regard de ses écrits, il se prend pour le défenseur en chef des intérêts des Tutsi rwandais en France et plus tutsi que les Tutsi Rwandais. Le fait d'être pro-Kagamiste et pro-tutsi rwandais a gravement altéré son sens d'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire.

Cette altération a eu pour effet, le dysfonctionnement intellectuel manifeste dont il souffre gravement et ce, jusqu'au délire caractérisé comme en témoignent ses écrits truffés d'énormités inexcusables pour un ingénieur français qu'il est.

En effet, dans les salons de petits coins, Emmanuel Cattier est présenté comme expert du Rwanda. Or, tous ceux qui ont lu ou lisent ses écrits ont pu constater qu'il ne connaît même pas comment le Rwanda était institutionnellement organisé c'est-à -dire qui était qui et qui faisait quoi au sein des institutions de la République Rwandaise. Il mélange pêle-mêle les régimes politiques rwandais, les dirigeants rwandais, travestit les faits notoires etc.

Bref, pour lui le Rwanda était un Etat sauvage dans lequel les Tutsi étaient discriminés et opprimés. Toujours selon lui, les Tutsi étaient dès lors parfaitement fondés à  constituer une armée pour se libérer contre l'oppression du régime Habyarimana, considéré par lui comme auteur du génocide des siens.

Le comble et qu`il parle de régime politique, ce qui requiert l'existence effective d'autorités et des lois au sens exact du terme (un moyen ou outil juridique d'une bonne organisation de l'Etat et d'encadrement d'une vie harmonieuse dans la société) alors qu`il décrit un Rwanda de Habyarimana comme un Etat sauvage c'est-à -dire un Etat sans loi.

Il fait cyniquement fi de l`assassinat du Président Habyarimana par Kagame, qui prétend incarner les Tutsi. Aussi, Kagame a libéré les Tutsi de l`oppression du régime Habyarimana et n`a commis aucun crime contre les Hutu. Et s`il y a eu des morts Hutu, ce sont des dommages collatéraux dans une guerre de libération. Par conséquent ils ne constituent pas des crimes. Le comble pour lui est que Kagame et encore aucun Tutsi Rwandais n`a nié les massacres de masse par les soldats tutsi du FPR sur ordre de Kagame. Celui-ci a même avoué ses méfaits devant des millions de Rwandais.

Mais il se démasque lui-même s`agissant des crimes qui ont été commis en République démocratique du Congo-ex Zaïre par Kagame et les siens contre des millions de Congolais, femmes, enfants et hommes de tous à¢ges et conditions y compris les religieuses et religieux dont l`Archevêque de Bukavu Christophe Munzihirwa. Il s`agit des millions de morts et non pas des milliers.

Si pour Cattier, les massacres de masse des Hutu par Kagame était la condition sine qua none pour libérer les Tutsi ligotés et opprimés par les Hutu, ces millions de morts congolais, qu`ont-ils fait contre les Tutsi pour mériter le génocide, crime contre l`humanité et crimes de guerre.

Le rapport Mapping de l`ONU et divers rapports et recherches des organisations de défense des droits de l`homme et de journalistes sérieux comme Judi Rever, Charles Onana, Pierre Péan, et autres, sont pourtant sans équivoque quant à  l`existence de ces crimes.

Aussi, Kagame et les siens n`ont jamais nié les massacres de masse contre des millions de Congolais. Mais pour Cattier, la réponse à  la question ci-dessus posée est cyniquement limpide: ces millions de morts congolais est une pure fabulation. Ils n`ont donc jamais existé.

Selon lui, il y a eu de morts Hutu mais pas de massacres de Hutu et ces morts sont des dommages collatéraux inéluctables dans une guerre de libération comme celle qu`ont déclenchée les Tutsi au Rwanda.

Pour les crimes de masse contre des Congolais, afin de pas ce contraire, Cattier soutient qu`ils n`ont jamais existé.

Après une lecture d`un de ses écrits truffés d`incohérences et de contradictions et d`affirmations parcellaires et erronées, j`ai déconstruit ses dires ou imputations, le tout avec des pièces à  l`appui que je lui ai adressées en pièces jointes par courriel. En réponse, il a m`a traité de négationniste du génocide des Tutsi. Les mots génocide dit des Tutsi et le négationnisme de ce génocide sont devenus des mots passe partout et Cattier en a fait un fonds de commerce à  valeur discutable.

Il espère la récompense Igihango de la part de Kagame à  l`instar de son compatriote Alain Gauthier qui a été récompensé par celui-ci pour le service fait à  savoir la chasse à  l`homme contre les Hutu listés par son employeur, le FPR, résidant en France.

Au vu de l`ensemble de ses écrits et son niveau de formation, la question posée est de savoir comment Emmanuel Cattier est -il tombé dans le caniveau de fabulation?

Sur Kagame, prétendument modèle de leader visionnaire, en réaction de divagations de Cattier sur les réseaux sociaux, je lui ai adressé les articles des Rwandais sur le détournement massif de plusieurs millions de dollars par Kagame et les siens et les avions personnels de Kagame acquis en Afrique du Sud et aux USA à  100 millions de dollars us pour deux avions et 75 millions de dollars la pièce avec photos à  l'appui.

Ces avions sont immatriculé à  l'étranger et loués à  l'Etat Rwandais lors de chacun de ses voyages ou ceux des membres de sa famille à  l'étranger à  15000 dollars US l'heure. Les sommes perçues sont virés sur un compte ouvert dans un paradis fiscal.

En réponse, Cattier m'a traité d'extrémiste, négationniste du génocide des Tutsi. Récemment, un journal américain a porté à  la connaissance du monde entier les noms de président millionnaires voire milliardaire. Kagame vient en cinquième position, soit avec un compte garni de 500 millions de dollars en dollars frais. Ce montant n'intègre pas la valeur de ses actions dans diverses sociétés à  l'étranger et ses avoirs planqués dans les paradis fiscaux dont il est un de grands clients (voir Panama Papers).

En réalité, un ancien chef d'une bande armée appelée FPR, est devenu multimillionnaire voire milliardaire en l'espace de quelques années. Ce fait flagrant est la preuve que Kagame a transformé le Rwanda en patrimoine personnel, que les Rwandais sont ses sujets qui sont à  son service, que Kagame a pillé et pille encore les richesses minières de la RDC, le tout au et au su de Kabila fils et actuellement de Tshisekedi, nommé par ce premier à  la fonction de président de la RDC.

En somme, le Rwanda est dirigé par un un gang mafieux et criminel. Cattier nie ces faits de notoriété publique. Le dernier méfait flagrant en date est le paiement de plus de 30 millions d'euros à  Paris Saint Germmain par ce groupe mafieux de Kigali dans un pays où le salaire d'un enseignant de l'école primaire, de niveau secondaire est de 40 dollars US par mois et les hà´pitaux dans un état de délabrement caractérisé et les élèves dans les écoles très saturés comme des pommes de terre dans un sac et des milliers d'enfants rwandais quittent les écoles parce que les écoles n'ont même un centime pour les nourrir correctement avec la conséquence d'une extrême gravité: la malnutrition manifeste qui frappe des millions d'enfants rwandais.

Les cas sont nombreux. Pour Cattier et autres membres d'officines français pro-kagmistes, le chef de ma mafia de Kigali est un modèle en matière de la gouvernance en Afrique.

Classement Forbes 2019: Top 10 des présidents africains les plus riches

Les dirigeants africains les plus fortunés en 2019 sont désormais connus. Le magazine économique américain Forbes a publié son classement 2019 des présidents africains les plus riches. A la tête du classement se retrouve le roi Mohammed VI suivi du président gabonais Ali Bongo et son homologue de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Ci-dessous, le Top 10 des présidents africains les plus riches:

1. Roi Mohammed VI (5,8 milliards de dollars) - Maroc

2. Ali Bongo Ondimba (1 milliard de dollars) - Gabon

3. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (600 millions de dollars) - Guinée équatoriale

4. Uhuru Kenyatta (500 millions de dollars) - Kenya

5. Paul Kagame (500 millions de dollars) - Rwanda

6. Cyril Ramaphosa (450 millions de dollars) - Afrique du Sud

7. Roi Mswati III (200 millions de dollars) - Swaziland

8. Abdel Fattah el-Sisi (185 millions de dollars) - Égypte

9. Isaias Afwerki (100 millions de dollars) - Érythrée

10. Idriss Déby (50 millions de dollars) - Tchad

10 choses à  savoir sur le Rwanda... afin de ne plus se faire piéger (28/10/2019)

Si tous les pays du monde, y compris les pays occidentaux, pratiquent la propagande d`une manière ou d`une autre, ce qui est différent dans le cas du Rwanda est que le régime à  la tête de ce pays se livre à  un usage excessif de cette arme de communication. Une méthode qui nous rappelle celle de certains pays communistes de l`époque de la guerre froide, et un niveau de propagande qui n`avait encore jamaisté atteint par un autre pays africain.

Un an après la désignation de l`ancienne numéro deux du régime rwandais à  la tête de l`Organisation internationale de la Francophonie (OIF), lors du sommet d`Erevan des 11 et 12 octobre 2018, voici donc dix points à  connaitre sur le Rwanda afin de rétablir la vérité : cinq points d`ordre économique et social, et cinq autres d`ordre politique.

1. Le Rwanda est l`un des pays les plus pauvres du continent, avec un PIB par habitant de seulement 773 dollars début 2019, selon les données fournies par la Banque mondiale. Un niveau plus faible que celui de nombreux pays d`Afrique subsaharienne pauvres en richesses naturelles, comme la Sénégal (1522 dollars, soit +97 %), le Mali (901 dollars, soit +17 %), le Bénin (902 dollars, soit +17%) ou encore la Cà´te d`Ivoire (1715 dollars, soit +122 %). Un écart très important avec ce dernier pays, mais qui n`a pourtant pas permis au Rwanda de réaliser une croissance économique supérieure ou égale sur les sept dernières années (période 2012- 2018).

2. De 2014 à  2018, des populations du sud et du nord-est du pays ont été frappées par une grave crise alimentaire, suite à  une sécheresse ayant également touché d`autres pays d`Afrique de l`Est. Cependant, le gouvernement rwandais a été le dernier des gouvernements de la région à  reconnaître cette situation dramatique et à  demander, en catimini en 2016, l`appui du Programme alimentaire mondial (PAM, une des structures de l`ONU), préférant ainsi laisser se dégrader la santé d`une partie de la population plutà´t que de faire connaître son échec à  subvenir aux besoins les plus élémentaires des habitants du pays. Une attitude qui rappelle, justement, celle de pays totalitaires communistes de l`époque de la Guerre froide.

Le mot N`arama, qui signifie `` que ta vie soit longue » en Kinyarwanda (première langue du pays), est d`ailleurs un des termes utilisés par les populations concernées pour désigner discrètement cette période de quasi-famine, afin de ne pas se faire arrêter par la police ou par l`armée.

Mais à  cette crise alimentaire s`ajoute à  un autre problème structurel et touchant, à  divers degrés, toutes les régions rurales du pays : celui de la malnutrition chronique des enfants de moins de cinq ans. Selon les dernières données disponibles (officielles et reprises par l`ONU), 37 % des enfants rwandais de cette tranche d`à¢ge étaient frappés par ce problème en 2017. à€ titre de comparaison, ce taux n`était pas bien plus important en RDC voisine (43%), qui connaît pourtant de graves difficultés.

3. Dans le `` pays des mille collines », de nombreux chà´meurs sont officiellement considérés comme des `` agricultures », profession automatiquement inscrite sur leur carte d`identité. De même, de nombreuses personnes se livrant, hélas, à  la prostitution, sont également `` agricultrices ». Cette politique permet ainsi de présenter des statistiques officielles fort éloignées de la réalité, sur le niveau réel de pauvreté dans le pays.

à€ tel point que nombreux sont les experts, travaillant au sein d`institutions internationales ou pour des organismes de recherche privés, à  ne plus accorder le moindre crédit aux chiffres officiels présentés par le régime. En se basant sur différentes données, un expert international belge était parvenu à  la conclusion que la grande pauvreté aurait progressé de six points de pourcentage entre 2010 et 2014 (passant de 44,9 % à  près de 51 %, avant la sécheresse), alors que les autorités annonçaient une baisse significative et du même ordre, à  39,1% ! Autre exemple, un ancien expert de la Banque mondiale, Bert Ingelaere, publiait en 2017 un article intitulé `` Le président pour toujours du Rwanda », et dans lequel il disait que sa hiérarchie avait décidé de détruire toutes les informations récoltées sur place lors d`une vaste étude sur la pauvreté, menée par lui-même et par d`autres spécialistes de l`organisation, suite aux pressions exercées par le régime rwandais et avant que la moindre analyse des données ne soit effectuée. Par ailleurs, d`autres experts affirment également que le gouvernement rwandais a tendance à  gonfler les taux de croissance réalisés par le pays, ou encore à  réduire considérablement les taux réels d`inflation.

De fortes critiques qui, toutefois, ne se font pas entendre au plus haut niveau de ces institutions, le régime rwandais bénéficiant d`une protection totale et très active des États-Unis et du Royaume-Uni, qui avaient patiemment œ“uvré à  installer Paul Kagame au pouvoir (en finançant et en armant le FPR - Front patriotique rwandais, qui, dirigé par Paul Kagame, avait multiplié les attaques meurtrières au Rwanda à  partir de l`Ouganda au début des années 1990, sans ne jamais respecter le moindre accord de cessez-le-feu, et créant ainsi une climat de peur et de paranoïa ayant tristement conduit au génocide. Un drame dont le fait déclencheur fut l`assassinat simultané de deux présidents, ceux du Rwanda et du Burundi, par le tir d`un missile ayant abattu l`avion qui les transportait. Un double assassinat unique dans l`histoire de l`humanité).

4. Depuis plus de 20 ans, le Rwanda est l`un des tous premiers pays bénéficiaires de l`aide publique au développement (APD) dans le monde. Sur la période de cinq années allant de 2013 à  2017, selon les dernières données de l`OCDE et proportionnellement à  sa population, le Rwanda a été le troisième principal bénéficiaire d`aides étrangères sur l`ensemble du continent africain (hors pays en guerre, comme le Soudan du Sud, et hors très petits pays de moins d`un million d`habitants, essentiellement insulaires). Avec une enveloppe annuelle de 1,116 milliard de dollars en moyenne, il n`a été devancé, par habitant, que par le Liberia et la Sierra Leone (deux pays anglophones faisant partie des trois pays le plus pauvres d`Afrique de l`Ouest, avec le Niger).

à€ titre de comparaison, le Bénin et le Burundi (pays voisin du Rwanda, et un des quatre pays le plus pauvres du continent, avec le Malawi, le Soudan du Sud et la Somalie), comptent une population à  peu égale à  celle du Rwanda (10,6 et de 10,2 millions d`habitants en moyenne sur cette période, respectivement, contre 11,4 millions, selon l`ONU), mais n`ont reçu que 572 et 522 millions de dollars d`aide par année en moyenne, respectivement. En d`autres termes, le Rwanda a reçu 81 % et 91 % d`aides par habitant en plus que le Bénin et le Burundi, respectivement. Autre comparaison possible, l`Ouganda, autre pays voisin du Rwanda et huitième pays le pauvre du continent (avec un PIB de 643 dollars, début 2019), n`a bénéficié que de moitié plus d`aides sur la même période (1,745 Md de dollars par année en moyenne), alors que le pays est 3,4 fois plus peuplé. Ainsi, le Rwanda a proportionnellement reçu 116 % d`aides supplémentaires par habitant que son voisin du nord.

Ces financements massifs que reçoit le régime rwandais sont principalement versés par les États-Unis et le Royaume-Uni, ce qui démontre bien que la Rwanda est particulièrement `` ciblé » par les aides américaines et britanniques. Compte tenu de la grande pauvreté qui frappe encore le pays (en dehors de sa capitale Kigali), de la très petite taille du territoire rwandais (12 fois plus petit que la Cà´te d`Ivoire, par exemple, ce qui rend facilement accessible l`intégralité du territoire, et bien plus facile la mise en œ“uvre d`une politique nationale de développement), et compte tenu des éléments se trouvant dans le point n°5 (ci-dessous), la question qu`il convient de se poser légitimement est donc la suivante : où va l`argent ?

5. Depuis 2013, le Rwanda est le premier producteur et exportateur mondial de tantale, un élément stratégique extrait à  partir d`un minerai appelé coltan. Pourtant, le sous-sol rwandais est très pauvre en coltan, dont le Congo-Kinshasa (ou RDC) détient, à  lui seul, plus de 60 % des réserves mondiales (pourtant dispersées sur plusieurs continents). Ce paradoxe s`explique, simplement et tristement, par le pillage massif et systématique des riches naturelles de l`est de la RDC voisine.

Un pillage de type `` colonial » (et même plus grave encore, la RDC n`en retirant aucun bénéficie), qui n`existe plus ailleurs sur le contient, qui se fait au vu et au su de tous, et ce, sans la moindre sanction internationale. Il est d`ailleurs regrettable de constater une certaine indifférence des pays africains eux-mêmes, qui s`honoreraient à  se montrer plus solidaires du peuple congolais frère, véritable victime du régime rwandais depuis de nombreuses années. Un régime dont le président est parfois surnommé le `` Hitler africain » par les Congolais, étant responsable de la mort de millions de personnes dans l`est du pays, sur les 25 dernières années (la plus grande catastrophe humaine depuis la seconde guerre mondiale). Une responsabilité qui a encore été récemment rappelée par le très respectable et respecté M. Faustin Twagiramungu, homme de paix et de dialogue ayant perdu 36 membres de sa famille lors du génocide, et qui avait occupé la fonction de Premier ministre du Rwanda au lendemain de ce drame (et non avant, point important à  souligner). Une personnalité aujourd`hui en exil, et en danger.

Ce génocide rwandais qui est `` à  100 % de la responsabilité américaine… Il est de la responsabilité de l`Amérique, aidée par l`Angleterre, mais il y a aussi la passivité des autres États », selon les propres termes de l`ancien secrétaire général de l`ONU, M. Boutros-Ghali, en 1998, près de deux années après avoir quitté ses fonctions à  la tête de l`organisation. Une affirmation bien sà»r exagérée (ceux ayant commis les massacres étant les premiers responsables), mais fort révélatrice du niveau d`implication américaine dans ce terrible drame. Les États-Unis qui avaient longtemps interdit à  l`ONU d`utiliser - et donc de reconnaître - le terme `` génocide » afin d`empêcher toute intervention visant à  arrêter les massacres, et ce, jusqu`au 08 juin 1994, soit 23 jours après la France (qui avait été la première grande puissance à  parler ouvertement de génocide, dès le 16 mai 1994) et des centaines de milliers de morts plus tard.

Un blocage volontaire des États-Unis, pour qui il fallait absolument que le FPR du Paul Kagame prenne d`abord le contrà´le de la majeure partie du pays, avant de reconnaître le génocide et de permettre ainsi à  l`ONU de demander une intervention militaire humanitaire. Quitte à  laisser se faire massacrer presque tous les Tutsis du pays et les Hutus qui leur étaient proches (et auxquelles s`ajoutent les dizaines de milliers de civils hutus massacrés par les forces du FPR). Et une fois le feu vert de l`ONU obtenu, et même si elle aurait pu faire davantage, la France fut tout de même la seule puissance à  accepter d`intervenir, sauvant ainsi la grande majorité des survivants tutsis du sud-ouest du pays. Dans un monde `` juste et parfait », Bill Clinton comparaîtrait devant un tribunal pénal international, de préférence situé en Afrique, afin d`être jugé pour complicité de génocide.

6. Le Rwanda est l`un des quatre régimes les plus totalitaires du continent africain, qui sont au `` degré zéro » de liberté d`expression (avec l`Égypte, l`Érythrée et le Eswatini, anciennement Swaziland et dernière monarchie absolue du continent). Tous les opposants politiques qui ne quittent pas le pays sont soit exécutés, d`une manière ou d`une autre, soit jetés en prison.

7. Le régime rwandais est celui ayant commis le plus grand nombre d`assassinats d`opposants politiques en dehors de ses propres frontières (au Kenya, en Afrique du Sud, en Ouganda, en RDC, et auxquels s`ajoutent des tentatives d`assassinat en Belgique et au Royaume-Uni, empêchés in extemis par les autorités locales, qui se refusent toutefois et étrangement de protester). Chose qui est pourtant extrêmement rare dans le monde, mais qui est habituelle pour ce régime.

8. Paul Kagame, officiellement au pouvoir depuis l`an 2000, mais de facto depuis 1994, a modifié la constitution de son pays en 2015 afin d`être en mesure de se maintenir au pouvoir jusqu`en 2034, soit 40 années de règne. Kagame est d`ailleurs le seul dictateur africain à  oser encore `` se faire élire » avec des taux de 99 % (98,6 % lors de la dernière élection présidentielle de 2017).

9. Le régime totalitaire du Rwanda, et l`impunité la plus totale dont il jouit, est hélas en train d`inspirer d`autres pouvoirs africains qui s`appuient sur cet exemple afin d`interrompre un processus de démocratisation en cours. Et notamment dans la région de Grands lacs, et en particulier en Ouganda et au Burundi (dont le président a récemment procédé à  un véritable `` copier-coller » de la nouvelle constitution rwandaise).

Plus loin sur le continent, il est également regrettable d`observer la dérive autoritaire que connaît aujourd`hui le Bénin, qui fut pourtant le deuxième pays d`Afrique continentale à  devenir une démocratie, après le Botswana et dès 1990 (au Sénégal, Léopold Sédar Senghor avait été le premier président, hors Afrique du Sud - non encore véritablement démocratique pour cause d`apartheid, à  quitter le pouvoir de lui-même, fin 1980. Mais la démocratie ne fut instaurée que bien plus tard). Le Bénin, un pays dont le président est bien connu pour être un ami proche de Kagame…

10. Louise Mushikiwabo, ancienne numéro deux de régime rwandais, avait invité en 2017 le directeur général d`Human rights watch, une importante ONG internationale de défense des droits de l`homme, à  se faire soigner dans un hà´pital psychiatrique, après que celui-ci ait courageusement qualifié le pouvoir en place de `` dictature meurtrière ».

Cet ancien haut dignitaire du régime rwandais, totalitaire et de surcroît totalement anglophone (comme l`atteste le fait qu`aucun des nombreux sites internet gouvernementaux ne dispose de la moindre version, ni du moindre paragraphe, en langue française - même si certaines indications trompeuses font parfois croire le contraire, ou encore l`absence totale d`une version en français sur le site internet du tour cycliste du Rwanda, une compétition à  laquelle participent, en plus, de nombreux francophones), est aujourd`hui à  la tête de l`Organisation internationale de la francophonie... Une organisation qui affiche une totale indifférence à  l`aspect totalitaire et anti-francophone du régime, et qui perd donc presque toute crédibilité et légitimité.

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