Francophonie-Commonwealth: Paul Kagame y cache ses crimes de sang, crimes de génocide et crimes contre l'humanité !
vendredi 21 février 2020, 15:29 Freddy Mulongo Lien permanent
Francophonie-Commonwealth: Paul Kagame y cache ses crimes de sang, crimes de génocide et crimes contre l'humanité !
Freddy Mulongo, Réveil FM International
Le ver est dans le fruit de la francophonie. Le loup est dans la bergerie du Commonwealth. Le Rwanda avec son régime assassin dirige la francophonie. Le silence assourdissant de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ancienne ministre des Affaires étrangères du Rwanda et N°2 du régime de Kigali est ahurissant.
Le Rwanda, dernier membre du Commonwealth, zigouille, tue, assassine, massacre en toute impunité. Les crimes de sang, crimes de génocide, crimes contre l'humanité, pillages et recels des ressources de la République démocratique du Congo, par le Rwanda sont passés sous silence.
Le criminel Paul Kagame est chouchouté, choyé et admiré malgré ses crimes. Même Augusto Pinochet, Nicolae Ceaușescu et Pol Pot, tous réunis, n'arrivent à pas à la cheville de Paul Kagame, Hitler noir, corsaire et conquistador sans foi ni loi qui jouit d'une impunité qu'aucun n'être humain sur cette terre des hommes.
Bill Clinton ne s’est pas trompé lorsque, emporté par l’émotion, dévoila sa pensée profonde en disant que Kagamé "is our kind of guy". Eh oui ! Kagamé offre, sans état d’âme, sur un plateau d’argent les minerais du sang, du génocide et des crimes contre l'humanité du peuple congolais, ce qui lui garantit l’impunité ! Cette situation dramatique dure et perdure, depuis 25 ans et rien ne semble pouvoir l’estomper.
Le Rwanda vient de se fabriquer son affaire Chebeya. L'icone des droits humains de la RDC fut assassiné au quartier général de la police, dans la nuit du 2 juin 2010. Les mains ensanglantées du pouvoir sanguinaire de Kigali viennent d’étrangler dans sa cellule après l'avoir bastonné pendant deux heures, une voix discordante, celle de Kizito Mihigo, un jeune Tutsi de 38, chanteur très populaire au Rwanda qui chantait la réconciliation et la cohésion nationale de tous les Rwandais. Il était qualifié de "Révisionniste et Négationniste" par ses bourreaux et tortionnaires.
La liberté avec laquelle Paul Kagame, Hitler Noir, tue ses opposants et le soutien international qui va avec sont simplement sidérants. Le régime de Kigali tue la mouche avec un marteau. Ils sont plusieurs opposants à être assassinés hors du Rwanda, dans des pays qu'ils s'étaient réfugiés. On souvient avec stupeur, la manière dont l'opposante Diane Rwigara, sa sœur et sa maman étaient conduites en prison. Elle avait osé se présenter comme candidate présidente de la République. Ses photos nues ont été diffusées pour mieux la diaboliser. Quant à l'arrestation spectaculaire de Victoire Ingabire, elle demeure dans les annales. Même si elles ont été libérées, la dictature kagaméenne est atroce et terrible.
Pour le patriarche Julien Ciakudia Sr à Londres, il faut boycotter le sommet de Commonwealth à Kigali en juin prochain. La jurisprudence existe. Le 4 ème sommet de la Francophonie qui s'était tenu du 19 au 21 novembre 1991, à Paris au Palais de Chailot, devait se tenir, à Kinshasa au Zaïre de Mobutu. En effet, dans la nuit du 11 au 12 mai 1990, il y a eu massacre d’étudiants à Lubumbashi. Une cinquantaine d’étudiants ont été sauvagement assassinés par des hommes de l’unité d’élite du maréchal dictateur Mobutu. Un massacre a eu lieu sur le campus de l’université de Lubumbashi.
Déjà le discours de la Baule prononcé par le Président de la République française François Mitterrand, le 20 juin 1990, dans le cadre de la 16e conférence des chefs d’État d’Afrique et de France auquel étaient invités 37 pays africains et qui s'est déroulée dans la commune française de La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique) avait planté le décor.
Les passages clé du discours de François Mitterrand relie l'aide publique importante en pleine crise de la dette à une "démocratisation" par un passage au "multipartisme": « la France liera tout son effort de contribution aux efforts qui seront accomplis pour aller vers plus de liberté ; Il y aura une aide normale de la France à l'égard des pays africains, mais il est évident que cette aide sera plus tiède envers ceux qui se comporteraient de façon autoritaire, et plus enthousiaste envers ceux qui franchiront, avec courage, ce pas vers la démocratisation... » ; « s'agissant de démocratie, un schéma est tout prêt : système représentatif, élections libres, multipartisme, liberté de la presse, indépendance de la magistrature, refus de la censure.... » ; « A vous peuples libres, à vous Etats souverains que je respecte, de choisir votre voie, d'en déterminer les étapes et l'allure. »
D'autres passages complètent le propos dont : « Il nous faut parler de démocratie. C’est un principe universel qui vient apparaître aux peuples de l’Europe centrale comme une évidence absolue au point qu’en l’espace de quelques semaines, les régimes, considérés comme les plus forts, ont été bouleversés. Le peuple était dans les rues, sur les places et le pouvoir ancien sentant sa fragilité, cessait toute résistance comme s’il était déjà, et depuis longtemps, vidé de substance et qu’il le savait. Et cette révolution des peuples, la plus importante que l’on eut connue depuis la Révolution française de 1789, va continuer… Si bien que l’histoire reste encore en jeu. Il faut bien se dire que ce souffle fera le tour de la planète. »
Mitterrand dit aussi : « la démocratie est un principe universel. Mais il ne faut pas oublier les différences de structures, de civilisations, de traditions, de mœurs. Il est impossible de proposer un système tout fait. La France n’a pas à dicter je ne sais quelle loi constitutionnelle qui s’imposerait de facto à l’ensemble de peuples qui ont leur propre conscience et leur propre histoire et qui doivent savoir comment se diriger vers le principe universel qu’est la démocratie… la France n’entend pas intervenir dans les affaires intérieures des Etats africains amis… Pour nous, cette forme subtile de colonialisme qui consisterait à faire la leçon en permanence aux Etats africains et à ceux qui les dirigent, c’est une forme de colonialisme aussi perverse que tout autre. »
Le boycott du sommet de Commonwealth à Kigali au Rwanda en juin prochain devient un leitmotiv, une exigence démocratique pour tous les activistes africains attachés au respect des droits de l'homme sur le continent, ne voit pas la Reine Elisabeth II débarquer à Kigali pour soutenir un régime criminel, assassin, pillard et receleur.