Sarajevo: Ex-Général Serbe-Bosnien Jovan Divjak avec Freddy Mulongo dans le Balkans!
mardi 10 novembre 2020, 22:03 Freddy Mulongo Lien permanent
Sarajevo: Ex-Général Serbe-Bosnien Jovan Divjak avec Freddy Mulongo dans le Balkans!
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International
La Yougoslavie n'existe plus ! Pour éviter la balkanisation de la République démocratique du Congo, il faut taire des divisions puériles qui creusent des crevasses entre les congolais. La victoire sera toujours du côté des Résistants-Patriotes-Combattants face aux corrompus ventripotents et profito-situationnistes dont les tubes digestives insatiables sont plus importantes que le reste.
Sarajevo, l'ex-Général Jovan Divjak. Photo Réveil FM International
Inoubliables trois heures de tête-à-tête, il y a quatre ans, avec l'ex-Général Jovan Divjak, héros Serbe de Sarajevo. Les Bosniens l'ont hissé au rang du Héros national. Respecté, admiré et aimé, l'ex-Général Jovan Divjak ne marche pas dans la rue sans se faire arrêter. Dans son bureau, il y a des peluches pour les enfants, des prix honorifiques accrochés au mur, des drapeaux...il m'a proposé le café turc, très fort. Une grande icône à Sarajevo, décoré de la Légion d'honneur en 2001 par le Président Français Jacques Chirac, pour "son sens civique, son refus des préjugés et de la discrimination ethnique", sa réputation est sans frontières.

Chaque mois, 436 Bosniens reçoivent entre 50 et 100 KM, soit de 25 à 50 euros.

Né en 1937, il a étudié à l'école d'Etat-Major de Compiègne dans l'Oise, dans les Hauts-de-France. Son français est excellent, avec une pointe d'accent serbo-croate. Il a intégré l'armée Yougoslave, dans la garde rapprochée du Maréchal Tito. Dans l'interview, il alterne blagues, témoignages et histoires émouvantes. L'ex-général Jovan Divjak est celui qui avait assuré la défense de Sarajevo assiégée de 1992-1996.





Beaucoup a été dit sur la « balkanisation » de l’Afrique, à savoir le morcellement territorial du continent à partir de la conférence de Berlin (1884-1885), dont les Etats indépendants ont hérité les frontières. Au sens politique, il veut dire morceler politiquement un pays, un territoire ou un empire. D'où parle-t-on de la balkanisation de l'Afrique ou du Congo. Au sens figuré, balkaniser signifie émietter, éclater, atomiser une chose quelconque.

La balkanisation de la RDC est donc vue ici comme un processus, une démarche ou encore comme une chose, une réalité aujourd'hui en mouvement après avoir été conçue depuis une certaine époque bien déterminée. Il y a balkanisation géopolitique quand une partie d'un territoire ou d'un Etat est démembrée de celui-ci et passe sous le contrôle politico-administratif d'un autre Etat.
Quand la guerre fond sur Sarajevo en avril 1992, Divjak, retraité de l'armée yougoslave, y est officier de la défense territoriale de Bosnie. Sa décision immédiate de se placer dans le camp des défenseurs de Sarajevo illustre "une volonté de dire qu'on ne peut pas être exclusivement membre d'un peuple".
Sarajevo, l'ex-général Jovan Divjak et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM International
La ruée des populations rwandaises vers le Nord-Kivu et le Sud-Kivu procède des velléités du Rwanda de pratiquer cette forme de balkanisation tout en étant soutenu par des mafieux. Elle est géo-économique lorsqu'une partie d'un territoire ou d'un Etat, sans être démembrée de ce dernier, est économiquement exploitée par un autre Etat, d'autres Etats, une entité étrangère ou des entités étrangères.
Sarajevo, l'ex-général Jovan Divjak et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM International
La Yougoslavie n'existe plus ! Pour éviter la balkanisation de la République démocratique du Congo, il faut taire des divisions puériles qui creusent des crevasses entre les congolais. La victoire sera toujours du côté des Résistants-Patriotes-Combattants face aux corrompus ventripotents et profito-situationnistes dont les tubes digestives insatiables sont plus importantes que le reste. Seul un leadership collectif vigilant peut encore sauver le Congo.
Quand la guerre fond sur Sarajevo en avril 1992, Divjak, retraité de l'armée yougoslave, y est officier de la défense territoriale de Bosnie. Sa décision immédiate de se placer dans le camp des défenseurs de Sarajevo illustre "une volonté de dire qu'on ne peut pas être exclusivement membre d'un peuple".