RDC: Bemba de Tous unis pour la Nation à l'Union sacrée-sucrée-salée de Tshilombo
lundi 11 janvier 2021, 10:59 Freddy Mulongo Lien permanent
RDC: Bemba de Tous unis pour la Nation à l'Union sacrée-sucrée-salée de Tshilombo
Freddy Mulongo mukena, Réveil FM International
Le peuple congolais doit arrêter de soutenir aveuglement des individus qui n'ont rien d'étoffe d'Etat, qui ne sont que des fossoyeurs de la République. Depuis sa sortie de la prison de la CPI à Laye, JP Bemba n'a jamais remercié la diaspora congolaise et le peuple congolais qui l'ont soutenu. L'incorrigible a même franchi la ligne rouge niant l'Ouganda ne pille pas les richesse du Congo.

Jean-Pierre Bemba, chef de guerre, homme d’affaires, politicailleur, est le fils de l'histoire tourmentée de la République démocratique du Congo. Avant Tshilombo, il est le premier a être affublé du qualitatif de "Mwana Mboka"-l'enfant du pays, lors de l'élection Louis Michel 2006, ce slogan a marché y compris sur des affiches électorales, pour mieux renvoyer aux cordes Alias Kabila, son rival, aux origines étrangères. Le "Mwana Mboka" de Tshilombo est une escroquerie politique. Après un hold-up électoral, Monsieur 15% et ses fanatiques radicaux de l'Udps, les Bena Mpuka et Talibans imposent que tous les Congolais doivent soutenir Angwalima Tshilombo Tshintunut Tshifueba, voleur de destin, rêve et espoir du peuple congolais, avec sa nomination électorale, fruit d'un odieux deal avec Alias Kabila, contre le peuple congolais.

Lorsqu'en d'octobre 1998, Jeannot Bemba Saolona, père de Jean-Pierre Bemba Gombo tient son point de presse à Kinshasa, personne ne s'attend à le voir ni à l'entendre évoquer ou invoquer la malédiction sur son fils.Il le fait en des termes tellement clairs, Jeannot Bemba dit: "Celui qui cherche la guerre paie par la guerre. Eh ben, il prendra ses responsabilités. Vous savez, chez nous en Afrique, quand le père dit Non, le cou ne dépasse jamais la tête. Et la malédiction vient souvent sur les enfants, puis on se demande d'où ça vient" !

Au cours de ce point de presse , Jeannot Bemba Saolona rappelle le prix dur payé par son groupe à la suite de l'agression rwando-ougando-burundaise connue sous le vocable "guerre du 2 août". Il déclare : « ...pour moi, les auteurs de cette agression, leurs commanditaires et leurs complices au plan national constituent des ennemis de tout notre peuple en général et des opérateurs économiques – comme moi – en particulier". Il poursuit : "...si, comme le laisse entendre les radios périphériques, il s'avère que mon fils est avec ceux-là qui ont choisi d'agresser et de déstabiliser notre pays, et donc de détruire le tissu économique du pays, je ne peux désormais le considérer lui aussi que comme un ennemi de notre peuple". Il conclut : "Tout comme si les informations données par les radios internationales se révélaient être vraies, je demande publiquement à Jean-Pierre Bemba Gombo – et ce pour autant qu'il se reconnaît encore être mon fils - de mettre fin immédiatement à cette aventure et de cesser tout combat avec tous ceux-là qui semblent le manipuler aujourd'hui".

Jean-Pierre Bemba choisit de poursuivre la guerre. Donc de ne pas se reconnaître le fils de son père. Ce qui, au plan purement spirituel, équivaut à s'attirer et à accepter la malédiction dont les effets se sont manifestés après la transition 1+4=0 !

Jean Pierre Bemba a toujours montré au peuple congolais son goût effréné pour de l'argent, le pouvoir et sa gloire personnelle. Il n'a jamais pensé intérêt général. Jean Pierre Bemba n'a aucune chance d'être un bon leader politique pour la République démocratique du Congo. Son entrée dans l'Union sacrée-sucrée-salée-soirée (USSSS), embarquant le MLC dans cette aventure sans un congrès décisionnel, le petit Mobutu se voit toujours comme le Roi du Zaïre.

Il n'a jamais remercié ni la diaspora congolaise ni le peuple congolais qui l'ont soutenu pendant les dix ans qu'il a été incarcéré à la prison de la CPI à La Haye, pour des crimes contre l'humanité et crimes de guerre en République Centrafricaine.

Traverseur de rue, Jean-Pierre Bemba est un affairo-politique. Il n'a jamais été un vrai et fin politique. Avec sa rébellion, le MLC dans l'Equateur, soutenu par Yoweri Museveni, dictateur Ougandais, pillard et receleur des ressources de la RDC, Jean-Pierre Bemba s'est mis à enfiler la tenue militaire. Il s'est même autoproclamé Général. Il ne restait plus qu'il prenne le bâton de Maréchal. Plusieurs meurtres commis à la province de l'ex-Equateur, des tombes ont été retournées à Gbadolite à la recherche de fortune cachée de Mobutu. Des pygmées ont été tués par ses miliciens du MLC. Ayant gagné l'élection présidentielle de 2006, Jean-Pierre Bemba a déclaré "J'ai accepté l'inacceptable" contre 250 millions de dollars lui accordés pour qu'l laisse le pouvoir à Alias Kabila.

Le Comité international d'accompagnement de la transition ( CIAT) fut un organe international mis en place pour épauler la transition démocratique en RDC de 2002-2007. Il a été créé en application de l'annexe IV de l'accord global et inclusif de Prétoria de 2002. Le CIAT est composé des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie), de l'Afrique du Sud, de l'Angola, de la Belgique, de la Zambie, du Canada, du Gabon, de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC).

C'est à bord d'un char auto-blindé de la MONUC, muni d'un casque bleu et gilet pare-balles, que l’abbé Tricheur, Apollinaire Malu Malu, président de Commission Électorale Indépendante (CEI) est allé à la RTNC enregistrer la proclamation des faux résultats électoraux. La formule était toute trouvé. L'Ouest à voté Jean-Pierre Bemba et l'Est son rival Alias Kabila. L'Est qui a connu des affres de guerre était plus peuplé que l'Ouest qui n'a subi aucune guerre.

Alias Kabila a été proclamé vainqueur du second tour de l’élection présidentielle congolaise mercredi soir. Selon les résultats provisoires rendus publics par le président de la Commission électorale indépendante, l’abbé Apollinaire Malu Malu, le président sortant a remporté 58% des voix contre 42% à son adversaire, le vice-président Jean-Pierre Bemba. Les résultats doivent maintenant être validés par la Cour suprême de justice du pays. Peu après l’annonce de la Commission électorale, le chef de l’Etat congolais a lancé à ses compatriotes un appel à l’unité, assurant qu’il entend être « le président de tous les Congolais. »

Le camp du vice-président Jean-Pierre a rejeté d’avance ces résultats, faisant état de fraude électorale généralisée. L’Union pour la nation, coalition soutenant M. Bemba, affirme que selon les résultats qu’elle a compilés, le vice-président remporte le second tour avec 53% des voix. Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a appelé, mercredi, les deux camps à éviter tout recours à la violence.

« La Cour suprême de justice déclare élu à la majorité absolue M. Joseph Kabila Kabange », a dit Benoît Lwamba Bindu, premier Président de la Cour suprême, à Kinshasa, la capitale.
La Cour a ainsi confirmé les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) publiés le 15 novembre et qui créditaient M. Kabila de 58 pour cent des suffrages, contre 42 pour cent à son rival, Jean-Pierre Bemba, qui avait introduit un recours en annulation contre ces résultats en émettant huit griefs que le Président de la Cour, Kalonda Teleoma, a jugé non fondés.

« La Cour suprême de justice reçoit la requête introduite par le candidat Jean-Pierre Bemba Gombo, mais la déclare non fondée », a déclaré le juge Kalele Kalonda Teleoma. Contacté par téléphone, un des avocats de M. Bemba, Richard Bondo, a qualifié de « prêt-à-porter », l'arrêt de la Cour proclamant la victoire de M. Kabila.

Des Congolais sont morts dans un conflit post-élection en 2006. Il est dommage que jean-Pierre Bemba fasse comme si de rien n'était.Les affrontements de ces trois jours auraient fait au total 23 morts et 43 blessés selon le Ministre de l'Intérieur Théophile Mbemba Fundu, essentiellement à Gombe, et notamment dans les environs du boulevard du 30 juin. Certains témoins de cet affrontement estiment le nombre réel de morts remonte à plus de 500 et annoncent que les résultats officiels auraient été faussés pour ne pas céder à la panique.

21 août 2006: Vers 15h00, alors que Jean-Pierre Bemba est en compagnie des ambassadeurs des membres du CIAT, dont ceux des États-Unis d'Amérique, de Grande-Bretagne, Bernard Prévost de la France et Johan Swinnen de la Belgique, ainsi que le chef de la MONUC, le diplomate américain William Swing, Jean-Pierre Bemba échappe à un bombardement de sa résidence de la promenade de la roquette à la Gombe par la garde présidentielle d'Alias Kabila.

22 août 2006: Les troupes présidentielles prennent position sur l'aéroport international de N'djili dès le matin. La résidence de Jean-Pierre Bemba fait l'objet de nouveaux tirs à l'arme lourde dans le courant de la matinée. Des véhicules de la MONUC ont pris position autour de celle-ci.

L'Eufor a par ailleurs reçu des renforts dans la nuit du Gabon où elle est également stationnée : deux hélicoptères d'attaque Gazelle, un hélicoptère de transport Cougar et une cinquantaine de soldats Français, Portugais et Suédois des forces spéciales. 200 soldats Allemands attendus dans la journée.

Des tirs d'armes à feu légères ont été entendus dans les quartiers est de la ville, notamment à Lemba, Ndjili et Masina, à la suite vraisemblablement d'actes de pillage.

Le calme est revenu dans la ville aux environs de midi, et un accord est intervenu entre Alias Kabila et Jean-Pierre Bemba visant au rétablissement de la situation prévalant au 20 août 2006. La Monuc occupe désormais les principales artères de Gombe, dont le boulevard du 30 juin. Des patrouilles mixtes Monuc-Eufor-Police nationale congolaise se font pour faire respecter la paix.

Deux chars de combat et une Jeep étaient capturés par la garde de Jean-Pierre Bemba. Les chaînes de télévision de Jean-Pierre Bemba (Canal Kin et CCTV) ont fermé pour éviter justement que ces images puissent passer. Certaines sources plus fiables affirment que les chaines de télévision de Jean-Pierre Bemba auraient plutôt été incendiées volontairement par les forces du pouvoir dans le même but. La technicité des miliciens de Jean-Pierre Bemba fut supérieure à ceux de la GSSP qui eux n'ont pas eu de véritable motivation ni d'expérience au métier de la guerre. Abandonnant ses militaires, Jean-Paul Bemba s'était exilé au Portugal avec sa famille, avant de s'envoler pour Bruxelles, reprendre contact avec Louis Michel, parrain d'Alias Kabila. La veille de son départ pour rejoindre la Libye du colonel Kaddhafi , il sera cueilli dans la nuit de samedi à dimanche 25 mai 2008 et amené la prison de la Cour Pénale Internationale.

Imbu de lui-même, hautain et orgueilleux, Jean-Pierre Bemba croit que le peuple lui doit tout. Lui ne doit rien au peuple. Fossoyeur de la République, Jean-Pierre Bemba se comporte comme si tout lui est dû. Et pourtant du MLC, mouvement criminel, MLC parti politique avec le 1+4=0, candidat de l’élection Louis Michel 2006 avec un slogan porteur "Tous unis pour la Nation", bombardement de sa résidence à Kinshasa malgré la présence des ambassadeurs étrangers, bataille en pleine capitale Kinshasa entre les Ampicillines d'Alias Joseph Kabila et Fourmis de Jean-Pierre Bemba, avec un slogan porteur "Tous unis pour la Nation".

Les accointance de Jean-Pierre Bemba avec l'Ouganda ne s''arrêtera jamais. Il est prêt à sacrifier notre Nation pour une amitié de vue avec Yoweri Museveni et pour une gloire éphémère singulière.

Sortant de la prison de la prison de La Haye, après dix ans d'incarcération, les dénégations irresponsables de Jean-Pierre Bemba :«Il n’y a pas eu de pillages du Congo par l’Ouganda, je refuse cette idée» ! En voulant protéger son partenaire, le dictateur sanguinaire Yoweri Museveni, Jean-Pierre Bemba a franchi la ligne. L'armée ougandaise ne s'est-elle pas battue contre l'armée rwandaise à Kisangani, troisième ville du pays, dans ce que l'appelle désormais la guerre de six jours du 5 au 11 juin 2000 ? Avec pour conséquence, des milliers de victimes civiles congolaises innocentes. L'Ouganda n'a-t-elle pas été condamné par la Cour Internationale de Justice de La Haye à payer 10 milliards de dollars à la RDC contre son agression ?

De l'union pour la Nation à l'union sacrée-sucrée-salée-soirée pour la Nation de Tshilombo, qu'est-ce qui a changé ? Rien !
Les politicailleurs ventriotes, girouettes politiques, quémandeurs d'emploi et mangeurs à tous les râteliers sont demeurés les mêmes. Sauf que Jean-Pierre Bemba a passé dix ans sous les barreaux à La Haye. Il est ressorti toujours aussi méprisant pour le peuple congolais qu'avant.
Il va à l'union sacrée-sucrée-salée pour un partage de gâteau et rien d'autre. Au fait Jean-Pierre Bemba comme d'autres font de la politique business, ils sont pas là pour servir le peuple. Depuis sa sortie à ce jour, il n'a jamais demandé ne fut qu'une messe pour toutes les victimes de l'élection Louis Michel 2006. Ne fut-ce qu'une minute de silence en leur mémoire... Rien.