Diaspora: 35 lauréats du diplôme "Spécial" d'excellence et pertinence!
dimanche 7 février 2021, 01:59 Freddy Mulongo Lien permanent
Diaspora: 35 lauréats ont le diplôme "Spécial" d'excellence et pertinence!
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International
En plein centenaire de papa Simon Kimbangu (1921-2021), le plus vieux prisonnier politique de l'Afrique et grand libérateur, un "prix d'excellence "spécial", aux 35 lauréats, à ceux qui se sont distingués par leur force intérieur. Ils sont chrétiens ou non, mais n'hésitent pas à parler de "Tata Mfumu Kimbangu", "Ba Nkulu", "Koko Na Biso" dans ce combat de libération du Congo.

Sur 153 noms qui ont circulé, le Jury pour le prix spécial d'excellence et pertinence n'a retenu que 35 noms de la diaspora congolaise, ceux qui se distingués par leur force intérieure, leur spiritualité, leur foi en une religion. Les patriotes du dimanche, infiltrés, mangeurs à tous les râteliers et profito-situationnistes ont été dégagés sans ambages et aménagements. Ceux qui étaient dans la diaspora, par positionnement personnels sont au chaudron de la mangeoire de Tshilombo n'ont pas été retenus. Le jury a travaillé en toute liberté, sans pressions et il boucle son travail avec le prix spécial d'excellence. Les noms de Mfumu Kimbangu, Ma Vita Kimpa, Patrice Emery Lumumba, Ba Koko Na Biso Bobundela Biso sont souvent évoqués dans des manifestions, émissions dans les réseaux sociaux. "La religion est pour ceux qui dorment, la spiritualité est pour ceux qui sont éveillés. La religion est pour ceux qui ont besoin de quelqu'un pour leur dire quoi faire et qui veulent être guidés, la spiritualité est pour ceux qui prêtent attention à leur voix intérieure. La religion a un ensemble de règles dogmatiques, la spiritualité nous invite à raisonner sur tout, à tout remettre en question. La religion se nourrit de la peur. la spiritualité nourrit la confiance et la foi. La religion vit dans la pensée, la spiritualité vit dans la conscience. La religion menace et fait peur, la spiritualité donne la paix intérieure etc..."
La diaspora congolaise est plurielle et diverse. Et dans sa pluralité et diversité, elle n'a pas toujours une approche uniforme de son pays d'origine et de son avenir. La foi a été un moteur pour certains patriotes, l'essence pour d'autres, un accélérateur pour d'autres encore ...Avant le Covid-19, la diaspora congolaise s'exprimait dans les cafés, dans les salons de coiffures, dans les médias dominants et alternatifs. Elle organisait des manifestations, sit-in, conférences et écrivait des livres. Lors des marches dans de grandes capitales occidentales, elle arrivait à crier haut et fort ce qu'elle veut pour son pays : un Etat de droit démocratique débarrassé de « vieux dinosaures » et de « nouveaux prédateurs ». Quand elle crie haut et fort, une bonne partie de la diaspora congolaise exprime son souhait de voir le Congo-Kinshasa devenir « un pays normal ». C'est-à-dire un pays promouvant le bien commun où les droits et les libertés fondamentales sont respectés ; un pays où les droits sociaux, économiques, politiques, culturels et environnementaux ne sont pas foulés au pied, où les gouvernants sont en permanence responsables devant les gouvernés (et non pas une seule fois quand ils sollicitent leurs suffrages). La diaspora congolaise est très sensible à la question du « viol comme arme de guerre », des assassinats et massacres perpétrés à l'Est du pays et de leurs conséquences sur toute l'étendue du territoire nationale.
Visionnaires, libérateurs, insoumis...Les patriotes-résistants-combattants n'ont pas de chef ! Il n’existe aucune procédure pour devenir patriote-résistant-combattant. Tout le monde peut être patriote-résistant-combattant. C'est ça la grande force de la diaspora congolaise, certains pensent que c'est aussi sa faiblesse. Avoir un chef qui va négocier nuitamment avec des occupants n'est-ce pas le comble? Les patriotes-résistants-combattants sont des salariés, des chômeurs, des chefs d’entreprise, des étudiants, des retraités, des jeunes de cité etc…Ils ne sont animés que par l'amour de leur pays d'origine, la République démocratique du Congo. L’histoire de la diaspora congolaise retiendra leurs actions, leur courage et l’amour qu’ils ont montré, affrontant plus puissants qu’eux avec uniquement leur âme. Les patriotes-résistants-combattants ont réussi à démystifier le pouvoir sanguinaire de Kinshasa. L’idée véhiculée est que « vous êtes forts à Kinshasa mais dans la diaspora vous êtes en territoire ennemi ». C’est désormais officiel, les politicailleurs ventriotes et profito-situationnistes Congolais, arrogants et méprisants en RDC savent qu'en dehors du pays, ils doivent raser les murs. La RDC n’est pas encore libérée, le combat pour la libération ne peut pas s’éteindre. L’adversaire a changé de peau. Tshilombo est allé nuitamment à Kingakati, faire un satanique deal avec Alias Kabila, pour bénéficier d'une nomination électorale. Tshilombo a donné des béquilles à Alias Kabila et a accentué l'impunité au Congo. Par coterie tribale, tous les tribaux, tribalistes et tribalisés qui s'étaient infiltrés dans la résistance congolaise, ont plié bagages et ils ont suivi le checkuleur-cheval de Troie à Kinshasa. Tshilombo et sa clique des faussaires pour narguer la diaspora, se permettent de les insulter; Ba Nyangalaka, Ba Ndoki et Ba CombatNtaba !
Craints, moqués, aimés par les uns, détestés par les autres, les patriotes-résistants-combattants occupent une réelle place dans l’espace politico-culturel congolais. Connus pour leurs explications sur la situation chaotique que vivent les Congolais: sans eau, électricité, salaire, carte d'identité, sans rien... alors que la RDC est un scandale géologique mais dont le peuple vit une pauvreté outrancière: pillage des ressources, viols des femmes, massacres et tueries de populations civiles..., Au panthéon de la diaspora congolaise, quelques actions en particulier celles consistant à l’annulation de concerts des musiciens congolais. C’est en 2010 que le combat va prendre une autre vitesse. La mort d’Armand Tungulu va être le déclencheur de la nouvelle forme du combat. Armand Tungulu est un congolais vivant en Belgique, amoureux de son Congo qui lors de son séjour en RDC, poussé par la colère de voir les occupants rwandais détruire son peuple lança une pierre sur le cortège « présidentiel ». Par la suite il ût arrêté, tabassé, torturé, puis finalement tué par la police de "Alias Kabila". La diaspora est touchée dans son âme et cela va enflammer les patriotes-résistants-combattants et radicaliser le mouvement. L’un d’eux vient d’être assassiné. Les marches en hommage au soldat Tungulu seront nombreuses, les participants vont se multiplier, anciens, jeunes, mères, pères tous vont rejoindre le combat.
Les réseaux sociaux vont devenir le rendez-vous des révoltés du pays. Les publications d’éveil politique sur les murs Facebook seront quotidiennes, les vidéos d’appel à la résistance, aux marches vont inonder les ordinateurs et téléphones des congolais. Bref le feu s’est enfin allumé dans la diaspora. Le nombre des patriotes-résistants-combattants va croître également et désormais en plus des politicailleurs ventriotes, la fatwa-anti concerts est lancée contre les musiciens congolais.
Les musiciens congolais payés pour chanter à la gloire du « Président » et de son entourage vont être considérés comme des traitres à la nation. La question qui leur est posée est la suivante : Pourquoi ne prenez-vous pas parti pour le peuple ? Vous chantez pour ceux qui créent la misère de peuple et vous venez ici dans la diaspora vous remplir les poches avec notre argent ? Non il n’en est plus question »
C’est une stupeur dans le milieu congolais. Comment est-ce que des congolais sans l’aide de la police mais uniquement par amour pour leur pays vont faire annuler une manifestation culturelle en occident ? Ce peuple réputé pour son coté fêtard décide que pour les musiciens, la fête est finie. On trouve des patriotes-résistants- combattants actifs dans les réseaux sociaux pour éveiller les congolais endormis, des patriotes-résistants-combattants spécialisés dans les appels à la résistance et des patriotes-résistants-combattants du terrain peu médiatisés mais très efficaces. L’annulation des concerts de Jb Mpiana (2013), Fally Ipupa à la Cigale (2017), et celui d’Héritier Watanabe à l’Olympia (2017) restent parmi les grandes victoires des patriotes-résistants-combattants. Covid-19, le concert de Fally Ipupa à Paris-Bercy, le 28 août 2019 est l'apothéose du combat contre le régime d'imposture de Kinshasa. Toutes les chaînes d'info de France, Europe et du monde ont parlé de ce qui s'était passé à la gare de Lyon.
Ce ne sont pas des intellectuels qui ont déclenché le patriotisme dans la diaspora. Ils y ont peut-être contribué, mais c'est vraiment le peuple qui a soulevé les montagnes. Avoir un diplômé dans un secteur ne fait pas de vous un intellectuel. La RDC a combien des diplômés ? Combien peuvent se réclamer du titre "Intellectuels " ? Les diplômés congolais souffrent de L’hémiplégie intellectuelle. Aujourd’hui « l’épizootie » gangrène cette fameuse élite. L’intellectuel doit s’engager. Il a une responsabilité politique au sens Athénien du terme . Il doit œuvrer à déconstruire l’idéologie de la classe dominante, si celle-ci entrave les droits et libertés des populations. L’intellectuel doit donc « dessiller les yeux » de la masse afin de rendre possible la lutte politique. Les intellectuels n’ont, pas plus que les autres citoyens, de vocation politique. Leur activité spécifique, pour la plupart d’entre eux, n’a rien à voir avec la politique et doit se confondre au rôle de sentinelle de la paix et de la démocratie.
Les patriotes-résistants-combattants jouent le rôle de phares qui éclairent et éblouissent par leur message de conscientisation auprès d'un peuple meurti et abandonné à lui-même. Nous n'oublions pas des hommes et femmes de l'ombre qui soutiennent la résistance congolaise. Le jury décerne le prix spécial d'excellence et pertinence patriotique à 34 Congolais de la diaspora !
1. Cécile Kyenge, fierté de la diaspora congolaise !

L’histoire de Cécile Kyenge est extraordinaire. Arrivée en Italie du Congo avec le rêve de devenir médecin, elle est devenue la première ministre noire du pays. Elle ne cesse de combattre le racisme et de défendre la cause des migrants. Ophtalmologue de formation, Cécile Kyenge finit diplômée de l’Université catholique du Sacré-Cœur de Rome et de l’Université de Modène. Elle regarde dans le rétroviseur : « Aujourd’hui, on ne croit plus aux rêves des migrants. On croit qu’ils viennent pour voler. On se méfie de tout le monde. » En Italie, elle ne trouve pas de travail malgré ses diplômes. « Je me suis rendu compte que les migrants n’étaient représentés par personne. J’ai commencé à devenir activiste pour défendre leurs droits. » Cécile Kyenge devient conseillère municipale, puis députée. « Il faut être dans les lieux de décisions pour que les choses changent. » Elle ne perd toutefois jamais le contact « avec la rue. On me disait, en politique, c’est une perte de temps. Mais aujourd’hui, on me donne raison. » En 2013, Enrico Letta, chef du gouvernement italien, lui passe un coup de fil. Elle n’en croit pas ses oreilles, lui fait répéter plusieurs fois : « Il m’a proposé de devenir ministre chargée de l’Intégration. J’étais tellement contente. » Cécile Kyenge devient la première ministre noire d’Italie. « Je ne suis pas une femme de couleur, je suis noire. Et je le dis avec fierté » , affirme-t-elle.

Elle déchante en moins de 24 heures. « L’annonce de ma nomination a déclenché des flots de haine. J’ai subi énormément d’attaques racistes. Je savais qu’il y avait un problème de racisme en Italie. Mais pas à ce point. »
Deux mois après avoir été victime d'un appel au viol, Cécile Kyenge a continué d’être la cible des membres de la Ligue du Nord. Un sénateur du parti anti-immigrés a comparé la ministre italienne de l’Intégration, originaire de République démocratique du Congo, à un singe, selon les informations du quotidien le "Corriere della Sera". « J'aime beaucoup les animaux - les ours et les loups, comme chacun sait - mais quand je vois des photos de Kyenge, je ne peux m'empêcher de penser qu'elle a les traits d'un orang-outang, même si je ne dis pas qu'elle en est un », a déclaré Roberto Calderoli, vice-président du Sénat italien, samedi lors d’une réunion à Treviglio. L’homme, coutumier des déclarations polémiques, avait déjà déclaré à propos de la femme politique : « [Cécile Kyenge] fait bien d'être ministre, mais peut-être devrait-elle le faire dans son pays. »
Six ans après, Roberto Calderoli, vice-président du Sénat italien et figure de la Ligue du Lord, vient d’ailleurs d’être condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour insulte à caractère raciste envers elle. « C’est important que le racisme soit condamné partout où il se montre » , commente Cécile Kyenge. Née à Kinshasa, elle s'est installée en Italie, où elle a été tour à tour ministre pour l'Intégration, de 2013 à 2014, puis eurodéputée, de 2014 à 2019. Aujourd'hui, elle est consultante sur les politiques de développement.
2. Boketshu wa Yambo, prophète et libérateur de la Nation !

Bokoto Bokoto Bokoto ! L'heure est grave ! L'heure est plus que grave ! Peuple Ya Denge Nini ? Chouchou de la diaspora, Boketshu wa Yambo est une star de la communication et de la mobilisation au sein de la communauté congolaise. Il est champion toutes catégories. Par son amour pour le Congo, il est difficile de ne pas aimer Boketshu Wa Yambo est le prophète de la Nation, grand patriote visionnaire qui se clame d'être "Libérateur"! De Boketsu Ier à Boketshu wa Yambo, il y a une métamorphose. Le premier chantait la musique mondaine pour gagner sa vie. Le second, du jour il a compris que son destin était lié pour la libération de son peuple, Wa Yambo s'est démarqué par son patriotisme militant. Il a été de tous les combats de la diaspora en Europe. Il est un Grand Patriote et Résistant Congolais en Belgique. Boketshu Wa Yambo est un Grand Leader ! Il dépasse en esprit et vérité de loin ceux qui se prétendent être des intellectuels congolais, qui ont été dans des meilleures universités du monde. Ils s'expriment sans doute mieux en français, anglais, allemand, chinois...mais ils sont des ventriotes. Ils sont tétanisés à l'idée de défendre la Nation. Tandis que Boketshu wa Yambo avec ses mots propres, en puisant sa force dans la Parole de Dieu Tout-Puissant, de Mfumu Kimbangu et dans tous les Congolais morts pour la Patrie: Papa Simon Kimbangu, Patrice Eméry Lumumba, Soeur Anuarite Nengapeta, Bakanja, fervent chrétien sous la colonisation, les cardinaux Malula et Etsou, Floribert Chebeya , l'icône des droits de l'homme en RDC, Fidèle Bazana, que l'on a jamais retrouvé le corps, Cedrick Nyanza, le jeune qui s'est immolé au Kongo-Central, Rossy Mukendi , le peuple gagne toujours, Thérèse Kapangala, Alain Moloto, chantre et serviteur de Dieu...A chacune de ses émissions, il fait appel à papa Simon Kimbangu et à tous ceux qui sont morts pour le Congo. C'est Boketsu wa Yambo qui a introduit le "Kosaka" dans le combat de la diaspora. L’heure est grave, l'heure est plus que grave ! clame avec vive inquiétude Boketshu wa Yambo ! Bokoto ! Bokoto ! Bokoto ! Bokoto ! est martelé de manière rageante par Boketshu Wa Yambo, ce profond cri de cœur a de quoi mobiliser le plus distrait, le plus impassible des Congolais. C’est désormais au quotidien que Wa Yambo s’évertue à râler sa vive indignation. Quiconque reste continûment impavide devant la gravité d’une situation aussi clairement et affreusement peinte par un communicateur hors pair, ferait alors preuve d’une inconscience inqualifiable.

Boketshu Wa Yambo a réussi a sorti des gongs ceux-là même amorphes, qui mangeaient leur langue et n'avaient jamais réagi sur le drame que subisse le peuple congolais au quotidien. Comme des veuves effleurés, ils s'agitent et menacent. La question est simple pourquoi en sommes-nous arrivés là ? lors de la visite de Tshilombo en Belgique, où 400 euros ont été données à chaque femme Luba qui devait porter la pagne et T-shirt à l'effigie de Tshilombo, une vielle femme Kasaïenne de 64 ans, connue pour ses beuveries à Matongé-Ixelles, a honteusement menti à la communauté congolaise, qu'elle était battue par Boketshu wa Yambo , Commandant Esso et 20 autres personnes. Cette fausse information a été relayée par les réseaux de Bena Mpuka, Talibans, Tribalistes Tshilomboïstes. Cela s'est avérée une fausse information. Après son bévue , la pauvre vieille dame est allée au meeting de Tshilombo à Bruxelles. Malgré son échec, elle eu droit à une enveloppe. Comme quoi faire des fausses accusations, contre un ou des patriotes-résistants, peut rapporter gros chez Tshilombo, qui avait promis aux Rwandais de tuer la résistance de la diaspora congolaise. Son échec est cuisant. 20 ans d'occupation rwandaise, 15 millions des morts, des femmes enterrées vivantes à Makobola, Mwenga, Kasika, des enfants pillés dans des mortiers par des soldats rwandais, des femmes éventrées, d'autres inoculées par le virus du VIH, des massacres des populations civiles sans défense, en Ituri, Beni, Butembo...Depuis sa Nomination Électorale, Tshilombo a fait d'Alias Kabila, son partenaire. Le fils de Tshisekedi est ami-ami avec Paul Kagamé, bourreau du peuple congolais. Felix Tshisekedi, le ventriote de la République, cristallise la colère du peuple congolais contre lui. Sur les réseaux sociaux, le président de l'Udps est la cible de toutes les critiques, pour son vol d'élection, la nomination des tribaux dans les institutions, la gabegie financière... C'est peuple Mokonzi qui a remis au goût du jour, le drapeau, T-shirt, béret...du Zaïre.
3. Maman Justine Kasa-Vubu M'poyo, présidente de la diaspora congolaise !

Sans poser de candidature, Madame Justine Kasa-Vubu M`poyo a été plébiscitée et élue présidente de la diaspora congolaise. Elle a gagné sans postuler ! Femme de poigne, Justine M'poyo kasa-Vubu ne fait pas dans la dentelle. Qui s'y frotte s'y pique. Madame Justine M'Poyo Kasa-Vubu est une femme de poigne et radicale sur la situation macabre en République démocratique du Congo. Courageuse et patriote, elle dénonce sans ambages, à tout va, tout ce qui se passe pour enfoncer le Congo, un pays failli. Madame Justine M’Poyo Kasa-Vubu, fille du premier Président de la République, n'a pas sa langue dans son pagne. Sa tête souvent couverte par signe d'humilité, ne plait pas à tout le monde. Louis Michel et les libéraux belges, en Belgique, qui ont catapulté Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale sur le trône du Congo, ne lui font pas des cadeaux en Belgique. Dans une société congolaise, où les femmes politiques se comptent à bout de bras, Madame Justine M'Poyo Kasa-Vubu est porte étendard contre le Congo sous occupation. Contrairement aux enfants de Lumumba, chouchoutés par des néo-esclavagistes et Léopoldiens belges, qui sont silencieux sur les méandres de population congolaise et dont la majorité sont à la mangeoire du régime d'imposture et d'occupation, Madame Justine M’Poyo Kasa-Vubu, fille du premier Président de la République, n'a pas sa langue dans son pagne.

Elle a été plébiscitée et élue Présidente de la diaspora congolaise. Hélas des peaux de bananes parsèment son chemin: Le régime d'imposture d'Alias Joseph Kabila a réussi à la diabolisé au sein de sa propre famille, les Kasa-Vubu sont divisés; les Talibans et ethno-tribalistes de l'Udps lui en veulent d'avoir quitté ce parti familial, elle était la représentante de l’Udps au Benelux, avant de quitter pour être nommé ministre de la Fonction publique au gouvernement de M'zée Laurent-Désiré Kabila, qui l'enverra après comme Ambassadeur de la RDC au Royaume de Belgique. Notre compatriote Robert Mbeko, qui abusivement poursuivi par Paul Nsapu, un ancien deéfenseur des droits de l'homme, qui brigue la présidence de la CENI, a officellement saisi la présidence de la diaspora: Justice Kasa-Vubu M'poyo.
4. Révérend Armand Mavinga, visionnaire patriote !

Grand pacifique, Armand Mavinga Tsafunenga est Président de 3C-RDC, Président National du MPDC, chercheur, enseignant, écrivain poète, lexicologue, Ambassadeur de paix, ancien expert des organisations internationales dont l’UNESCO. Un visionnaire est une personne qui sait anticiper et lire des signes des temps. Souvent un visionnaire a aussi un sens prophétique. Je suis aussi un écrivain poète. Distingué Aimé Césaire disait que le poète est une sorte de prophète à qui il appartient de diriger l’humanité. Il n’avait pas tort. Dès 2004, le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) avait publié son premier programme triennal d’urgence dans la perspective d’une transition future. Diriger c’est savoir anticiper, c’est savoir lire les signes des temps. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que je suis un visionnaire reconnu dans les milieux congolais, comme dans certains milieux africains. Déjà en 2003, j’ai lancé ma vision de bâtir une nouvelle et vraie République Démocratique du Congo qui sera le Grand Congo du XXIème siècle, Siècle de la Justice, dans le cadre du MPDC. Vision bâtie autour de 17 Grands Chantiers de Construction Nationale (GCCN).

Quelques éléments de cette vision sont donnés dans mon ouvrage intitulé « A la recherche d’un modèle de développement culturellement durable. Pour bâtir une nouvelle et vraie République Démocratique du Congo » (Paris, Pyramide Papyrus Presse, 2007). Dans la Déclaration de Cologne du 1 juin 2013, des Congolais de toutes tendances ont reconnu que, pour que notre pays sorte définitivement de sa longue crise multiforme, le Peuple Congolais devait se mettre derrière un leader ayant une grande vision pour son pays et ce leader c’est papa Armand Mavinga Tsafunenga avec sa vision du Grand Congo du XXIème siècle. Il fait partie de l'intelligentsia congolaise dans la diaspora congolaise, Armand Mavinga Tsafunenga a des idées qui portent haut. En bon visionnaire, en 2012, il préconisait déjà "La Transition sans Kabila en République démocratique du Congo" ! En janvier 2016, en dépit de résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, la 3C-RDCa clairement souligné qu’il n’y aura pas d’élection présidentielle en 2016, voire même en 2017 et seule une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila était la vraie solution. Ce dernier étant devenu lui-même une des pièces maîtresses de la grave crise congolaise. Les faits nous donnent totalement raison aujourd’hui.
5. Candide Okeke, la dame de fer !

Candide Okeke ne fonctionne pas par saisons. "On ne libère pas un peuple. Un peuple se libère ! " Elle est remarquable par son intelligence intuitive voire incisive et bouleversante par la profondeur de ses convictions politiques, son engagement et ses actes pour la cause de la République Démocratique du Congo. Dans le magazine "Oeil du patriote", elle est incisive et titillante. Candide Okeke est directrice de cabinet du président national de l’Apareco.

Le vendredi13 mai 2019, lors d'une marche à Bruxelles qui visait à dénoncer la légitimité des élections du 30 décembre en République démocratique du Congo, Candide Okeke avait déclaré: " Si on a des élections biaisées à répétition, c’est que nous avons une clique de personnes qui ne voudra jamais céder le pouvoir, et surtout pas par des élections. C’est ce qu’on vient de vivre encore pour les élections de 2018, où la victoire a été volée à Martin Fayulu. (…) Le peuple congolais va s’assumer et nous – l’Apareco, le Cnrc et l’Ecidé… – allons l’accompagner jusqu’à ce qu’il y ait des institutions dans lesquelles il se reconnaît". Il y a onze années, l'ex-première présidente en 2005 et co-fondatrice, de l'association "Toponi Congo" , Candide Okeke était l'initiatrice de la lettre ouverte accompagnée des preuves photographiques, à la secrétaire d'Etat américain, Mme Coondoleza Rice, pour l'alerter sur les massacres et viols des femmes Congolaises à l'Est de la République Démocratique du Congo. Ce gouvernement qui n`excelle depuis son installation que dans l`amateurisme, l`immobilisme et la médiocrité, vient d`étaler, une fois de plus, son manque de volonté et d`imagination, voir tout simplement son incapacité à déceler et à répondre aux véritables préoccupations des femmes dans notre pays. Même par des moyens très simples.
6. Essome Ekandji dit "Commandant Esso", visionnaire pertinent et analyste foudroyant !

La République démocratique du Congo n'appartient pas aux hommes politiques, politicailleurs et ventriotes. La quête de libération du peuple congolais est plus que légitime. Peuple Mokonzi, le peuple congolais est souverain. Essome Ekandji "Commandant Esso" encourage et pousse le peuple congolais à prendre sa souveraineté en main. Ekandji Essome "Commandant Esso" est un patriote qui décortique dans ses analyses et annonce à l'avance ce qui va se passer. Visionnaire, il est un pitbull qui ne lâche pas sa proie. Il est un des vaillants "Mobundeli Ya Mboka" en toute vérité et liberté !

Résident en Belgique, il avait été interdit de fouler le sol français, par le ministère de l'intérieur, pour un temps, pour avoir mis en danger, la vie d'Alias Kabila "Président de la RDC" lors de son dernier séjour en France, en mai 2014. Éveilleur de conscience, Ekandji Essome "Commandant Esso" ne se lasse pas de parler du Congo, avec son intelligence et ses tripes. Ses réponses aux questions sont limpides sur des réalités politiques congolaises. C'est toujours avec pédagogie patriotique qu'Ekandji Essome "Commandant Esso" explique et ré-explique la situation de la République démocratique du Congo. Croire que la RDC manquent des hommes et femmes pour comprendre les enjeux et l'histoire du pays, est un faux débat. Les vrais politiques sont dans la diaspora congolaise: Ekandji Essome "Commandant Esso" en est un parmi d'autres. L'amour de la mère-patrie d'abord !
7. Zeblai Kongo, le patriote intelligent !

Il a piqué dernièrement une sainte colère lors de l'enlèvement du jeune ado fils d'Alain Bolondjwa, acteur politique très engagé dans l'opposition à Kinshasa. Zeblai Kongo, surnommé Combattant intelligent est une figure de prou de la diaspora congolaise. Un vrai éveilleur de conscience, qui parle Congo ! Activiste pour la cause de la République démocratique du Congo depuis 2006. Il est diplômé en philosophie et en Théologie. Essayiste en philosophie de communication, il est l'un des brillants analystes politiques sur la RDC, de sa génération.

Ses interventions dans des médias de la diaspora congolaise font des Buzz. L' obéissance suivie d' éloges de Félix Tshilombo à Paul Kagame et à Yoweri Museveni est le signe visible de sa soumission de de sa reconnaissance vis à vis de ceux qui lui donné cette apparence de pouvoir. Il sait qu'il ne le mériterait pas dans les conditions ordinaires. De plus, il est certain que ce "DEAL" serait assortie des conditions draconiennes dont la remise en question d'un détail près pourrait causer son éviction. Rappelons-nous du sort de Laurent-Désiré Kabila et des propos de Museveni: " Nous ne sommes pas venus en RDC par altruisme mais pour défendre nos intérêts. Et leur remise en question serait vite régler sur le plan politique et militaire ! Autrement dit, le pays vous appartient et Nous, nous sommes les donneurs d'ordre.
8. Balia Ngando, le meilleur animateur téméraire de la diaspora !

Qui dit Balia Ngando dit témérité sans complaisance. Ni Martin Fayulu ni Angwalima Tshilombo ne sont épargnés dans ses émissions. Il passe au crible toutes les déclarations, prises de positions et actions de politcailleurs ventriotes de Kinshasa. Il rappelle, rappelle et rappelle comment Angwalima Tshilombo a volé et sapé le travail de la diaspora. Cela ne plaît pas aux Bena Mpuka, Talibans et Tribalo-Ethniques. Balia Ngando est un téméraire. On ne devient pas président en volant le destin de tout un peuple pour satisfaire ses besoins égoïstes. C'est la diaspora congolaise qui a contribué à affaiblir Alias Kabila et l'a empêché de briguer un troisième mandat. Par fourberie et roublardise, Tshilombo a décidé de le sauver. Devenant son masque, c'est la continuité du règne de l'impunité.

Alias Kabila avec son régime d'imposture et d'occupation était à terre. Angwalima Tshilombo est allé lui donner des béquilles pour continuer à règner sur le peuple congolais. Cette haute-trahison de Tshilombo, Monsieur 15% ne passe pas. Balia Ngando le lui rappelle à chacune de ses émissions sur Youtube.
9. Albert Kisukidi, le poing levé contre le Caïn Congolais!

Son patriotisme ne s'exprime pas dans les endroits de partage de gâteau, petits fours et champagne, mais dans la fierté et la protection de la République démocratique du Congo. Professeur en retraite depuis 2008, Mbuta Albert Kisukidi est ferme: Est Caïn tout citoyen Congolais qui tue son frère Congolais, sa sœur Congolaise ! Est Caïn tout Congolais qui fait tuer ou qui laisse se faire tuer un autre Congolais ! Est Caïn tout Congolais qui empêche que les tueries des Congolais cessent IMMÉDIATEMENT ! A la retraite depuis 2008, Mbuta Albert Lisukidi est l'homme de l'intelligence engagée et libre ! Yala Kisukidi, avocate des droits humains, qui passe sur toutes chaînes d'info en France, est sa fille.

Il a accompli plus d'une cinquantaine d'années en Europe, il est à la retraite depuis 2008. Ancien élève des internats de Sona-Bata, Tumba et colonie scolaire de Boma dans le Kongo-Central. Après ses études secondaires, Mbuta Albert Kisukidi travailla dans la presse comme journaliste-reporter au quotidien "Le Progrès" à Kinshasa. Fin 1967, il quitte Kinshasa pour l'école supérieure de navigation maritime d'Anvers (Belgique). Ne se sentant pas de pieds de marin, il s'inscrit à l'Université catholique de Louvain, cycle court de Bruxelles en passant par une école d’études sociales. A Louvain, il étudie des sciences du travail et passe une agrégation pour l’enseignement secondaire supérieur. Il prépare et obtint un diplôme de 3ème cycle d'études européennes : section économie (système d’intégration économique régional). Mbuta Albert Kisukidi, quitte la Belgique pour la France, pour l'université de Poitiers où il passe un diplôme de 3ème cycle d’économie régionale et aménagement du territoire. Il passe un concours de Professeur d'enseignement de Lycée et d'enseignement supérieur technique (BTS = Brevet technique Supérieur) Il a enseigné l'économie, le droit et la gestion commerciale en Lycée et en BTS.
Pour Mbuta Albert Kisukidi, la RDC est un poème dont voici :
- Ne nous laissons pas surprendre un matin au réveil que nous vivions dans des réserves à l’amérindienne parce que nos terres appartiendraient aux propriétaires étrangers vivant au pays ou sous de lointains autres cieux - !
Je ne suis pas de ceux qui cherchent à aimer la RDC pour subtiliser aux autres compatriotes les fruits de ses entrailles jusqu' à s'allier à des vautours venus du monde entier pour s'y enrichir en appauvrissant les citoyens de la RDC
J'aime ce pays de façon tripale et de façon cérébrale pour ce qu'il est de Mutetela, de Mukongo, de Mungala, de Muluba..etc..ces nobles appellations inaliénables que portent ceux et celles qui ont constitué tant au pays quand j'y vivais encore et dans la diaspora mon portefeuille d'amis et des frères et des compatriotes.
Ils constituent le CONGO dans sa diversité physique et spiritualiste l C'est cette diversité qui constitue le vrai poème qui trottine dans ma tête sans en piper un mot.
Je ne veux en aucune façon que ces frères perdent le contrôle des terres que nos ancêtres nous ont léguées, car c'est ces terres là qui ont façonné ce que nous sommes.
La modernité que je prêche pour ces peuples sur ces terres est qu'ils soient les vrais propriétaires du sol et du sous-sol de la RDC sur la portion leur léguée par leurs ancêtres.
Qu'ils soient physiquement ou par délégation les acteurs premiers de toute l'activité économique et sociale se déroulant sur ces terres.
Ce qui signifie concrètement que toute entreprise nationale ou transnationale opérant sur ces terres ait pour une partie d'actionnaires à majorité ou à minorité de blocage les ressortissants de ces terres congolaises.
Mon cher ami Momi Mbuze; c'est sur cette base que nous allons construire les institutions d'un véritable Etat de la RDC dont je t'ai parlé et qui répondra à ces préoccupations et d'en être le gendarme.
L'on tue au Kongo Central, l'on tue à Beni, l'on tue dans le Kasai simplement parce que l'on ne veut pas que les populations originaires restent les maîtres de ces lieux. C'est donc une nouvelle dépossession des terres ancestrales qui se prépare au détriment des populations congolaises.
Ne nous laissons pas surprendre un matin au réveil que nous vivions dans des réserves à l’amérindienne parce que nos terres appartiendraient aux propriétaires étrangers vivant au pays ou sous de lointains autres cieux !
Il est le traducteur de l'hymne national "Debout Congolais" en Kikongo comme « Telema Besi Congo". Il explique: "Sur le CD, c'est-à- dire la version que l'on peut écouter également sur "You Tube", je le chante avec Mademoiselle Yala KISUKIDI, ma fille, nos voix à elle et à moi et ma guitare s'expriment dans ce travail.
D'emblée je dois vous écrire que c'est un acte de citoyen que j'ai posé en le faisant en 2003, un souvenir d'adolescent qui ne m'a jamais quitté, en ce soir-là du 29 juin 1960, assis au salon avec feu mon papa, j'avais entendu pour la première fois chanter le "Debout Congolais" à la Radio du Congo-Belge et du Ruanda-Urundi, par les élèves de l'Ecole de l'Armée du Salut William BOOTH de Kasangulu (oui, ils furent les premiers à le chanter) avant que la fanfare des soldats de l'ex-Force Publique l'interprète publiquement devant Sa Majesté le Roi Baudouin 1er, le Président Joseph Kasa-Vubu et le Premier Ministre PE Lumumba.
Je me rappelle le supplice de devoir expliquer en kikongo à mon père ce que disait l'hymne alors que moi-même avec mon français approximatif de fin d'école primaire, ce fut difficile, à peine écouté pour la première fois, d'en retenir les mots et phrases entières afin de le traduire à mon père. J'en ris encore...dommage, pauvre papa, qu'il n'aura jamais écouté cette traduction, non seulement que j'ai faite et qu’en plus l’on peut la chanter..., à me demander si cela n'avait pas agi dans cette envie subite que j'ai eue en 2003 de faire cette traduction.
Rentré à l'école après les grandes vacances, nous l'apprenions, tous, écoliers à notre tour, sans contrainte, car cela allait de soi. Et c'est donc dans cet esprit que je l'ai traduit, sans être obligé par qui que ce soit et donc sans commande.
Autant je voulais faire participer ma fille au civisme patriotique vis-à-vis du pays paternel et lui démontrer la richesse et la maniabilité des langues africaines et surtout bantoues et que donc l'on pouvait écrire des textes sur des mélodies élaborées à partir d'autres langues.
Ainsi, devant ma fille en 2006 (enregistrement du CD) je faisais d'une autre manière ce que me demandait mon propre père en ce soir-là du 29 juin 1960.
En 2008, lors du 48ème Anniversaire de l'Indépendance de la RDC, à Sarcelles , en France, je l'avais chanté pour la première fois devant un public de la RDC, toutes ethnies réunies et dans lequel se trouvait Albert Kalonji Mulopwe Ditunga qui apportait son témoignage d'un des Pères de l'Indépendance et en profitait pour répondre aux questions que suscitait son livre qu'il venait décrire. L'hymne Debout Congolais chanté en kikongo eut un succès enthousiaste.
Des compatriotes m'avaient posé la question de savoir si je ne pouvais en faire autant pour les 3 autres langues nationales, à savoir, le lingala, le tshiluba et le swahili. J'avais répondu que je l'aurais fait volontiers si j'avais la maitrise totale de ces trois langues. En lingala ,je pouvais bien le tenter, mais je ne suis pas sûr d'y mettre les mots ou les idées qui ne trahiraient pas l'esprit et la lettre de l'hymne en français .
Après je lançais un appel à ceux qui pouvaient le faire dans ces trois langues de le faire et au besoin pour l'ajustement des vers tant au niveau du nombre des pieds (syllabes) que de longueur, (temps et silence) des notes du texte français aux textes de chacune de ces langues, oui, là je pouvais aider.
Mais, jusqu'ici je n'ai jamais eu de proposition dans ce sens. Quant à ceux qui chercheraient des poux "tribalistiques" (comme si je donnais au mot un sens cabalistique !) dans cet acte nationaliste que j'ai posé, franchement, ce serait idiot et je m'en moque. Je m'en moque d'autant plus que, de la part de ceux qui me connaissent et ceux qui m'ont lu quelque part, ils savent que je récuse TOTALEMENT, depuis l'époque où j'étais étudiant à Louvain (Belgique), autant devant mes professeurs qu'auprès de mes compatriotes, ces concepts DEGRADANTS de "tribus" et de "tribalisme" applicables uniquement aux peuples colonisés et que le Colon, si malin, avait collé aux cous des grands peuple Kongo, Tetela, Luba Lunda, Mongo...en ce qui concerne notre pays, dans le but machiavélique de "diviser pour régner".
Si l’on considère par exemple les luba ou les Anamongo, quant à leur nombre, quand à l’étendue du territoire sur lequel ils se trouvent, et prenez les pays comme Le Grand-Duché du Luxembourg (+ ou – 400.000 habitants) sur 2586 Km² La Principauté de Monaco (+ ou – 30 000 habitants) sur un 1,5 km². Voyons, mes chers compatriotes, qui oserait désigner les Luxembourgeois la tribu luxembourgeoise et les Monégasques,, la tribu monégasque ?
Mais, hélas, pour le colon, nous autres congolais nous n’étions qu’une vague population formée de tribus éparses. Et que, malheureusement et l'élite africaine en général et congolaise en particulier s'était elle-même aussi fait glisser au cou ce concept , pour en faire son fond de commerce, utilisable selon les circonstances et, parfois sur ces "concepts", elle s'entredéchire bêtement.
Et puis entre nous chers compatriotes, à quoi nous servirait d’être le peuple non xénophobe au monde si nous-mêmes à l’intérieur du pays, nous nous déchirions sur un concept dont nous ne sommes pas les inventeurs ? Et, attention, parce que pendant que nous accuserions un Mukongo un Muluba, un Mulunda, un Mungala, un Mululua …etc., de tribaliste parce qu’il défend la terre de ses ancêtres, d’autres néo ‘tribus » nommées Libanais, Chinois, Indo-pakistanais s’installent de façon feutrée sur nos terres et prennent possession de nos rivières. Et eux, contre le peuple congolais non-xénophobe, ils n’hésiteront pas pour défendre ces terres acquises, de se comporter en « andophobes » (terme osé, sorte de gens qui détesteraient les originaires du pays dans leur propres pays). Ce serait alors un monde à l’envers. Et, cette avanie, certains Congolais le vivraient déjà !
Concernant les langues nationales, dans de différents fora de la diaspora congolaise sur le net, sur les sites tel Congo Vision, l'on pourrait facilement trouver un texte à moi dans lequel je préconise la traduction des constitutions de la RDC en 4 langues nationales et la mise en place des 5 boxes des traducteurs (kikongo, lingala , tshiluba, français) de sorte que tout représentant de la Nation, ne soit pas inhibé par la langue française qu'il ne maîtriserait pas, s'il veut s'exprimer au Parlement, ce qui permettrait à ses électeurs de suivre son activité parlementaire, par exemple et ainsi, il pourra le faire dans une des 4 langues nationales de son choix.
Vous aurez certainement compris ou deviné que , Albert KISUKIDI est pour le retour de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, de ces 4 langues nationales , selon la région avec ou avant le français, à l’école primaire. D’ailleurs il en existe déjà de ces veinards des Congolais que j’envie positivement et qui parlent les 4 langues nationales de la RDC. Au demeurant, chanter un chant civique de type hymne national en langues du Congo, ce n'est nullement une grande première pour moi et pour bien des générations qui nous précèdent.
Déjà à l'époque du Congo-Belge, l'hymne national belge "LA BRABANCONNE" était en français, en flamand, en lingala et en kikongo (je n'en sais rien concernant le swahili et le tshiluba). L'Hymne colonial "VERS L'AVENIR" était aussi en français et en kikongo. Et encore, les cantiques, les chants liturgiques et même la Bible et les Evangiles tant protestants que catholiques étaient traduits de l'anglais ou du français voire du portugais, en langue nationales congolaises.
Franchement, chers compatriotes, à moins de considérer que nos langues ne valent rien spirituellement et patriotiquement devant les langues occidentales, je ne vois pas où nous irions chercher du "tribalisme" dans l'acte d'honorer un symbole de souveraineté nationale de son pays en une des 4 langues nationales et de sa langue maternelle, le kikongo (une de ces 4 langues nationales) qui est avant tout un élément de culture ....Et enfin, entre nous, chers compatriotes, c'est mon droit de citoyen congolais, libre, né de Père et de mère congolais, Bakongo, sur la terre congolaise de mes ancêtres, les BAKULU. Fraternité, patriotisme et civisme. Albert KISUKIDI
10. Mama Mandenge Wandiwa-MamaKongo Vitakimpa !

Elle a passé une partie de sa jeunesse de femme dans la résistance congolaise. De 2006, à la première réunion tenue à Bruxelles à la quelle elle a participé reprochant aux hommes Congolais de porter un string à aujourd'hui, elle a gardé le cap. Elle a vu naître groupes et mouvements patriotiques, Mama Wandenge Wandiwa-MamaKongo VitaKimpa tient toujours debout et garde son indépendance. Pour elle, sans spiritualité, le combat est vain, perdu d'avance. C'est elle même qui organise ses voyages pour la résistance. Elle paye ses billets depuis la Suède où elle réside et vient pour des manifestations à Paris, Bruxelles, Londres...Elle a animé des émissions de mobilisation sur Skype, actuellement, elle est sur YouTube toujours en tenue traditionnelle. Elle rappelle toujours le lien qui doit lier le combat actuel pour la libération du Congo, avec les apports de nos ancêtres. Elle parle de Tata Mfumu Kimbangu, le plus vieux prisonnier politique d'Afrique. Ne pas comprendre les souffrances de ceux qui nous ont précédés et ce que nous vivons aujourd'hui, est une illusion optique.

Le Congo doit être libéré, n'oublions pas: Vita Kimpa, la mère des révolutions africaines. A partir du 15e siècle, les grands royaumes puissants et prospères d'Afrique sont envahis par les Etats occidentaux. Les Africains reçoivent les pays de l'occident dans la fraternité, mais celle-ci va engendrer l'esclavage, les massacres et les déportations des noirs dans d'autres terres. Le grand Royaume Kongo en est aussi victime. En 1704, se lève une jeune femme pour lutter contre ces maux. Elle sera brûlée vive le 2 Juillet 1706 à Divulu, un village du Royaume Kongo, son nom c’est Vita Kimpa, la mère de la révolution africaine. En effet, Vita Kimpa était une jeune femme de la famille noble du Royaume Kongo née en 1684 près de la montagne de Kibangu du père Sava et de la mère Nsenga après le déclin du Royaume Kongo à la bataille d'Ambwila.
Morte et ressuscitée après 3 jours avant son enterrement à l'age de 20 ans en 1704, inspirée par le Dieu de ses ancêtres, Vita Kimpa commença sa lutte contre l'esclavage et les spiritualités étrangères et se basa sur la réunification du Royaume Kongo. Mécontents de sa lutte, les missionnaires capucins représentés par Bernardo Da Gallo et Lorenzo Da Luka comploteront contre elle et la mettra en conflit avec Mpanzu A Mvemba (Pedro IV) l‘un de Rois qui se disputait la succession du pouvoir avec Nsaku A Tambu Tana (Jean III) à Mbanza Kongo. En 1706, Vita Kimpa sera arrêtée et jugée par les missionnaires capucins à Kibenga et puis brûlée vive avec son enfant et son secrétaire le 2 Juillet 1706 à Divulu. C'est Vita Kimpa qui préfigure Tata Mfumu Kimbangu.
11. . Evariste Pini Pini Nsasay, un érudit insoumis !

Esprit indépendant, Evariste Pini-Pini Nsansay a des élans de renverser la table de toutes les chaînes qui accablent l'homme congolais. De nature calme et sympathique, Evariste Pini Pini est un érudit ! Il est l'un de nos meilleurs ambassadeurs par sa plume, son écriture et ses ouvrages. Résidant en Belgique, ancien curé de paroisse renvoyé comme un chien par l'évêché de Namur, il est lauréat du Prix International Imhoteb et du Prix Cheik Anta Diop, diplômé de Théologie et de Philosophie, passionné de la philosophie d'histoire et de multimédia, écrivain-conférencier, ancien secrétaire national de l’Association des Radios Communautaires du Congo (Arco), ancien président de l’Association des Communicateurs en Santé pour la Province de Bandundu, ancien coordinateur de la Mobilisation Sociale/Kikwit, ayant exercé les fonctions de directeur de radio, de vicaire et de curé dans plusieurs pays. Evariste Pini Pini a été en contact avec de nombreuses personnes d’origines très variées et de conditions diverses, il est impossible de l'enfermer dans une case. Congolais et citoyen du monde, il a pu développer une attention et une qualité d’écoute particulière aux problèmes des gens, notamment les problèmes liés à la difficile cohabitation entre les peuples de l'Europe christianisée et ceux de l'Afrique ancestrale. Il rend compte de cette problématique essentielle pour l'avenir harmonieux de l'humanité à travers ses écrits et interpellations.

Evariste Pini-Pini Nsasay raconte “La mission civilisatrice au Congo”: C’est après mon voyage à Nkamba, ville sainte des Kimbanguistes, en septembre 2010, que j’ai opté pour la présentation actuelle du livre. Car au départ, je voulais écrire sur l’histoire des Kimbanguistes que j’idéalisais à l’époque. Mais ma visite m’a fait voir une facette des Kimbanguistes que j’ignorais. J’ai donc réorienté mon écriture en incluant la lutte de Simon Kimbangu comme une partie du livre, à côté d’autres. Le livre a été rédigé au presbytère de Tillet, dans la commune de Sainte-Ode, en Belgique. Vu l’éloignement du lieu et étant donné la problématique abordée, il m’a fallu rechercher de la documentation principalement à travers l’internet. J’ai ainsi pu commander et lire la plupart des livres cités. Plus j’avançais dans l’écriture, plus je trouvais de la documentation et plus la voie se traçait devant moi. Je me suis fait aider par mon ami, Christian Comeliau, professeur honoraire de Genève, ayant vécu et enseigné à Kinshasa. Il m’a aidé à préciser certaines affirmations et à mieux cadrer mon propos. C’est aussi lui qui a écrit la préface du livre. Jean-Pierre Lahaye qui a aussi lu le livre, m’a aidé à préciser le sous titre “Réduire les espaces de vie en prison et en enfer“.
C’est dans l’avion qui m’amenait à Kinshasa pour aller assister aux funérailles de ma mère décédée que j’ai donné le feu vert pour l’impression définitive du livre. A peine sorti, le livre a fait la une des médias en Belgique à cause de la mesure de licenciement brutal et injustifié prise par l’Évêché de Namur contre moi. Ce livre a mis plusieurs personnes à découvert, car en lisant on doit prendre position soit pour, soit contre. Il suscite aussi bien de l’admiration chez certains, que de la colère chez d’autres. En tout cas il ne laisse personne indifférent comme l’a dit un journaliste de la RTBF, Jean-Pol Hecq. Une dame congolaise, habitant Le Grand Duché du Luxembourg, m’a dit qu’après, elle est restée deux semaines à la maison et n’avait plus envie d’aller à la messe.
Une autre dame congolaise, du Grand Duché également, m’a dit qu’elle ne voulait plus aller au travail. Un Monsieur, belge, de Namur, m’a dit qu’il s’est fâché contre moi, a arrêté de lire, mais n’a pas pu dormir cette nuit et a repris la lecture au matin.
Lors de la présentation du livre à Bastogne, il y a eu deux campas opposés, certains Africains qui enrichissaient le livre par des exemples multiples et quelques belges qui voulaient défendre la colonisation ; je me suis même tu pour les laisser parler avant de recadrer le débat. A Bruxelles, le débat a été interne à la communauté congolaise. Sur le net, il ne se passe pas un jour sans que quelqu’un me sollicite sur le livre, surtout ceux qui cherchent à l’acquérir.
“La mission civilisatrice au Congo – Réduire les espaces de vie en prison et en enfer”
Ce livre qui porte sur l’histoire politique du Congo (RDC) est le fruit d’une profonde réflexion. Il essaie de répondre à l’opinion très répandue en Occident sur les bienfaits de la colonisation, comme mission de civilisation des peuples de l’actuel territoire du Congo, considérés, eux, comme en étant dépourvus totalement.
Cette opinion, conçue et distillée par l’élite – c’est-à-dire l’Église, les chercheurs, les médias, le cinéma, l’économique et le politique – se base sur le racisme anti-noir qui a souillé la race humaine et qui a ruiné la terre entière. Porté par les armes à feu meurtrières, le racisme a défiguré l’Afrique et le Congo (RDC) en particulier. Et pourtant sur ce territoire clos, voulu par le régime du roi des Belges, Léopold II, nos ancêtres avaient bâti des espaces de vie sublimes qui ont étonné plus d’un visiteur, comme le Kongo-dyna-Nza ou Nza-di-Kongo. La colonisation portugaise d’abord, belge ensuite et occidentale enfin, les ont tout simplement disloqués et détruits pour les remplacer par le territoire carré actuel qui est une véritable prison dans laquelle les populations croupissent et meurent plus qu’elles ne vivent, et ce depuis des siècles. Car le Congo d’aujourd’hui, celui de la MONUSCO de 2012 égale celui de la MONUC de 1999, égale celui de MOBUTU et alliés de 1965, égale celui de l’ONUC de 1960, égale celui du Congo-Belge de 1908, égale le Congo Indépendant du Roi Léopold II de 1885, égale le Congo des Portugais des années 1500. C’est un territoire occupé, soumis, colonisé, corrompu, ruiné.
“La mission civilisatrice“ européenne au Congo a méprisé et déconstruit tout simplement la vie ancestrale séculaire et a introduit un drôle de développement, le développement vertical ou l’installation des infrastructures choisies, au service des Européens eux-mêmes excluant la grande majorité de la population, car construites loin de ses lieux de vie. Elle a interdit et a combattu tout acquis de la société ancestrale congolaise comme non conforme à la vraie vie humaine, celle des Européens que les Congolais devaient adopter à tout prix à travers une évolution nouvelle et d’un genre très curieux. Ce qui a engendré le sous-développement dans lequel les peuples du Congo sont empêtrés depuis des siècles maintenant.
Les peuples du Congo ne se sont pas laissés faire. Ils se sont levés et ont défié les envahisseurs malgré la modicité des moyens de défense dont ils disposaient. Ils se sont montrés encore bien plus grands et ont entrepris des luttes non violentes, parmi les premières de l’histoire humaine. Dans ce livre je cite la lutte non violente de Ndona Nsimba Béatrice, dit Kimpa Vita, celle de Simon Kimbangu et celle de Patrice-Emery Lumumba ; mais également la lutte non violente engagée par les peuples de Kinshasa en 1992 sous la conduite des jeunes prêtres kinois pour réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine, sans oublier la marche des jeunes de tout le Congo en 2004 contre la Monuc et la lutte actuelle de la vaillante diaspora congolaise engagée depuis 2009. La lutte des peuples du Congo pour leur libération est séculaire et constante.
A travers ce livre, je lance un appel fort à l’élite européenne pour qu’elle porte un regard nouveau, exempt de tout racisme et de tout préjugé négatif sur les Africains. Je lui demande d’accepter que le racisme ainsi que ses corollaires que sont la traite et la colonisation, soient jugés et condamnés, et non plus défendus, ceci afin que notre monde trop meurtri retrouve ses équilibres ; et pour qu’une ère nouvelle des relations s’installe entre les peuples d’Afrique et ceux d’Europe. Je propose la construction d’un tunnel ou d’un pont, sous ou sur l’Atlantique entre ces deux continents à la place de la Frontex actuelle que les dirigeants Européens érigent à leur propre gré sans la moindre considération des peuples Africains. Ce qui exacerbe encore plus le racisme anti-noir.
Ce livre essaie de répondre également aux préoccupations nombreuses des peuples du Congo – surtout la jeunesse de la grande diaspora congolaise – sur le devenir de notre pays visiblement incertain, voire sans issue, voué à la mort. Je propose ici des voies de sortie en référence à notre tradition modernisée, particulièrement le rôle du village, comme première cellule politique, économique et culturelle, dans le devenir futur de la nation congolaise moderne. Je propose que les villages, exclus du sérail du pouvoir depuis la colonisation jusqu’à ce jour, soient revalorisés et reconnus comme lieu de vie et fer de lance du développement du pays. Ceci réconciliera le peuple avec son élite et honorera le travail et la mémoire de nos ancêtres.
Ce livre s’ouvre sur la description du Kongo-dyna-Nza, cet espace de vie ancestral, toujours visible, mais ignoré et qui a fait ses preuves avant l’arrivée des Portugais, eux qui l’ont ruiné en introduisant le tristement célèbre commerce triangulaire appelé “Traite des nègres“. C’est la 1ère partie. La 2ème décrit le Congo-prison de Léopold II que la colonisation belge et occidentale prolonge jusqu’à ce jour. Dans la 3ème partie, le Congo-enfer, il est question du Congo du plan B belge, à savoir “après l’indépendance égale avant l’indépendance“, le Congo des “Mindele-Ndombe“, ladite élite congolaise formatée pour la continuité de la colonisation dont Mobutu et le régime actuel constituent la grande illustration; c’est le Congo de l’aliénation et du sous-développement ahurissant. Quant à la 4ème partie, elle démontre la résistance congolaise portée par des leaders charismatiques, tous tués par les colonisateurs blancs et noirs du régime colonial. Ce livre contient en outre un lexique des mots propres, quelques textes en langue Kikongo et des lettres adressées à des personnalités sur la situation tragique du Congo (RDC). Ce livre, écrit dans un style narratif, est facile à lire et aussi – je l’espère – facile à comprendre. Depuis le mois d’octobre dernier, ce livre occupe l’actualité ici en Belgique à la suite de la mesure de licenciement abusif et brutal dont je suis victime de la part de l’Évêché de Namur. L’Évêché ne pouvant trouver des arguments valables et solides contre les thèses que défend mon ouvrage, a préféré passer par la force pour me faire taire. Ceci a engendré une véritable levée de bouclier du monde entier et susciter un incroyable élan de solidarité dont la condition humaine est la principale bénéficiaire.
12. Professeur Jemadari Kilele, l'homme des réquisitoires contre Fatshi Bidon!
Il est le "Procureur général" dans la diaspora pour la partie Orientale de la RDC. Depuis l'Afrique du Sud, le professeur Kilele tonne, invective et clame ses réquisitoires sur le régime de Kinshasa, sur son silence sur les crimes, massacres et tueries commis à l'Est de la République démocratique du Congo. D'Alias Kabila à Tshilombo, la machine est outillée et bien rôdée. Pour la cause du Congo, le professeur Kilele est dans un prétoire. Il dénonce, interpelle, met les points sur les i et ne lasse pas de démonter ce qui ne va pas, tout en montrant des pistes de solution pour la sortie des crises. Le silence assourdissant et complice du régime d'Alias Kabila continue par celui de Tshilombo, après un deal à Kingakati le met en rogne. La première mission d'un président de la République est la sauvegarde de l'intégrité territoriale de son pays et de garantir la sécurité des biens et des personnes. La RDC est sous occupation rwando-ougandaise depuis l'entrée de l'Afdl en 1997 à ce jour. Les milices étrangères entrent et sortent sans problème. L'Est de la RDC est le ventre mou. Les Congolais sont massacrés, tués, génocidés , Tshilombo est silencieux. Il ne parle pas, ne dénonce pas.

Le professeur Kilele est pour «l'unité nationale et l'intégrité territoriale» de la République démocratique du Congo, qui est menacée, par la création administrative de la petite commune rurale de Minembwe, enclave isolée de la province du Sud-Kivu, à l'ouest du lac Tanganyika. Si nous laissons Minembwe entre les mains de ces occupants, demain nous n'aurons plus de pays. Nous serions le premier peuple d'Afrique à être colonisé par un autre peuple d'Afrique. L'installation du maire de cette commune rurale nouvelle créée dans la province du Sud-Kivu a ravivé des vieilles craintes de balkanisation. Devant l'ampleur de la crise, Tshilombo, pour amuser la galerie et tromper la vigilance du peuple congolais, a déclaré avoir gelé le processus, par la bouche sans signer de document. Le professeur Kilele, attend de pied ferme, le décret d'annulation de Minembwe comme commune rurale.
13. Ma Vénika Kelani, la boule de feu !

Sa foi en Mfumu Kimbangu, martyr de la colonisation, la booste. Ma Venika Kena est la soldate porte-étendard. Elle est présente partout où il y a des manifestations des congolais pour la libération. Les patriotes-résistants-combattants sont sa famille. Elle est sympathique dans la vie courante, elle devient une boule de feu lorsqu'il s'agit de combat pour défendre le Congo.

Un musicien chrétien qui espérait déjoué la vigilance de la Fatwa Anti-concerts en Europe, a cru qu'il allait se produire calmement en catimini à Tour-de- Peilz dans le canton de Vaud. La police suisse a été envahie de coups de fils , venant du monde entier à tel point pour des raisons sécuritaires, le concert de l'impénitent musicien a été annulé. Ses enfants et petits enfants n'osent plus la contrariée lorsqu'il s'agit du Congo, elle enfile ses bottes, met son t-shirt, paye son billet...elle est à Paris, Bruxelles pour le Congo.
14. Guershon Nduwa, premier rabbin noir en France !

Homme simple et bien informé sur la situation du Congo, il est très attaché à la République démocratique du Congo. Un galonné du régime d'Alias Kabila, qui voulait spolié sa famille sur son lopin de terre à Kinshasa, en a eu pour ses galons. L'Est de la RDC étant le ventre mou de la République, des mouvements terroristes peuvent s'y cacher, une inquiétude pour le rabbin. Le Congo a besoin de paix et de sécurité, pour les Congolais et les étrangers qui y vivent.
Guershon Nduwa est le Président de la communauté juive noire de France. Né en 1964, Nduwa Guershon est originaire de la République Démocratique du Congo. Fonctionnaire au ministère des Affaires sociales à Kinshasa, tout commence en 1988 lors qu'avec une bourse en poche, depuis Kisantu dans le Kongo-Central, il se rend en Israël pour suivre des études en civilisation hébraïque. "La société israélienne m'a accepté et formidablement bien accueilli. J'ai appris ses coutumes et je me suis converti au judaïsme en 1995" explique-t-il. Converti au Judaïsme à l'âge de 28 ans, il a dû abandonner son prénom Edouard pour Guershon.

Guershon Nduwa est le président de la communauté juive noire, aussi bien en Europe, en Afrique et ailleurs. Juif et Noir, il milite aujourd'hui pour leur visibilité et développe, dans l'espace républicain français, les valeurs portées par l'humanisme, l'esprit de tolérance et de paix. Témoignage du fondateur de la Fédération des Juifs Noirs. Ignorés, méprisés, ou tout simplement peu connus, les Juifs Noirs ont pourtant une réelle identité. Respectueux de la Torah et de tous les rites, les Juifs Noirs désirent être reconnus comme Juifs à part entière, et ouvrir les mentalités à d'autres schémas que les traditionnels Ashkénazes et Sépharades qui constituent la majorité des pratiquants du judaïsme.
Avec le soutien de plusieurs personnalités influentes, comme Roger Cukierman (président du CRIF), Nduwa Guershon a ainsi créé la FJN (Fédération des Juifs Noirs) pour expliquer son combat, et développer le lien entre les Juifs Noirs et les Juifs Blancs. Dans son livre, un essai interpellant qui prône la tolérance entre les diverses communautés juives il revient sur son parcours, les difficultés rencontrées par les Noirs pour la reconnaissance de leur statut, l'histoire de sa communauté, mais en premier lieu, il délivre un message de paix, et d'acceptation de l'autre.
15. Abbé Jean- Léon Katshioko, le Bon Samaritain !

Au lieu des incantions contre ce qui ne marche en RDC, Monsieur l'abbé Jean-Léon Katshioko a décidé de faire autrement. Il aide les enfants orphelins, abandonnés dont les parents ont été victimes de guerre et VIH à se nourrir, s'habiller et aller à l'école. Ils sont le présent et l'avenir du Congo. Monsieur l'abbé Jean- Léon Katshioko vient de terminer les travaux de l'école maternelle, primaire, secondaire et école technique à Kwenge dans le Kwilu. Avec des panneaux scolaires, les écoles sont électrifiées. Ils sont le présent et l'avenir du Congo. Il s'en s'occupe aujourd'hui, pour que demain, ils prennent la relève. Monsieur l'abbé Jean- Léon Katshioko est incontournable pour ceux de nos compatriotes qui passent par Rome, la deuxième ville de la chrétienté. Rome est une ville éternelle. Le centre historique de Rome ainsi que les propriétés extraterritoriales du Saint Siège à l'intérieur de la ville et la Basilique de San Paolo Fuori le Mura (Saint-Paul-hors-les-Murs) font partie des 50 sites inscrits sur la liste du patrimoine mondiale de l'Unesco. Etre prêtre congolais à Rome est une vocation voire un sacerdoce et cela n'est pas donné à tout le monde! L'Abbé Jean-Léon Katshioko est un prêtre congolais qui officie à Rome, il est aimé et apprécié par ses paroissiens et il parle un italien châtié. Dans ses homélies, l'Abbé Jean-Léon Katshioko use constamment des exemples bibliques. A Rome, la vie du prêtre congolais est tourné autour de la célébration de la messe, deux en moyenne par jour à 9h00 et 18h00. Lors d'un contrôle de routine des véhicules et automobilistes par les Carabiniers en plein Rome, l'Abbé Jean-Léon Katshioko qui est descendu de sa voiture n'a pas eu à présenter ses papiers ni ceux du véhicule deux minutes tout était réglé...Mêmes parmi des Carabiniers, il y a des fervents fidèles catholiques. Empêcher un prêtre d'aller célébrer sa messe peut avoir des conséquences fâcheuses. Il faut dire aussi que le vaticaniste avec plus de 20 ans de vie dans la ville éternelle a beaucoup appris et s'est intégré. Chapeau bas à l'Abbé Jean-Léon Katshioko qui n'a jamais tourné définitivement le dos à pays d'origine la République démocratique du Congo.

"Il faut toujours savoir dire Merci à Dieu de ses bienfaits, de son amour miséricordieux, dire merci à ceux qui t'ont instruit et formé, sans oublier ceux qui te soutiennent. Le Pape Jean Paul II, Hier il était le Pape qui m' a ordonné prêtre, aujourd'hui, il est le saint de mon ministère sacerdotale. Son éminence le cardinal Angelo de Donatis, était mon père spirituel au grand séminaire, aujourd'hui, il est mon cardinal, son excellence Mgr. Gianrico Ruzza était mon vice recteur au grand séminaire, en ce jour, il est mon Évêque auxiliaire, le Pape François est mon Pasteur -guide. Tout est grâce. Un merci qui regarde vers mon jubilé" Abbé Jean Léon Katshioko.
16. Lucien D'zata, de l'intelligence au service de la communauté !

Un intello tout craché qui a choisi la cause du peuple. Ancien élève de l'Athénée de la Gombé à Kinshasa, années 1974-1979, Lucien D'zata se démarque par la pertinence de ses réflexions militantes et actions citoyennes. C'est très encourageant d'écouter un congolais qui explique son engagement dans la résistance congolaise. Certes dans cette résistance, il faut la participation de tout le monde. Avoir des intellectuels qui maitrisent la sémiotique et l'herméneutique des expressions, qui nous sont devenus familiers: "Ingeta", "Kongo", "Simon Kimbangu", "Kimpa Vita"...Cela donne de la force pour continuer à lutter. Lorsque Kituadi (Mfumu Kimbangu et ses acolytes) menait sa lutte contre les colons, après chaque réunion de prière avec ses acolytes, il disait "Ingeta" ! Le Front Bantou de Lucien D'zata est à l'initiative de la réhabilitation mieux la revalorisation de nos valeurs, personnalités et symboles bantous. Lucien D'zata est un intellectuel congolais qui a choisi la résistance pour réfuter l'occupation qui sévit au Congo-démocratique.

A mes biens aimés et chers patriotes du Congo démocratique,
Vigilance et cri d'alarme ne cesseront tant que existera ce régime du déshonneur, instaurer et défendu par ces même maffieux du temps des pères de la patrie, du temps du prophète Kimbangu et du temps de l'héros Lumumba. Maffieux dont le cercle de protagonistes c'est largement étendu de nos jours.
Agissant sous d'autres dénominations, ces démons des nations, qui se croyaient investi bailleur in fine, qui instrumentèrent les diverses sécessions, qui massacrèrent nos martyrs de l'indépendance et j'en passe.
En reprenant ce nom de Congo, nous avions repris naïvement ces vieux démons et leurs politiques de prédations et de spoliations.
Spoliation requise au nom d'obsessionnels profits économico financiers.
Quand à faire justifions aussi le vol à la tire.
Ils veulent imposés exactement ce que subis le Liban auprès de la Syrie depuis plus de 30 ans, fermons nos portes aux intrusions de toute colline.
Nous congolais consciencieux, nous refusons que pareille forfaiture puisse servir de précédent pour l'instauration d'une nouvelle forme d'exploitation éhontées de notre peuple, aux relents nauséabondes.
Au nom du droit fondamental à l'auto détermination d'un peuple à disposé de son destin, nous sommes engagés jusqu'au bout pour la restauration d'une nation forte avec des hommes respectables.
Amplifions la contestation, faisons chacun notre part de sacrifice afin que nos enfants ne nous qualifient point d'indignes de ce beau Congo tant convoité.
Galvanisons nous tel des coachs pour reprendre l'issu de la partie jusqu'à la victoire, affrontons nos peurs pour faire déguerpir ces malfaisants.
Congolais et congolaises soyons responsables et vaillants arrêtons la victimisation, arrêtons ces jérémiades, depuis nos premières larmes jusqu'à ce jour l'ennemi ne fait qu'augmenter le niveau du désastre et de nos souffrances.
Observez ce qui c'est passé en Côte d'Ivoire ou en Guinée, c'est çà la force de caractère qui vous accorde le respect et la considération des autres.
Soyons déterminés, notre plus grande bataille est celle du changement de mentalité, changement de perception de nous même.
Pratiquons rejet à notre manque d'estime, rejet à notre poltronnerie, rejet à notre promptitude à la trahison, rejet à notre égoïsme, rejet à notre médisance, rejet à notre prédisposition à croire que l'avenir est mieux aux pays de l'étranger, rejet à toute critique négative, rejet aux antivaleurs qui aveugle notre conduite.
De quoi vos pensées profondes sont-elles nourries ?
La nourriture qui alimente nos pensées établit les normes nécessaires pour une meilleure destinée et crée un meilleur environnement.
Mauvaise perception conduise à mauvais devenir, bonne perception conduise à bon devenir.
Comprenons et appliquons les fondements de la parole divine pratiqués par tout pères baptiseurs, pas celle de la religion soporifique.
Celles que Jésus-Christ annonce quand il parle du royaume des cieux.
Appelons à l'existence notre véritable indépendance par nos actes de foi.
A ceux qui ont le cœur et le sang congolais, qui sont fières de cette appartenance et qui croient à ce pays de grandeur.
Soyez en sur les ennemis du Congo sont dans la crainte car ils ne savent comment anéantir pour du bon les congolais, ils n'ont aucune issue en dehors de vouloir préserver leurs positions en cherchant à mater par la force, en cherchant à masqué la vérité par le mensonge, en cherchant à défendre leur première ligne par des fils du pays corrompus et lâches, en cherchant tout subterfuges machiavéliques, en cherchant à démobiliser notre lutte légitime et juste.
Soyez en sur quelques soit le temps passer dans une rivière, un tronc d'arbre ne deviendra jamais un crocodile.
Soyez en sur les clés de la délivrance sont entre vos mains, congolais patriotiques, mettons nous ensemble devant l'entrée de la liberté, déverrouillions victorieuse cette porte.
.Ultime réflexion : « Qu'ai-je accompli aujourd'hui pour la libération de mon parent, Congo ? »
Comment le faire et avec quel moyens ?
Vaillants soldats, hommes et femmes dignes de nom, tout est une affaire d'attitude de tous les jours.
Comme tous les jours l'homme à besoin de se vêtir et bien tous les jours le congolais à besoin de défendre sans relâches sa patrie
En particulier à ceux qui sont sur les terres du pays, en remarquant qu'aucun être humain à la capacité de lire à l'intérieur des pensées d'un autre, saisissez toute occasion favorable pour anéantir toutes leurs initiatives destructrices.
Dédaignez la compagnie et les propagandes des collabos. A force d'entendre des flatteries ils se prennent pour ce qu'ils ne sont pas.
Propagez des informations vers une diaspora conscientisée. Développé des liens extérieurs.
N'écoutez point la presse mensongère et corrompue des Kanambistes. Recherchez par vos contacts la vérité.
Nourrissez votre foi de vaincre par des faits justes et véritables. Observer et imiter les défenseurs de la patrie
Rassurez vous d'une confiance mutuelle avant tout propos. Méfiance va avec action prudente.
Recherchez des informations constructives pour l'objectif final, pas des sujets distractifs sur le devenir de tel ou tel individu cela est perte de temps, donc contreproductif.
Seul un travail personnel constant et rigoureux permettra un résultat collectif rapide.
Ne vous dites surtout pas que le voisin fera à ma place ce que je n'ose faire maintenant.
Pratiquez l'autodiscipline dans des actes concrets, fédérez avec d'autres, partagez vos compétences, diffusez en permanence, levez votre armée secrète de braves avant de jaillir de vos retranchements vers l'assaut final.
Dans un corps d'armée cohabite différents membres avec différents rôles ; fantassins, artilleurs, génies, logisticiens, bref un ensemble d'actions coordonnées doivent être mises en place pour atteindre un objectif commun.
De vous cellules agissantes se formeront les unités, les brigades, les divisions et le corps de l'armée de la reconquête.
Vous avez chacun une bouche pour parler, vous avez chacun des yeux pour traquer les impies de la nation, vous avez chacun des oreilles pour surprendre les comploteurs, vous avez chacun un cerveau pour réfléchir, vous avez des occasions de communiquer pour avisés et dénoncés, vous possédez chacun une zone d'influence pour retransmettre, vous avez tout autour de vous des désespérés à exhorter ou d'ignorant à convaincre.
Vous avez peut être prêt de vous une connaissance, une relation, un parent composant avec ce système d'anéantissement de l'âme congolaise, reprenez le, dénoncez le en diffusant sur la toile leurs faits afin qu'ils comprennent que cet argent du crime ne le mettra pas à l'abri de la vindicte populaire.
Exprimez leurs votre désaccords sur le défunt nom de démocratie, l'assistanat ne vous tirera pas d'affaire, soyez dignes surtout dans les difficultés, gardez en vous cet espoir de vivre sans le pain infecte de la trahison.
Ils n'ont pas assez d'indicateurs pour vous dénoncer, ils n'ont pas assez de miliciens pour vous pourchasser et ils n'ont pas assez de prisons pour vous enfermer.
Vous trouverez assurément des gens qui partageront votre fibre patriotique, travaillez ensemble pour un rendement efficace, de cette manière ce dégagerons les nouveaux leaders tant attendu puisque nous avons un sérieux déficit quantitatif et qualitatif d'hommes capables d'éclairer les autres.
Vous n'êtes pas obligés d'avoir un parti politique pour agir, faites le librement en tant que citoyen tout en recherchant une coordination avec ceux que vous connaissiez bien et dont l'apport est un plus.
Que nul ne vous décourage en cataloguant le congolais d'incapable de savoir faire, adepte uniquement de foutaises.
Aberration pour soustraire tout crédit à votre combat d'indépendance, car il s'agit bien d'une lutte pour une véritable indépendance.
Plusieurs de ceux qui ont eu une approche juste de notre cause ont changés de cap en écoutant trop ce genre de clichés et ont fini par croire que nous étions tous des inconditionnelles du « lopéle ».
Tout les jamaïcains ne sont pas musiciens, toutes les thaïlandaises ne sont pas prostituées, tout les français ne sont pas râleurs.
Et même si beaucoup de temps ont été gâchés par négligence ou ignorance cela ne doit en aucun cas soustraire votre droit de propriétaire et bénéficiaire de votre patrimoine Congo, légué par vos ancêtres et confié par le Père Créateur.
Et dans quelle famille le père vous retirera t il son nom parce que vous avez connu des égarements ?
Il donnera plus facilement sa succession à un fils sage mais jamais il ne donnera votre part à un voisin.
Raison de plus pour prouvés que cette infamie est arrivé par ce que vous étiez distraits et désormais vous debout, plus rien ne se passera comme avant.
Cher patriotes la victoire est à notre portée, si elle ne s'est pas encore manifestée c'est parce que l'apport venant de chacun de vous se fait attendre.
Ne sous estimés jamais le début d'une chose, votre premier pas titubant, c'est celui là qui deviendra une marche ferme, puis un trot élancé et finalement un sprint triomphant.
Vos préoccupations ne doivent plus être uniquement à la recherche de vains moyens de survies.
Plus vous recherchez ces palliatifs vitaux plus ces voyous endurcissent vos conditions de vies.
Quand à faire focalisé le peu de vos ressources et énergies sur un changement structurel profond.
Vous récupérerez surement toutes vos années perdues de souffrance et de brimade.
A vous militants de la première heure, vous qui par votre éthique aviez su réveillez le peuple, vous qui par votre charisme aviez su insufflez l'esprit de combat, vous qui par votre amour patriotique aviez su payer le prix.
Pour notre mère patrie, au nom de ceux qui ont perdus la vie et ceux qui portent dans leurs chaires les marques de l'intolérance et du mépris.
Les patriotes congolais demandent et attendent de vous vaillant militant de la première heure la mise urgemment d'une plate forme commune ayant pour but de collecter toutes ressources nécessaires à un changement radical de politique.
Plate forme de leader sachant faire la paix des braves entre eux.
Plate forme de leader ayant l'humilité pour taire ambitions personnelles.
Plate forme de leader ayant pour seul credo la libération totale et sans compromis du Congo.
L'avenir du Congo n'attend pas, sinon votre vocation sera confiée à ceux qui franchiseront les barrières de la division, ceux qui rassembleront sur un leadership fort.
A vous dignes fils du Congo qui ont su poussés l'expertise et qui détiennent la matrice du réveil patriotique.
Leader de la résistance, organisé et mené cette plate forme pour affranchir le pays.
A ne pas oublier que la force inébranlable du Congo c'est son indéfectible unité.
Cela est autant valable pour notre lutte. Tata bo ! moko, ekolo bo ! moko.
Avec de l'amour, de l'espérance et de la foi, nous obtiendrons pour notre Congo, liberté, paix, honneur et prospérité au nom de Celui qui nous a confié le pays. RDC: Affirmons un fonctionnement appelant responsabilité et vaillance face aux despotes (Lucien D'Zata, 21 avril 2009).
L’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo, APARECO en sigle, a déployé d’intenses activités de terrain le weekend du 31 Mai 2019 à Paris, en direction du Quai d’Orsay, (le Ministère français des Affaires Etrangères), et de l’Ambassade du Sénégal à Paris.
Au Quai d’Orsay, la délégation de l’APARECO, conduite par le Secrétaire National Exécutif, monsieur Lucien D’ZATA, accompagné du Représentant Régional Adjoint APARECO Europe de l’Ouest Jean-Marie MUKOKO ainsi que du Représentant Territorial France, monsieur Jacques NSIKU LUTETE, a déposé un mémo aux autorités françaises pour dénoncer le volte-face opéré par la France après avoir publiquement reconnu, dès la proclamation des résultats par la CENI sur instructions de « Joseph Kabila », que Monsieur Félix-Antoine TSHILOMBO TSHISEKEDI n’avait pas gagné l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 en RDC.
Auprès de l’Ambassade du Sénégal, la même délégation a été porteuse d’un autre mémo remerciant les autorités politiques et judiciaires sénégalaises d’avoir ouvert l’instruction de l’Affaire Floribert CHEBEYA, illustre défenseur des droits de l’homme assassiné à Kinshasa le 2 juin 2010 sur ordre de Joseph KABILA et à travers son homme de main, le Général John NUMBI TAMBO. Elle a encouragé et la justice sénégalaise à compétence universelle à diligenter l’instruction de ce dossier.
En effet, le témoin principal de cet assassinat, le Major congolais Paul MWILAMBWE, réfugié au Sénégal depuis 2014, se déclare disposé à comparaître devant la justice sénégalaise pour témoigner. Le Major congolais affirme avoir vu ceux qui ont tué Floribert CHEBEYA à partir de son bureau se trouvant dans les locaux de la Police nationale congolaise dirigée à l’époque par le Général John NUMBI.
Parallèlement à ces activités diplomatiques, un sit-in des patriotes congolais et des amis du Congo, avait eu lieu Place des Invalides, toujours à Paris, pour informer et conscientiser l’opinion sur ces deux faits décrits ci-dessus.
Fait à Paris, Le 5 Juin 2019.
LUCIEN D’ZATA, Secrétaire National Exécutif en charge des Relations avec la Résistance de la Diaspora congolaise et les Réseaux de la Résistance en RDC.
17. Mufoncol Tshiyoyo, le rigoureux conscientisateur de Likambo Ya Mabele !

Il n'est jamais dans les actions coups de poing, c'est avec ses écrits que Mufoncol Tshiyoyo met les pieds dans le plat. Ses textes sont engagés. Il ne doit pas plaire à tout le monde. Mufoncol Tshiyoyo est un enseigant et chercheur indépendant travaillant sur les questions liées éà la culture et à l'identité, à la politique, ainsiqu'à la littérature postcoloniale en Afrique.
Est de la RD-Congo, la peur d'un "Sud-Soudan" se pointe à l'horizon-Mufoncol Tshiyoyo, 1décembre 2014
La crainte de se retrouver à l'est de la RD-Congo dans la situation du Sud-Soudan avec son feu docteur en économie John Garang interpelle l’intelligence qui tente de traduire, à tort et à raison peut-être, des signaux que ne cesse de produire le comportement de la communauté "internationale" vis-à-vis de la RD-Congo. Il y a quelques jours la Monusco annonça qu’elle quittait "définitivement" Kinshasa, la capitale des institutions de la RD-Congo, pour installer ses quartiers généraux à l'Est de ce qui est encore et jusque-là la RD-Congo. Quartier général avec une armée de plus de 17000 soldats et des moyens de communication et financier à sa portée. La Monusco devient donc la seule autorité contrôlant l’ensemble de l’Est de la RDC. Mais elle ne pourrait jamais gouverner seule et en son nom le peuple congolais du Kivu. Il faut un subterfuge aux Anglo-saxons, un peuple qui n’a pas l’habitude de desserrer l’étau sur sa proie. Les Anglo-Saxons sont régulièrement en quête d'un leadership local en vue de promouvoir et d'asseoir une idée déjà arrêtée, celle de balkanisation du Congo et d'un Kivu arraché à la RD-Congo. Mais la résistance imposée par la partie de la RD-Congo dénommée le Kivu contre toutes tentatives séparationistes et placée sous domination rwandaise et Tutsi constitue un véritable frein, mais pas un handicap qu’ils pensent être en mesure de surmonter par la nature de la souffrance que la même communauté inflige au peuple du Congo.
Et c’est ici que je me demande, à tort peut-être, si tout le bruit actuel ne se résumerait pas par la recherche et la fabrication d’un leadership local qui répondrait au besoin de rassemblement autour de lui d’un peuple poussé à l’usure et abandonner à lui-même et qui à la longue se reconnaitrait autour d’un homme de poigne et ce comme il en fut le cas avec le Docteur John Garang. Ce dernier donna aux Anglo-saxons leur sud-Soudan.
Il n’existe aucun pêché à se poser des questions tant que cela ne s'interprétât comme de la provocation. J’observe en refusant de rester silencieux.

Nous ne voulons pas mener de petites batailles, contre des ennemis de petites dimensions, des fusibles, des trompe-l'oeil, des chiens de garde. Ce genre de combat, nous le laissons à tous ceux qui nous vendent l'illusion que leur monde est si merveilleux quand il a cessé de l'être [...] Je ne retourne pas le peuple contre qui que ce soit. Je l'invite à tirer des leçons de l'histoire. Car le temps joue contre le Congo-Kinshasa. Nous sommes prêts."
A travers 21 essais courts comme autant de messages adressés aux congolais, et par extension aux africains, Mufoncol Tshiyoyo nous invite à ne plus faire usage de la langue de bois au regard des réalités que nous vivons depuis plus de 20 ans, nous encourage à nous battre pour notre terre (et contre un ennemi identifiable et identifié) au lieu d'assister à la liquidation de la population et de la jeunesse congolaises et nous enjoint à nous affirmer comme peuple. Parce que les peuples ne sont jamais le fruit du hasard.
Pour reprendre une formule d'Aimé Césaire dans sa lettre à Maurice Thorez, qui, entre autres, fustigeait le fraternalisme ("Nous ne voulons plus nous contenter d'assister à la politique des autres. Au piétinement des autres. Aux combinaisons des autres. Aux rafistolages de consciences ou à la casuistique des autres"), l'heure de nous-mêmes a sonné. Parce qu'il est de miser sur nous-mêmes d'abord. Parce qu'il est temps de répondre individuellement et collectivement au défi qui est lancé à notre intelligence. Parce que le peuple du Congo mérite mieux.
Ancien banquier, il a occupé différents postes de cadre à la Grindlays Bank International, il est surtout un pionnier de la société civile à Kinshasa (République démocratique du Congo) dont il a assumé la direction dès 1992. Il a, par ailleurs, participé à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) où il fut second secrétaire rapporteur de la commission du portefeuille.
Mufoncol Tshiyoyo a été de tous les combats contre le président de l’ex-Zaïre, Mobutu Sese Seko, avec, notamment, de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USORAL) qui réunissait les « jeunes turcs » de l’opposition et au sein de laquelle il a occupé la fonction de second secrétaire rapporteur aux Concertations Politiques du Palais du peuple 1993-1994 entre les FPC (Forces politiques du Conclave, la famille politique de Mobutu) et l’USORAL à l’issue desquelles Kengo fut désigné Premier ministre, le 6 juillet 1994.
A la suite de l’arrivée de L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila, à Kinshasa en mai 1997, il publia un article (repris dans les journaux Le Soft International et l’Alarme) dans lequel il invitait les congolais à la révolte contre ce qui s’annonçait déjà comme la domination rwandaise et contre le régime fantoche de Laurent Désiré Kabila, et pour lequel il était recherché par le nouveau « pouvoir » en place. Cette situation le poussera à l’exil politique en Norvège, où il réside depuis.
18. Ikala Likulu Songa Nzila, l'homme de vérités fâcheuses!

Soldat de Nvuluzi, il a horreur des fourbes, roublards, menteurs...Ikala Likulu Songa Nzila est spirituel. Il se bat pour un Congo libéré de toutes les emprises. Bomoko-Mibeko-Misala ! Botika tribalisme entre Biso Bana Mama Kongo. Impérialisme akotisela bino Nzambe na Bango po Boyinana. Division pe Liwa Ekotape Evandela Bino Bana Ya Tata Mpungu Tulendo Njakomba Mawejah Nangila Nvidi Mukulu Akongo Nzapa Ndjuu Omashongo Nzambe Mokeli wa Bakeli.
Bokosilisa Buzoba Wana Na Kindoki Wana Ndenge Kaka Boyaka Ko Infiltrés Biso Pona Ko Déstabiliser Résistance Patriotique Kongo !

PROPHÉTIES DE MFUMU KIMBANGU SUR LA 2ÈME INDÉPENDANCE TOTALE DU KONGO ET LA SÉPARATION PÉNIBLE AVEC TOUS LES ÉTRANGERS MINGIZILA BAKUYA KUYA VENUS AU KONGO !
Les Prophéties du 17 Août 1922 aux Prêtres Missionnaires Catholiques venus de Kisantu lui rendre visite en prison : Mfumu KIMBANGU a dit que : "Le Kongo obtiendra sa première et sa deuxième Indépendances, parce qu’il en est ainsi, c’est la Promesse et la Volonté de Nzambi Mpungu". Le Roi des Belges sera emprisonné, mais il sortira de Prison par la Force de Nzambi Mpungu. Cette première Indépendance sera obtenue par la force de Tata Nzambi. L’Homme Noir va chasser l’Homme Blanc de sa Terre. Beaucoup des miracles se produiront. Les Blancs seront terrifiés suite à la demande de la première Indépendance. Il y aura beaucoup d’obstacles, mais ceux qui auront été choisis (les Élus) pour cette Mission vaincront absolument parce qu’ils auront avec eux la Force de Nzambi Mpungu, conformément à son plan divin. Un fils Kongo sera le Leader de cette première Indépendance et portera dans son cœur la marque de l’Esprit Saint. Il sera choisi par Tata Nzambi Mpungu pour être le Guide du Combat parce que l’Ennemi Satan s’introduira parmi ses différents Responsables. C’est pour cela que le Pouvoir sera pris par l’Étranger, un de ceux aussi qui sont venus d’ailleurs.Son règne sera aussi celui des Étrangers, ceux qui étaient déjà venus au Kongo. Ce Chef va se désintéresser de la Nation Kongolaise. Il sera très orgueilleux et autoritaire ; et incarnera un Pouvoir cruel et féroce à l’image du Lion. Il gouvernera vraiment longtemps, plusieurs années durant en changeant beaucoup les Gouvernements et les choses. Et même le Nom du Pays Kongo, il le changera.Il ne voudra pas quitter le fauteuil du Pouvoir, mais sa fin sera une fin des malheurs, de tristesse et de honte.
Le Kongo sera complètement détruit ; Il y aura des Malheurs, les Gens se lamenteront auprès de Nzambi Mpungu. Les Guerres reviendront ; mais ce Chef persistera pour rester coûte que coûte au Pouvoir. Les Richesses du pays seront accaparées par ceux qui sont venus de l’Étranger, et qui s’amuseront avec l’Argent du Kongo comme ils le voudront. Les Salaires des Gens seront payés très difficilement. Il y aura beaucoup de Vols et de Détournements massifs des Deniers publics.Beaucoup des Communautés religieuses oublieront Nzambi et serviront Satan ; mais sous couvert du Nom du Nzambi. Les Routes et les Entreprises seront détruites et en même temps, il y aura une désorganisation totale du Pays. L’Argent aussi perdra toute sa valeur ; mais par la force de Nzambi Mpungu, les Gens mangeront encore un peu de manière convenable. Sachez bien, mes Paroles ne passeront pas sans que ces Choses ne se réalisent.
• Moi, je serai emmené dans un Pays très lointain, mais je reviendrai au Kongo. Les Blancs me chercheront la Mort, mais ne réussiront pas. C’est pourquoi vous devez servir Nzambi Mpungu réellement, et abandonner les Comportements obscurs. Beaucoup vont utiliser mon Nom Kimbangu, dans la Vérité et dans le Mensonge. Mais vous les reconnaîtrez par les Actes de leurs Comportements. La Séparation avec « les Étrangers », c’est-à-dire ceux qui sont venus depuis lors (depuis la 1ère Indépendance au Kongo), sera vraiment très difficile. Ceux qui ont été choisis pour cette Mission (les Élus Bana Bilaka) vont à tout prix gagner par la puissance de Nzambi Mpungu, mais en vérité avec beaucoup des souffrances. Un Leader émergera lors de cette Séparation, c’est-à-dire celle liée à la 2ème Indépendance, pour conduire ces Événements, mais peu seulement l’écouteront et le suivront. Ses débuts seront très difficiles avec beaucoup des Problèmes, et il subira les Prisons ; mais il l’emportera de manière absolue par la Volonté et la Force de Nzambi Mpungu. C’est lui qui établira un Gouvernement qui donnera des signes forts pour la Revendication de la 2ème Indépendance. Bonheur et Louange à ceux qui s’attacheront à lui. Des Étrangers nomades, Mingizila (des Gens de la Route) se lieront d’amitié avec certains Kongolais traîtres pour rester pour toujours dans ce Pays, mais rien à faire, ils ne pourront pas réussir parce qu’il en est ainsi. Malheur vraiment à tout Enfant du Kongo traître qui fera obstacle à cette Voie (la 2ème Indépendance), car il sera puni pour son comportement. C’est pourquoi, persévérez à prier Nzambi Mpungu sérieusement parce que le Temps viendra où la Volonté de servir le Pays habitera les Élus de cette promesse (ceux qui ont été choisis par la Volonté Divine). Ceux qui sont venus de l’Étranger Mingizila Bakuya kuya seront chassés par la force, les Autres mourront car ils abandonneront tous leurs Avoirs. "Sachez-le bien, car c’est la Vérité" : le Départ des Blancs du Kongo lors de la 1ère Indépendance se passera vraiment mieux, mais pas celui des Étrangers Mingizila (lors de la 2ème Indépendance) ». Quand ces Désordres (lors de la 2ième Indépendance) prendront fin, les Élus de la promesse, Bana Bilaka (ceux qui ont été choisis par la Volonté Divine pour diriger) construiront le Pays de la bonne façon après avoir établi un bon Gouvernement qui amènera la Paix au Kongo. Quand le Kongo sera totalement en Paix, l’Afrique aussi sera en Paix et amorcera son Développement. L’Homme Noir s’imposera à l’Homme Blanc, car les Pays d’Europe ne sont que des Pays pauvres. L’homme Noir aura l’intelligence et la capacité de réaliser toutes sortes de choses. C’est pour cela que vous devez persévérer à prier sérieusement ; vous devez bannir les comportements obscurs pour croire en Nzambi Mpungu et le servir véritablement dans vos cœurs. Sachez ceci, mes Paroles ne pourront pas s’envoler tant que tout ce que je viens de vous dire ne se soit réalisé. "Il faut aimer son pays et le servir honnêtement !"
(Texte intégrale de la prophétie de Ntumua Grand Mvuluzi Mfumu Kimbangu Diantungunua ; le 17 Août 1922 aux prêtres catholiques venus de Kisantu lui rendre visite à la prison de Kasombo - Lubumbashi)
L'HOMME NOIR DOIT SE RÉAPPROPRIER SON IDENTITÉ, SON HISTOIRE ET SA GRANDEUR.
Nous sommes le seul peuple sur cette terre qui a rejeté son histoire, ses rites et traditions pour adorer les coutumes et les traditions des autres peuples.
Nous sommes le seul peuple sur cette terre qui se dit intelligent et se croit important lorsqu'il parle la langue des autres, connaît la science des autres et ignore tout de lui-même. Nous sommes un peuple en perdition qui ne croit en son génie que lorsqu'il est reconnu par les autres. Nous sommes ce peuple qui accepte ses conditions de vie misérables en espérant l'arrivée imminente d'un sauveur fabriqué par les autres. Nous sommes ce peuple qui ne pense plus par lui-même , ne mange plus les fruits de sa terre et dénigre systématiquement sa culture pour singer la culture des autres. Nous sommes ce peuple qui a honte de lui-même. Nous sommes un peuple sans mémoire. Qui a oublié que l'Afrique est le berceau de l'humanité et la source des mathématiques. Nous sommes ce peuple qui se replie sur lui-même de peur d'affronter le monde , un monde dans lequel, sa voix ne compte pas. Pour défendre nos territoires nous comptons sur les soldats des autres. Pour soigner nos malades nous utilisons les médicaments fabriqués par les autres. Pour éduquer nos enfants, les manuels scolaires et les livres sont écrits par les autres. Même notre histoire a été réécrite par les autres. Pour consommer de l'eau potable, nous avons recours aux compagnies des autres alors que nos terres regorgent de sources d'eau pure. Pour exploiter nos richesses naturelles, nous ne pouvons pas nous passer des autres. Pour choisir nos dirigeants , il faut venir s'agenouiller chez les autres. Le problème ce n'est pas l'autre , le problème c'est nous mêmes. L'Africain doit se réapproprier sa dignité et son identité pour prendre en main son destin. Les autres se battent pour eux-mêmes. Lorsqu'ils déclenchent une guerre sur nos terres , souvent c'est pour défendre les intérêts de leurs peuples. Nous sommes le seul peuple sur cette terre qui ne défend pas ses intérêts. Le seul peuple qu'on insulte sans que cela n'émeut personne. Nous sommes ce peuple qui, pour préserver les privilèges d'une minorité loyaliste entre en guerre civile avec les armes fournies par les autres. Personne ne fera notre bien malgré nous. Au crépuscule de sa vie, Nelson Mandela a déclaré que «ce qui se fait pour nous, sans nous, est fait contre nous». Méditons et arrêtons de nous lamenter, il faut réagir.
19. Christian Bola Biama, le patriote, résistant révolutionnaire et politicien non institutionnel !

Derrière chaque petit héros, il y a une grande histoire. Inoubliable victoire des patriotes-résistants-combattants contre le concert de JB Mpiana qui avait promis d'engager des maîtres chiens pour mordre les mollets de Congolais de la diaspora. C'est lui qui a mordu la poussière. Il n'a jamais pu jouer. Rien n'indique qu'il se produira encore à Paris, en narguant le peuple congolais. C'était en 2014 ! La victoire mondiale de l'annulation du concert de JP MPiana. La détermination et engagement de Christian Bola Biama étaient sans commune mesure. Les allers-retours à la préfecture de police à Paris avec courriers pour expliciter et argumenter le bien fondé de l'annulation du fameux concert défi contre la diaspora congolaise. Christian Bola Biama avait vraiment mouillé sa chemise. Cette victoire que la diaspora mondiale a salué a le sceau de l'homme aux lunettes rondes.

Les pro-concerts n'ont qu'à bien se tenir. La Fatwa Anti-concerts est toujours en vigueur. Le deal entre Alias Kabila et Tshilombo pour mieux enfariner le peuple congolaisInfatigable patriote de Peuple Mokonzi. Amoureux de la patrie, Christian Bola Biama est un engagé déterminé. Chaque soir, drapeau du Zaïre en fond plaqué au mur, la Zaïroise comme musique de début, Christian Bola Biama débute toujours son émission par: Bonjour peuple congolais. ça dépend ya heure oyo bozali Ko Landa Ngai. Ngai Ndeko Na Bino Chistian Bola Biama Peuple Mokonzi Peuple Souverain Combattant résistant révolutionnaire-PNI, politicien non institutionnel. Bandeko Na Ngai Bozali Kolanda Ngai à travers le monde Na ba fuseau horaire ebele. Et il commente l'actualité congolaise, décode le message caché.
20. 17. Abbé Mbelu, philosophe et idéologue de la diaspora!

Brillant analyste, ses multiples interventions édifiantes sur la géopolitique et géostratégie de la RDC. Sans fausse modestie, il est l'un des meilleurs d'entre nous. Avec ses connaissances livresques, Jean-Pierre Mbelu est abbé, philosophe et analyste politique qui fait la fierté de l'intelligentsia congolaise. Nous ne gagnons rien à nous entre-déchirer. Malgré les terres vendues, le Congo-Kinshasa, c’est encore 2,345 millions de km², chaque congolais, chaque congolais peut trouver sa part de bonheur dans ce pays. C’est aux congolais qu’il appartient, prioritairement, de se battre comme d’autres peuples, pour se faire respecter, pour se faire respecter, pour leur fierté, pour leur dignité, mais avec patriotisme. Cela ne sert à rien de voir comment les autres peuples se sont battus et rester les bras croisés, en croyant que la manne va nous tomber un jour du ciel. A certains moments, nous avons tendance à oublier que le Congo est un Etat raté. On n’organise pas une guerre raciste contre un peuple pour permettre à ce peuple là d’avoir une croissance économique. Non. On organise une guerre raciste pour casser un peuple et faire de l’Etat de ce peuple là, un simple marché auto-régulé. Le leadership collectif n’est pas un renvoi à un homme providentiel. Nous n’avons plus besoin d’hommes providentiels. Nous avons besoin de collectifs qui travaillent ensemble et font une redistribution du travail, selon les compétences des congolais pour pouvoir tirer le Congo du bourbier dans lequel il se trouve. Nous avons donc besoin d’un leadership collectif, patriote, mu par beaucoup de volonté politique mais aussi un leadership collectif qui réussisse à résoudre le problème du nerf de la guerre, l’argent. Le rôle d’un intellectuel n’est pas d’abord de séduire. Le problème de l’intellectuel est de pouvoir armer, de donner aux masses critiques les armes qui leur permettent de pouvoir tenir pendant longtemps au cours des luttes et guerres d’usure. Si vous n’arrivez pas à faire ce travail là, vous avez beau avoir des diplômes, vous avez beau vous proclamer intellectuel, vous êtes à côté de la plaque. En politique comme en religion, les gens vivent des convictions profondes qui les poussent à l’action, à agir en fonction des idéaux qu’ils servent. Pour pouvoir créer une cohésion sociale dans une société, il est souhaitable que les citoyens et les citoyennes puissent partager un ensemble de convictions et des idéaux qu’ils servent. Cet idéal peut être appelé : Dieu amour, la patrie, la nation, la fraternité, etc. Du moment que cet idéal est porté par des hommes et des femmes qui le partagent, il les mobilise…. Pour créer la cohésion sociale, la démocratie «palabrique » était indispensable. Prendre la parole, participer aux décisions prises et à la délibération, étaient non seulement un droit mais aussi un devoir citoyen". "A quand le Congo ? est une boîte à idées. Nous avons essayé d’y mettre le plus de documentations possible pour que le lecteur ait la chance 1.de pouvoir approfondir certaines questions abordées dans ce livre 2. de pouvoir resté attaché à l’histoire et à la recherche. C’est un livre qui pose une question, A quand le Congo ? Et qui porte une conviction : C’est quand les congolais auront compris ce qui leur est arrivé, quand ils auront compris que ce sont eux qui doivent devenir les acteurs pléniers de leur propre histoire, quand ils auront compris, qu’avec leurs masses populaires, ils doivent devenir les démiurges de leurs propres destinées que le Congo pourra renaître de ses cendres… A quand le Congo ? permet d’avoir une vue beaucoup plus large sur ce qui est arrivé à ce pays, dans l’histoire immédiate et de devenir sensible à certaines questions qui permettent aux congolais de pouvoir s’habituer à devenir des acteurs pléniers de leur propre histoire. A quand le Congo ? Prend en compte l’une des questions posées par le livre de Cheikh Hamidou Kane, « L’aventure ambiguë » : Ce que nos enfants vont apprendre à l’école (de l’autre), va-t-il valoir ce qu’ils vont oublier ? Aujourd’hui, nous pouvons faire le bilan. Est-ce qu’en allant à l’école, nous sommes devenus plus humains, plus entreprenants ? C’est en questionnant l’école de cette façon que nous disons non. Il faut la refonder. La refonder sur des valeurs de vie et culturelles africaines et congolaises. En refondant l’école sur ces valeurs, nous devons rompre avec l’hégémonie culturelle occidentale tout en restant ouvert à l’interculturalité. Comme nous le disons dans A quand le Congo ? Et dans certains de nos articles, le Congo n’étant pas une île, nous ne pouvons devenir des îles. Mais l’homme, c’est aussi sa culture. Avoir, dans nos écoles, des fondements culturels pourrait nous aider à nous réapproprier cette identité qui nous a été volée, bafouée à travers l’histoire.
Sans une éducation et une formation, ayant des bases culturelles propres, on fabrique des zombies.

L’intellectuel doit pouvoir dialoguer avec ceux qui l’ont devancé sur cette voie là. Les intellectuels congolais et africains doivent pouvoir devenir des intellectuels organiques et structurants. Organiques dans la mesure où ils doivent pouvoir être au cœur des masses populaires comme le levain dans la pâte. Structurants parce qu’ils doivent créer un autre imaginaire, et inventer des mots, des expressions, mais aussi renouer avec nos cultures dans leurs diversités pour refaçonner l’imaginaire congolais et africain. Le panafricanisme des peuples est une correction de nos aînés. Nos aînés ont conçu le panafricanisme d’en haut. Les Nkrumah, les Lumumba, les Moumié, etc, étaient des jeunes politiciens aspirant à des hautes responsabilités ou ayant déjà assumé des postes à responsabilités qui ont conçu la pensée panafricaine. Nkrumah a d’ailleurs publié un livre titré « L’Afrique doit s’unir ». Le panafricanisme des peuples, par contre, c’est le fait de pouvoir travailler avec les intellectuels organiques et structurant à casser avec cette conception de la pensée d’en haut pour qu’elle puisse émerger d’en bas et que la dynamique soit assumée par les masses populaires et les jeunes à partir de la base. Au lieu qu’il y ait d’un côté les concepteurs, éloignés des masses, enfermés dans des bureaux climatisés, qui conçoivent et qui vont aller enseigner aux masses. Le souhait, chez nous, est que cette conception du panafricanisme soit assumée par les intellectuels organiques et structurants mais débattue avec les masses populaires à la base. Cela va permettre l’apprentissage en commun.
Acteur impliqué dans le devenir du Congo et des congolais, il est cofondateur du mouvement civico-écologique Likambo Ya Mabele. Il a également créé, avec les chrétiens et les chrétiennes de sa Paroisse Ste Thérèse à Nivelles, en Belgique (où il est curé), le centre de formation Ndi Muntu, à Kanuyka, pour les jeunes, et a co-crée le mouvement de la Conscience Nationale Congolaise.
Abbé, il a connu son ordination sacerdotale en 1988 et officie à Nivelles en Belgique, après avoir enseigné au petit séminaire (de 1987 à 1989) et au grand séminaire de Kabwe (de 1989 à 1994), au Congo. Philosophe de formation, il est titulaire d’une licence de philosophie des Facultés Catholiques de Kinshasa et d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (1997) en philosophie de l’Université Catholique de Louvain La Neuve (2003).
Analyste politique et membre du groupe Epiphanie, Monsieur Mbelu, depuis une décennie maintenant, publie en moyenne un article par semaine sur les questions politiques, économiques, stratégiques et sociales de la République Démocratique du Congo, et intervient régulièrement dans des conférences et colloques sur les enjeux géostratégiques et géopolitiques en RD Congo et en Afrique centrale.
21. Tshikeva Simbilila, le sénateur des Bakufi !

Chapeau bas aux Bena Kongo. Ce prix est à eux. La réhabilitation du cimetière de Kintambo, par Tata Tshikeva Simbilila et les Bena Kongo est une grande joie perceptible dans la diaspora congolaise. Tshikeva Simbilila a quitté l'Europe pour travailler sur le terrain. Les préposés du cimetière de Kintambo ont maintenant un bureau, des chaises, une toilette... les herbes folles n'envahissent plus des tombes. Crée depuis 1952, 68 ans après son fonctionnement laisse à désirer. Situé dans la commune de Ngaliema, ce cimetière compte 26 agents, dont 2 commis pour la perception des taxes de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) et un agent du ministère des infrastructures travaux publics et reconstruction (ITPR). Au fil des années, l’état de ce cimetière s’est détérioré. Officiellement, le cimetière de Kintambo est fermé depuis 1998. Mais à l’heure actuelle, l’inhumation des corps se poursuit au vu et au su de tout le monde.
L’érection des caveaux défie toute norme de construction d’un cimetière moderne. Aucun respect de distanciation entre les tombes. Parfois, les tombes sont « réutilisées » au mépris du respect pour les morts. Les caveaux sont érigés d’une façon anarchique. Le périmètre de ce cimetière n’est pas circonscrit. Certains jalonnent les rues et se retrouvent parfois à l’intérieur des parcelles. Des corps continuent à être enterrés dans le cimetière , pourtant officiellement fermé depuis 1998. Les conditions d’inhumation des corps dans ce nécropole, sensé ne plus avoir d’espaces disponibles, laissent à désirer. Les morts sont parfois empilés les uns sur les autres. L’honneur dû aux morts dans nos traditions africaines a déserté ce cimetière. Leurs tombes sont disposées n’importe comment. Pour accéder à certaines, il faut en escalader d’autres. Ce cimetière est tellement saturé que le visiteur ne sait plus se frayer un chemin entre les sépulcres.
Et pourtant, c'est au cimetière de Kintambo que se trouvent les tombes de: Général Bobozo, Ambroise Boimbo, le Congolais qui arracha l'épée de Baudoin Ier, roi des Belges, les victimes de Type-Ka, Maman Angebi, les 4 pendus de la Pentecôte: Evariste Kimba, Emmanuel Bamba, Alexandre Mahamba et Jérôme Anany, condamnés à mort mardi, après-midi, par le tribunal militaire de Kinshasa. Cinq minutes de délibération ont suffi aux trois majors composant le tribunal pour prononcer la sentence de mort. Le procès s'est déroulé en plein air, devant plus de vingt mille personnes, à l'intérieur du camp militaire Colonel Kokolo. .
N'eût été, les travaux de réhabilitation du cimetière de Kintambo par les Bena Kongo, les Congolais n'auraient jamais su qu'ils y étaient enterrés.
Les pendus de la Pentecôte qui sont aussi appelés "Les Martyrs de la Pentecôte" sont quatre hommes politiques congolais exécutés par pendaison (après avoir eu les yeux crevés) le 1er juin 1966 sous le régime de Joseph-Désiré Mobutu. En ce jeudi 2 juin 1966, l’aube se lève sur l’une des plus sinistres journées du long règne de Mobutu. Une journée d’effroi qui va frapper les esprits et pétrifier les cœurs. Une journée lugubre où la peur s’emparera du Congo, et s’y installera pour longtemps.

Avant l’aurore, une marée humaine commence à cheminer vers la grande place de Kinshasa. Le peuple a été ameuté par la propagande officielle. La journée est chômée. Comme un corps dont le sang aurait afflué en son cœur, la ville paraît tout entière rassemblée sur ce terrain en friche situé près d’un pont. Ailleurs, les rues sont désertes, les magasins fermés, la circulation est nulle . On estime la foule à quelque trois cent mille personnes. C’est le plus grand rassemblement de l’histoire du Congo. Tous les yeux sont braqués sur le centre de la place où se trouve une estrade surmontée d’une potence. Des camions bondés de soldats attendent. Une fanfare joue des marches militaires. Soudain, le bourreau apparaît, revêtu d’une étrange robe noire, les traits dissimulés sous un ample capuchon, noir lui aussi. Il gravit, le premier, l’escalier menant à la plate-forme de la potence. Il domine la scène de toute sa stature.
Le drame qui s’annonce s’est noué trois jours plus tôt. Au matin du 30 mai, lundi de Pentecôte, Mobutu, la voix vibrante de colère et d’émotion, adresse au peuple un message radiodiffusé : « Cette nuit, un complot dirigé contre ma personne et le nouveau régime a été ourdi par quelques politiciens irresponsables…" De 11 hectares, le cimetière de Kinsuka n'a plus que 33 m2 aujourd'hui. Le nécropole de Kinsuka est spolié. Que dire de celui de Kimbanseke ?
22. Lumanisha Kasongo Ntambwe, un sage patriarche de la communauté!

Triste que le Congo n'ait pas utilisé toutes les compétences connaissances et expertises de ce grand Congolais, jusqu'à sa retraite. En confinement à Kinshasa, le patriarche Lumanisha Kasongo Ntambwe à la retraite ne chôme pas, il fait faire aux jeunes Congolais un tournoi de jeu d'échecs qui a déjà eu lieu à Ngeba et Matadi dans le Kongo-central. L'amour de la patrie ne s'achète pas. Le jury a retenu deux textes pour mieux le présenter:
Oraison funèbre !
Il n’est pas aisé de dresser le portrait de celui qu’a été FILIP Auguste Tambwe Mulenda, mon grand frère; sa marque a dépassé le cadre familial, pour s’épanouir dans ce qu'a été sa passion, que dis-je, sa vocation : le service à la collectivité et son engagement au service des autres!
S’il faut résumer ce qu’à été ce pilier de la famille c’est "sa rigueur", "son intransigeance" et "son exigence de perfection" dans toutes nos actions. Aujourdhui, avec le recul, on peut mesurer sa contribution dans ce que nous sommes devenu aujourd’hui.
L’anecdote qui le définit est la mise en garde que formulait notre arrière grand-mère, lorsque nous commettions quelques bétises : « Bataillon mukalenga wa mvita udji ulua » phrase qui peut se traduire « Monsieur Bataillon, l'homme de guerre est sur le point d'arriver et ce sera votre fête ! ».
Filip Auguste Tambwe Mulenda est Né le 27 août 1948. Après ses humanités gréco-latine, qu'il termine avec brio, Auguste est retenu comme enseignant au Collège au Lycée du Sacré cœur pour donner cours notamment de Mathématique, avant de s’envoler vers la Belgique. Il commence son cursus universitaire en médecine, mais très tôt, il met ses études de Médecine en veilleuse pour s’investir totalement dans la dénonciation de la dictature rampante qui prend naissance au Congo. Son tempérament naturel le met rapidement en porte à faux avec le Nouveau Régime de Mobutu, notamment à cause de son militantisme en tant que membre de la première heure de l’UGEC « Union Générale des Étudiants Congolais ». La répression musclée qui s'abat sur les étudiants va renforcer son engagement.
Il a été co-fondateur du MSEZ « Mouvement de Solidarité avec les Étudiants Zaïrois », né à la suite du massacre des étudiants de Lubumbashi ;
Il est l’un des quatre pères fondateurs de l’émission « Sous l’Arbre à Palabre » sur Radio Campus ULB depuis février 1981.
Le Congolais est souvent été décrit (par boutade) comme quelqu'un qui préfère garder ses connaissances pour lui même, quitte à mourir avec. Pour Filip Auguste, cela ne se vérifiait pas, au contraire. Il avait l'art de communiquer et de partager ses connaissances aux autres. C'est ainsi qu'il a formé plusieurs jeunes au métier de journalisme et technicien radio. Il s'est reconnu dans la ligne éditoriale panafricaine, afro centrée et progressiste.
Parallèlement à son engagement politique , il ferra des études d’informatique à l’ULB.
Alors que l'Informatique n'était l'apanage que de quelques initiés, sa maîtrise du sujet fera qu'il mette tout son zèle à transmettre ce nouveau savoir à tout son entourage; sans doute, sa clairvoyance lui avait déjà ouvert les yeux sur ce nouveau langage que certains n'approchaient que fort timidement. C’est ainsi qu’il créa un centre d'apprentissage à l'Informatique "ATACOM", rue de la Carpe.
Plusieurs jeunes de Bruxelles ont bénéficié de cette formation (dùment sanctionnée par un Certificat) où il était lui même au four et au moulin.
Il fut un des contributeurs pour la revue Cahiers Marxistes "Critique multidisciplinaire et éducation permanente depuis 1969 ».
Militant politique du mouvement Mwendeko, une organisation des progressiste congolais.
De 1981 à 1990, Il participa à :
- toutes les commémorations de l’anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba ;
- toutes les commémorations de l’indépendance ;
- A toutes les manifestations organisées contre le Régime du dictateur Mobutu
- Il fut à plusieurs reprises porte-parole de l’opposition à Mobutu.
Il a quitté les rênes de l’émission en 1997 pour rejoindre les forces du changement en RD Congo avec l’accession du Mzee Laurent Désiré Kabila à la tête du pays.
Il a été Conseiller dans le cabinet du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement d’alors.
Après l’assassinat du Mzee Laurent-Désiré Kabila en janvier 2001, il rentre en Belgique où sa santé commence à se détériorer jusqu’à ce jour fatidique du 02 novembre 2020.
Ce qu’on peut retenir permanent son amour incommensurable pour son pays. Pour le Congo, il était prêt à tout sacrifier. Il aimait non seulement le Congo, mais aussi et surtout les Congolais, ses compatriotes en particulier et l’Afrique et les Africains de manière plus générale. On dira qu’il était Humaniste, mais on ajoutera aussitôt qu'il était Africaniste. Il avait complètement intériorisé, tous les maux du peuple d’Afrique et il était en croisade contre l’exploitation de son continent. Sa révolte contre les bourreaux et leurs commanditaires a été constante tout au long de sa vie.
Auguste nous laisse un fils, notre neveu, cousin parmi tant d'autres, Phillippe Tambwe Texeira, affectueusement appelé par son père "Pilou", qui aujourd'hui a 41 ans!
S’il faut terminer, je citerai le commentaire de son ami Kisukidi Albert qui a écrit à l’annonce de sa mort : « l’intégrité et l’honneteté intellectuel, font FILIP AUGUSTE TAMBWE MULENDA.
Pour la famille, NTAMBWE Kasongo Lumanisha

2.Très beau texte de Jean-Paul Mahoux sur le Congo! Beau, pas seulement par l'agencement des lettres, des mots et des phrases, mais par la triste vérité qu'il met en lumière! Merci Jean Paul!
Maurice Mpolo ou la mémoire des eaux!
Maurice Mpolo est né à Inongo sur les rives du Lac Mai-Ndombe, au nord de Kinshasa. En 1928. Mais Maurice Mpolo aura toujours 33 ans. Mai-Ndombe veut dire « eau noire » en lingala. Avant, le lac de l’eau noire s’appelait le Lac Léopold parce que c’était son domaine … privé … Mais lui n’a jamais été là-bas. Peut-être même pas en rêve. Pour lui, Mai-Ndombe était l’épicentre de la production de caoutchouc sous la férule de son représentant, le général Jacques. A Bruxelles, il a un boulevard, le général Jacques. C’est pas joli sous la pluie. A Kinshasa aussi, Maurice Mpolo a un boulevard. En 1904, on avait dénoncé les conditions effroyables de l’administration du général Jacques sur les rives du Mai-Ndombe. Les parents de Maurice Mpolo, Édouard et Tècle Bokako avaient connu ça, cette époque, les plantations d’hévéas, les mains coupées, les écorces saignées, le travail forcé, les villages dépeuplés … C’était pour faire des bottes, des roues de voiture, des gants, des vinyles … là-bas … en Belgique. Quand Maurice Mpolo est né, l’exploitant des eaux noires n’était plus l’état « indépendant » du Congo. L’exploitant s’appelait la « Forminière », filière de la Société Générale et de quelques investisseurs américains comme Guggenheim. Comme le musée. On ne parlait pas du travail forcé dans les rapports de la Forminière. On disait : « les indigènes du Congo belge se montrent aussi adroits dans la saignée des Hévéas que les ouvriers chinois ». C’est vrai ; il en faut de l’adresse pour saigner 200 hévéas par jour, inciser l’écorce et recueillir 20 litres de sève . Un franc par jour ils gagnaient les ouvriers congolais pour faire ça mais le caoutchouc débarqué à Anvers rapportait un bénéfice net de 10 francs le kilo... Calcul facile, on devrait en faire un problème de CEB pour nos enfants : combien chaque ouvrier congolais rapportait-il par jour à la Société Générale ? Réponse : 199 fois ce qu’il lui … coutait, 199 fois son salaire … Pourtant la Forminière était fière de dire qu’elle accordait à ses ouvriers un samedi après-midi par semaine pour cultiver le riz et le manioc ; fière de dire qu’ils étaient autorisés à planter dans les jachères de la compagnie, fière de dire qu’elle leur prêtait les outils agricoles … gratuitement. Ben oui. Sans quoi ces ouvriers auraient crevé de faim ou se seraient enfuis de leur propre pays. C’est le directeur de la Forminière, filiale de la Société Générale, aujourd’hui Fortis, qui écrivait ces considérations en 1928, l’année de la naissance de Maurice Mpolo. André Gide, dans « Voyage au Congo », disait lui que les populations congolaises employées par la Forminière étaient soumises par la violence, sous-payées, escroquées. C’était le pays où naquit Maurice Mpolo sur les rives du lac MaI-Ndombe,
C’est beau le lac noir. Gigantesque. Aux saisons des pluies, il s’étend infiniment, comme un miroir du ciel. Et le grand fleuve Congo grandit avec lui. Parce le lac est relié à la Nzaa Mfimi, la rivière noire, affluent du grand Kasaï qui se jette dans les bras du grand Congo où voguaient les pirogues remplies de caoutchouc … pour aller là-bas, en Belgique, devenir des pneumatiques dans les hôtels de luxe, des bottes pour la chasse, des câbles industriels, des chiffres élastiques sur les comptes en banque. Elastique comme le caoutchouc, élastiques comme les méandres ondulantes des eaux africaines. Par exemple : en 1928, le lac Mai-Ndombe, la Nzaa Mfimi et le fleuve Kasaï reliaient, par les eaux, Maurice Mpolo à un adolescent de 18 ans, Joseph Okito et à enfant de trois ans né à Onalua, dans le territoire de Katako-Kombe. Un enfant qui s’appelait Isaie Tasumba Tawosa, deuxième des quatre fils de François Tolenga et de Juliana Amatu. Mais on le connait par son surnom : Patrice Lumumba. En batelela, lumumba veut dire : « la foule » … A Onualua aussi on cultivait le caoutchouc. D’autres belges, d’autres pirogues, d’autres eaux qui courent toutes vers le fleuve Congo. Le bassin hydrographique du Kasai ressemble à une tête tressée de bras d’eau ; tout le Congo ressemble à une masse de tresses fluviales convergeant vers le même point, l’embouchure du Congo sur l’Atlantique. Ce pays existe par les eaux.
Et par les hommes, Maurice Mpolo, Joseph Okito et Patrice Lumumba. Les Belges disaient que le Congo, c'était pas un pays, c'était une géologie, c’était 280 peuples. Ils prouvaient le contraire, Maurice Mpolo, Joseph Okito et Patrice Lumumba. On les a tués à Mwadingusha, au Katanga, du côté des chutes de la rivière Lufira, affluent de la Lualaba qui voyage du sud au nord sur 1800 kilomètres avant de devenir, à Kisangani, la plus grande source d’eau du grand Congo. Encore le fleuve Congo. Là où vont toutes eaux du ciel et de la terre congolaise, là où nos mémoires passent et repassent d’une saison des pluies à l’autre. La rivière Lufira, les Belges l’avaient endiguée en 1925. Enfin, les Belges… Les Congolais avaient érigé les digues pour former le lac Tshangalele , pour alimenter un générateur hydroélectrique, pour la fusion du cuivre à Likasi. C’est pour ça qu’on les a tués. Pour le cuivre … Pour faire des chandeliers dans les intérieurs du Brabant wallon, des assiettes décoratives de clubs de balle-pelote, des câbles de chemin de fer, des bobines industrielles à Charleroi, du temps où les capitalistes étaient encore au pays noir … Cette nuit-là, en 1961, en janvier, on les a alignés, un par un contre un arbre et exécutés. Okito a été le premier. II a dit à ses assassins : «Je veux que ma femme et mes enfants à Léopoldville soient pris en charge». Quelqu'un a répondu: «On est au Katanga, pas à Léopoldville ! » C’était pas vrai. On était au Congo, le pays qui existe par les eaux et par les hommes, le pays qui existe par Maurice Mpolo, Joseph Okito et Patrice Lumumba. Et tellement d’autres. On ne se baigne jamais deux fois dans un même fleuve. Peut-être qu’Héraclite a raison, que tout change. Mais peut-être pas. Quand on se baigne dans le fleuve Congo à Kin … on se baigne dans toutes les eaux du pays, d’un même pays. On se baigne dans la mémoire des eaux …
23. Marie Jeanne Sindani, la politique engagée!

L`histoire de la politique internationale du Congo (RDC) est marquée par un passé très tragique qui se prolonge au fil des années, ayant les mêmes causes qui expliquent, dans le fond, l`actualité dramatique de ce beau pays au cœur de l`Afrique. L`enjeu de la cause principale de cette tragédie est sans doute lié au contrôle de ses immenses ressources, et les rivalités engendrées ainsi que des ajoutes diplomatiques et stratégiques ont, à un moment donné de notre histoire, poussé les décideurs internationaux à trancher unilatéralement sur le sort du Congo et des Congolais, sous forme d`actes, des accords ou des traités internationaux.
Il importe de souligner que l`usage des ressources du Congo (RDC) en soit n`est pas une entreprise aberrante; cependant, ce sont les règles qui régissent les mécanismes du déséquilibre chaotique très violent mis en place dans l`exploitation des ressources du Congo qui posent problème. Et ces règles sont inscrites, entre autres, dans les traités internationaux initiaux qui dictent l`ordre établi dans la politique nationale et internationale du Congo. Ces règles sont maintenues même après l`acte de l`indépendance nationale.
Une bonne partie des leaders d`opinion Congolais a toujours été consciente de cette réalité; ainsi, les premiers efforts fournis dans le passé par cette élite congolaise avertie pour essayer d`assainir quelques mécanismes néfastes dans la gestion des intérêts vitaux communs sont non-négligeables. Ils ont eu lieu lors de la concertation belgo-congolaise pour l`indépendance, à la table Ronde à Bruxelles en janvier 1960, mais demeurent encore inachevés après l`acte de l`indépendance du Congo qui a eu lieu en juin 1960, il faut le rappeler, dans un climat de crainte très tendue, de violence, voire d`incompréhension; d`hésitation et des rivalités entre décideurs internationaux dans la gestion des intérêts communs au Congo devenu souverain.
Une petite poignée de l`élite d`autrefois a opté d`agir contre l`idéal et les attentes de la majorité populaire et a servi de relais interne pour maintenir le chaos et l`oppression.
La poursuite des efforts internes dans l`établissement des structures étatiques fonctionnelles a atteint son point culminant au début des années 90, peu après la fin de la guerre froide, avec la Conférence Nationale Souveraine, qui avait été précédée par celle de Luluabourg en 1964 qui a légué a la nation congolaise sa Loi Fondamentale qui réaffirme clairement et d`une manière sereine la souveraineté du Congo (RDC).
Mais hélas, dans les deux cas, les efforts internes pour l`instauration d`un état de droit moderne se sont violemment heurtés aux règles d`ingérence extérieure dictées par les traités internationaux de la politique internationale vis-à-vis du Congo: en 1965 par le coup d`état de Mobutu avec la mise en place d`un régime despotique; et en 1996 par la triple invasion rwando-ougando-burundaise qui a engendré depuis 2001 un régime d`occupation militaire très sanglant qui détruit le pays.
Le Congo (RDC) est à la fois le pôle fédérateur et le poumon économique régional; notre pays est naturellement le leader de la renaissance africaine. Par conséquent, il n’y aura pas de redressement économique de l’Afrique sans la RDC. Il nous faut des dirigeants au service de la population et en bon partenariat international. Des hommes et des femmes qui doivent être en mesure d’assumer leurs actes politiques au plan de la nation. Il ne faut plus jamais permettre aux criminels d’assumer des hautes fonctions qui engagent la multitude et de bénéficier de l’immunité politique au grand détriment de la paix et de la sécurité nationale.
Notre message face à la crise actuelle est pour inviter le peuple congolais et ses leaders d’opinion responsables à reprendre en mains la poursuite interne de ce processus indispensable pour la salut national déjà entamé au moins depuis la période de l’indépendance de notre pays, mais interrompu en 1996, en vue de l’établissement des structures étatiques souveraines et fonctionnelles en misant également aux préparatifs sérieux pour émettre les bases d’un véritable système de partenariat international qui doit naître à partir d’une concertation approfondie en toute sérénité, non pas avec des acteurs sous-traitants actuels du drame national (Rwanda-Ouganda et leurs mercenaires), mais plutôt nous avons d’urgence besoin d’une concertation et d’un dialogue avec les vrais acteurs héritiers des traités et des règles qui régissent jusqu’à nos la politique internationale très conflictuelle du Congo dans la gestion et dans l’usage de ses ressources, afin de mettre fin à cette tragédie nationale.
Cette concertation doit nous permettre de trouver ensemble, progressivement par des voies et moyens efficaces, des solutions adéquates pour la gestion et la protection de nos intérêts communs dans le respect de nos droits et de nos besoins vitaux.
Nos efforts doivent être d’abord concentrés pour mettre fin à ce régime d’occupation. Car notre avenir - celui de l’Afrique et le reste du l’Humanité-en dépend.
Certes, il y a de l’espoir qui se dégage dans ce processus de prise de conscience des Congolais, et celle-ci est indispensable pour une véritable libération mentale basée sur l’héritage de nos valeurs ancestrales bantoues à partir desquelles nous devons puiser la force de nous relever face à tant d’épreuves.
Nous devons rétablir notre dignité nationale. Or, il n’y a pas de dignité sans justice, et sans souveraineté. Que le peuple Congolais uni comme un seul homme se lève pour défendre ses droits. Tous les peuples du monde nous observent.
Quand la nation est mise en péril par ses gouvernants, le peuple doit agir ! Que Nzambe Mungu Le Très Haut protège le Kongo et son peuple- Message de Jeanne-Marie Sindani décembre 2012.

En tant que conseillère en asile de Caritas au centre d'accueil de Fürstenfeldbruck en Allemagne, Ma Marie Jeanne Sindani est confronté à la condition tragique des personnes qui ont fui la guerre, la terreur, la violence et le manque de perspectives dans leur pays. Les réfugiés du Moyen-Orient, d'Asie centrale et d'Afrique décrivent les dangers dans leur patrie et en fuite. Elle oppose ces rapports individuels à une analyse de la situation dans les pays d'origine, des causes de fuite et des rapports d'organisations de défense des droits de l'homme et d'organisations humanitaires. Enfin, Marie-Jeanne Sindani montre comment les causes de la fuite peuvent être combattues et comment l'Église et Caritas travaillent pour les réfugiés. Son ouvrage "Bloqué dans le paradis" souhaite également contribuer à la compréhension et à l'empathie pour les personnes qui ont fui leur pays pour l'Allemagne.
24. Nounou Booto Meeti, du journalisme à l'engagement de la lutte contre la prolifération des armes!

Nounou Booto Meeti est une journaliste congolaise et diplômé en droit judiciaire et privé. Elle a travaillé comme journaliste judiciaire en République démocratique du Congo, pour "Le Potentiel" à Kinshasa. Elle a également publié «Projusticia», un journal en ligne sur l'observation des procès en RDC. Militante des droits humains, elle est co-fondatrice des «Femmes des Médias pour la Justice au Congo» «Femmes de Médias pour la Justice au Congo (FMJC)». Elle a suivi activement les violations des droits humains et la violence contre les femmes en RDC. Elle a été la secrétaire permanente de Women Partners for Peace in Africa (WOPPA / RDC) qui a aidé les femmes à participer au processus de paix en RDC.
Elle a travaillé comme chargée de programme pour l'Afrique au réseau international d'action sur les armes légères (IANSA) à Londres.

Depuis 2009, Nounou a développé un dossier de formation sur le genre et la maîtrise des armements, ainsi que sur d'autres sujets liés au désarmement. Elle a de l'expérience dans la formation des formateurs et des non-formateurs.
Une militante active de la Coalition Control Arms, de la Coalition internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), de la campagne Stop the Killer Robot et du Réseau international sur les armes explosives.
Nounou est directeur de programme au Centre pour la paix, la sécurité et la prévention de la violence armée (CPS-AVIP)-Elle a également suivi activement les violations des droits humains et la violence contre les femmes en République démocratique du Congo. En outre, elle a occupé des postes antérieurs en tant que Secrétaire permanente des femmes partenaires pour la paix en Afrique En tant que membre actif de plusieurs campagnes internationales de contrôle des armements, elle a développé plusieurs matériels de formation sur le genre et la maîtrise des armements.
25. M'zée Pierre Yambuya Kibesi, le géniteur de la DGM au Congo (prix posthume) !

M'zée Pierre Yambuya Lotika Kibesi est décédé le 31 juillet 2019 à Belluno en Italie. Le géniteur et ancien Directeur Général de la Directeur-Général des Migrations (DGM) était un réfugié politique. Un homme au caractère bien trempé, un révolutionnaire à l'esprit indomptable, un Lumumbiste pur jus. Ancien pilote des FAZ exilé à Rome où il s'activait à publier des articles politiquement engagés, contre le Président Mobutu et son régime dictatorial dans une tribune intitulée "KIMPWANZA". Que c' est drôle que d' apprendre qu'un militaire puisse se rebeller contre le Maréchal Président, au moment où beaucoup de ces coreligionnaires chantaient encore le" Djalelo" pour encenser le dictateur. A l' arrivée de AFDL avec Laurent Désiré Kabila ,j'apprend qu' il fut chargé par le nouvel homme fort de Kinshasa, d' alors, de créer l' actuelle DGM ( Direction Générale des Migrations) dont il géra en tant que DG avec méthode, compétence et surtout avec patriotisme avéré, jusqu' en 2004. M'zée Pierre Yambuya Lotika Kibesi est le concepteur et géniteur de la Direction Générale d'immigration en République démocratique du Congo. Il en a été le premier Directeur-Général de 1997-2004. Exilé forcé, il est décédé à Belluno en Italie, le 31 juillet 2019. M'zée Laurent-Désiré Kabila lui avait confié la mission d'organiser l'immigration en République démocratique du Congo. Il est le Premier Directeur Général et géniteur de la DGM ! Il a conçu et bâti la Direction Générale de l'immigration qui n'existait pas. Cette institution à cause de l'occupation, est aujourd'hui entre les mains de Rwandais qui gèrent notre immigration. Toute sa vie, Pierre Yambuya Lotika Kibesi a combattu le néolibéralisme au Congo !

Les cabales seront organisées contre ses idées sur la raison d’être d’un service d’immigration de développement. Sa suspension des fonctions due à une enquête administrative totalement fausse, avait pour vraies raisons de détruire le bilan combien positif des oeuvres qu’il avait accompli publiquement à la DGM et de favoriser la croissance du sous-développement de la République Démocratique du Congo par ceux qui n’ont d’autres ambitions que la paupérisation du peuple congolais à leurs profits égoïstes: les nostalgiques de l’inversion des valeurs humaines et leurs héritiers de la révolution ratée du 17 mai 1997.
En juillet 2004, les services de sécurité de Joseph Kabila décident sans raison apparente d’arrêter Pierre Yambuya, le directeur général des migrations. Celui-ci se réfugie dans une ambassade occidentale. Coup de téléphone de l’ambassade à la présidence. L’ambassadeur : « Ne le cherchez plus. Il est chez moi ». Le président : « Tant mieux. Je préfère qu’il ne soit pas arrêté. Gardez-le quelque temps et tout rentrera dans l’ordre. » Comme si le président de la République ne maîtrisait pas tout…
Dès l'âge de 14 ans, il a été dans l'armée populaire de 1964 aux côtés de Pierre Mulele, M'zée Laurent Désiré-Kabila, Gaston Soumialo.... avec l'influence de son Père, Abraham Yambuya, un grand Kimbanguiste, qui fût l'ami d'enfance de Patrice Eméry Lumumba et son bras droit. Pierre Yambuya Lotika Kibesi est né le 12 décembre 1950 à Stanleyville dans la Province Orientale. Lumumbiste-Muleliste, très jeune compagnon de lutte de Christophe Gbenye, Gaston Soumialot, Nicolas Olenga, Tupa Edouard, Laurent Désiré Kabila, Martin Kasongo, Maluyani Rigobert, Adrien Kanambe, Vital Mpakasa, Umba Johson de l'armée populaire de libération (APL) en 1964.
26. Emmanuel Maduda, formateur des jeunes défavorisés !

Pâtissier professionnel, Emmanuel Maduda a été étudiant à l'école Ccip Ecoles Grégoire Ferrandi Paris. Il forme les jeunes Congolais et Africains à la pâtisserie.
Lorsqu'il a l'opportunité d'aller à Kinshasa, c'est pour partager sa passion avec des jeunes désœuvrés dans les quartiers populaires à Masina, N'djili Matete... Il les aident à se socialiser en les apprenant comment fabriquer des gâteaux, du pain. Il le fait bénévolement, avec son petit budget.
Emmanuel Maduda n'aime pas que l'on parle de lui. Il est compatriote au grand cœur, qui aime son pays et aide des jeunes qui sont au pays du mieux qu'il peut, sans tambours ni trompettes.

Le jour qu'on prendra conscience que les enfants de la rue, abusivement surnommés "Shegués" sont d'abord des jeunes congolais. Et qu'eux aussi ont droit à la vie et que l'on cessera de les appeler ainsi, ni de les instrumentaliser comme avec les différents régimes de Kinshasa.
Emmanuel Maduda est président de l'Association un jeune un métier, qui favorise l'insertion socioprofessionnelle des enfants soldats et des enfants de la rue à travers la formation et l'accès à un métier. Il offre à cette population vulnérable une opportunité d'accompagnement social.
27. Me. Wilkens Alhongo, juriste engagé dans la communauté!

Je fais plutôt un appel à la PERSÉVÉRANCE DU PEUPLE Congolais dans cette lutte pour la libération effective de notre pays. Nous finirons par gagner ce combat qui est noble et juste.
Continuons à nous battre pour chasser l' incarnation du mal congolais : Hippolyte Kanambe alias Joseph Kabila ; lui et tout son système doivent dégager. KABILA DEGAGE ! Est toujours d' actualité !
Parvenir à tout prix à mettre fin à l' exploitation illégale de notre pays par des pilleurs venus d' ailleurs : du Rwanda, Ouganda, et de l' occident voire du monde entier profitant de l' absence de l' État de droit en RDCONGO.
Wilkens E. Alhongo, Juriste et Docteur en Droit/ Belgique.. Opposant politique au système en place en RDCONGO.Ancien de la Magistrature militaire en RDCONGO. Ancien Assistant du Secrétaire général administratif de l' Université de Kinshasa, Chargé de l'enseignement du Cours de Droit administratif à l'Institut Supérieur des Sciences du Travail : ISST /Kinshasa, RDC.
La FATWA ANTI-CONCERT reste et demeure renforcée de plus. La FATWA ANTI-CONCERT est la propriété de toute la diaspora congolaise au niveau mondial. Elle n'appartient à personne mais à tous. Pour lever la FATWA ANTI-CONCERTS, il faudra une assemblée générale mondiale, chaque congolais et congolaise de la diaspora aura son mot à dire. Il faudra la participation de nos compatriotes de contrées lointaines: Vanuatu, Samoa, Fidji, îles Salomon, île d'Efate...
Non, la FATWA ANTI-CONCERT EST CORSÉE. Elle se renforce davantage. Elle devient immuable, inaltérable et inviolable. Fally Ipupa a fermé toutes les portes aux artistes congolais en Occident.

L' agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda et l'Ouganda, est un crime imprescriptible selon l' article 29 du statut de Rome du 17 Juillet 1998. Elle est défini à l'article 8 Bis du même statut de Rome puis définie par la Résolution de l' Assemblée générale des Nations Unies ; résolution 3314 du 14 décembre 1974: "L' agression est la violation de l' intégrité territoriale d' un État, la violation de son indépendance politique et de sa souveraineté nationale".
Du jamais vu ! Alors que des manifestations ont été annulées à cette date, le concert politique, politisé et instrumentalisé de Fally Ipupa a été maintenu. Fally Ipupa a ramené du Congo en France, une quarantaine de personnes y compris des chroniqueurs musicaux.
Me Wilkens Alhngo, grand patriote et résistant à Bruxelles, qui a suivi le dossier concert Fally Ipupa à Bercy, le 28 février 2019, il était monté au créneau et sans ambages avait déclaré: Fally Ipupa est coupable et responsable de personnes décédées à son concert de Bercy. Ceux qui croient que les patriotes-résistants-combattants Congolais s'amusent n'ont qu'à se raviser. Pour Me Wilkens Alhongo, le combat de libération du Congo est un combat de vie. La diaspora congolaise ne lâchera rien. "Kabila dégage" était une lutte contre un système, pas contre un individu. Or aujourd'hui, les ennemis du Congo ont fait un deal avec Alias Kabila pour une nomination électorale avec mépris du peuple congolais. Le combat de la diaspora congolaise est noble et légitime.
28. Charlie Esalo, l'un des briscards de la résistance congolaise en France!

A l'entrée de l'AFDL, Charlie Esalo est le Zaïrois qui avait réimplanté le drapeau zairoïs à l'ambassade de la RDC, au 32 cour Albert Ier à Paris. Il est l'in des briscards de la résistance congolaise en France. Marches, manifestations, sit-in , Charlie Esalo est souvent présent. Il est très attaché au Congo. Charlie Esalo est l'homme des apparitions-disparitions. Non sans raison, à la quête des solutions pour le Congo. Il est l'homme de l'appel à la résistance congolaise, le 22 juillet 2005, sur la place de la République à Paris. Lorsque le président Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il faut que la RDC partage ses richesses, Charlie Esalo a été parmi les organisateurs de la manifestation des Congolais du 8 au 14 février 2009, devant l'Assemblée nationale à Paris. Lors de son message de vœux au corps diplomatique, le 16 janvier, le président français a fait un tour d’horizon général des grandes questions internationales. Abordant le chapitre de l’Afrique, et plus particulièrement de la région des Grands Lacs, Nicolas Sarkozy a tenu exactement ces propos : “Quant à la région des Grands Lacs, la violence s’est une nouvelle fois déchaînée. L’option militaire n’apportera aucune solution aux problèmes de fond qui se posent de façon récurrente depuis dix ans. Cela met en cause la place, la question de l’avenir du Rwanda, avec lequel la France a repris son dialogue, pays à la démographie dynamique et à la superficie petite. Cela pose la question de la république démocratique du Congo, pays à la superficie immense et à l’organisation étrange des richesses frontalières. Il faudra bien qu’à un moment ou un autre il y ait un dialogue qui ne soit pas simplement un dialogue conjoncturel mais un dialogue structurel : comment, dans cette région du monde, on partage l’espace, on partage les richesses et on accepte de comprendre que la géographie a ses lois, que les pays changent rarement d’adresse et qu’il faut apprendre à vivre les uns à côté des autres ?” Sarkozy va plus loin en proposant le “partage” de l’espace et des “richesses naturelles”. Quel espace doit-on partager ? Le Kivu ? Pourquoi ? Pourquoi seulement les richesses du Kivu ? Qu’est-ce que le Rwanda donne en échange pour partager avec la RDC ? Si les choses traînent, c’est parce que le Rwanda brandit toujours la question sécuritaire. Or le président français ne devrait pas oublier que la république démocratique du Congo compte près de 450 ethnies qui ne se sont jamais fait la guerre. Mais depuis des décennies, le Rwanda, qui ne compte que DEUX ethnies, est toujours en guerre et a connu le génocide de 1994 – où la France est intervenue avec l’opération Turquoise –, qui a exporté la rivalité interethnique au Congo.

Le mariage de sa fille finira-t-il pas attendrir le coeur de ce résistant à la recherche des solutions pacifiques pour son pays ?
29. Robert Kongo Nlandu, journaliste engagé !

Brillantisme avec sa plume, Robert Kongo Nlandu, écrit et parle du Congo au micro de la Radio Vexin Val de Seine, 96.2 FM.
RDC : SORTIR LE RAPPORT MAPPING DU TIROIR !
Les parlementaires Congolais nous livrent un spectacle désolant de la politique : échauffourées à l'Assemblée nationale, désordre organisé au niveau du bureau d'âge, disputes stériles, insultes et noms d'oiseaux fusent de tous les côtés, signatures de motions dont on ne maitrise pas l'essence, débats de bas étage qui reflètent la médiocrité de la classe politique congolaise... Sur les réseaux sociaux, ces images sont devenues virales et plusieurs commentaires tendancieux suivent. La honte!
Pendant ce temps, personne n'évoque les tracas du peuple laissé-pour-compte! L'actualité dominante est l'installation de la nouvelle plateforme politique clamée " Union Sacrée pour la Nation " initiée par Félix Tshisekedi Tshilombo. Tout le monde accourt pour adhérer à cette trouvaille érigée en blanchisseuse des exactions commises par certains hommes politiques (alliés des armées étrangères) entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RDC. Le rapport Mapping des Nations unies les cite nommément. Et la diaspora congolaise milite pour que une telle juridiction, une fois constituée, s'étende jusqu'à aujourd'hui. Ç ' en est trop ! Il faut que le rapport Mapping sorte du tiroir.
" Il est temps de sortir le rapport Mapping du placard (...) L' heure n'est plus à l'attente mais à l'action ", avait lancé le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, au cours d'un colloque tenu à l'Assemblée nationale française, à Paris, le 2 décembre 2019, pour étudier les voies et moyens de donner des suites au rapport Mapping.
Ils rejoignent tous l ' " Union sacrée ", voire certains rwandais, dont Laurent Nkundabatware, qui ont commis les violations les plus graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire, leur emboitent le pas!
L'impunité étant devenue la norme en RDC, ces criminels veulent être protégés au plus haut niveau de l' État. Et l' "Union sacrée " devient ainsi un cache-crime, si l'on peut s'exprimer ainsi.
Le temps est donc venu de briser le cycle de l'impunité qui gangrène tous les efforts de consolidation de la paix, l'absence de punition étant bien évidemment dévastatrice tant sur le plan psychologique que moral.
En l'absence de volonté et de capacité de la justice congolaise, le rapport Mapping préconise l'établissement d'un Tribunal Pénal International et/ou de chambres spécialisées mixtes. Il faut que ces gens sachent, dès lors que l'on a du sang sur les mains, on finit toujours par payer.
Pour rappel, le rapport Mapping établi par le Haut-Commissariat des Nations aux droits de l'homme décrit pas moins de 617 crimes contre l'humanité et peut-être même des crimes de génocide.
" Qu'attend le monde pour qu'il soit pris en compte? Il n ' y a pas de paix durable sans justice...", a déploré le Dr Denis Mukwege lors de la cérémonie de réception du prix Nobel de la paix , le 10 décembre 2018, à Oslo en Norvège.

RDC : MINEMBWE, UNE AFFAIRE OUBLIÉE ?
Cette affaire, qui menace l'unité, l'intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC, plus personne n'en parle ! La haute hiérarchie, selon l'expression consacrée, donne l'impression de s'intéresser aux sujets de moindre importance qui n'ont point d'impact sur les conditions de vie des Congolais.
La bourgade de Minembwe ( que l'on veut ériger en commune rurale ) fait-elle partie de l'accord conclu entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila (Rwanda) ? C'est la question que l'on peut, que l'on doit se poser. Sinon, pourquoi cette atonie ?
L'heure est grave, très grave, et le peuple congolais doit être vigilant , il ne doit se laisser exterminer, ni se laisser humilier mais il doit défendre l'intégrité de son territoire de manière à faire échec à ce funeste projet, prélude au plan de balkanisation ourdi par des pays voisins avec la bénédiction de la communauté internationale.
Aujourd'hui, Minembwe devient une commune rurale. Demain, il deviendra certainement la 27ème province de la RDC (avec un gouverneur et une Assemblée provinciale). Au final, il sera érigé comme agglomération autonome annexée au Rwanda qui tente d'agrandir son territoire sur fond d'atrocités.
La sécurité à l'Est, théâtre de graves crimes, est une urgence : les guerres, les viols , les tueries, les maladies ont fait plusieurs millions de victimes dans cette partie du territoire congolais sans que personne ne s'émeuve. Oui, c'est un génocide , n'en déplaisent aux ennemis du Congo. Il faut donc qu'il soit reconnu.
Congo outragé, Congo brisé, Congo martyrisé sera un jour libéré!
RDC - DE L’INCONSTANCE EN POLITIQUE : LES CAS BEMBA ET KATUMBI
L’Union sacrée de la nation ou la coalition gouvernementale élargie, attire du monde. On y adhère sans conditions ni charte des principes. Mais elle tarde à être mise sur pied en raison de repositionnement et calculs politiques. Comment partager le gâteau sans froisser certaines susceptibilités ? La question vaut son pesant d’or.
Des gloutons politiques attendent avec impatience. Certains, en l’occurrence Jean-Pierre Bemba (MLC) et Moïse Katumbi (Ensemble pour la République), ont déjà quitté le navire n’ayant pas trouvé leur compte. Regagner l’ancienne obédience, Lamuka, devient difficile et compliqué.
C’est le prix à payer pour les indécis aux convictions réversibles. Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, ces deux girouettes, moulins à vent, matois, caméléons, opportunistes, en sont la parfaite illustration. Avouons que Félix Tshisekedi Tshilombo a été habile en la matière : diviser pour mieux anéantir. MLC et Ensemble pour la République risquent de disparaitre. Une humiliation !
L’inconstance des choix de Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, leur retournement de veste par ambition, vénalité, goût du pouvoir…est un mépris pour le peuple congolais qui attend un véritable changement pour améliorer ses conditions de vie. C’est clair, ils ont changé de camp pour des avantages matériels et non pour la défense de valeurs justes du peuple. La politique, pour eux, c’est du business.
Mais pour justifier l’attitude de ces deux Saxons, Toupies hollandaises, des esprits mesquins évoquent la théorie de la dynamique politique.
Le caractère dynamique de la politique ne signifie pas la contradiction dans la pensée. Il est plutôt le mouvement des faits politiques ainsi que de ses phénomènes interagissant dans leur évolution.
Qu’on se le dise : le girouettisme n’est pas un transformateur politique qui permettra à Félix Tshisekedi Tshilombo de marquer la rupture et de réaliser un changement auquel s’attend le peuple congolais. Ce n’est pas non plus une politique intelligente, si l’on veut dépoussiérer la classe politique. Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi vont payer de leur téméraire démarche.
L’incapacité répétée de la classe politique congolaise et de l’État à assurer ses missions est patente. Les politiciens Congolais sont devenus non essentiels et l’État n’est plus en mesure d’assurer les fonctions essentielles d’un État, donc n’est plus crédible, n’a plus la confiance du peuple. Que peut-on faire quand il y a plus d’État ? Et que peut-on faire lorsque l'organisation de l' État, qui a bien fonctionné dans les premières années de l’indépendance, n'existe plus ?
Aujourd’hui, en RDC, on ne parle que de l’installation de l’Union sacrée, la coalition gouvernementale élargie, on débat à longueur de journées sur le partage des postes juteux à pourvoir… Nul n'évoque l'ordre politique, l'ordre social et l'ordre économique, moteurs de l'organisation et du développement d'un État.
Pendant ce temps, la pauvreté ne cesse d’augmenter, le sentiment d’insécurité sociétale augmente, le chômage grimpe, avec son cortège de misère et de précarité, les jeunes ont du mal à accéder au marché du travail, la majeure partie de la population n’a pas accès à l’eau potable et à l’électricité, les infrastructures sanitaires sont rudimentaires, la guerre continue de sévir à l’Est , une justice injuste, l’éducation en péril…Voilà la part du peuple. Et les ventriotes, les délinquants en costume cravate, jubilent pour la " grâce " obtenue. Pauvre Congo!
30. Salomon Vakala, l'inquisiteur de la diaspora !

Humble et brillant, Salomon Valaka est en "Toute simplicité", l'une des têtes pensantes de nos foras. Journaliste online, analyste, Salomon Valaka fait partie de l'intelligentsia congolaise au sein de sa diaspora. Auteur des deux ouvrages: The Last words (The Conagra-Garner Plant Associates' Life lines days prior the shutdown...et Congolese Community of Raleigh: Yesterday, Today and Beyond. 2 Tomes en Français (372 pages), en Anglais (364 pages).

L'histoire des immigrants Congolais depuis l'arrivée, en 1968 d'Esaïe Mulongo jusqu'à ce jour. Il a sur son compteur plus de 380 articles.
31. Metele Mputu Chelly ya Wendo, l'homme de l'ancestralisme !

Le Bobokisme made in Chelly Ya Wendo. Il faut révaloriser les ancêtres, les "Bakoko" et les "Bokoko" doivent être revalorisés pour qu'ils puissent contribuer à la libération du peuple Kongo. Chelly Ya Wendo considère que c'est sa mission. Il s'est mis à peinture. Voilà que la mairie de Saint-Denis dans le 9-3 a décidé d'organiser une exposition pour ses œuvres.

Comment fait-il pour peindre ? L'inspiration vient des Bakoko.
32. Mama Nyamuhoye Masahwa Katabana, la plus Punchiste de la diaspora !

Avec ses émissions en Swahili, elle déboule ses vérités sur le Congo. Ma Gisèle Masawa est clivante. Ses vérités sont pour que chaque Congolais se positionne et se détermine sur la situation de la République démocratique du Congo. Elle monte sur ses chevaux avec les crimes, viols, massacres et tueries du Kivu. Elle a beaucoup d'admirateurs et admiratrices pour son courage. Les détracteurs ne manquent jamais. Ma Masahwa éclaire par ses arguments et ses leçons d'histoire sur les Kivus.

Elle a compris la manœuvre pour le régime de Kinshasa, ceux et celles qui dénoncent sont taxés de tribalisme, une manipulation pour soumettre. Les Bena Mpuka, Talibans, Tribalo-Ethniques et Wewa qui tapissent les réseaux sociaux, pour défendre Tshilombo voleur de destin du peuple congolais. Incapactaire et incompétent, Tshilombo le plus grand tribaliste que le Congo n'a jamais connu, sait qu'une Congolaise depuis les Etats-Unis, lui tient tête.
33. Nicky La Maserati, la jeune frondeuse Vita Kimpa!

Elle ne lâche rien. Nicky La Maserati est une frondeuse qui marque au pantalon, Tshilombo dans fausses promesses, fausses déclarations et fausses actions. Populaire sur les réseaux sociaux, elle est mordante.

34. Paul Kisuka Mbala, l'intello engagé et compatissant de la diaspora en Suisse !

Lucerne, c'est la ville touristique de la Suisse. Théologien et activiste des droits humains, Paul-Daniel Kisuka Mbala est un écrivain engagé sur la République démocratique du Congo qui se meurt avec une classe politique toxique et des partis politiques alimentaires. Pour se relever la RDC doit bâtir sa fondation sur la bonne gouvernance, une justice indépendante et le respect des droits humains. C'est le peuple qui donne la légitimité, pas l'extérieur ! La crise de légitimité avec Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe qui a été nommé par Hippolyte Kanambe Kazembere Mtwale Alias Kabila après un odieux deal UDPS-CACH-FCC !

La présentation de l'ouvrage "Article défini" de Paul-Daniel Kisuka Mbala aux compatriotes, une occasion pour favoriser le goût à la lecture et surtout de braquer des projecteurs sur le Congo. Cela s'est transformer en "Barza politique" où le putsch électoral a été passé en peigne fin. Pour les Congolais, Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe demeure un imposteur, usurpateur, traître à la Nation congolaise. Il est illégitime car il n'a pas gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Il a négocié avec le régime d'imposture, d'occupation et de prédation d'Alias Kabila pour être nommé.
35. Pierre Kama, la simplicité dans l'espérance !

Il clôture ce prix spécial d'excellence et pertinence, Pierre Kama, l'un des meilleurs dans la diaspora pour son inlassable présence. A la mort de notre compatriote Pierre Masiala Mbandu, c'est Pierre qui a réussi pacifiquement à convaincre son ex-épouse Ivoirienne et ses enfants d'assister aux funérailles au cimetière de Pantin. A la radio Fréquence Paris Plurielle à Paris, il n'a cessé de valoriser la culture congolaise, sa musique et ses artistes.

Pierre Kama a un grand cœur, il est présent sur tout ce qui touche notre communauté à Paris et région parisienne. Toujours simple mais très engagé. Ancien grand sportif Kinois, Pierre Kama est d'un pacifisme désarmant.