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mercredi 14 avril 2021

Election présidentielle: Lutundula Apala initiateur de la suppression de deux tours!

Election présidentielle: Lutundula Apala initiateur de la suppression de deux tours!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Lutundula Apala.jpeg, avr. 2021

A Réveil FM International, nous ne sommes pas des sentimentaux. Christophe Lutundula, nommé vice-Premier ministre aux Affaires étrangères dans la gouvernement Titanic Sama Lokombe, est l'initiateur ,en février 2011, soit 9 mois avant les élections générales de novembre, de la révision constitutionnelle, qui a ramené l'élection présidentielle de deux à un tour !

freddy-mulongo-lutundula-apala

Les gens intelligents ne manquent pas dans la République démocratique du Congo, mais pour quelles finalités et éthiques ? Christophe Lutundula Apala est certes intelligent. Mais son intelligence est-elle mise pour le Congo ? A Réveil FM International, nous ne sommes pas des sentimentaux.

 Comme "Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi, 74 ans nommé ministre aux affaires sociales, comme si la RDC manque des jeunes, sauf des dinosaures, Christophe Lutundula Apala, vice-président aux Affaires étrangères est un Apparatchik et baron du régime d'Alias Kabila. Mutinga et Lutunda ont contribué à bâtir la dictature d'Alias Joseph Kabila durant les 18 ans de son règne frauduleux.

Nommé pour le compte d'Ensemble de Moïse Katumbi au gouvernement Titanic de Sama Lukombe,  Christophe Lutundula Apala est peut-être brillant comme acteur politique, mais pour quelle éthique ? L'intelligence au service du mal !  Joséphiste patenté, il n'a quitté le bateau de la Majorité Présidentielle-PPRD-Parti-Etat, il n'y a pas longtemps. A son actif, les Congolais doivent retenir qu'il est initiateur de la loi sur la suppression de l'élection présidentielle à deux tours pour favoriser Alias Kabila. En effet, sans le rétablissement de l'article 71 initial de deux tours à l'élection présidentielle, la crise de légitimité continuera au Congo. Tshilombo qui a négocié sa nomination électorale n'est pas le président de Butembo-Beni et Yumbi.

Le samedi 15 janvier 2011 : L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté  le projet de révision de la Constitution portant notamment sur l'organisation d'une présidentielle à tour unique, qui stipule désormais que le président est élu à la majorité simple des suffrages exprimés et non plus à la majorité absolue au second tours. Contre espèces sonnantes et trébuchantes, cette révision de la Constitution a été initiée par les députés Christophe Lutundula Apala et Aubin Minaku, auxquels se serait ajouté le député Tshibangu Kalala pour la rédaction de la proposition de révision. 

En février 2011, soit 9 mois avant les élections générales de novembre, les députés et sénateurs de la majorité présidentielle avaient modifié l’article 71 et ramené cette élection de deux à un seul tour. Un tour de passe-passe constitutionnel qui laisse désormais peu de chance à une opposition divisée d’être élue. En effet, seul le candidat arrivé en tête au premier tour est élu, empêchant toute alliance et ralliement de second tour.

Le vieux Etienne Tshisekedi proclamé battu à l'élection présidentielle de 2011 n'avait trouvé que de convoquer les journalistes et prêter serment comme président putatif dans son fameux paillote.  Excédé , Tshisekedi demanda au peuple congolais de dormir comme des bébés: "Bolala Ba Pongi Ya Ba bébés". Le mot d'ordre promis n'est jamais venu jusqu'à son décès. 

A cause de Aubin Minaku, Christophe Lutundula et Tshibangu Kalala, lors de l’élection du 30 décembre 2018, Tshilombo 15% soit 7 millions d'électeurs sur 80 millions d'habitants n'a trouvé mieux que d'aller nuitamment négocier à Kingakati avec Alias kabila, pour bénéficier d'une nomination électorale.  

Lorsque Christophe Lutundula Apala sera en tournée , aura-t-il le courage  à se homologues diplomates , qu'il a contribué à affaisser , son pays le Congo ? 

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lundi 13 août 2018

RDC: le Conseil de sécurité de l'ONU soutient la tenue des élections du 23 décembre 2018

Les membres du Conseil se sont félicités des mesures prises récemment dans le processus électoral en République démocratique du Congo (RDC), avec l'enregistrement des candidats pour les élections présidentielles et législatives. Ils se sont félicités le président Joseph Kabila de respect pour son engagement à  respecter la Constitution congolaise et les dispositions de l'accord politique 31 Décembre 2016 (l'Accord).

Les membres du Conseil de sécurité ont souligné l'importance de l'ensemble de la classe politique congolaise et les institutions chargées d'organiser les élections restantes engagées pour assurer le succès du reste du processus électoral, ce qui conduit à  un transfert pacifique du pouvoir, conformément à  la constitution congolaise et l'Accord.

Ils ont encouragé toutes les parties prenantes congolaises à  créer toutes les conditions nécessaires pour assurer un environnement propice à  la conduite pacifique et inclusive des activités politiques, de veiller à  ce que les élections aient lieu avec les conditions requises de transparence, la crédibilité et l'inclusivité, y compris la participation pleine et effective des femmes à  toutes les étapes, et sont menées conformément aux obligations internationales de la RDC.

Ils ont réaffirmé que la mise en œ“uvre efficace, rapide et sincère de l'accord, y compris les mesures de renforcement de la confiance de l'accord, ainsi que le respect des droits fondamentaux et le calendrier électoral sont essentiels pour des élections pacifiques et crédibles le 23 Décembre, une transition démocratique du pouvoir, et la paix et la stabilité de la RDC.

Enfin, les membres du Conseil de sécurité ont encouragé le gouvernement congolais et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour faire en sorte que toute demande à  la MONUSCO pour le soutien logistique et technique est effectué à  temps, afin de permettre à  la MONUSCO de fournir ce soutien.

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