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vendredi 24 avril 2020

RDC: Le Cardinal Ambongo doit démissionner de Tshilombo !

RDC: Le Cardinal Ambongo doit démissionner de Tshilombo !

Freddy Mulongo, Réveil FM International 

Pour déjouer son illégitimité, Tshilombo , le président nommé par deal par Alias Kabila, a nommé le Cardinal Fridolin Ambongo, cordonnateur du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus-Covid 19. De plus en plus, des voix s'élèvent au Congo, pour demander au Cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa de démissionner et privilégier son sacerdoce cardinalistique.

Freddy Mulongo-Ambongo 2.jpeg, avr. 2020

Le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa est "Prince de l'Eglise". Un cardinal (du  latin cardinalis, principal) est un haut dignitaire de l'Église catholique choisi par le pape et chargé de l'assister. Les cardinaux reçoivent la mission de collaborer à la mission papale : ils participent étroitement au travail de la Curie romaine et se réunissent en assemblées consultatives à la demande du pape. A la mort du pape ou en cas de vacance au Siège apostolique, l’élection de son successeur est réservée aux cardinaux âgés de moins de 80 ans. 

Liberté et indocilité étaient les deux pieds, du premier Cardinal et archevêque de Kinshasa: Albert  Malula. Le père du rite zaïrois de la messe et des Bakambi n'était pas un enfant de chœur  face aux dérives dictatoriales de Mobutu. Il avait décidé de rouler dans sa VW plutôt que dans la grosse Mercedes donnée par Mobutu.

Dans un pays comme la République démocratique du Congo, où des évêques (Mgr.Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo et Mgr. Mgr Emmanuel Kataliko), des prêtres et religieuses ont été assassinés. Des paroisses profanées, des officiants déshabillés...la mission du Cardinal Ambongo est de travailler pour réconforter les fondements de l'église catholique romaine au Congo. C'est un travail à plein temps.

Dans un pays comme la République démocratique du Congo, où le hold-up électoral est devenu un sport national. Où le choix du peuple congolais n'est jamais respecté. L'élection Louis Michel 2006 fut une catastrophe électorale, celle de novembre 2011, une vraie calamité. Le Congo vient d'inventer un autre paradigme qui risque de faire des émules en terres africaines. Le deal entre le président sortant qui s'arrange avec un politicailleur de l'opposition pour le faire bénéficier d'une nomination électorale. Et en faire un pantin-marionnette. Tshilombo, Monsieur 15% n'a pas gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Les FCC et CACH ont signé un accord secret à Kingakati, contre le peuple congolais. Un an et quatre mois après, on a le sentiment que le peuple congolais n'était pas allé aux élections: c'est la continuité sans le changement. Le Cardinal Fridolin Ambongo le sait, puisque la CENCO avait déployé 40 000 observateurs électoraux. Le même Tshilombo qui fait ami-ami avec le cardinal Ambongo, c'est le même qui fustigeait les résultats de la CENCO.

Freddy Mulongo-Ambongo 3.jpeg, avr. 2020

Le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa doit démissionner de la nomination Tshilombo comme cordonnateur  du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus-Covid 19 et laisser sa place à la Caritas ou un autre organisme catholique. En RDC, il y a 47 Caritas diocésaines et 1 Caritas nationale, la Caritas-Développement Congo (CDC). Elles ont l'expertise dans les recherches de fonds et savent gérer. Les accointances de Tshilombo, un non élu qui dirige par défi risque de nuire au Cardinal Fridolin Ambongo.  Ce dernier qui est théologien éthicien doit  savoir l'éthique, c'est ce qui guide nos valeurs et convictions. Le 17 novembre 2019, il y a eu messe de cardinalat au stade des Martyrs à Kinshasa. Et Tshilombo, le non élu, fraudeur et tricheur a fait  un don d’une Jeep 4×4 au cardinal Fridolin Ambongo. Les clefs de la Jeep ont été remise à l’archevêque de Kinshasa par Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Tshilombo, qui croupit à la prison de Makala pour avoir braqué la République et pillé plus de 370 millions de dollars. 

Nous publions l'appel à la démission du Cardinal Ambongo qui nous est parvenu à notre rédaction: 

*Allô Vatican: Appel à la démission politique du CARDINAL AMBONGO !

Nommé Cordonnateur du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus, notre Cardinal Fridolin AMBONGO est tombé dans le piège lui tendu par le Sieur Félix Tshilombo, dont l'élection présidentielle a été qualifiée par le même Cardinal "d'un MENSONGE SPECTACULAIRE ". Demandons à notre Eminence Cardinal Fridolin AMBONGO de décliner cette offre politique empoisonnée avant qu'il ne soit, tôt ou tard, en sa qualité de Coordonnateur dudit Fonds, accusé "faussement" de détournement de l'argent destiné à lutter contre COVID-19 par ses détracteurs d'hier qui se recrutent tant au sein de l'UDPS que du FCC.

Sur ces entrefaites, le Parquet Général serait instruit de l'inviter à comparaître. Il ne rétorquera pas, comme il l'avait fait pour boycotter l'investiture de TSHILOMBO que l'invitation n'est pas la convocation. Sinon, un mandat d'amener lui serait décerné, et ce serait la fin du prestige de l'Église catholique romaine en RDC. L'opprobre ! Comment alors accepter d'être nommé et investi Cordon du Fonds par celui-là dont le même Cardinal avait boudé l'investiture au motif qu'il n'a pas été élu par le Peuple. Ce dernier avait plutôt voté pour Martin FAYULU avec plus de 60% selon le Cardinal aujourd'hui nommé (RFI, TV5, FRANCE 24, RADIO VATICAN, RADIO OKAPI...).

En politique, Éminence Cardinal, la vengeance est un plat qui se mange froid. Méfiez-vous des politiques, surtout ceux qui agissent par PROCURATION. Suivez mon regard... Matthieu 6:24 "Nul ne peut servir 2 maîtres: ou il haïra l'1 et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'1 et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent" (FONDS COVID-19 destinés au Gouvernement à qui vous allez rendre compte). Proverbe 16:25 : "Tel chemin paraît droit à quelqu'un, mais en fin de compte, c'est le chemin de la mort". Je vous exhorte, Éminence, de quitter ce chemin de la mort du COVID-19 dont aucun fonds ne saurait combattre mais votre notoriété, personnalité, honneur en feraient les frais. Tous les morts du Coronavirus retomberont sur vos épaules, car les politiques sont capables d'insinuer que si le peuple continue à mourir du COVID-19, c'est par ce que vous n'avez été en mesure, soit de mobiliser les fonds nécessaires pour y faire face, soit de gérer à bon escient, les fonds mobilisés. Veuillez démissionner, Son Éminence... En politique, tous les coups sont permis.

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lundi 22 octobre 2018

Ambition Africa 2018: Entreprises africaines et françaises partagent leurs expertises à  Paris-Bercy!

Paris-Bercy, Ambition Africa, Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat au Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Photo Réveil FM International

La Tribune Afrique-Les 22 et 23 octobre, Business France organisera le très attendu forum Ambition Africa. Placé sous l'égide du ministère de l'Economie et des finances et du Quai d'Orsay, l'événement rassemblera 600 entreprises à  Bercy, signe de l'importance stratégique de ce rendez-vous d'affaires, sur fond d'hyper-compétitivité des acteurs.

`` Ambition Africa 2018 sera l'une des plus importantes, sinon la plus importante manifestation de nature économique franco-africaine depuis plusieurs années », annonce Christophe Lecourtier, directeur général de Business France, l'opérateur du forum. Un lieu de référence pour un `` événement de référence » a donc été choisi et c'est symboliquement au sein du Cercle de conférences Pierre Mendès France du ministère de l'Economie et des finances que se tiendront ces rencontres de haut niveau.

Ambition Africa 2018, signature du protocole. Photo Réveil FM International

Inscrit dans le prolongement du discours d'Emmanuel Macron à  Ouagadougou (28 novembre 2017), Ambition Africa devrait permettre de resserrer les liens économiques et commerciaux entre l'Afrique et la France, en réunissant délégations d'entreprises françaises et africaines et décideurs publics et privés, venus des quatre coins du Continent. 3 000 rendez-vous BtoB sont programmés et 250 entreprises françaises et 350 entreprises africaines sont attendues. Ambition Africa proposera également une séance plénière, 12 ateliers thématiques et sectoriels, ainsi qu'un village d'experts.

`` C'est le bon moment pour un tel événement », souligne Christophe Lecourtier, au regard des partenaires impliqués : l'Agence française de développement (AFD), BpiFrance, le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), le Medef et le Medef International, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), le Conseil présidentiel pour l'Afrique (CPA) et les chambres de commerce françaises...

Ambition Africa 2018, une partie de l'assistance dans la salle Pierre Mendès France à  Bercy. Photo Réveil FM International

Si la priorité est donnée aux acteurs privés, la dimension politique ne sera pas occultée, comme en témoignent la présence du Premier ministre de l'Ethiopie ou celle du ministre des Finances du Nigéria et autres ministres venus du Kenya, du Ghana ou d'Afrique du Sud en particulier, sans compter les membres du gouvernement français...

48 heures de `` tropisme africain » à  Bercy

Parallèlement aux délégations officielles, le fleuron des entreprises et des institutions financières françaises sera représenté par des groupes tels que Orange, CFAO, Air France, Engie, Veolia, JC. Decaux, Total ou encore Bolloré Logistics. La Société Générale sera `` Master Partenaire » de l'événement. ``Nous sommes la Banque européenne la plus impliquée en Afrique », rappelle Alexandre Maymat, en charge de la région Afrique pour la Société Générale qui compte 3,7 millions de clients sur le Continent, dont 150 000 entreprises, à  travers 19 pays. La France représente encore près de 11 milliards d'euros d'exportations en Afrique où plus de 1 000 entreprises françaises sont implantées, dont les entreprises du CAC 40.

Marwane Ben Yamed- Modérateur, Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Economie et des Finances, Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Amadou Kone, Ministre des transports de la République de Cà´te d'Ivoire, Rémy Rioux, Directeur Général de l'Agence Française de développement (AFD), Sambou Wague, Ministre de l'Energie et de l'Eau au Mali. Photo Réveil FM International

Par ailleurs, un certain nombre d'enjeux liés à  la pression démographique, aux dérèglements climatiques ou encore à  l'accélération de l'urbanisation africaine, sont autant de défis que de perspectives communes pour l'Europe et le continent africain. `` L'Europe et l'Afrique affrontent un certain nombre de défis de part et d'autre de la Méditerranée. Or, soit on réussit ensemble, soit on échoue ensemble », a prévenu Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, lors de la conférence de presse d'Ambition Africa, le 11 septembre dernier.

Pour `` réussir » à  redynamiser les échanges commerciaux entre la France et le Continent, les PME françaises sont mobilisées et le Forum représente une vitrine de choix pour celles qui cherchent à  s'implanter ou à  développer leur présence en Afrique, et qui pourront à  cette occasion, s'appuyer sur le réseau de Business France.

Marwane Ben Yamed- Modérateur, Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Economie et des Finances, Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Amadou Kone, Ministre des transports de la République de Cà´te d'Ivoire, Rémy Rioux, Directeur Général de l'Agence Française de développement (AFD), Sambou Wague, Ministre de l'Energie et de l'Eau au Mali. Photo Réveil FM International

C'est notamment le cas de Toutenkamion, un carrossier, constructeur d'unités mobiles sur mesure, basé non loin de Montargis, qui réalise près de 50 % de son chiffre d'affaires à  l'international. `` Notre chiffre d'affaires en Afrique est passé de 9 % en 2016 à  14 % en 2017 et il devrait encore augmenter en 2018 », se réjouit Bertrand Plouviez, directeur commercial Afrique et Asie de la PME familiale, invité au forum d'affaires parisien. D'après Business France, 80 % des entreprises implantées dans l'Hexagone identifient la France comme un `` hub commercial » vers l'Afrique.

Un forum et une ambition pour gagner en attractivité

En dépit des liens historiques entre la France et l'Afrique, `` la mondialisation est passée par là  et il n'y a plus d'interlocuteurs évidents face à  la concurrence très active sur le continent, comme on a pu le constater récemment lors du sommet Chine-Afrique, impressionnant par les moyens mobilisés », déclare Jean-Baptiste Lemoyne. Difficile en effet de rivaliser avec le géant chinois. Pékin a annoncé l'annulation partielle de la dette des Etats africains `` les plus pauvres, enclavés ou insulaires », tout en débloquant 15 milliards de dollars de prêts sans intérêt et de prêts concessionnels ; une ligne de crédit de 20 milliards de dollars ; un fonds spécial de 10 milliards et 5 autres milliards pour soutenir les importations africaines vers la Chine.

Quant aux 10 000 entreprises chinoises déjà  présentes en Afrique, elles doivent investir au moins 10 milliards de dollars sur le Continent sur les trois prochaines années. Au total, ce sont 60 milliards de dollars d'investissements promis par Pékin, en septembre dernier.

Cela étant, la Chine n'est pas seule et les Etats-Unis, l'Inde, la Turquie, le Brésil ou la Russie sont autant d'acteurs-clés qui viennent désormais concurrencer les positions commerciales de la France en Afrique. L'excédent commercial s'est réduit, passant de 3,5 milliards d'euros en 2016 à  2,9 milliards en 2017. Les parts de marché françaises à  l'exportation ont été divisées par deux depuis l'an 2000 et l'évolution des investissements africains en Europe reflète une évolution sensible. Les entreprises sud-africaines qui concentrent 55 % des investissements étrangers dans les pays européens, devant le Maroc (17 %), l'Algérie (7 %), la Tunisie (6 %) et le Nigéria (6 %), s'intéressent aujourd'hui davantage à  l'Allemagne qu'à  la France...

Toutefois, les stocks d'IDE français en Afrique ont été multipliés par 7 entre 2002 et 2017 et s'élèvent à  53,5 milliards d'euros à  fin 2017, tandis que le stock d'IDE africains en France a été multiplié par trois entre 2002 et 2017 (2,3 milliards d'euros à  fin 2017). Les projets d'investissements d'origines africaines en France ont enregistré une progression de 50 % en 2017, et malgré une présence limitée, la centaine d'entreprises africaines (hors Maghreb) basées en France, dont le sud-africain Steinhoff International Holding (maison-mère de Conforama), emploie près de 12 000 personnes. Enfin, l'Hexagone dispose de belles marges de progression en Afrique anglophone où ses exportations ont augmenté de 70 % depuis 2014.

Ambition Africa veut s'inscrire dans la durée

Le programme du forum sera intensif. Ambition Africa s'ouvrira sur une séance plénière réunissant Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des finances ; Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères ; Christophe Lecourtier, directeur général de Business France ; et Rémy Rioux, directeur général de l'Agence française de développement (AFD).

L'environnement des affaires en Afrique, le financement des entreprises françaises et africaines, le mix énergétique, l'agro-industrie, l'accès à  l'eau, la gestion des déchets et l'entrepreneuriat en Afrique sont autant de thèmes qui ponctueront la première journée.

Le programme promet d'être tout aussi chargé le lendemain, avec des rencontres consacrées aux transports urbains, aux nouveaux usages du numérique, à  la santé, aux infrastructures de transport et logistique multimodale, à  la formation professionnelle, aux biens de consommation français sur le continent et enfin, au rà´le de la diaspora dans le renforcement des échanges avec l'Afrique.

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