Bena Mpuka : Rapatriement de Mobutu, Mama Bobi Ladawa et sa famille ne doivent pas oublier les 3 écueils !
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International
1. L'ancien directeur de cabinet du président Mobutu , "Barthos" Barthélémy Bisengimana de 1969-1977, avait accordé la nationalité zaïroise collectivement aux Banyamulenge.
2. L'entrée de 1,5 millions des Rwandais sur le territoire zaïrois en 1994.
3. Le corps de Juvenal Habyarimana ravi à Kigali ramené à Kinshasa puis à Gbadolite...
Mama Bobi Ladawa et la famille Mobutu, vous avez pris une lourde décision de rapatrier le corps du Maréchal Mobutu au KONGO, dans un pays agressé, envahi et occupé.
Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba n'a aucun pouvoir pour protéger la dépouille de Mobutu contre la profanation voire la vandalisation. Tshilombo Tshintuntu Tshifueba est le garçon de course de Paul Kagame, Hitler Noir et bourreau du peuple KONGO. Tshilombo Tshintuntu Tshifueba est le masque d'Alias Kabila qui l'a nommé.
Les 3 écueils doivent mieux analyser les éléments politico-politiciens avant de ramener le corps de Mobutu au KONGO :
1. "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwema, Tutsi Rwandais fut le tout-puissant Directeur de Cabinet de Mobutu de 1969 à 1977.
Mobutu Sese Seko après son coup d'Etat du 24 novembre 1965, a eu besoin d'un homme "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwema pour asseoir son régime prédateur.
"Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwena fut le tout-puissant directeur de cabinet de Mobutu Sese Seko durant la deuxième république. On l'avait surnommé Monsieur 10% ou 30%, le pourcentage qu'il percevait comme commission pour faire aboutir une démarche. C'est "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwena qui a pistonné des hirondelles rwandaises au près des membres du gouvernement et de l'administration sous Mobutu. Chaque ministre devait avoir un deuxième bureau: une hirondelle rwandaise. C'est "Barthos" Barthélemy Bisengimana qui introduisit le poison Karuho obtenu à partir de la peau du caméléon ou de crapaud très connu au Rwanda et à l'Est du KONGO.
Barthélemy Bisengimana Rwema était né à Cyangungu, ville située au sud-ouest du Rwanda, à la pointe sud du lac Kivu, à la frontière avec la ville de Bukavu au KONGO. Il avait étudié à l'école secondaire du cercle scolaire de Butare, il fut Lauréat scientifique en 1956. Brillant étudiant, il termina ses études d'Ingénieur civil électricien du département d'électricité de la faculté polytechnique de l'université de Lovanium à Léopoldville, actuel Kinshasa. Il a été le premier africain a être promu ingénieur civil électricien en 1961.
A l'époque être directeur du cabinet du Président de la République n'était rien d'autre qu'être son conseil juridique et coordonner la politique et l'administration. Bisengimena concevait des études, faisait la coordination technique et était en liaison avec toutes les institutions de la République. Assister le Président de la République dans l'exercice de ses fonctions, aurait permis au tutsi Rwandais de s'occuper de nominations des Président Directeurs Généraux, des Administrateurs délégués, Administrateurs Directeurs de tous les mandataires des entreprises étatiques. Tout le monde était sous ses pieds.
C'est l'ordonnance № 69-096 du 8 mai 1969, que le Président Mobutu a nommé comme Directeur de cabinet à la Présidence de la République: Barthélemy Bisengimana Rwema. Il dirigea le cabinet de Mobutu Sese Seko de mai 1969 jusqu'en février 1977. C'est Maître José Patrik Nimy Mayidika Ngimbi qui va remplacer Bisengimana Rwema comme Directeur de cabinet du Président Mobutu avec la signature de l'ordonnance nº 77-043 ya 23 février 1977.
Mafieux "Barthos" Barthélémy Bisengimana a usé et abusé de l'octroi des bourses uniquement aux Rwandais y compris pour la représentation dans les institutions internationales.
Le Tout-Puissant Directeur de cabinet de Mobutu pistonna plusieurs Rwandais dans les compagnies américaines General Motor (GM), Goodyears Tire ana Rubber, Barkley Bank, City Bank, Coca Cola Enterprises, International Business Machines Corporation (IBM).
C'est "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwema qui a pistonné Cyprien Rwakabuba Shinga comme membre du Comité Central, commissaire du peuple, membre du bureau politique, commissaire politique et administrateur dans plusieurs sociétés étatiques.
Qui ignore que "Barthos" était propriétaire des sociétés: Groupe Rwacico, Brasimba et Nyamilina. C'est lors de la zaïrianisation qu'il avait mis la main sur Brasimba. "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwema a vite compris qu'il fallait qu'il se crée un empire économique. C'est alors qu'il s'est mis à pistonner ses gars à lui qui lui devait tout.
Ngirabatware a été nommé Président-Délégué-Général de l'Office National des Postes et Télécommunication du Zaïre (O.N.P.T.Z).
Gahunga fut Administrateur-Directeur-Général de la Société d’Exploitation Pétrolière (Zaïre SEP).
Rwigamba a été Directeur- Général de la Banque de la Communauté Economique des pays des Grands Lac (C.E.P.G.L), puis il fut aussi Directeur de la Société Financière de Développement (SOFIDE). Miko Rwayitari a été Président-Directeur-Général de la téléphonie cellulaire (TELECELL).
Oscar Habarugira a été coordonnateur du Centre National des Recherches et Investigations (C.N.R.I), service de Renseignements.
Victore Ngezayo a été P.D.G. de RMA, propriétaire de l'hôtel les masques, actionnaire principal de Park hôtel et mandataire de Sakima. Tabura Sebirezi fut un homme d’affaires du secteur de transport maritime du fret et conteneurs.
Nyumbahire a été Secrétaire Général de l'Agence Africaine de Distribution de Matériel (AFRIMA, Importation Matériel Roulant, Toyota, Kawasaki, Harvester), il a été aussi Administrateur-Directeur-Général adjoint de l'Union Zaïroise des Banques (UZB) et Directeur des crédits de la Banque Centrale du Rwanda.
Oswald Ndeshyo fut commissaire d’Etat, administrateur des sociétés d’Etat, consultant de l'O.U.A et Doyen de la faculté de droit de l'UNIKIN.
Kasuku, homme de main de Rwakabuba a été P.D.G d'ACOGENOKI.
Antoine Rwakabuba a été responsable des imprimeries et librairies Volcans. Cette petite liste n'est pas exhaustive encore moins discriminatoire.
"La loi Bisengimena"
La première constitution congolaise de 1964 (dite de Luluabourg) accorde la nationalité congolaise à toute personne dont un ascendant est ou a été membre d'une tribu installée sur le territoire congolais en 1885.
Nulle part, il est question des Banyarwanda ou Banyamulenge soit antérieure à 1885, ils ne sont pas répertoriés par la colonisation belge comme une ethnie jusqu'à l'indépendance en 1960.
"Barthos" Barthélémy Bisengimana Rwema, Directeur de cabinet du président Mobutu de 1969 à 1977, va conférer de manière automatique et collective la nationalité zaïroise aux populations rwandophones installées dans le Kivu par une loi de 1972.
Cette loi compliquera les choses, mettant les populations installées sur le territoire de la RDC avant 1885 (donc congolaises de droit) et celles provenant des flux migratoires plus récents dans la même situation créant la plus grande des confusions.
Cette décision, que certains experts considèrent comme prise dans une optique électorale, va brouiller durablement la carte. La situation s'avère d'autant plus difficile vu qu'aucun enregistrement précis des flux migratoires ne pouvait, et ne peut à ce jour, prouver sans équivoque la période réelle de l'entrée en territoire congolais de ces populations.
Cette acquisition « en masse » de la nationalité congolaise, couplée avec les effets pervers de la loi foncière promulguée dans le cadre de la « zaïrianisation ».
Des hommes d'affaires, des politiques et des notables tutsis ont récupéré des terres, notamment d'anciennes plantations coloniales, redistribuées par l'Etat.
Ces acquisitions de terre ont conférer un caractère légal aux implantations foncières des paysanneries tutsies dans le Kivu, et cela en totale opposition aux usages coutumiers locaux qui gèrent la terre en régime de propriété clanique ou villageoise.
Cette situation a provoqué l'indignation des populations autochtones qui se sont estimées expropriées pour la seconde fois (la première fois par les colons belges) d'une partie de leur territoire par des tutsis qui demeurent venus d'ailleurs dans l'inconscient collectif.
Cette loi de 1972, a eu un impact politique déstabilisant, surtout dans la province du Nord Kivu, permettant en certains endroits l'acquisition d'une majorité démographique donc politique à des groupements rwandophones, modifiant ainsi les équilibres électoraux locaux.
Jouissant d'un nouveau statut politique, économique et foncier, ces populations, ont peu à peu réclamer plus d'autonomie au détriment des autorités coutumières autochtones.
Un climat de tension a perduré jusqu'à ce que en 1981, par un concours de circonstances facilité par la perte d'influence des politiciens tutsis sur le régime du président Mobutu-"Barthos" Bisengimana Rwema ayant dirigé le cabinet jusqu'en 1977-, une autre loi revienne aux dispositions de 1964 et pose durablement la problématique de la « Congolité ».
Cette loi tente de corriger les effets pervers de la loi « Bisengimana » par une application plus orthodoxe du principe d'une nationalité accordable à titre individuel par naturalisation.
Mais en versant dans l'extrême inverse, elle plonge dans « l'illégalité » et la « clandestinité » une population qui était devenue par endroit démographiquement majoritaire, notamment des localités du Nord Kivu.
Ces tergiversations politiques et administratives vont offrir un cadre institutionnel à une compétition politico-foncière déjà bien engagée et exacerber les tensions entre rwandophones et autochtones, avec pour conséquence la pérennisation des difficultés d'administration de la région du Kivu et l'apparition plus ou moins ouverte d'une xénophobie locale.
Celle-ci sera marquée par la consécration du vocable de "zaïrois à la nationalité douteuse" pour qualifier tout congolais rwandophone.
Cette incapacité à administrer le Kivu empêchera la tenue des recensements de 1986 dans cette province alors qu'ils eurent lieu partout ailleurs au Zaïre cette même année. La crise identitaire entre rwandophones et autochtones est à l'époque d'autant plus visible que les bureaux d'état civil ne cesseront d'être incendiés dans le but de détruire les documents administratifs nécessaires à tout octroi de la nationalité.
Entre 1991 et 1993, ces tensions vont resurgir de manière violente, notamment sur le fond du problème de représentation du Kivu à la Conférence Nationale Souveraine, organisée à Kinshasa pour instaurer un régime démocratique au Zaïre. Elles vont conduire à la constitution de milices de jeunes initiant attaques et meurtres dans le Kivu.
Cette situation nécessitera l'intervention de la Division Spéciale Présidentielle, corps militaire d'élites du régime du maréchal Mobutu, pour qu'un semblant d'ordre soit rétabli. Cette « pacification musclée des militaires de la Division Spéciale Présidentielle n'a fait que retarder la déflagration générale que l'onde de choc du génocide rwandais a précipitée.
Celui-ci, avec l'afflux des fugitifs encadrés par les Forces Armées Rwandaises en fuite et les cortèges des réfugiés fuyant l'avancée de l'Armée Patriotique Rwandaise (APR), a balayé comme un ouragan les tentatives de réconciliation et de résolution des conflits internes au Kivu ».
En effet, les conséquences du génocide Rwandais vont avoir un impact non négligeable, pour ne pas dire déterminant, sur la suite des événements et la régionalisation du conflit. Elles entraîneront la région dans les affres du cercle vicieux d'où elle peine toujours à sortir.
La zaïrianisation initiée par Mobutu en 1974, dans la foulée de sa politique de « recours à l'authenticité » eu pour effets de déposséder les expatriés de leurs entreprises, fermes et domaines agricoles pour les confier à des zaïrois et de créer une bourgeoisie d'affaire typiquement zaïroise.
Faire croire à l'opinion nationale et internationale que c'est M'zée Laurent-Désiré Kabila, le troisième président de la république assassiné au palais de Marbre, qui a fait entrer des Rwandais au Congo, c'est mentir. Soit par mauvaise foi ou calcul politique, les Mobutistes connaissent la vérité et se taisent. Ceux aquatiques qui parlent sous l'eau, alors qu'ils connaissent la vérité mais pour des raisons qui leurs sont propres débites des mensonges. C'est Mobutu qui fit entrer le loup dans la bergerie: Barthos Bisengimana Rwema !
2. Depuis 1994, de nombreux Rwandais, qui ont étudié grâce aux bourses du gouvernement zaïrois, se sont transformés en pourfendeurs acharnés du Congo et du peuple congolais, aux côtés du régime de Kagame. Cette ingratitude rwandaise était perceptible depuis le début, mais Mobutu n’était pas un dictateur éclairé. Parmi ses décisions dictées par ses sentiments personnels, il y en a une qui peut être considérée comme la plus catastrophique : accueillir 1,5 million de réfugiés rwandais sur le sol zaïrois.
Le président Mobutu Sese Seko savait pourtant que le Zaïre n'avait aucun moyen d'accueillir ces populations rwandaises. Accueillir des populations n'est pas seulement un "acte de générosité", c'est un "acte de responsabilité". Accueillir signifie assumer. Et ça, Mobutu ne savait pas, aveuglé par ses sentiments personnels pour le Rwanda et les Rwandais.
En temps de guerre, un homme d’Etat ne prend pas des décisions pour plaire. Il prend des décisions que le péril sécuritaire impose, peu importent les sentiments : « aimer », « haïr », « plaire »... On reste froid et la main ne tremble pas ! La décision doit être uniquement dictée par le péril sécuritaire. Mais Mobutu aimait tellement le peuple rwandais. Parfois, jusqu’à l’absurde.
3. Après l’attentat du 6 avril 1994, Mobutu a risqué la vie des commandos zaïrois en les dépêchant au Rwanda pour récupérer le corps du président Habyarimana. En plein Kigali déchiré par des combats acharnés ! Mission réussie parce que le corps du président Habyarimana fut amené à Kinshasa, à plus de 1600 km de Kigali par les commandos zaïrois du SARM, puis à Gbadolite.
C'est Paul Kagame, Hitler Noir soutenu par des Américains et les occidentaux qui par procuration dirige le KONGO.
Le peuple KONGO n'a pas des problèmes avec le Maréchal Mobutu. Ce sont ses ennemis qui sont les pires.
Le corps du Maréchal Mobutu est plus en sécurité au cimetière chrétien de Rabat au Maroc que dans un mausolée hypothétique à Gbadolite même gardé par des soudards.
Le KONGO n'est pas en paix. Les filles et fils KONGO ne vivent plus en paix depuis longtemps. Paix, unité nationale et intégrité territoriale, ces notions sont quasi inexistantes aujourd'hui au KONGO.
Le régime de Tshilombo, le pouvoir de Tshintuntu n'est pas KONGO, Tshifueba ne dire rien.
Mama Bobi Ladawa et la famille Mobutu ne doivent pas agir dans la précipitation. Ramener le corps de Mobutu au KONGO, c'est suicidaire.
Freddy Mulongo Mukena
Réveil FM International