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jeudi 26 novembre 2020

Union sacrée: 150$ par journaliste "Coupagiste","Quado", thuriféraire-Djaleloïste!

Union sacrée: 150 $ par journaliste "Coupagiste","Quado", thuriféraire et Djaleloïstes!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-150 dollars.png, nov. 2020

















Corruption déguisée! Présidence usurpée de Tshilombo, les journalistes "Coupagistes", "Quado", thuriféraires et Djaleloïstes accrédités pour couvrir les consultations tshilombiennes ont reçu chacun 150 dollars, soit 15 dollars pour les 16 jours de l'union sacrée. S'accrédite-t-on-pour être payé? L'enfarineur est sorti du palais de la Nation avec deux doigts d'honneur en signe de V.

freddy-mulongo-150-dollars

Un journaliste s'accrédite pour couvrir l'événement pour son média. Un journaliste qui quémande sa pitance après avoir couvert un événement est un mercenaire. Le problème aujourd'hui en République démocratique du Congo, pour passer à a radio, à la télévision et même un article dans un journal qui ne tire même pas à 5000 exemplaires, il faut payer. L'information se monnaye. Conséquence, seuls ceux qui payent surtout les plus bourricots et médiocres sont encensés .La corruption fait-elle partie des anti-valeurs ? Oui ou non ? Doit combattre la corruption en usant de la corruption, en étant soi-même un corrompu corrupteur ? Nous apprenons de plusieurs sources indépendantes que les journalistes "Coupagistes", Quado", Thuriféraires et Djaleloïstes qui ont été accrédités à la présidence usurpée  et qui ont couvert les consultations tshilombiennes, ont reçu chacun la somme de 150 dollars, soit 15 dollars pour les 16 jours  de l'union sacrée. 

C'est Michel Kabanga qui s'enflamme sur son compte Facebook: "Union Sacrée : Consultations nationale ; Collation des journalistes accréditées aux consultations présidentielle 10$ par jour  150$ Pour 16 jours ( un jour non pris en compte) pire encore cette maudite sommes est parvenue aux journalistes à 00h41' disons que là aussi c'est toujours le FCC qui bloque!!!??? Il y a l'argent pour tout le monde dans ce pays sauf pour la presse. Monsieur le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avant toute réforme après compilation des différents mémos, prière de commencer par la réforme de votre propre cabinet de travail de grâce.  ils sont plus pire que Satan.

freddy-mulongo-journalistes

Faut-il plaindre les journalistes congolais ? S'accréditer à un endroit ne veut pas dire qu'on y va pour se faire payer ! Une accréditation est une autorisation pour mieux faire son travail. Si un pays mérite ses hommes et femmes politiques, la nation mérite aussi de ses journalistes. Le pays va vaut l'eau à causer des comportements inciviques. Les journalistes Congolais jouent-ils leur rôle de chien de garde de la démocratie ? Un journaliste qui pleurniche pour les 150 dollars reçu de la présidence usurpée ? A ailleurs les journalistes paient de leurs poches, boissons, chambres d’hôtel et frais de voyage.  A mois humble avis, les Coupagistes, Quaod, Thuriféraires et Djaleloïstes marchent sur la tête. Ils font perdre à ce métier sa noblesse. Là ou il faut dénoncer , ils sont des chiens couchants. 

Tenez ! le 9è congrès de l'Union nationale de presse congolaise (UNPC), qui s'est tenu à Moanda, dans le Kongo-Central a été financé et parrainée par Denise Nyakeru, la compagne de Tshilombo Tshintu Tshifueba, à hauteur de 100.000 dollars. Quel est ce journaliste congolais qui a haussé le ton  face à cette corruption déguisée ? Comment cette femme de ménage dans les hôpitaux de Bruxelles, qui n'arrivait même pas à joindre le bout de mois, peut-elle parrainer le congrès de la presse, sachant bien que son fakwa de mari n'a aucune légitimité. Tshilombo a volé le destin du peuple congolais en faisant nommer par Alias Kabila. 

A l'instar du Sénégal et d'autres pays de l'Afrique de l'Ouest, la RDC mérite une maison de la presse, des coopératives pour les intrants, équipements radio et télévision. L'aide indirect oui ! Et mille fois oui. La corruption en donnant l'argent aux journalistes, dix mille fois Non !

Les "Coupagistes", "Quado", "Djaleloïstes" sont des vrais moutons noirs dans la profession. Des commerçants doivent faire leurs commerces. Les journalistes doivent être libres et indépendants. ça coûte cher d'être libre et indépendant.

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dimanche 24 mai 2020

RDC: Combattre le "Coupage", Coronavirus-Covid 19 de la morale, corruption encouragée par les thuriféraires à la mangeoire du régime!

RDC: Combattre le "Coupage", Coronavirus-Covid 19 de la morale, corruption encouragée par les thuriféraires à la mangeoire du régime!

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Bongos 2.jpg, mai 2020

Le 27 mars 2014, au Press Club de France, Réveil FM International-Freddy Mulongo et Afrique Rédaction- Bongos Roger avions organisé le premier Forum International sur la liberté de la presse, pour les droits de l'homme et contre l'impunité. Si la mise en place d'un observatoire sur la liberté de la presse est l' objectif que nous nous sommes fixés, nous avions pas hésité au cours du forum de parler des journalistes assassinés (seize en République démocratique du Congo), des intimidations, arrestations arbitraires et inopportunes, ainsi que des médias coupagistes, thuriféraires du régime.

Freddy Mulongo-Bongos 3.jpg, mai 2020

Souvenons-nous des principes simples: un bon journaliste est d'abord un homme de terrain, un reporter. Reporter, quelle formule, quelle passion ! Quand on utilise le mot «métier», c’est par pudeur. Il vaut mieux parler de vocation. Car aller vivre un événement pour ensuite le rapporter (to report – en anglais – d’où vient le mot reporter) exige une forte dose d’audace, le goût de la vérité, autant que l’attraction du danger, et la certitude que c’est grâce à ce travail que le citoyen moyen peut comprendre la réalité de notre époque, et d’un siècle, ni meilleur, ni pire que les précédents. C’est toujours la même histoire : le spectacle continu de l’absurdité des hommes, l’injustice, la peur, la faim, la mort.

Un confrère a déclaré:"Les journalistes indépendants ne peuvent pas travailler librement dans le pays. Ils sont harcelés, suivis, visés. Ils ont beaucoup de problèmes de sécurité. Si vous vous montrez critiques, vous êtes considérés comme un ennemi de l'Etat".

Freddy Mulongo-Bongos 4.jpg, mai 2020

La journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée tous les ans depuis 1993, le 3 mai est l’occasion de se remémorer ce droit fondamental, toujours pas acquis dans de nombreux pays y compris en République démocratique du Congo et de rendre hommage aux journalistes décédés en exerçant leur profession. Encore aujourd’hui de nombreux textes sont censurés et des journalistes torturés, harcelés, enlevés. Il est donc nécessaire de sensibiliser les citoyens, les différents organismes privés et publics mais aussi les Etats du monde entier.

Il faut la célébrer cette journée mondiale de la liberté de la presse. Prendre des engagements fermes pour mieux faire notre métier avec passion. Le "Coupage", cette corruption qui gangrène la profession est un fléau à éradiquer. Un journaliste qui va couvrir un événement et qui attend qu'on le paye est une perversion.

Un "coupagiste" est celui qui n'écrit rien dans son journal, ne diffuse rien dans son média tant qu'il n'a pas été payé. Au Congo-Kinshasa, les coupagistes sont dans la même situation que les médecins qui ont signé le serment d'Hypocrate mais refusent de soigner et porter secours aux malades tant qu'ils ne sont pas payés.

Conséquence du "Coupagisme" dans le métier. Les médias congolais encensent des cancres, ignares, médiocres et incapacitaires pour la simple bonne raison que ces derniers ont des moyens et ils payent.

Et les vrais problèmes sociétaux sont relégués au calandre grecque...dans pays où malgré ses potentialités humaines et ressources minières, les groupes électrogènes suppléent le délestage d'électricité, les surpresseurs celle d'eau courante et les véhicules 4x4 celle de routes décentes, cette situation aberrante est acceptée comme une fatalité. Les autres, autant dire l'immense majorité des citoyens, sont condamnés aux écoles bondées, aux maîtres évanescents et aux mouroirs des services d'urgence.

Le fléau de la corruption touche les secteurs essentiels pour l'avenir et le développement de la République démocratique du Congo que sont la santé et l'éducation. Le manque de contrôles, d'inspections et de sanctions a favorisé le laxisme et la vénalité d'enseignants et de médecins qui monnayent soins et diplômes, médicaments et cours dans la plus parfaite inconscience.

Les congolais (moins de 20% sur les 70 millions) qui en ont les moyens ont développé des stratégies de contournement en ayant recours, pour leurs enfants, aux enseignements privés et, pour leur santé, aux achats de médicaments revendus par les personnels des hôpitaux.

Quel est ce média à Kinshasa qui dénonce le fait que les deux sociétés brassicoles: Unibra et Bracongo envahissent les chaines de télévision avec des messages publicitaires qui incitent à l'alcoolisme...des messages et chansons publicitaires vantant les boissons alcooliques qui durent parfois 17 minutes par heure. Quelle société congolaise voulons-nous ?

Certains crieront ah c'est parce que vous êtes à Paris en France. Nous avons exercé durant 8 ans à Kinshasa en République démocratique du Congo sans céder à cette perversion du métier. Et à Paris, nous continuons à exercer notre métier, comme journaliste indépendant.

Peut-on parler d'un pluralisme médiatique dans un pays où chaque politicailleur ventripotent a son journal, sa station de radio et chaîne de télévision ? Les organes de presse appartiennent aux acteurs politiques, proches du régime ou des opérateurs économiques qui défendent leurs intérêts. Mais le fait que les journalistes congolais soient sous-payés, est-ce que c'est une raison de perdre toute dignité pour devenir un aplaventriste du régime ? Le "Coupage" est devenu un supplément de salaire mensuel.

Des journalistes coupagistes ne cessent de réclamer "Le transport"Coupage", une enveloppe d'argent que remettent les ministères et les entreprises, systématiquement, après chaque conférence de presse.

Tous les journalistes coupagistes disent la même chose : ils sont obligés d'acceptés cette enveloppe, parce qu'ils sont sous-payés. Le "Coupage" est faite pour influencer les articles, les émissions radios et télévision mais ce que les "Coupagistes" oublient en réalité leur liberté d'expression s'arrête où commence les intérêts.

La liberté d'expression ne doit est soumise aux « caprices » des politicailleurs, arrivistes et parvenus qui contribuent par la désinformation pour mieux asseoir la dictature totalitaire qui sévit en République démocratique du Congo.

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