Il y avait deux personnes que le président américain ne devait surtout pas croiser dans la station de ski suisse transformée comme chaque année en camp retranché : la jeune activiste du climat Greta Thunberg , présente dans la salle pendant son discours, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, l'homme à qui Trump aurait demandé d'enquêter sur les affaires du fils de Joe Biden, candidat démocrate à la Maison-Blanche.
Une économie américaine `` qui gagne comme jamais » ! Un peu plus tôt, Greta Thunberg avait accusé le monde de n'avoir `` rien fait sur le climat ». Trump lui a répondu sans plus de nuance en dénonçant ceux qui ont annoncé `` la fin du pétrole » et `` une crise de la surpopulation ». `` Ces alarmistes veulent tous la même chose, dominer et contrôler tous les aspects de nos vies…»
Devant les dirigeants du monde politique et des affaires, Trump a martelé ses succès économiques, décrivant avec force statistiques flatteuses une économie américaine "qui gagne comme jamais" : le taux de chômage (3,5 %) le plus bas de l'histoire, la hausse de la Bourse, la création de "12.000 usines » et une politique "tournée vers les classes moyennes».
`` J'avais promis le grand 'come-back' de l'Amérique, il est là », a-t-il dit. Emporté par son élan, il a évoqué un `` geyser d'opportunités » et la seule nuance dans son portrait d'une économie américaine idyllique fut une attaque rituelle contre la Réserve fédérale qui a `` remonté les taux d'intérêt trop vite et les a baissés trop lentement… »