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mercredi 1 décembre 2021

Panthéonisation: Josephine Baker femme noire, résistante, française née américaine!

Panthéonisation de Josephine Baker femme, noire, résistante, française née américaine!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Josephine Baker 7.jpg, déc. 2021

L’entrée au Panthéon de Joséphine Baker, mardi 30 novembre, avec son cortège de solennité, devait offrir au chef de l’Etat l’opportunité de se présenter comme le rassembleur de ce pays meurtri par une crise sanitaire, économique mais aussi identitaire. La panthéonisation de la star du music-hall, femme, noire, résistante, française née américaine, sonne le temps de l’apaisement.

Discours du Président de la République à l’occasion de la cérémonie d’entrée de Joséphine Baker au Panthéon

Héroïne de guerre. Combattante. Danseuse. Chanteuse.

Noire défendant les noirs, mais d’abord femme défendant le genre humain.

Américaine et Française.

Joséphine Baker mena tant de combats avec liberté, légèreté, gaieté.

Fulgurante de beauté et de lucidité dans un siècle d’égarements, elle fit, à chaque tournant de l’Histoire, les justes choix, distinguant toujours les Lumières des ténèbres.

Et pourtant, rien, rien n’était écrit.

Saint-Louis, 1906.

Naître d’une mère blanchisseuse et d’un père inconnu. Habiter une cabane au toit percé.

A seulement huit ans, servir une famille riche et blanche pour nourrir la sienne, pauvre et noire.

Être battue, maltraitée. Fuir.

Assister impuissante aux émeutes raciales et à leur cohorte de morts.

Se marier à 13 ans.

Ne pas se résigner.

Danser, danser pour vivre, vivre pour danser.

A Saint-Louis, à la Nouvelle-Orléans puis à Philadelphie, envouter le public par son énergie et son humour.

Gagner Broadway, théâtre des possibles, rencontrer Caroline Dudley créatrice de revues en Europe.

Et faire lever devant soi tous les rideaux, céder toutes les portes, tomber toutes les barrières.

Paris, 1925.

Quand Joséphine Baker arrive en France, Paris est une fête. Elle n’a pas 20 ans.

Années folles. Années de danse et de musique. Années de nuits et d’ivresse où se noie Joseph Kessel ignorant qu’un jour il écrira le Chant des Partisans.

Si dans cette France partagée entre soif de liberté et préjugés coloniaux, l’enfant de Saint-Louis se distingue, c’est parce qu’elle invente, dès le fameux soir du 2 octobre 1925 au Théâtre des Champs Elysées, un numéro qui dépasse les contradictions françaises de l’époque.

Les concepteurs de la revue Nègre imaginent-ils pour elle une danse du ventre, fantasme d’exotisme sauvage ?

Elle s’y livre, mais en gonflant les joues et en écartant les genoux, de sorte que le comique détourne bientôt le sensuel.

Lui demande-t-on de danser nue vêtue d’une simple ceinture de bananes dorées ?

Elle y consent, mais écorne l’érotisme à coup de grimaces, de gestes saccadés, balaie les clichés d’un revers de hanche et raille l’imagier nègre par ses roulements d’yeux moqueurs.

Les stéréotypes, Joséphine Baker les endosse. Mais elle les bouscule, les égratigne, les tourne en burlesque sublime. Esprit des Lumières ridiculisant les préjugés colonialistes sur des notes de Sidney Bechet.

Le triomphe est immédiat.

Folies Bergères, escalier mythique du Casino de Paris, scènes de toutes les capitales européennes : les danses syncopées de la Perle noire, contrepoint insolent à la basse continue du racisme, enchantent la France et bientôt toute l’Europe à une vitesse inouïe.

La voici un jour chanteuse sur des succès de Vincent Scotto, un autre actrice devenant Zouzou et donnant la réplique à Jean Gabin, puis dévalant les Champs-Elysées, guépard tenu en laisse au volant d’un cabriolet recouvert de cuir de serpent.

Aux côtés d’un homme une nuit, aux bras d’une femme une autre, elle qui a deux amours.

En quelques années seulement, Joséphine Baker forge sa légende.

Elle épouse la scène, impose sa liberté, entre dans l’imaginaire et dans l’intimité des Français.

Par son insouciance jamais inconsciente, son courage toujours gai, cette légèreté ourlée de tristesse qu’arborent ceux qui ont déjà vécu, l’Américaine réfugiée à Paris, devient l’incarnation de l’esprit français et le symbole d’une époque.

Crèvecœur-le-Grand dans l’Oise, 30 novembre 1937.

Il y a 84 ans jour pour jour.

Joséphine revient d’une tournée difficile aux Etats-Unis. La ségrégation y est plus sévère que jamais. Elle se marie avec Jean Lion et devient alors officiellement citoyenne française.

« Les Français m’ont tout donné. Je suis prête à leur offrir aujourd’hui ma vie » : Joséphine Baker ne considère pas sa nouvelle nationalité comme un droit, mais avant tout comme un devoir, une conquête de chaque jour.

Aussi se voue-t-elle tout entière à sa nouvelle patrie et à la défense de ses valeurs.

La voici militante indéfectible de la Ligue Internationale contre l’Antisémitisme dès 1938.

Puis officier de l’armée de l’air, servant comme infirmière dans le cadre d’actions organisées par la Croix-Rouge.

Sur la ligne Maginot, elle donne des concerts mémorables en soutien au moral des troupes.

Alors que la Blitzkrieg menée par l’Allemagne nazie effraie l’Europe, Joséphine Baker, elle, veut faire plus.

Troquant les feux de la rampe pour la flamme de la Résistance, elle devient, avant même le 18 juin, « honorable correspondante ». Et sert son nouveau pays, au péril de sa vie.

Protégeant résistants et Juifs dans sa propriété des Milandes transformée en antenne radio ;

Recevant sur son lit d’hôpital à Casablanca tout ce que le Maghreb compte d’officiers de la France libre ; 

Parcourant l’Afrique et l’Europe pour transmettre des informations confidentielles écrites à l’encre sympathique sur ses partitions ou cachées dans ses robes ;

Traversant le désert en Jeep pour galvaniser les soldats préparant le Débarquement de Provence ;

Joséphine joue un rôle à ce point décisif qu’elle se voit décerner la médaille de la Résistance. Surtout, l’insigne qu’elle préférera entre tous, une petite croix de Lorraine en or reçue des mains-même du Général de Gaulle en 1943 et qu’elle finit pourtant par vendre pour reverser l’argent aux œuvres de la Résistance. Puis en 1961, la Croix de guerre avec palme et la Légion d’Honneur remise par le général Valin.

C’est cela Joséphine. Un combat pour la France libre. Sans calcul. Sans quête de gloire. Dévouée à nos idéaux.

Washington, 28 août 1963.

Alors qu’icône adulée après la Libération, elle aurait pu comme beaucoup d’autres s’installer dans la célébrité, Joséphine Baker, uniforme de l’armée de l’air en étendard, prend la parole devant les milliers de militants des droits civiques qui attendent le discours du pasteur Martin Luther King.

Ce jour-là, qu’elle définit comme le « plus beau de sa vie », est pour elle l’aboutissement d’une longue lutte.

S’avançant vers le pupitre, sans doute repense-t-elle à la petite fille qui, punie par ses maîtres blancs pour avoir cassé une assiette, s’était fait ébouillanter les mains ;

Au temps où, même la vedette qu’elle était se voyait interdire l’accès à des hôtels aux Etats-Unis.

A cette soirée où, sous les yeux de Grace Kelly qui ne l’oubliera jamais, elle s’était vue refuser le service au Storck Club, un grand restaurant new-yorkais ;

Au quartier de Harlem qui avait organisé en son honneur en 1951 un Baker Day pour la remercier d’avoir ouvert ses concerts aussi bien aux Noirs qu’aux Blancs,

Aux milliers de femmes et d’hommes qui avaient rejoint ses combats.

Alors, évoquant dans son discours son invitation prochaine à la Maison Blanche, Joséphine Baker, oui, à coup sûr, se souvient de tout cela et déclare à la foule : « ce n’est pas la femme de couleur – la Noire, qui ira là-bas. C’est une femme ».

Joséphine Baker ne défendait pas une couleur de peau, elle portait une certaine idée de l’homme, et militait pour la liberté de chacun.

Sa cause était l’universalisme, l’unité du genre humain. L’Egalité de tous avant l’Identité de chacun. L’Hospitalité pour toutes les différences réunies par une même volonté, une même dignité. L’Emancipation contre l’Assignation.

En cela, en tout cela, devant le Lincoln Mémorial, médaille de la résistance agrafée sur son revers de veste, elle était plus française que jamais.

Infiniment juste. Infiniment fraternelle. Infiniment de France.

Et que nul aujourd’hui ne fasse mentir ou ne détourne son combat universel ! Ce n’était pas un combat pour s’affirmer comme noire avant de se définir comme Américaine ou Française ; ce n’était pas un combat pour dire l’irréductibilité de la cause noire, non. Mais bien pour être citoyenne, libre, digne. Complètement. Résolument.

Dordogne, 15 mars 1969.

Malgré les tournées répétées, malgré le courage et l’appel télévisé de Brigitte BARDOT, malgré le soutien de généreux donateurs, Joséphine Baker est expulsée de sa célèbre propriété du Périgord noir : le Château des Milandes. Loin des plumes et des paillettes, elle se réfugie avec ses enfants à Paris, avant de gagner, Monseigneur, la principauté de Monaco où la princesse, à nouveau, devenue sa protectrice et son amie, lui offre l’asile et l’héberge généreusement avec toute sa famille.

Ce jour de mars 1969, elle ne dit pas seulement adieu à un enracinement, à ce paysage qu’elle aime tant, à son « Château sur la lune » qu’elle adorait et occupait depuis plus de trente ans.

Elle dit adieu à un rêve fou, celui d’installer aux Milandes un « collège de la fraternité universelle » où elle souhaite que soit enseignés à des enfants venus du monde entier la tolérance, la laïcité, le goût de l’égalité et de la fraternité.

Si ce collège ne vit donc jamais le jour, l’adoption avec Jo Bouillon de 12 enfants - Akio et Teruya venus du Japon ; Luis de Colombie ; Jari de Finlande ; Jean-Claude, Moïse et Noël de France ; Brian et Marianne d’Algérie ; Koffi de Côte d’Ivoire ; Tara du Venezuela : et Stellina du Maroc, oui, ces douze enfants, cette famille permit à Joséphine Baker de prouver aux yeux du monde que les couleurs de peau, les origines, les religions pouvaient non seulement cohabiter mais vivre en harmonie. Vous êtes là ce soir. Fidèles à ses rêves.

Sa « tribu arc en ciel » comme elle l’appelait est le plus beau des manifestes humanistes. Epiphanie de l’universalisme auquel elle croyait tant.

Joséphine Baker a quitté la vie en même temps qu’elle quittait la scène, quelques heures après la seconde représentation d’une revue consacrée à sa vie. C’était à Bobino, au cœur de ce quartier de la Gaité dont le nom lui allait si bien.

Quelques jours plus tard, le 15 avril 1975, des milliers de Parisiennes et de Parisiens remontaient la rue Royale pour accompagner son cercueil, déjà drapé de bleu-blanc-rouge, vers cette église de la Madeleine où la France enterre ses artistes.

Aujourd’hui, nous sommes encore là, même bleu-blanc-rouge. Pour la faire entrer dans notre Panthéon.

Alors ce soir, Joséphine Baker entre ici avec tous ces artistes qui l’accompagnent, tous ces artistes qui ont aimé le jazz, la danse, le cubisme, la musique, la liberté de ces années.

Elle entre ici avec tous ceux qui, comme elle, ont vu dans la France une terre à vivre, un lieu où l’on cesserait de se rêver ailleurs, une promesse d’émancipation.

Elle entre ici avec tous ceux qui ont choisi la France, qui l’ont aimée et l’aiment, charnellement, qui l’ont vue trébucher et ont continué de l’aimer, qui l’ont vue à terre et se sont battus pour la relever.

Français par le sang versé, les combats menés, l’amour donné.

Elle entre ici pour nous rappeler à tous, pour nous rappeler à nous-mêmes, qui mettons quelquefois tant d’entêtement à vouloir l’oublier, l’insaisissable beauté de notre destin collectif : nous qui sommes une Nation de combat, fraternelle, que l’on désire, que l’on mérite, qui n’est elle-même que lorsqu’elle est grande et sans peur.

Joséphine Baker,

Vous entrez dans notre Panthéon où s’engouffre avec vous un vent de fantaisie et d’audace. Oui, pour la première fois ici, c’est une certaine idée de la liberté, de la fête, qui entre aussi.

Vous entrez dans notre Panthéon parce que vous avez aimé la France, parce que vous lui avez montré un chemin qui était le sien véritable mais dont elle doutait pourtant.

Vous entrez dans notre Panthéon parce que, née américaine, il n’y a pas plus française que vous.

Et alors qu’à la fin de votre carrière, adaptant les paroles de votre plus grand succès, vous clamiez : « Mon pays, c’est Paris »,

Chacun de nous ce soir murmure ce refrain, sonnant comme un hymne à l’amour : « Ma France, c’est Joséphine ».

Vive la République.

Vive la France.


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mercredi 16 juin 2021

Sommet Etats-Unis-Russie: Joe Biden-Vladimir Poutine à Genève international !

Sommet Etats-Unis-Russie: Joe Biden- Vladimir Poutine à Genève international ! 

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Biden Poutine 3.jpg, juin 2021

C'est la Genève internationale qui a accueilli le mini-sommet de deux superpuissances: les Etats-Unis et la Russie. Les présidents américain et russe Joe Biden et Vladimir Poutine se rencontrent ce mercredi à Genève. Vladimir Poutine, le président Russe n'a pas voulu d'accueil protocolaire.

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Joe Biden et Vladimir Poutine se sont serré la main mercredi au début de leur premier sommet à Genève, qui doit apaiser les tensions entre les deux pays et peut-être dégager quelques rares terrains d'entente.

Fidèle à sa personnalité, le président américain s'est tourné le premier vers son homologue russe et lui a tendu la main. Vladimir Poutine l'a brièvement serrée, avant que les deux hommes ne rentrent dans la belle bâtisse du XVIIIe siècle qui va accueillir leurs discussions.

"J'espère que notre réunion sera productive", a dit le président russe, en remerciant Joe Biden d'avoir pris l'initiative de la rencontre.

Homme de contact, Joe Biden a souligné qu'"il est toujours mieux de se rencontrer en tête-à-tête".

Les deux hommes étaient arrivés à quelques minutes d'intervalle, accueillis par le président suisse Guy Parmelin qui leur a souhaité bonne chance.

Malgré ce geste -devenu rare en pleine pandémie de Covid- les discussions s'annoncent âpres et tendues.

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Genève en état de siège. Transports publics à l’arrêt, travailleurs invités à rester chez eux, barbelés et clôtures érigés depuis une semaine tout autour du parc La Grange : le sommet Biden-poutine trouble la tranquillité de Genève, pourtant rompue aux ballets diplomatiques. 4 000 policiers, militaires et autres personnels de sécurité ont été mobilisés. La quasi-totalité des policiers de la ville sont sur le pont, 900 agents venus du reste du pays ont été envoyés en renfort. Chargée de protéger le ciel, l’armée suisse a déployé canons antiaériens, stations radars et hélicoptères sur les bords du lac Léman. Dix ans après leur première rencontre, ils se revoient.  Joe Biden  et Vladimir Poutine ont démarré mercredi leur rencontre à Genève, premier sommet entre les présidents américain et russe -lorsqu’ils se sont vus en 2011, ils étaient respectivement vice-président et Premier ministre. Accueillis par le président suisse Guy Parmelin, les deux hommes se sont serré la main avant d’entrer  au sein de la Villa La Grange, où s’étaient déjà rencontrés Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev en 1985, puis ont été photographiés dans le salon. «J’espère que la réunion sera productive», a déclaré Vladimir Poutine. «Il est toujours mieux de se rencontrer en tête à tête», a répondu Joe Biden.

18h28

Washington n’a pas à s’inquiéter d’une militarisation russe de l’Arctique

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Le président russe Vladimir Poutine a assuré mercredi que les États-Unis ne devaient pas s’inquiéter d’une militarisation russe dans l’Arctique, région stratégique où la Russie ne cache pas ses ambitions.

«Les préoccupations de la partie américaine sur une militarisation n’ont aucun fondement», a-t-il dit à la presse à la fin de sa rencontre avec Joe Biden, ajoutant : «Au contraire, je suis convaincu que nous devons coopérer».

18h23

Poutine et Biden s'entendent sur un dialogue en matière de «cybersécurité»

Le président russe Vladimir Poutine a assuré mercredi que lui et son homologue américain Joe Biden s’étaient entendus sur des «consultations en matière de cybersécurité», les deux pays s’accusant mutuellement d’une multitude de cyberattaques.

«Nous sommes convenus d’entamer des consultations sur la cybersécurité», a-t-il déclaré durant une conférence de presse à Genève, ajoutant toutefois que «le plus grand nombre de cyberattaques dans le monde provient de l’espace américain» et critiquant l’absence de coopération en la matière de Washington.

18h21

Poutine et Biden s'entendent sur un retour de leurs ambassadeurs respectifs

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Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden se sont entendus mercredi à Genève pour le retour de leurs ambassadeurs respectifs, rappelés plus tôt cette année pour des consultations, a affirmé Vladimir Poutine. «Ils retournent sur leur lieu d’affectation. Quand exactement, c’est une question purement technique», a déclaré le président russe durant une conférence de presse ayant suivi cette rencontre.

Les relations diplomatiques entre Moscou et Washington se sont rapidement dégradées depuis l’entrée en fonction de Joe Biden en janvier, qui reproche à la Russie notamment des cyberattaques en série et son ingérence électorale aux États-Unis.

En mars, la Russie a pris la rare décision de rappeler son ambassadeur Anatoli Antonov après que Joe Biden avait comparé Vladimir Poutine à un «tueur». L’ambassadeur américain, John Sullivan avait annoncé un mois plus tard qu’il retournerait à Washington pour des consultations, ce que le Kremlin avait réclamé.

Par ailleurs, les États-Unis avaient expulsé dix diplomates en avril dans une nouvelle vague de sanctions après des cyberattaques imputées à Moscou. La Russie avait riposté par d’autres expulsions et en interdisant à l’ambassade des États-Unis à Moscou d’employer des ressortissants étrangers, une mesure contraignant beaucoup les activités de l’ambassade.

17h54

Vladimir Poutine tient une conférence de presse

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Le président russe Vladimir Poutine a indiqué mercredi que sa première rencontre avec son homologue américain Joe Biden à Genève avait été «constructive», sur fond de tensions bilatérales. «Il n’y avait aucune animosité», a-t-il dit lors d’une conférence de presse, ajoutant que «sur beaucoup de questions nos évaluations divergent, mais les deux parties ont démontré un désir de se comprendre l’un l’autre et de chercher les moyens de rapprocher les positions».

17h33

Fin des discussions. Départ de la délégation américaine.

Les discussions sont terminées. Joe Biden remonte dans sa voiture. La conférence presse de Vladimir Poutine est imminente. Le cortège américain repart. La conférence de presse de Joe Biden devrait avoir lieu au restaurant du parc des Eaux-Vives.

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La réunion des délégations élargies devrait durer jusqu'à 18h00 environ

16h29 Joe Biden aimerait des relations plus «prévisibles»

Le président américain Joe Biden a proposé mercredi à son homologue russe Vladimir Poutine des relations plus «prévisibles» entre États-Unis et Russie, estimant que «deux grandes puissances» devaient gérer leurs désaccords de façon «rationnelle».

«Nous essayons de déterminer là où nous avons des intérêts communs et où nous pouvons coopérer. Et quand ce n’est pas le cas, établir une façon prévisible et rationnelle de gérer nos désaccords», a expliqué le président américain.

Réseau TPG de nouveau paralysé

Comme à midi, les TPG sont à nouveau tenus de paralyser leur réseau au centre-ville, ce qui affecte les pôles majeurs que sont Rive, Bel-Air et Cornavin ainsi que les Rues Basses. L'opérateur, qui était parvenu à rétablir son réseau à un niveau quasi normal en début d'après-midi, commence donc à devoir à nouveau scinder les lignes voire interrompre totalement le service. Il s'attend à des conditions très difficiles en fin de journée et invite les usagers à retarder leurs déplacements après 20h ou à recourir au Léman Express.

Réunions terminées à 18h

Selon plusieurs médias russes, la réunion au format restreint à laquelle ont participé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a duré 2h15 au lieu des 1h15 prévues. La réunion des délégations élargies doit durer jusqu'à environ 18h00.

Autoroute à nouveau fermée en début de soirée

Soirée compliquée en vue: La police annonce que des nouvelles restrictions, en plus des zones sécuritaires de la rade et de l'Hôtel Intercontinental, seront établies sur un vaste périmètre de la Rive droite allant des quais à l'aéroport, dès 18h15. Ces restrictions se prolongeront jusque vers 21h30. L'autoroute A1 sera à nouveau fermée à la hauteur de l'aéroport aux environs de 19h, mais pour une durée d'environ 30 minutes, annonce la police. À la mi-journée, des sorties forcées de l'A1 ont eu lieu à Bernex et Coppet.

Les pourparlers restreints sont terminés

Selon l’agence russe RIA Novosti, les négociations entre Vladimir Poutine et Joe Biden dans un format restreint sont terminées. Les pourparlers vont se poursuivre en présence de conseillers.

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Des petites blagues pour un grand sommet

Taquins, des internautes se moquent gentiment de Guy Parmelin. Un exemple de «blague» qui circule sur les réseaux.

15h40

Session photo tendue à la Villa La Grange

Sur Twitter, Anita Kumar, correspondante de «Politico» à la Maison Blanche, raconte l'ambiance tendue à la Villa La Grange au moment de la session photo. Selon son récit, il s'agit de «la bagarre médiatique la plus chaotique de sa carrière à un événement présidentiel. Des journalistes se sont poussés, se criaient de bouger mais personne ne le faisait. Après quelques minutes, la sécurité russe a tiré un cordon rouge pour séparer les médias des présidents, avant de se mettre à pousser les journalistes et à leur crier de partir. Ces derniers, ainsi que les officiels de la Maison Blanche, ont répondu, intimant aux Russes de ne pas les toucher. Elle a été poussée à de nombreuses reprises, est presque tombée, pendant que des confrères trébuchaient sur le cordon de délimitation qui était pratiquement au sol.»

Les curieux s’agglutinent le long du parcours des deux présidents

De nombreuses personnes se sont postées aux abords de la rade de Genève, mercredi, à l’heure de midi, pour voir passer les convois des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden. Les deux chefs d’Etat se rendaient à la Villa La Grange pour des discussions bilatérales.

L’attente sous un soleil estival a été longue pour beaucoup, le passage des limousines fugace. En apercevant les feux bleus des véhicules ouvrant le cortège, les curieux ont été nombreux à sortir leur portable pour immortaliser un petit bout d’Histoire.

Genève a l’habitude d’accueillir des hôtes de marque, mais rarement deux invités aussi prestigieux pour une rencontre en tête-à-tête. Les moyens déployés pour assurer la sécurité des délégations témoignent de l’importance du moment.

Des hélicoptères faisaient inlassablement entendre leur ronronnement dans le ciel bleu, des cordons de policiers empêchaient tout approche de la zone interdite, des voltigeurs de la police parcouraient à moto les rues adjacentes.

Le convoi russe a précédé le convoi américain d’un bon quart d’heure. Une fois le président américain passé, les gens se sont dispersés rapidement, chacun revenant à sa routine et à la vie normale.

14h37

Début du sommet Biden-Poutine à Genève

Le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine ont démarré leur sommet à Genève. Au début de leur discussion, le premier a dit considérer celle-ci comme «importante» et le second l’a souhaitée «productive».

«Meilleurs voeux et au revoir», a dit de son côté mercredi peu avant 13h30 le président de la Confédération Guy Parmelin en français, en anglais et en russe, en laissant le Villa La Grange aux deux dirigeants. «La Suisse est heureuse de pouvoir, conformément à sa tradition des bons offices, favoriser votre dialogue et votre compréhension mutuels», a-t-il expliqué.

Il a relevé «l’honneur» d’accueillir ce sommet à Genève «ville de paix». Comme prévu, les chefs d'Etat américain et russe ne se sont pas exprimés, mais ils se sont serré la main.

Les deux présidents étaient accompagnés dans un premier temps de leur chef de la diplomatie (P+1), Antony Blinken pour les Américains et Sergueï Lavrov pour les Russes. Le format sera également ensuite élargi au «P+5», avec de nouveaux collaborateurs pour chaque pays.

14h49

Un air de dimanche sans voiture dans le quartier des Eaux-Vives

Après l’excitation lors du passage des deux convois présidentiels sur les quais, le quartier des Eaux-Vives qui jouxte le Parc La Grange était à nouveau calme mercredi après-midi. Les piétons et les cyclistes ont pris possession des rues vidées d’une grande partie de la circulation.

Pendant que les grands de ce monde discutaient à la Villa La Grange, les habitants des Eaux-Vives vaquaient tranquillement à leurs occupations. Beaucoup semblaient avoir suivi la consigne du Conseil d’Etat qui avait recommandé à la population de rester chez elle.

Un groupe d’adolescents venu assisté aux défilés des limousines pestait contre l’interdiction de se baigner dans le lac alors que le mercure dépasse allègrement les 30 degrés. Des curieux étaient encore postés derrière les barrières en haut du parc La Grange. Ils tentaient d’apercevoir les délégations.

Anticipant ce calme plat en raison des restrictions de circulation, plusieurs bistrots ont préféré rester fermés toute la journée. Sur les terrasses ombragées des établissements ouverts, les conversations des clients tournaient principalement autour du «fameux sommet». Beaucoup s’enthousiasmaient pour cet événement, alors qu’une petite partie râlait contre les nuisances générées.

14h32

Les entreprises forcées de fermer à cause du sommet seront indemnisées

Le Conseil d’Etat a adopté un arrêté relatif à l'indemnisation des commerces qui se trouvent dans la zone d'exclusion et qui ont été obligés de fermer dans le cadre du sommet Poutine-Biden.

Le département de sécurité, de la population et de la santé transmettra sur demande aux commerces concernés un formulaire d'indemnisation ad hoc spécifiant les documents exigés et les renseignements utiles et nécessaires à l'indemnisation.

Les demandes pour obtenir le formulaire d'indemnisation pour paiement par la Confédération pourront être faites via l’adresse électronique indemnisation-sommet2021@etat.ge.ch

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Vladmirir Poutine, le président Russe n'a pas voulu d'accueil protocolaire.

Vladimir Poutine arrive à Genève pour son sommet avec Joe Biden | AFP Images © AFP

Air Force One s'est posé à 16H23 (14H23 GMT) sur le tarmac de l'aéroport de Genève, en provenance de Bruxelles où le président américain a réaffirmé sa volonté de redonner force aux relations transatlantiques et d'adresser un message clair à Moscou.

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Le président Américain Joe Biden sur le tarmac, reçu par le président de la Confédération Guy Parmelin, le conseiller fédéral chargé des Affaires étrangères Ignazio Cassis, Serge Dal Busco, président du Conseil d’État genevois et Frédérique Perler, maire de la Ville de Genève.

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mardi 26 janvier 2021

Etats-Unis: De Donald Trump à Joe Biden, l'analyse politique de Salomon Vakala !

Etats-Unis: De Donald Trump à Joe Biden, l'analyse politique de Salomon Vakala !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Biden Trump 14.jpg, janv. 2021

Les élections américaines vont laisser des traces. Salomon Vakala, journaliste enquêteur et analyste politique, pour vérifier s'il y avait fraude électorale comme le prétendait les pro-Trump, a voté dans sa ville à Raleigh et a tenté d'aller voter dans un autre bureau de vote...non seulement, il a été repéré, confondu et assorti d'une menace d'arrestation. Salomon Vakala a répondu à Réveil FM

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                                                                                                                                                       1. Réveil FM International: Les images des assaillants pro-Trump en train d'escalader le capitole ont fait le tour du monde. Les pro-Trump qui réclament la vérité des urnes comme les opposants africains le font n'est-ce pas une ironie de l'histoire? 

Salomon Vakala: Exactement vrai. Vous avez, en Afrique, le Président en exercice et le parti au pouvoir n'organisent jamais des élections pour les perdre. Les exemples sont typiques, à travers toute l'Afrique, depuis la nuit des temps. Ma tête bouillonne encore lorsque du temps de Mobutu au pouvoir, Kwebe Kimpele fut encore l'un des journalistes en vue de la Voix du Zaïre, spécialement à cause de sa voix roque. Des élections présidentielles forent organisées dans un pays africain. Et Kwebe Kimpele de faire un reportage à ce sujet. Il dira alors que : "Le Président... a été réélu avec 98,9 % des points. Comme quoi, les Présidents Africains se font succéder à eux-mêmes..." Il connu une suspension d'un mois pour avoir trop révélé dans ses observations.
C'est cette ironie du sort que vient de connaitre les USA sous la présidence de Trump. Le monde devrait savoir qu'avant même que les
Américains se rendent aux urnes, que cela soit par voie postale ou en personne, Président Trump condamnait déjà des élections qui
n'avaient pas encore eu lieu. Il répondra à une question d'un journaliste qui voulait savoir alors s'il accepterait les résultats des
prochaines élections présidentielles. Sa réponse: "Only if I win" (Seulement si j'étais déclaré vainqueur.)
Dès lors, tout ce qui est arrivé: son refus de reconnaitre les vrais résultats des élections, sers accusations, ses pressions sur les Etats
fédérés, ses plaintes juridiques sur un problème non fondé.... ne sont que le résultats des idées préconçusses sur le futur des résultats des élections que beaucoup savaient déjà perdu en avance 4 cause de la manière dont il a aménagé le COVID-19, sa stratégie électorale qui consistait à décourager ses suiveurs de ne pas participer au vote électoral par voie postale et l'économie en ruine à cause de la
pandémie, justement.
La conséquence la plus grave est que les USA ont perdu leur autorité morale en ce qui concerne la démocratie qu'ils ont toujours professé aux dirigeants Africains de suivre. On se pose la question de savoir si Le Centre Jimmy Carter, très absent sur le sol américain pendant toutes les équilibrations du Président Trump aura encore cette audace de venir en observateur dans les pays africains qui veulent organiser leurs élections, minée d'une fraude à outrance ou pas. Sous quelle autorité et pour nous enseigner quoi?

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2. Réveil FM International: Les Américains donneurs de leçons aux régimes dictatoriaux, grâce à Donald Trump, les dictateurs peuvent continuer à dictature en toute impunité. Les Etats-Unis ont-ils perdu leur autorité morale avec Donald Trump ?

Salomon Vakala: Pa son comportement belliqueux et offensif depuis qu'il est arrivé au pouvoir, le Président Donald Trump vient de révéler plus d'une chose:
 Il a prouvé devant la face du monde qu'il envie les dictateurs Africains qui demeurent au pouvoir au delà des limites établies.
Il avait annoncé une fois que les USA devraient suivre l'exemple de la Russie et de la Chine en ce qui concerne la durée du mandat présidentiel, c'est-à-dire prolongé, sans fin au bout de l'horizon (sic)
 Il a diminué les institutions fédérales en violant, continuellement le processus démocratique qui les caractérise. Une fois son le Parti Républicain avait perdu la chambre du Congrès au profit des Démocrates, il avait intimé l'ordre à tous les fonctionnaires de son administration de ne jamais répondre au "Subponea" (convocation obligatoire de comparaitre devant le Congrès pour répondre aux question. la conséquence de cette situation est que la branche exécutive avait réellement créé une crise constitutionnelles jamais connu dans l'histoire américaine.
 En bon dictateur camouflé, Trump a même démontré le conflit d'intérêt qui existait entre son pouvoir exécutif comme opposé à
ses affaires privées. Il avait, une fois, obligé son Vice Président, en mission au Royaume Uni de demeurer dans les résidences son terrain de Golf situé à 300 miles (presque 700 kilomètre du (lieu de rendez-vous). Le gouvernement américain devait payer des frais à Trump et ses affaires pour cette mission. Il n'a jamais visité le Camp David, la résidence officielle de retraite et de Week End de la Maison Blanche, au profit de sa résidence de Floride avec le gouvernement Américain supporter ses déplacements et ses dépenses dont les sommes exorbitantes profitaient son empire.
Devant cette "montagne" de viol et de conscience, l'on est arrivé au point où les dictateurs africains n'ont aucune leçon orale de recevoir des USA. Cette situation va les rendre, plus impénitents et violer leurs propres lois, leurs constitutions car la pression qui est supposée des USA s'est envolée avec le comportement impudique de l'ancien Président américain.
Dieu seul sait si cette autorité morale qui a fait des USA le berceau de la démocratie sera vite rétablie.

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3. Réveil FM International: Le président américain Donald Trump est-il envieux des présidents dictateurs africains qui s'accrochent au fauteuil présidentiel ?

 Salomon Vakala: Je crois avoir déjà répondu à cette question. Non seulement il est envieux mais si les circonstances le lui permettait, il allait demeuré au pouvoir au delà des limites établies par la Constitution. Voici encore une situation qui lui rend fous, lui qui ne  supporte pas des échecs: Bill Clinton, George W. Bush, Barak Obama...tous ces président ont un avantage en commun. Ils ont tous passées 8 ans au pouvoir, donc réélu pour un second mandat contrairement à lui qui ne vient de faire que 4 ans. Son refus de vouloir renverser les élections plausibles a été un moyen illégale de se cramponner au pouvoir. En vain!

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4. Réveil FM International: La Fondation Jimmy Carter a l'habitude d'envoyer ses observateurs électoraux dans des pays africains. Avec les images de capitole, les observateurs américains sont-ils encore légitimes en terre africaines avant, pendants et après les élections ? 

Salomon Vakala: C'est qui est plus curieux pour la Fondation Jimmy Carter c'est cette absence dans le sol américain. Elle se montre donneur des leçons sur la terre africaine mais garde un silence benoit, a "missing in action" dans son propre pays. On dirait qu'elle a été mise en place uniquement pour se présenter en observatrice et donneuse des leçons aux Africains. En tout cas avec le comportement de Trump cette autorité morale vient de s'écrouler comme un château des cartes. Quel pays africain va encore les recevoir? Les grands perdants ce sont les missions d'observation locales qui viennent de perdre un associée puissante dans cette affaire d'observer et de surveiller des élections présidentielles africaines déjà gagnées en avance.

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5. Réveil FM International: En RDC, Martin Fayulu réclame la vérité des urnes toujours pacifiquement. Aux Etats-Unis, c'est avec des fusils d'assaut que les pro-Trump parlent de la tricherie et réclament la vérité des urnes...

Salomon Vakala: C'est une situation que nos enfants vont étudier durant toute leur vie. Pour un Président Américain de tenir un "Meeting" pendant les deux chambres sont entrain de valider les voix du Collège électoral et des encourager, non seulement d'empêcher cette session mais de faire une intrusion au Capitole dans le but de tuer certains membres du Congrès comme on l'observé, dépasse l'entendement humain. Pour les Congolais, ces images se marient avec les adeptes de l'UDPS qui avaient fait une intrusion et casser les chaises et à la recherche de la Présidente Jeanine Mabunda qu'ils pouvaient violer en cas d'extrême.
A ce niveau, Martin Fayilu parait plus civilisé, plus démocratique et plus relevant que la piètre figure de Trump qui se dit ancien Président des USA.
En plus, Martin Fayilu a tout le droit et toutes les preuves de contester les élections truquées au Congo. Ici aux USA, je suis l'une des
personnes à vouloir vérifier le système électoral accusé de fraude. A moins de deux heures, j'avais voté dans un centre et je suis, très
vite, présenté dans un autre centre pour voter la seconde fois. J'ai passé l'étape d'introduction, mais on m'avait appréhendé, une fois que j'ai décliné mon information, sans me demander une carte d'identité. Le Computer avait révélé que je venais de voter il y a 30 minutes dans un autre centre. On m'a menacé d'arrestation. Alors je leur ai dit que j'étais un écrivain et un Reporter entrain de vérifier le processus électoral pour un article en rédaction. La police, après avoir vérifié mon identité m'a laissé partir.
Si Martin Fayilu a toutes les raisons de se plaindre et réclamer la vérité des urnes, Donald Trump se montre comme un nain en la
matière. La vérité n'est pas de son coté. Il entre dans l'histoire américaine comme LE MENTEUR EN CHEF QUE CE PAYS
N'AURA JAMAIS CONNU.

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6. Réveil FM International: L'élection Trump-Biden a réveillé et exacerbé le racisme aux Etats-Unis, quelles en sont les raisons? 

Salomon Vakala: L'histoire du racisme aux USA n'est plus à démontré. Même les enfants Noirs de moins de 12 ans étudient et savent que le racisme est un fait réel. Depuis le temps des Leaders civils du mouvement de libération, en passant par le Dr. Martin-Lutter King, Jr, Malcolm X et de nos jours cette lutte continue.
Naïvement, les Noirs ont été trompé avec l'élection du premier Noir aux présidentielles. Avec l'élection de Barak Obama, nous avions cru, naïvement que le célèbre discours de Dr. Martin-Lutter King, Jr (I have Dream.../ J'ai un rêve) dans lequel il prophétise que "Mes enfants" seront, un jour jugé, non pas par la couleur de leur peau, mais par le content de leur caractère...) avait trouvé sa culmination avec Obama au Pouvoir.
Mais s'il existe un Américain qui a douté de l'existence de Barak Obama, c'est Trump. S'il existe un Américain qui hait Obama c'est
Trump. Ce dernier n'a jamais reconnu l'existence, la naissance de Barak Obama sur le sol américain et moins encore sa présidence dont
il avait juré l'effacement de tout un héritage. Avec Trump au pouvoir, les Américains se sont rendus compte que
l'avènement de Barak au pouvoir n'avait rien changé en ce qui concerne le racisme. Mais plus, un phénomène ne s'est révélé: Donald Trump n'a pas inventé le racisme qui ronge la société américaine. Ce phénomène existe de puis des décennies. C'est un phénomène pour lequel beaucoup des Noirs, y compris le Révérend Dr. Martin-Lutter King, Jr ont payé de leur vie.
Ce que Donald Trump a accompli, c'est d'avoir accordé UNE VOIX AUX RACISTES DEPUIS LA MAISON BLANCHE. Depuis que
Trump a utilisé un langage non voilé en supportant les racistes, ces extrémistes ont trouvé en lui leur porte parole, la voix de la raison. Ils ont quitté l'ombre sous lequel ils se sont atterrés depuis des décennies et, comme des rats pour montrer leurs museaux sur la place publique. Trump le raciste a caractérisé les femmes comme des cochons, les Mexicains des vendeurs de drogue, les Arabes des terroristes, les pays africains "Shitholes countries" les pays de merde), les Présidents Africains des voleurs qui ne savent pas s'occuper de leurs peuples. Il déteste les Noirs, Anti-sémitisés, les Jaunes. Pour lui, tout ce qui n'est pas de la race blanche est inférieure. De là "White Supremacy" (la supériorité de la race blanche.)
Ce qui est drôle est le fait que non seulement des extrémistes de droites mais également beaucoup des membres du Parlement
américain. Les bandes vidéos et sonores existent lorsque ces politiciens attaquaient Trump de raciste; qu'il ne méritait pas et donc
invalide d'occuper la Maison Blanche mais ont fait un détour de 360 ° pour supporter ses actions racistes jusqu'à la fin de son règne.
Le Révérend Dr. Martin-Lutter King, Jr doit se retourner dans sa tombe pour constater que recul de l'histoire ce pays vient de connaitre avec Trump au pouvoir.

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7. Le gouvernement Trump a soutenu le hold-up électoral de Tshilombo, voleur de destin du peuple congolais. Doit-on espérer un changement avec Joe Biden ? 

Salomon Vakala: Raisonner ainsi c'est naïve et donc ne pas connaitre la politique extérieure américaine. Je vous prie d'attacher mon article ci-dessous pour répondre à votre question:
Voir l'article attaché. Please, mon frère reprend cet article pour
répondre à cette question.

RELATIONS USA-RDC
AVEC LE 46 ième Président,
NOUS Y SOMMES ENCORE!

Pauvre Congo!
Maintenant que Joe Biden est proclamé officiellement le président-élu, le Congolais, dans sa recherche immature pour justifier l'échec cuisant de son pays, revient au même point de départ: condamner les autres de ses actions négatives sans jamais assumer une partie de responsabilité.


TRUMP...TOBEBI NA CONGO AWA O KEYI.

Hier, nous avions été prêchés par des prophètes de malheur que sont les Congolais eux-mêmes que le Président Donald Trump, grand supporter de Fatshi Béton (sic) va changer tout au Congo. Quatre ans après, Trump est, inévitablement, à la porte. Son administration ressemble à un bateau en naufrage...un bateau qui coule. Miraculeusement, ce sont maintenant des photos de Joe Biden avec Janet Kabila qui circulent dans les médias sociaux. Nous devons avouer que le Congolais est un "éternellement insatisfait". Etre éternellement insatisfait est encore mieux. Mais de là à ne pas assumer ses responsabilités, ne pas reconnaitre ses inaptitudes et surtout
verser tout sur le dos d'un autre (personne ou pays) est un chemin droit qui amène vers la hécatombe.
A en croire ceux qui les postent, Joe Biden qui entretient des affinités avec le Clan Kabila sera ennemi patenté du peuple congolais. Nous l'avons mentionné, le disons et nous le répétons encore: Il existe une politique extérieure (étrangère) qui définit
les rapports entre Etats et entre gouvernements. La stratégie pourra changer, les diplomates pourront partir ou se succéder, les administrations changeront péremptoirement chaque quatre ans à la Maison Blanche. Mais une chose, un fait demeurer
intacte: LES INTÉRÊTS AMÉRICAINS. Le locataire à la Maison Blanche fera une évaluation de l'intelligence, du degré de cupidité et de la maturité politique du président en exercice au Congo. La CIA mettre sur la table du président le côté faible et le coté fort (si toute fois un cote fort existe). A partir de ces éléments sera définie la politique extérieure balancée des USA vis-à-vis du Congo. C'est une politique qui ne vise pas, nécessairement les intérêts du peuple Congolais. En fait, le bien-être du peuple congolais devient une préoccupation au cinquième plan pour autant que les intérêts américains soient portés au cœur.
Dès lors, que ce soit une administration américaine républicaine ou administration américaine démocrate, le but (la
politique extérieure) poursuivi reste le même: LES INTÉRÊTS AMÉRICAINS. Méfions-nous des apparences.

Voici les quelques images de notre capitale, par exemple. Compte tenu de nos relations avec les USA, nous voulons:


 Que les Américains viennent arranger nos routes défoncées.
 Que les Américains viennent faire disparaitre les dépotoirs qu'André Kimbuta et les autres ont plantés dans tous les coins de Kinshasa.
 Que les Américains viennent cultiver des tomates et légumes sur les zones vertes de Kinshasa alors que Olive Lembe s'est mise au travail sans faire appel aux mêmes Américains.
 Rémunérer "Notre autorité Morale" 680.000 dollars PAR MOIS, les politiciens des émoluments allant de 21 mille dollars PAR MOIS pendant nos mamans, nos papas, nos enfants sont coupés de tout moyen de subsistance.
 Que la police et les éléments de forces armées pillent et maltraitent nos populations en lieu et place de les défendre et les protéger.
Pauvre Congolais! Quand nous aurons compris que la politique extérieure américaine dicte que les intérêts américains soient au
front de toute diplomatie, nous comprendrons alors que nous aurons rien à attendre des Américains dans la gestion régulière
ne notre pays.
Nous avions eu notre Bill Clinton, nos Bushes, notre Barak Obama, notre bien aimé Donald Trump et maintenant, sauf une surprise désobligeante de dernière minute,  Joe Biden. Attendons-nous toujours aux miracles?
Voici, ci-dessous, les images , ci-dessous, les images témoignant comment nous Congolais, gérons notre pays, peu importe
l'administration américaine assise dans la Maison Blanche:

 

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8. Réveil FM International: En quoi la relation Etats-Unis-RDC nous profitent à nous Congolais ?

Salomon Valaka: Tout dépend de ce que nous appelons "PROFITER" ! Je sais qu'avec l'internet, le monde est devenu un village. Il n'est plus questions de vivre en autarcie étant entendu que tout le monde a besoin de l'autre. Sur le plan de géopolitique, l'espoir n'existe pas. Comme dira Patrice Lumumba, l'histoire du Congo sera écrite par les Congolais eux-mêmes.
Pour nous de penser, en termes de "Profiter" des USA, la question qui se pose est celle de savoir: Pourquoi seulement les Américains et non les Russes ou les Chinois? Le gouvernement Congolais a l'obligation de définir sa politique étrangère et décider avec qui faire des affaires. Malheureusement, de nos jours encore nous embrassons notre qualification des pays satellites. Nous sommes toujours le terrain de jeu des grandes puissances bien que ce n'est pas encore au niveau de la guerre froide. Mais nos matières premières décideront toujours les enjeux politiques et les puissances étrangères, à travers leurs multinationales continuerons à appauvrir l'Afrique.
D'abord Mobutu, puis Kabila le fils et maintenant Tshisekedi. La moto est la même: mangez, volez, enrichissez-vous comme vous voulez. Mais ne touchez pas à nos intérêts. Ceux qui ont inscrits à ce dictat se
sont enrichis mais la fin n'a jamais été garantie. Mzee Laurent-Désiré Kabila qui voulait se présenter en nationaliste a été téléguidé le plus vite que possible.
Hier c'était Bill Clinton, Georges W. Bush, Barak Obama et Donald Trump. Aujourd'hui c'est Joe Biden. Posez la question aux
Congolais en général et aux Kinois en particulier: Qu'est ce qui a changé dans leur vie? Leur réponse? NENNI!
Ici aux USA, avec la COVID-19, les Américains avaient reçus chacun un chèque de 1.200 dollars. Deux mois passés Trump a distribué 600 dollars. Joe Biden parle de 1.400 pour arrondir à 2.000 dollars. On parle aussi de 3.000 dollars par an en raison de 300 dollars par mois pour un crédit de l'enfant. Pour vous dire que chaque pays devra s'occuper de son peuple. Mais comment y arriver au Congo avec une corruption institutionnalisée?

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9. Réveil FM International: Vieille démocratie, les Etats-Unis peuvent-ils rebondir face au replis démocratique ? 

Salomon Vakala: C'est une question de temps. Le problème est que ses ennemis politiques, la Russie, la Chine sont aux anges. L'Iran, la Syrie et la majorité des pays arabes dansent. Les alliés (l'Union Européenne, le Royaume Uni, le Canada et les pays de l'Otan et l'Israël sont mal à l'aise. L'Amérique du Sud rigole de l'arrogance américaine qui est, une fois pour toute démystifiée.
Désormais, ils verront toujours les USA du coin de l'oreille. Le Grand Satan est blessé. Ses plaies pourront se cicatriser mais cela va prendre du temps. Son agenda a été de diviser la société américaine et dans une grande mesure, il a brillamment réussi. Pour y arriver, il a fait largement usage des atouts à sa disposition:
 Son pouvoir
 le Parti Républicain
 La diminution et le viol de la Constitution américaine
 Les élection dont il a brillamment perdues.
 Son plus grand héritage est d'avoir laissé derrière lui une Amérique fracturée.
On doit avouer que Donald Trump vient de laisser une Amérique en béquille.

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Salomon Valaka
L'Inquisiteur
"Le Devoir d'informer. La Liberté d'écrire.
© Tous droits réservés 24 janvier 2021

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dimanche 24 janvier 2021

Joe Biden, le nouveau président Américain applique déjà sa politique, Tshilombo...

Joe Biden, le nouvel président Américain applique déjà sa politique, Tshilombo...

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Joe Biden.png, janv. 2021

Après son investiture au Capitole, une fois à la Maison Blanche, Joe Biden, le nouveau Président des Etats-Unis s'est mis au travail. Il applique sa politique. Joe Biden a déjà signé une flopée de décrets détricotant la politique de son prédécesseur Donal Trump: stop du mur à la frontière mexicaine, accord de Paris sur le climat, politique migratoire…Tshilombo, l'incapacitaire enfarine.

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 Aux Etats-Unis, la Constitution est au dessus de tous les Américains. Joe Biden, le nouveau président des Etats-Unis est déjà au travail. Le 46è président étasunien a déjà signé dix-sept décrets revenant sur de nombreuses politiques de son prédécesseur Donald Trump: Environnement, immigration, santé, stop à la construction du mur à la frontière mexicaine, fin à l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les ressortissants de pays en majorité musulmans. Bureau ovale, des rideaux aux tapis, en passant par les portraits, rien n'a été laissé au hasard dans l'agencement du bureau présidentiel. Une manière pour le nouveau président Joe Biden d'effacer le mandat Trump et d'affirmer ses engagements via des choix hautement symboliques.

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Depuis sa nomination électorale, après un odieux deal avec Alias Kabila, contre le peuple congolais, Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba , Monsieur 15% enfarine, enfarine et enfarine. 2 ans à la tête du Congo sans bilan, zéro bilan... sauf pillage institutionnalisé des caisses de l'état, des coups bas, fourberies et roublardises. Le requin sur le trône du Congo n'a pas encore dévoilé tous ses enterloupes.  Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba n'est rien d'autre qu'un braqueur de la République. Il est un pillard qui ne fait que piller les caisses de l'état. Nommé à la présidence pour s'enrichir. Aves ses promesses alambiquées et tarabiscotées, l'ancien pizzaiolo mérite une palme d'or. En 2 ans de présidence usurpée, l'incapacitaire a échoue à tous les plans. Et il a pour mauvaise habitude de rouler tout le monde dans la farine. Après avoir renier sa signature à Genève, il a fait plusieurs deals dont celui d'être l'ambassadeur de l'occupation . Tribaliste patenté, avec 222 conseillers Kasaïens Bena Mpuka, Angwalima Tshilombo

Diaspora congolaise: C'est quoi le Ki Muana Mboka ?

Nous étions infiltrés par des tribaux, tribalisés et tribalistes. Aujourd'hui pour cacher leur trahison puisqu'ils soutiennent Angwalima Tshintuntu Tshifueba, faussaire, imposteur, usurpateur, traître et collabo...certains compatriotes par fourberie et roublardise évoque le ki "Muana Mboka" du putschiste Tshilombo.

Pardieu les : Edouard Mokolo, vuvuzélateur Lambert Mende, Alexis Ntambwe Mwamba, Toussaint Tshilombo Senga, "Momo" Modeste Mutinga...tous les Fossoyeurs de la République ne sont pas des Bana Mboka ?

Des mangéristes qui justifient leur forfaiture, leur soutien au hold-up de Tshilombo, grand voleur de destin, rêve et espoir du peuple congolais. Si Monsieur 15% avait gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018, pourquoi a-t-il été contraint de faire la coalition FCC-Cach ? Joe Biden, le nouvel président Etats-Unis, le mercredi 20 janvier , après son investiture, une fois à la Maison Blanche, a signé des ordonnances présidentielles, qui montrent le changement et il compte appliquer sa politique. Les Etats-Unis qui avaient quitté les accords de Paris sur le climat, avec Donald Trump, ils y sont revenus dès le premier jour de Joe Biden.

Depuis qu'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a volé le destin du peuple congolais, l'Est de la République est toujours une poudrière. Des Congolais sont tués, massacrés comme des chiens, sans que Tshilombo Nabucondosor ne lève le doigt. Pas de communiqué officiel, pas des condoléances aux familles, pas de drapeau en berne...le traître et collabo Tshilombo a déjà scellé le destin du peuple congolais à Kigali. Au mémorial du génocide rwandais Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a signé dans le livre d'or que les 15 millions des morts Congolais les sont "Effets collatéraux". Donc les Congolais victimes de la soldatesque rwandaise sont des morts pour rien ?

Que Paul Kagame, dictateur rwandais, bourreau du peuple congolais, pillard et receleur des ressources de la RDC, puisse féliciter Angwalima Tshilombo pour la création de l'union sacrée-sucrée-salée n'est-ce pas interpellateur pour les fanatiques écervelés du collabo Muana Mboka ?

Au fait, le Congo a pour pseudo-président un Maréchal Pétain, tristement célèbre. Angwalima Tshilombo est un chien couchant, un collabo-traître qui s'autorise et se permet tout. Alias Kabila cachait ses accointances avec les agresseurs et ennemis du Congo. Mais Tshilombo est une vanne ouverte qui souille le sol congolais.

Muana Mboka Moyibi! Muana Mboka Traître! Muana Mboka Collabo !

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lundi 9 novembre 2020

Etats-Unis: Quand France 2-JT de 20h place New-York dans l’état de l’Alabama

Etats-Unis: Quand France 2-JT de 20h place New-York dans l’état de l’Alabama

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Biden 33.jpg, nov. 2020

Joe Biden est le 46 président des Etats-Unis contre Donald Trump...le visage du nouveau chef d'Etat étasunien a ouvert tous les journaux télévisés en France. Sauf qu'il y a eu une boulette dans l'infographie de France 2, où New-York a été placé dans l'état de l'Alabama dans le sud où le soleil bat son plein. Sacré glissement de terrain. Les internautes se sont amusés !

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En Afrique, celui qui organise les élections ne perd jamais. Il est souvent élu avec un score soviétique: 97%, 94%, 92%...et fait emprisonner ses adversaires politiques! En République démocratique du Congo, il y a eu fraude électorale où Tshilombo a fait un deal avec Alias Kabila, son prédécesseur pour bénéficier d'une nomination électorale. Monsieur 15% a été proclamé vainqueur en lieu et place de Martin Fayulu 62,8%.

L'élection présidentielle aux Etats-Unis clivent les Africains, qui ignorent que le chef d'Etat Américain  se bat en premier pour les intérêts des Etats-Unis et Américains. Joe Biden agira d'abord et pour les Etats-Unis. Va-t-il détricoter toutes les décisions de Donald Trump. Personnellement, je n'y crois pas trop. Il doit rassembler et fédérer les Américains y compris ceux qui ont voté pour son adversaire. C'est un principe simple: l'unité des Etats-Unis et des Américains. Un bon président ne casse pas son pays. Il privilégie toujours l'intérêt général. Homme d'Etat Américain, Joe Biden  a été Vice-président des Etats-Unis de 2009 à 2017, sous la présidence de Barack Obama.  

Grande puissance et vielle démocratie, le monde entier a les yeux rivés sur les États-Unis. Il est 20h à Paris, dimanche 8 novembre 2020,  France 2 lance son reportage sur les réactions des Américains à l’annonce de l’élection de Joe Biden, les téléspectateurs voient  apparaître sur leurs écrans une carte du pays qui les a fait sourire, et pour cause. Sur celle-ci, Washington se trouvait au nord du pays, quand New York était située dans le sud, plus précisément dans l’état d’Alabama. Les réseaux sociaux s'emballent. C'est sur twitter que les réactions ne se sont pas fait attendre. 

 Terrazzoni @jlterrazzoni Il est urgent que #France2 donne des #coursdegeogeaphie à ses #graphistes #nyc #geographie #usa

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 Laurent Ah Koon @laurentAhKooN Le stagiaire de #France2 a perdu son stage @LaurentDelahous @MaryseBurgot

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 bounny @bounny99 #France2, oui pour des journaliste, on se trombe le lieux de New York vers le sud près la Floride.

titok @titok71 Selon le journal de #France2 #NewYork a été déplacé dans le Sud suite à l’élection de #JoeBiden 

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 Les infographes sont des experts dans leur domaine d'infographie, sont-il pour autant tous des journalistes ? Surement non ! Ce qui est arrivé à France 2 n'est rien par rapport à ce qui se passe en Afrique. Au Congo, deux journalistes ont été interpellés puis relâchés pour avoir filmé, Tshilombo le président nommé lors de son entrée à sa présidence usurpée alors que ses conseillers continuaient à bavarder ! 

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RDC: Tshilombo rattrapé par son illégitimité et la vérité des urnes de Fayulu!

RDC: Tshilombo rattrapé par son illégitimité et la vérité des urnes de Fayulu!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM international

Freddy Mulongo-Biden.jpg, nov. 2020

Le péché originel de Tshilombo, c'est son illégitimité. Il est bénéficiaire d'une nomination électorale. Tshilombo avec ses 15% n'a jamais gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Il est autant tricheur et fraudeur qu'Alias Kabila qui l'a nommé. Par conséquent, il doit savoir que dissoudre le parlement va aussi l'emporter car il est issu de la même fraude électorale. Vérité des urnes!

freddy-mulongo-bidenL'illégitimité est le péché originel de Tshilombo. Cela le poursuivra toute sa vie. Monsieur 15% n'a jamais gagné l'élection présidentielle. Tshilombo a fait un odieux deal contre le peuple congolais pour bénéficier d'une nomination électorale. C'est bizarre de le voir parler des députés et sénateurs FCC nommés. Mais Tshilombo oublie qu'il est issu de la même fraude électorale. Il avait signé le deal pour chauffer le fauteuil présidentiel jusqu'en 2023. Le checkuleur a un conflit personnel avec celui qui l'a nommé président. Alias Kabila l'a fait nommer pour garantir sa sécurité, ses avoirs et ses Mammouths Joséphistes. A peine deux ans, Tshilombo l'Enfarineur veut rompre son alliance avec Kabila. Et par un tour de passe-passe, Tshilombo a voulu congoliser son problème personnel avec Alias Kabila. Leur conflit  ne concerne pas la République. Tshilombo n'avait pas à enfariner le peuple congolais avec son deal. Il a fait ce deal pour ses intérêts personnels pas pour le Congo. Vivre des aides sociales belges pendant 30 ans et voir catapulter président du Congo, il y a pas photo. Pour le faussaire, son pari était gagné. Sauf qu'en devenant le plus grand voleur de destin du peuple congolais, Tshilombo sait qu'il est bon pour la poubelle de l'histoire. Illégitime, il n'est un "Ballados", pas président du Congo. Il va finir par voir Alias Kabila, son allié  et partenaire. "Je suis un gros poisson, pourquoi il ne me consulte pas" dixit Alias Kabila. Et les troubadours politicailleurs n'auront que leurs yeux pour pleurer. 

Aux Etats-Unis, l'élection présidentielle a révélé par exemple le comptage de bureau de vote par bureau de vote. Dans un Etat de droit, c'est comme cela que l'on agit. Pourquoi la CENI de Corneille Nangaa et la Cour Constitutionnelle ont refusé cela à Martin Fayulu ? Pourquoi alors Alias Kabila, lorsqu'il reçoit Tshilombo à Kingakati, c'est toujours dans un bureau où sont affichés les vrais résultats de l'élection présidentielle du 30 décembre 2018: Martin Fayulu 62,8%, Emmanuel Shadary 18% , Felix Tshisekedi 15% ! Et lorsqu'on va sur le cite de la CENI, c'est comme si la République démocratique du Congo n'a pas connu des élections, le 30 décembre 2019. Il y a rien sur ce site aucun résultat, d'aucun bureau de vote ! Mais on peut y lire ceci: 

La Commission Electorale Nationale Indépendante a rendu public, le 19 septembre 2018, la Décision N°032/CENI/BUR/18 portant publication de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle.

Veuillez trouver l'intégralité du contenu dans le document ci-joint.

Et voici la liste des candidats de l'élection présidentielle qui s'affiche, sans tenir compte de plusieurs désistements dont ceux du "Moyibicrate" Kin Kiey Mulumba "Kabila désir", "Masimanimba désir" ou encore Vital Kamerhe qui s'est rallié à Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba avec CACH.

Où sont les résultats de la CENI, bureau de vote par bureau de vote ? Comment peut-on se moquer ainsi  de tout un peuple? Avec ce qui vient de se passer aux Etats-Unis, Tshilombo doit faire profil bas.  Il est fruit d'une fraude électorale. Il n'a jamais gagné l'élection présidentielle au Congo. Il ne peut se faire passer pour un bon et Alias Kabila pour un mauvais. Les deux sont liés. Ils sont deux bandits de la République. Ils ont volé le destin du peuple congolais. Si Alias Kabila va à la CPI, la cellule de Tshilombo sera voisine à celle du barbu de Kingakati. Les Bena Mpuka, Talibans, Ethno-Tribalistes et Wewaïstes doivent le savoir. Tshilombo est le problème de la RDC. Il est autant le problème qu'alias Kabila. Leur sort est lié ! 

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"Pour le scrutin présidentiel de 2020, aux Etats-Unis, cela représente 158 millions d'électeurs, dont un peu plus de 100 millions ont voté par anticipation. Coté grands électeurs, en 2016, Donald Trump l'avait emporté avec 306 grands électeurs, mais sans la majorité du vote populaire : ce dernier ne lui donnait que 47% des voix et Hillary Clinton avait obtenu 3 millions de votes de plus que lui. Avec 290 grands électeurs au compteur pour le moment, il reste loin du score exceptionnel de 1984, quand Reagan avait raflé 525 des 538 grands électeurs".

"En nombre de voix,  Joe Biden et Donald Trump battent tous les records. Joe Biden a été élu 46 président des Etats-Unis grâce à quelque 74,5 millions d'Américains. Un chiffre inédit dans l'histoire du pays : jusque-là, c'est Barack Obama qui avait remporté le plus de voix, en 2008, avec 69,5 millions de bulletins. Biden l'emporte donc avec 4 millions de voix de plus que son rival. Même si Donald Trump sort perdant, ses 70,4 millions de voix sont aussi une performance et il échoue tout de même avec 7 millions de votes de plus que lors de sa victoire en 2016. Pour Biden, c'est 8,6 millions de plus que la précédente candidature démocrate, portée par Hillary Clinton".

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samedi 7 novembre 2020

Etats-Unis: Joe Biden 46è président selon les médias américains !

Etats-Unis: Joe Biden 46è président selon les médias américains !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Biden 1.jpg, nov. 2020

Les Africains suivent avec attention, les élections présidentielles étasuniennes. En République démocratique du congo, l'Udps familial a sorti une grande banderole avec deux effigies: Tshilombo et Trump ! Le régime de Tshilombo a soutenu Donald Trump. Une première en Afrique, qu'un parti s'autorise à soutenir un président des Etats-Unis. C'est le démocrate Joe Biden élu 46è président.

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Les Africains suivent avec attention, les élections présidentielles étasuniennes. Les Etats-Unis passionnent et clivent y compris les Africains. Mort de rire ! En République démocratique du Congo,  l'Udps parti familial des Bena Mpuka a sorti une grande banderole , avec deux effigies: Tshilombo et Trump ! Le régime de Kinshasa a donc soutenu Donald Trump ! C'est une première au monde, où un régime soutient publiquement un président Américain en campagne électorale. 

freddy-mulongo-biden-2La nouvelle vient de tomber, c'est le démocrate Joe Biden qui est élu 46è président des Etats-Unis selon l’agence de presse AP et  plusieurs médias américains:  CNN et NBC, ainsi que le Wall Street Journal et le Washington Post . 
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Les regards se tournent désormais vers Donald Trump, dont la réaction est imprévisible.

L’État de Pennsylvanie, que Joe Biden a remporté après le dépouillement de bulletins de vote venus de grandes villes traditionnellement favorables aux démocrates, a fourni à l’ancien vice-président de Barack Obama les vingt grands électeurs nécessaires pour dépasser le seuil des 270, annoncent ce samedi 7 novembre en fin d’après-midi, heure française, plusieurs médias américains.

Quels que soient les résultats dans les États encore en suspens, Donald Trump ne pourra plus refaire son retard. Et Joe Biden sera élu par le collège électoral le 14 décembre, sous réserve des recours déposés par le camp Trump.

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mercredi 17 juin 2020

RDC : Rencontre Mike Hammer-Jean Pierre Bemba, la messe est-elle dite pour Alias Kabila ?

RDC : Rencontre Mike Hammer-Jean Pierre Bemba, la messe est-elle dite pour Alias Kabila ?

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Bemba 2.jpg, juin 2020


C'est au grand jour, que l'ambassadeur Américain, Mike Hammer a rencontré Jean Pierre Bemba, à la Gombé, en pleine période de confinement.

Par devoir de transparence, après avoir rencontré Jean-Pierre Bemba, plusieurs fois y compris aux heures tardives de nuit. Voilà que l'ambassadeur Mike Hammer officialise ces rencontres avec Bemba. Tous les points sa

Lorsque Réveil FM International a informé, le 26 mai, il y a deux semaines, l'opinion nationale, internationale et la diaspora congolaise mondiale qu'un ballet diplomatique se faisait chez Jean-Pierre Bemba, dans sa résidence de la Gombé, Jean Jacques Mbungani, le fameux responsable du MLC
était sorti de son trou, avec blouse blanche et stéthoscope en main pour écrire un commentaire enfantin et ubuesque. Pardieu, Jean Jacques Mbungani est-il politique ? Je doute fort ! Il n'est qu'un profito-situationniste, sans convictions ni épaisseurs politiques, qui mange à tous les râteliers. Qui se dit du MLC tout en lorgnant chez Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba.

Sans honte Jean-jacques Mbungani annonait ses inepties :
cher frère, j'ai lu avec grande attention votre post qui ne reflète en rien la réalité car le président Jp Bemba est en confinement depuis des semaines sans recevoir qui que ce soit. il est sortie quelques fois pour soutenir des membres du MLC en situation de deuil. Il n'a pas eu l'honneur de recevoir des diplomates dans sa résidence. J'interviens içi pour éclairer votre lanterne à ce sujet.

Notre réponse ne l'avait pas calmé:
Cher Jean-Jean-jacques Mbungani Ne confond pas les choses. Je suis journaliste pas militant du MLC. Tu es à Bruxelles confiné et tu oses me dire ce que moi, par mes fins limiers, que j'ai comme info sur terrain ? Prend ton stethoscope retourne dans ton cabinet médical. Depuis quand les diplomates sont confinés. Même en tant de guerre, les diplomates travaillent. Ne compte pas sur moi pour te dire les ambassadeurs qui ont vu ton chef.

Le docteur Tournesol du MLC, Jean-Jacques Mbungani, l'homme qui prétend connaître tout de Jean-Pierre Bemba est revenu à la charge :
c'est faux mon frère, essaie de prendre les bons contacts pour avoir l'information. Quel est ce diplomate qui visite des politiciens durant le confinement? Moi, j'ai le contact direct avec le concerné que pour contredire ton information. Mais soit, si cela ne vous convainc pas alors, c'est dommage et l'avenir nous départagera.

Mbungani a été ramassé et mis aux cordes du ring:

Je suis désolé Jean-jacques Mbungani tu serais un bon politicien outillé, tu allais garder ton calme au lieu de t'agiter. Qui te dit que les diplomates ne travaillent pas pendant le confinement ? Connais-tu bien la convention de Vienne ? les énormes pouvoirs de diplomates ? Est-ce que Jean-pierre Bemba te dit "Tout" ? Je n'ai pas à me justifier sur mon article. Je n'ai pas écris que Bemba est atteint du Coronavirus-Covid 19. Alors calme toi, ne t'agite pas comme si personne n'a le droit de parler de ton chef. Il n'est pas petit dieu !

Mondonga Likimba te Nzengi, de l'AJPBA à répondu à Jean-Jacques Mbungani :

Freddy Mulongo je t'offre une plume en or pour ta belle réflexion à j.j Mbungani, qui depuis des années qu'il fait la politique,malgré ça, il n'a toujours pas compris que les journalistes sont les hommes des réseaux
D'ailleurs, si on me demandait mon choix personnel, entre un journaliste politicien, et un médecin politicien, je serai plus pour un journaliste qu'un médecin.
Enfin Freddy, j'imagine que tu as trouvé la réponse qui va certainement te donner une petite idée, par rapport à tes inquiétudes, et les reproches que tu me fais souvent lors de nos différentes rencontres au sujet de la défaillance au niveau de la communication du Président J P Bemba, et je peux te dire que tu n'es pas le seul à me faire ce type des reproches, et vous savez vous tous ma réponse qui me semble qu'elle n'a jamais était loin de la réaction contradictoire de J J Mbungani qui en sa qualité de cadre du MLC aurait dû tirer profit de cette article que t'as consacré par ta propre volonté professionnelle à son chef comme tu l'as bien souligné. Une fois de plus Freddy, au nom de l'AJPBA, nous te serons toujours reconnaissant. Wumela na yo na kati ya Réveil-fm-international, mpe na RDC.

C'est Maître Nico Mayengele Ngenge, le brillantissime avocat du barreau de Matete à Kinshasa, qui pleine de sagesse a conclu : La diplomatie en temps de confinement tout comme en temps de guerre, est une science secrète et loin des caméras. Il existe des contacts pris nuitamment ni vu ni connu. Le diplomate peut même se déguiser et passer inaperçu. Au journaliste de garder ses sources d'infos. La matière étant hautement sensible.

Jean-Jacques Mbungani s'est enterré tout seul, dans la précipitation de sa réaction alambiquée, tordue et tarabiscottée. Il est bon pour diriger un dispensaire de brousse. Mbungani n'a rien d'un politique. D'ailleurs le MLC est le parti des débauchés politiques. Ces sont des politicailleurs du MLC qui ont porté main forte au barbu de Kingakati: François Mwamba, Thomas Luhaka, Yves Kisombe, Antoine Ngonda Mangalibi... Cela ne nous étonnerait pas que Jean Jacques Mbungani qui lèche déjà dans l'assiette d'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba devienne Tshilomboïste. Traître à la Nation !

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mercredi 3 juin 2020

Affaire George Floyd aux Etats-Unis : L’analyse de Wole Soyinka, écrivain Nigérian et Prix Nobel de Littérature !

Affaire George Floyd aux Etats-Unis : L’analyse de Wole Soyinka, écrivain Nigérian et Prix Nobel de Littérature !

Freddy Mulongo-Wole Solynka 2.jpg, juin 2020

La solution est assez simple :

- Les Afrodescendants sont pour ainsi dire condamnés à l'excellence et à la conquête du pouvoir économique et politique partout où ils vivent.

Il ne faut attendre aucun salut ni aucune compassion d'un système fondé depuis le 15ème Siècle sur le pillage de l'Afrique et l'asservissement ou l'infériorisation de ses descendants.

Freddy Mulongo-Wole Solynka 3.jpg, juin 2020
20100215MOU0015. // FRANCE. PARIS. 15 02 2010. IRINA BOKOVA, DIRECTRICE GENERALE DE L'UNESCO, LORS D'UNE CONFERENCE DE PRESSE AU CAPE . // IRINA BOKOVA, CEO OF UNESCO, DURING A PRESS' CONFERENCE .

Pourquoi voulez-vous que ce système accepte sa propre perte ?

Je ne parle pas des Peuples -en désignant le système-, qui n'aspirent qu'à la paix et à la fraternité, mais des états et des groupes d'intérêts qui les dirigent.

Ces systèmes oppressent leurs propres Peuples.

63 présidents africains ont été assassinés depuis les indépendances des années 60, par ce dernier qui est convaincu que seul le pillage et l'exploitation des Afrodescendants lui permet de survivre.

L'Afrique, ne compte presque aucune usine d'armement et pourtant, la même pagaille qui y a été mise pour générer des conflits fratricides entre peuples, royaumes et états, pour alimenter la traite transatlantique et son pillage, continue encore.

S'y rajoutent des guerres idiotes de religions impérialistes venues d'ailleurs, des contrées de nos anciens pillards, où elles ne font pas oeuvre de paix.

Chaque Afrodescendant est ton frère ou ta soeur au sens littéral du terme, car aucun peuple ni aucune famille de la Côte occidentale ou orientale africaine n'a été épargné par le pillage des âmes et des richesses.

Je retrouve aujourd'hui mon héritage culturel en partie perdu du Sénégal, à Cuba, à Haïti, au Brésil, dans chaque coin des Amériques et des Caraïbes.

J'y suis dans ma Famille au sens propre.

Il nous faut promouvoir l'excellence, la culture, l'entreprenariat, le pouvoir politique, l'unité, la solidarité et la défense de nos intérêts partout et y compris et surtout en Afrique, Terre-mère où tous les Afrodescendants et tous peuples respectueux sont les bienvenus.

En nul endroit de la Terre nous n'avons été déportés dans notre intérêt ou pour notre plaisir.

Toutes les compétences doivent être mises au service de la Communauté, celle des enfants d'Aduna ou Dunya, le vrai nom de l'Afrique (mot arabe : "Ifrikiyah").

Au lieu d'inventer une danse stupide chaque année et de nous limiter à des rôles d'amuseurs publics, ou de passade exotique et de nous vautrer dans la traditionnelle fiesta du weekend, nous devons nous rappeler que les sociétés africaines sont très structurées, que nous avons la civilisation la plus ancienne du monde.

Ne nous contentons pas de porter du Wax ou du Bazin (tissus hollandais), pour nous réclamer Afrodescendants; nous avons une culture bien plus profonde, riche et commune que ce folklore de business ethnique.

L'Africain depuis la nuit des temps et jusqu'aujourdh'hui se structure par son patronyme, la famille de sa mère (matriarcat), son honneur, son clan et son Royaume précolonial.

Touchez à l'un et il vous combattra sans faille.

Tout cela a été brisé par les traites trans-saharienne et transatlantique, mais pas par la brève colonisation.

On ne construit une Nation, un royaume ou un empire que par le travail, la détermination, la solidarité, la persévérance, la quête absolue de la liberté, la foi et le combat, au service d'une cause supérieure à notre propre vie.

Certains royaumes médiévaux précoloniaux africains existent toujours et les Africains n'ont jamais oublié leurs frères et soeurs arrachés à notre famille.

Imaginez vous juste un instant qu'un étranger ou votre voisin entre chez vous et le fasse, oublieriez vous votre mère, votre père, votre soeur, votre frère ou vos enfants ?

La colonisation n'a duré qu'un siècle en Afrique (1860's - 1960's), la traite transatlantique a vidé notre Continent pendant 5 siècles et celle trans-sahariienne pendant 11 siècles.

L'Egypte existait 8000 ans avant Rome et bien des Empires africains rayonnant à travers le monde plusieurs siècles avant JC.

Il n'est pas un centimètre carré de cette Terre où les peuples n'aient été dominés, asservis et réduits en esclavage.

Enrichissons-nous intellectuellement et financièrement, éduquons nos enfants dans des foyers stables, épanouissanrs et aimants, créons des entreprises, fabriquons et achetons prioritairement nos produits car le juteux business ethnique sur notre dos les vide de leurs vrais sens et qualité, partageons notre Histoire, notre culture et notre force qui nous ont permis de survivre à tout pendant des siècles.

Qui connaît son Histoire et forge son destin, ne peut être soumis par l'Homme.

" Le Tigre n'a pas besoin de prouver sa tigritude; il tue sa proie et la dévore"

(Ne pas attendre d'un système qui a intérêt à vous oppresser, qu'il vous reconnaisse comme pair; battez-vous pour le dominer).

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dimanche 1 mars 2020

LE CONSEIL ENTEND M. MELZER PRÉSENTER SON RAPPORT SUR LA TORTURE PSYCHOLOGIQUE ET AFFIRMER QUE JULIAN ASSANGE A ÉTÉ EXPOSÉ À DES TRAITEMENTS DE CE TYPE

LE CONSEIL ENTEND M. MELZER PRÉSENTER SON RAPPORT SUR LA TORTURE PSYCHOLOGIQUE ET AFFIRMER QUE JULIAN ASSANGE A ÉTÉ EXPOSÉ À DES TRAITEMENTS DE CE TYPE


Freddy Mulongo, Réveil FM International


Freddy Mulongo-Julian Assange 5.jpg, mar. 2020

 

 

Le Conseil des droits de l'homme achève en outre son débat général sur les mises à jour orales et les rapports de la Haute-Commissaire


Le Conseil des droits de l’homme a achevé, ce matin, son débat général sur les mises à jour orales et les rapports de pays présentés hier matin par la Haute-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet.  De très nombreuses organisations non gouvernementales* ont fait des déclarations dans le cadre de ce débat. 

 

Le Conseil a ensuite entamé son dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur la torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants, M. Nils Melzer, qui a présenté un rapport thématique sur la torture psychologique, ainsi que son rapport sur la visite qu’il a effectuée dans les Comores, avant de rendre compte également de sa visite aux Maldives.

 

Le Rapporteur spécial a indiqué qu’il avait rencontré M. Julian Assange les 9 et 10 mai 2019 dans sa prison de Londres, accompagné de deux experts médicaux spécialisés dans l’examen des victimes de torture.  Leurs conclusions sont qu’au fil des ans, M. Assange a été exposé à plusieurs formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants qui, de manière cumulée, relèvent de la torture psychologique.  M. Melzer a fait savoir que, malgré ses appels urgents aux pays concernés, à savoir le Royaume-Uni, les États-Unis, la Suède et l’Équateur, aucune mesure d’enquête ou de réparation n’a été prise et aucun des gouvernements [de ces pays] n’a répondu correctement aux questions, allégations et préoccupations qu’il leur a transmises.  Lorsque des États refusent de coopérer avec les mécanismes internationaux qu’ils ont créés, il y a de quoi s’alarmer au sujet de la crédibilité et de la fonctionnalité du système mondial des droits humains, a souligné le Rapporteur spécial.

 

Les pratiques nationales ont tendance à nier, négliger, mal interpréter ou banaliser la torture psychologique, a par ailleurs fait observer M. Melzer, expliquant que ce type de torture est souvent considéré comme une « torture légère ».

 

La délégation de l’Union des Comores a fait une déclaration suite à cette présentation, avant que de nombreux intervenants** ne prennent la parole dans le cadre du débat interactif avec le Rapporteur spécial.

 

En début de matinée, les organisations non gouvernementales qui se sont exprimées dans le cadre du débat général sur les mises à jour orales et les rapports de la Haute-Commissaire ont exhorté le Conseil à la protection des défenseurs des droits de l’homme et à garantir la lutte contre l’impunité pour les exactions ou crimes dont ils sont victimes dans de trop nombreux pays.  A également relevée et condamnée la tendance à l’usage excessif de la force à l’encontre de manifestants pacifiques. 

 

A d’autre part été maintes fois déploré l’annonce par le nouveau Gouvernement de Sri Lanka qu’il revenait sur ses engagements relatifs aux résolutions 30/1 et 40/1 du Conseil concernant la réconciliation et l’établissement des responsabilités; certains ont réclamé la mise sur pied d’un mécanisme indépendant d’enquête sur les crimes commis au cours du conflit dans ce pays, alors que d’autres ont demandé le renvoi du cas devant la Cour pénale internationale.  La situation au Yémen a également été maintes fois évoquée

 

L’Inde, le Venezuela, l’Iran, le Cambodge, Chypre, la Chine, l’Arménie, le Myanmar, la Colombie, le Chili, le Pakistan, l’Azerbaïdjan et le Bangladesh ont exercé leur droit de réponse.

  

Cet après-midi, à 15 heures, le Conseil poursuivra son dialogue avec le Rapporteur spécial sur la torture.  

 

Les débats de cette quarante-troisième session et l’ensemble des interventions auxquelles ils ont donné lieu peuvent être suivis et réentendus en consultant le site UN Web TV

  

Fin du débat général

 

La Procuraduria de los Derechos Humanos de Guatemala a dénoncé l’adoption de la loi sur les ONG au Guatemala, qui contient des normes contraires à la Constitution et incompatibles avec les normes internationales en matière de droits de l'homme s’agissant du droit d’association.  Quant aux défenseurs des droits de l'homme, ils continuent à faire face à des risques multiples et les auteurs d’attaques restent largement impunis.  L’intervenant a également dénoncé les représailles dont il a été victime de la part du gouvernement précédent.

 

Le Commissaire national des droits de l'homme du Honduras a évoqué un manque de coordination institutionnelle entre l’État et la société civile qui menace les conditions de vie des habitants.  Le fait d’être déplacé ne doit pas être irréversible; des politiques nationales doivent être adoptées pour la protection des personnes déplacées, a recommandé le Commissaire.

 

La Commission des droits de l'homme de Sri Lanka a dit que la protection des droits de l'homme et la réconciliation étaient des questions interdépendantes.  Elle a demandé un renforcement du Bureau des personnes disparues et du Bureau des réparations.  Les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes doivent pouvoir travailler à Sri Lanka sans crainte de représailles, a demandé la Commission. 

 

Dans une déclaration conjointe, le Mouvement international contre toutes les formes de discrimination et de racisme (IMADR) a déclaré qu'il était profondément préoccupé par le recul des droits de l'homme à Sri Lanka, dont témoigne la décision du Gouvernement de revenir sur ses engagements pris dans le cadre de la résolution 30/1 du Conseil (« Favoriser la réconciliation et l’établissement des responsabilités et promouvoir les droits de l’homme à Sri Lanka »).  Le Conseil a été invité à créer un mécanisme international de responsabilisation sur Sri Lanka.

 

Franciscans International a constaté que les droits des peuples autochtones au Guatemala ne sont pas respectés et que les mesures prises par le Gouvernement ne sont ni proportionnelles ni nécessaires.  Quant à la nouvelle loi sur les ONG, elle n’est conforme ni aux traités internationaux, ni à la Constitution guatémaltèque.  L’ONG a appelé le nouveau Gouvernement à faire respecter les droits de l'homme sur tout le territoire national.  Elle a appelé au renouvellement de la présence du Haut-Commissariat au Guatemala.

 

Synergie féminine pour la paix et le développement durable a condamné la pose de mines antipersonnel par les Houthistes au Yémen.  Elle a prié le Conseil d’exercer des pressions sur les Houthistes pour qu’ils cessent de poser ces mines et qu’ils fournissent des cartes indiquant à quels endroits ces engins ont été dispersés, afin que le déminage puisse être effectué.

 

American Association of Jurists a dit être préoccupé par la politique de « non-action » du Haut-Commissariat quant à la question du Sahara occidental.  Mme Bachelet a été priée de reprendre les visites de terrain et de faire rapport sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, de même que d’engager un programme de coopération technique avec le Front Polisario, représentant légitime des Sahraouis selon l’intervenant. 

 

La Fédération internationale des ligues de droits de l’homme (FIDH) a déclaré que, de fait, le Nicaragua vivait dans une situation de privation de droits et d’asphyxie : la liberté d’expression n’existe pas, les journalistes sont emprisonnés et les gens dépouillés de leurs biens.  La représentante a appelé le Haut-Commissariat à tout mettre en œuvre pour revenir dans ce pays et à dialoguer avec ses autorités

 

L'International Fellowship of Reconciliation a fait part de son inquiétude face à la catastrophe humanitaire et à la situation des droits de l'homme en Syrie, ainsi que face à l'assassinat de manifestants en Iraq et au Chili.  L’ONG a fait remarquer que la Haute-Commissaire n'avait pas mentionné la force disproportionnée utilisée par la police contre les manifestants non armés en France.  Elle a également exprimé sa préoccupation concernant le service militaire en Érythrée et à Chypre. 

 

Zéro Pauvre A a relevé que l’Organisation mondiale de la Santé et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture avaient récemment dévoilé un vol d’aide humanitaire par les Houthistes au Yémen.  L’ONG s’est étonnée que le rapport de la Haute-Commissaire ne mentionne pas explicitement ce fait et que les organisations internationales continuent de travailler avec ces rebelles.

 

African Green Foundation International a estimé que le rapport du Secrétaire général sur Sri Lanka était biaisé.  L’intervenant a jugé impératif de laisser le Gouvernement de Sri Lanka tracer sa propre voie vers la réconciliation et trouver des solutions novatrices et pragmatiques. 

 

Right Livelihood Award Foundation a exprimé, par la voix d’une défenseuse des droits de l'homme au Sahara occidental, les souffrances du peuple sahraoui « dont le territoire est militairement occupé par le Maroc depuis 1975 et dont les droits légitimes sont violés en permanence ».  Elle a demandé au Haut-Commissariat d’adopter des mesures concrètes garantissant le respect des droits fondamentaux du peuple sahraoui et facilitant le libre exercice de son droit à l’autodétermination.

 

L'Association internationale des juristes démocrates a déclaré que l'assistance technique et le renforcement des capacités étaient fondamentaux pour la promotion des droits de l'homme.  Cela est particulièrement important au Venezuela, dont la population subit les effets de mesures coercitives unilatérales.  Le Haut-Commissariat a été prié d'examiner l'impact de ces sanctions sur la jouissance des droits de l'homme.  L’ONG a demandé la levée des sanctions.

 

Cairo Institute for Human Rights Studies a salué la mise à jour orale de la Haute-Commissaire qui met en évidence la situation alarmante des droits de l’homme en Égypte, notamment les disparitions forcées, la torture et la détention arbitraire de défenseurs des droits de l’homme et d’autres personnes critiques du Gouvernement.  L’ONG a attiré l’attention sur plusieurs représentants de l’opposition comme l’ancien député Ziad El-Elaimy ou les militants Esraa Abdel Fattah, Ala’a Abdel Fattah et Mahienour Al-Masri. 

 

Africa Culture Internationale a déploré le chevauchement des intérêts des puissances internationales dans les conflits, qui a pour effet d’affaiblir l’engagement en faveur des droits de la personne et de la lutte contre la violence.  L’ONG a dénoncé de graves violations des droits de l’homme commises dans les camps de réfugiés gérés par le Front Polisario à Tindouf, un territoire dépendant de l’Algérie. 

 

International Service for Human Rights a déclaré que les pratiques de nombre d’États vont à l’encontre des droits des défenseurs des droits de l’homme.  En Égypte, en Chine ou en Arabie saoudite, les défenseurs des droits de l’homme et les membres de leurs familles sont ciblés et font l’objet de menaces, d’intimidation, voire d’emprisonnement.  Dans le cas de la Chine, ces pratiques ont lieu y compris à l’étranger, a dénoncé le représentant, appelant le Conseil à mandater des enquêtes et à établir la responsabilité de ces actes.

 

Asian Forum Asian for Human Rights a accusé l’Inde de continuer de violer les droits de l’homme au Cachemire.  Il a demandé au Gouvernement indien de libérer tous les défenseurs des droits de l’homme et de restaurer le réseau internet.  Il a aussi dénoncé les violences policières contre les manifestations pacifiques.

 

L’Association internationale pour l’égalité des femmes s’est alarmée du taux élevé d’application de la peine de mort en Iran.  Après les arrestations massives qui ont eu lieu lors des dernières manifestations, il y a des raisons de craindre le pire, a estimé cette organisation non gouvernementale. 

 

Article 19-International Centre Against Censorship s’est inquiété des attaques contre les médias et les opposants en Turquie.  L’intervenante s’est félicitée de la libération récente de certaines personnes en détention arbitraire mais a souligné que d’autres restent sous les verrous.  Elle a aussi condamné les attaques contre les médias et l’impunité au Honduras, ainsi qu’au Guatemala.

 

The Center for Reproductive Rights s’est inquiété de l’augmentation exponentielle des meurtres collectifs et individuels de défenseurs des droits en Colombie, ainsi que des violences sexuelles contre les défenseuses des droits humains, malgré les engagements pris par les autorités dans le cadre de l’accord de paix entre le gouvernement et les FARC-EP.  Les violences contre les femmes et les filles sont ignorées ou considérées comme un dommage collatéral.

 

Humanist Institute for Co-operation with Developing Countries a dénoncé l'adoption par le Guatemala d'une loi sur les organisations non gouvernementales qui restreint la liberté d’association.  L'organisation a aussi attiré l'attention sur les attaques dont sont victimes les défenseurs des droits de l'homme et les autochtones au Honduras.

 

Le Réseau international des droits humains (RIDH) s’est fait l’ambassadeur des plus de 96 000 réfugiés qui ont été forcés à quitter le Nicaragua.  L’impunité se poursuit et les forces para-policières sont encore à l’œuvre.  Tous les accords dans le cadre du dialogue national n’ont pas été respectés.  Le représentant a demandé l'adoption d'une résolution sur le Nicaragua.

 

Amnesty International a mis l’accent sur la tendance croissante au recours excessif à la force contre des manifestants pacifiques dans plusieurs pays, notamment en Iraq et au Chili.  Il a appelé le Conseil à assurer le suivi des recommandations de la Haute-Commissaire sur le Nicaragua, et pour la mise en place d’un mécanisme d’enquête international indépendant en Libye.

 

La Commission internationale des juristes a profondément regretté que le Gouvernement sri-lankais ait retiré l'engagement qu'il a pris au titre des résolutions 30/1 et 40/1 du Conseil (par lesquelles il s'engageait à créer la Commission pour la vérité, la justice, la réconciliation et la non-répétition, le Bureau des personnes disparues, le Bureau des réparations et le Mécanisme judiciaire doté d'un conseiller spécial).  Le système judiciaire de Sri Lanka a maintes fois démontré son incapacité chronique à remédier à l’impunité systémique et ancrée pour des crimes perpétrés par l’armée et les forces de sécurité.  La population tamoule n’a eu de cesse de rejeter tout processus de réconciliation qui ignore la justice et la reddition de comptes.  Face à cette situation, et si le gouvernement persiste dans son refus de respecter les processus internationaux, il conviendra d’envisager la saisine de la Cour pénale internationale, voire de créer un nouveau mécanisme international d'établissement des faits.

 

International Human Rights Association of American Jurists, a dénoncé la répression « sans précédent » au « Cachemire occupé par l’Inde », appelant le Conseil à agir en conséquence.  Il a aussi demandé que les situations de l’Alaska et d’Hawaï fassent partie des prochains rapports du Haut-Commissariat concernant les États-Unis.

 

Center for Justice and International Law a affirmé que les violations des droits de l’homme se poursuivaient au Nicaragua, notamment à l’encontre des journalistes, des femmes, des défenseurs des droits de l’homme ou encore des personnes LGBTI.  L'organisation a demandé au Haut-Commissariat de se pencher sur la situation dans ce pays.

 

L'Association d’entraide médicale Guinée a attiré l’attention sur la situation au Yémen, assurant que les milices houties continuaient de persécuter les militants de diverses organisations, se livrant à des actes de torture sur les détenus.  Les milices houthistes doivent mettre en œuvre un accord sur les prisonniers, les libérer et informer les membres de leurs familles où ils se trouvent.

 

World Muslim Congress s’est inquiété de la situation des droits de l'homme dans le Cachemire occupé par l’Inde, où le droit à l’accès à internet est bafoué, où le blocus et la répression ont réduit les médias au silence et où des milliers de personnes sont incarcérées.

 

CIVICUS-World Alliance for Citizen Participation a souligné l'importance de la bonne gouvernance pour assurer la stabilité et la paix.  L’ONG est préoccupée par la répression violente contre le droit légitime de rassemblement, en particulier en Inde, en Iran et en Iraq.  Pour elle, la mise en place d’un système d’alerte et de prévention montrerait que le Conseil est vraiment préoccupé par le respect des droits humains.

 

Oidhaco, Bureau international des droits humains-Action Colombie a attiré l'attention sur la crise humanitaire en Colombie, dont l'impact est particulièrement ressenti par les Afro-descendants et les autochtones.  L'organisation a également dénoncé l’augmentation importante du nombre meurtres de défenseurs des droits humains dans ce pays, notamment de femmes.  L’intervenant a dénoncé l’usage excessif des armes à feu par les forces de l’ordre et a appelé à empêcher une escalade du conflit.

 

Solidarité Suisse-Guinée a indiqué que les femmes yéménites sont victimes d’abus sexuels directs, d’arrestations et de détentions arbitraires, ainsi que d’autres comportements criminels et inhumains aux mains des Houthistes.  L’ONG a en outre regretté que les rapports et la mise à jour orale de la Haute-Commissaire ne mentionnent pas cet aspect de la guerre. 

Pasumai Thaayagam Foundation a exigé que justice soit faite pour toutes les violations des droits de l’homme commises durant la guerre à Sri Lanka.  Dans le processus d’édification d’une société démocratique, le Gouvernement sri-lankais continue à refuser de résoudre les questions du passé, a déploré l’ONG. 

 

L’Organisation internationale pour les pays les moins avancés (OIPMA) a déclaré que les deux composantes les plus catastrophiques qui alimentent le conflit au Yémen sont les Houthistes et le gouvernement dirigé par le parti Islah (Frères musulmans).  L’Organisation a ajouté que le 18 janvier dernier, 113 personnes, des enfants soldats pour la plupart, ont été tuées dans une explosion dans un camp d’entraînement de la Garde présidentielle.  C’est la preuve que le parti Islah continue de faire du lavage de cerveau chez les jeunes pour qu’ils croient au jihad et de contribuer à la création d’un califat islamique en recrutant des enfants sous la houlette du gouvernement légal qui non seulement a ouvert des camps d’entraînement pour les militants de Daech et al-Qaida mais s’est aussi engagé dans un recrutement d’enfants âgés de 15 à 17 ans. 

 

China Society for Human Rights Studies a déclaré que l’on ne savait plus « qui est le faux ou le vrai dalaï-lama », en raison de la manipulation de la désignation du dernier dalaï-lama.  Or, la tradition de sa désignation est séculaire et a toujours rejeté toute intervention des autorités en la matière.  Sans doute qu’un jour, a poursuivi l’ONG, on verra un dalaï-lama femme ou même étranger.  De plus, depuis de nombreuses années, les droits de l’homme sont violés au Tibet, a ajouté l’ONG. 

 

International Buddhist Relief Organisation a salué la condamnation par la Haute-Commissaire aux droits de l'homme des crimes commis par les membres des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) au Sri Lanka, envoyant ainsi un message clair à ceux qui se font passer pour des défenseurs des droits de l’homme.  L’ONG a appelé le Haut-Commissariat à soutenir Sri Lanka, affirmant que c’est « la dernière solution possible ». 

Iuventum e. Va fait observer que les attaques contre les défenseurs de l’environnement se multiplient dans le monde.  Face à cette situation, le Conseil ne peut rester indifférent, a souligné l’ONG, ajoutant que son organisation était disposée à travailler à une solution.

 

International Organization for the Elimination of All Forms of Racial Discrimination a dénoncé la répression de manifestations en Iran, ainsi que les persécutions et les exécutions judiciaires des Arabes Ahwazi et les conditions de détention et autres allégations de torture dans ce pays.

 

Fundacion Latinoamericana por los Derechos Humanos y el Desarrollo Social a évoqué la situation au Venezuela, insistant sur l’intérêt de la coopération technique de l’ONU pour améliorer les conditions de détention dans les commissariats. 

 

Americans for Democracy & Human Rights in Bahrain a demandé à toutes les parties au conflit au Yémen de respecter les droits humains.  La liberté de mouvement des civils et de l’aide humanitaire n’a pas été facilitée dans le port d’Hodeïda malgré les engagements pris il y a un an, a déploré l’ONG, avant de demander au Conseil de faire pression sur l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn pour appliquer les termes de l’Accord de Stockholm et faire cesser ce conflit.

 

Alsalam Foundation a plaidé pour une enquête internationale indépendante visant à faire la lumière sur les crimes commis au Yémen.  Elle a dénoncé l’existence, dans ce pays, d’une taxe sur l’aide humanitaire, ainsi que le blocus imposé par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite.  L’ONG a demandé qu’il soit mis fin à cette guerre conformément à l’Accord de Stockholm. 

 

Peace Brigades International Switzerland s’est alarmé de l’escalade du conflit en Colombie et a notamment appelé à prendre des mesures de protection des défenseurs des droits de l’homme dans ce pays. 

 

TOBE Foundation for Rights and Freedom, membre du réseau de solidarité féminine, a plaidé en faveur de la protection des femmes au Yémen, soulignant que dans ce pays, elles sont déplacées de force, arrêtées, tuées ou enlevées.  L’ONG a aussi dénoncé l’arrestation de femmes journalistes et agents humanitaires et a exigé de toutes les parties au conflit qu’elles mettent fin à ce conflit. 

 

La RADDHO a salué la bonne volonté de la Haute-Commissaire à accomplir son mandat, en dépit d’un manque de ressources.  Elle a aussi salué la formation d’un Gouvernement de transition revitalisé au Soudan du Sud, affirmant qu’il s’agit d’une étape qui devrait permettre l’établissement de l’état de droit.  L’ONG a par ailleurs attiré l’attention sur les tensions ethniques nourries par des responsables politiques en Guinée.  Il faut rester attentif à la situation de ce pays, alors que l’armée a été mise en alerte depuis le 25 janvier en vue de la tenue du référendum constitutionnel prévu pour le 1er mars prochain, a précisé l’ONG. 

 

Fédération Internationale des Femmes a dénoncé les effets néfastes de l’embargo imposé par les États-Unis sur Cuba.  Le Conseil doit agir sur la question des mesures unilatérales, a insisté l’ONG.  Elle a par ailleurs dénoncé les violations des droits de l’homme au Chili et en Bolivie, de la part des Gouvernements de ces pays. 

 

Action for Human Movement a affirmé que Sri Lanka n’avait rien fait pour rechercher la vérité, la justice et la responsabilité pour le « génocide » commis contre les Tamouls.  Pour cette raison, l’ONG appelle les délégations qui ont parrainé les résolutions 30/1, 34/1 et 40/1 à organiser une session spéciale sur Sri Lanka.  Elle appelle le Conseil à agir pour mettre fin à l’occupation de l’Eelam Tamoul. 

 

La Commission colombienne de juristes s’est étonnée que la Colombie estime que le rapport concernant le pays n’est pas juste.  L’ONG a attiré l’attention sur les massacres, la militarisation de certaines régions et les violations des droits de l'homme de la part d’agents de l’État en Colombie.

 

Women’s Human Rights International Association a évoqué la situation en Iran pour dénoncer notamment la peine de mort qui y est toujours en vigueur, y compris pour les enfants.  Dans ce pays, les personnes arrêtées n’ont pas droit de choisir un avocat et nombre d’aveux sont obtenus sous la torture, a ajouté l’ONG, demandant au Conseil d’exiger la libération de tous les prisonniers politiques et de conscience en Iran. 

 

Organization for Defending Victims of Violence a souligné que la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen continue de mener des attaques aériennes et d’ôter la vie à des civils et en a appelé aux vendeurs d’armes pour qu’ils cessent immédiatement leurs livraisons dans ce contexte.  L’ONG a également dénoncé les violations des droits de l'homme au Myanmar et dans le Territoire palestinien occupé et a demandé qu’Israël cesse sa colonisation illégale.

 

Human Rights Watch a affirmé que la base de données sur les entreprises contribuant aux colonies de peuplement illégales israéliennes jette un certain degré de transparence sur les activités des entreprises et devrait permettre  d’exercer des pressions pour que ces entreprises cessent de contribuer à des violations des droits et assument leurs responsabilités en la matière.  L’ONG s’est félicitée que la base de données doive être annuellement mise à jour.  Elle a en outre souligné que la Haute-Commissaire aux droits de l'homme a insisté pour que tout accès à la région chinoise du Xinjiang se fasse sans entraves afin que le Haut Commissariat soit en mesure d’y analyser la situation des droits de l’homme. 

 

La Commission africaine des promoteurs de la santé et des droits de l’homme a demandé une large diffusion du Programme d’action associé à la Décennie internationale sur les personnes d’ascendance africaine. 

 

Global Action on Aging a prié le Haut-Commissariat de fournir des orientations sur les moyens d’œuvrer pour les droits de l'homme dans le contexte des changements climatiques et a recommandé d’établir un mandat de procédure spéciale sur cette question.  L’ONG a aussi demandé au Haut-Commissariat de prendre davantage en compte dans ses rapports les droits sociaux, économiques et culturels. 

 

International Youth and Student Movement for the United Nations a déclaré que la lutte contre le racisme devait être une priorité du Haut-Commissariat aux droits de l’homme.  Le Haut-Commissariat doit entreprendre des activités dans le cadre du vingtième anniversaire de la Déclaration et du programme d’action de Durban et de la Décennie pour les personnes d’ascendance africaine, a plaidé l'organisation.

 

Human Rights Information and Training Center a demandé au Haut-Commissariat de déployer des bureaux partout au Yémen et non seulement à Sanaa, la capitale, afin de recueillir le plus d’informations possibles sur les crimes commis par les milices houthistes.

 

Friends World Committee for Consultation a déclaré, citant une donnée de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), que depuis la dernière session du Conseil, 1484 morts ont été dénombrés dans le contexte des migrations.  L’an dernier, 3836 migrants sont morts à cause de « l’indifférence ».  Alors que le Conseil des droits de l’homme n’a cessé de dénoncer les violations systémiques des droits des migrants, on tarde à agir.  Le Conseil devrait nommer un comité d’experts chargé d’enquêter sur les politiques et pratiques causant la mort d'un grand nombre de migrants en transit. 

 

L’Organisation mondiale contre la torture a dénoncé les attaques et les pressions dont ont été la cible ses bureaux au Honduras, au Guatemala et en Colombie.  La torture reste un problème structurel au Honduras et au Guatemala.  L’intervenante a demandé la mise en place d'une politique de prévention de la torture.

 

L’Association culturelle des Tamouls en France s’est faite le porte-parole des familles des victimes de disparitions forcées dans le Nord et l’Est de Sri Lanka, assurant que ces personnes n’ont pas été tués durant la guerre, contrairement à ce qu’affirment les autorités.  L’Association a demandé que le Conseil de sécurité renvoie la situation de Sri Lanka devant la Cour pénale internationale.  L'Association Thendral s’est dite choquée que les États Membres du Conseil continuent de retarder la mise en place de véritables enquêtes sur le génocide des Tamouls à Sri Lanka.  Elle a appelé à renvoyer la situation devant la Cour pénale internationale, de nommer un rapporteur chargé de la situation à Sri Lanka, de démilitariser et mettre fin à la colonisation du nord et de l'est du Sri Lanka.  Pour sa part, l’Association des étudiants tamouls de France s’est inquiétée que la Haute-Commissaire aux droits de l'homme fasse l’impasse sur l’absence de justice pour les victimes du génocide à Sri Lanka et réitéré l’appel fait au Conseil par les militants tamouls des droits de l’homme et d’autres forces vives de ce pays en vue de l’établissement d’un mécanisme d’enquête internationale indépendante sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, les crimes contre l’humanité et les crimes de génocide perpétrés par les forces de sécurité durant le conflit.

 

Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) s’est inquiété quant à lui de la situation des droits de l’homme en Turquie.  Il a notamment attiré l’attention sur la détention de Osman Katala, qui montre que le Gouvernement turc cible spécifiquement les Kurdes.

 

Liberation a souligné que le Conseil avait un rôle essentiel à jouer dans le territoire du Sahara occidental, la dernière mission dépêchée sur le terrain remontant à cinq ans déjà.  Liberation a demandé l’envoi immédiat d’une mission technique au Sahara occidental et la rédaction d'un rapport sur la situation des droits de l’homme dans ce territoire non autonome.

 

World Peace Council a déclaré que des mercenaires ont attaqué le Venezuela et se sont réfugiés dans les pays voisins.  Il est nécessaire de mener des enquêtes sur cette intervention militaire, a insisté l’ONG.

 

Association Bharati Centre culturelle Franco-Tamoul a déclaré qu’il n’est pas étonnant que Sri Lanka se soit retirée de la résolution 30/1, puisque le Président issu des dernières élections est lui-même impliqué dans des crimes.  Dans ce contexte, n’est-il pas possible d’envisager d’autres solutions, notamment de renvoyer la situation devant la Cour pénale internationale, s’est interrogée l’ONG ?

 

Community Human Rights and Advocacy a déclaré que plus de 8 millions de Cachemiris sont soumis à une occupation de leur territoire et victimes de la violence qui leur est imposée.  Les communications ont même été coupées, renvoyant cette région à « l’ère du Moyen-Age », a ajouté l’ONG, avant d’appeler le Conseil à prendre des mesures contre l’Inde dans ce contexte. 

 

Dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur la torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants

 

Présentation des rapports

 

Le Conseil est saisi du rapport du Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (A/HRC/43/49, à paraître en français) et du rapport sur sa visite aux Comores (A/HRC/43/49/Add.1).

 

Présentant ses rapports, le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, M. NILS MELZER, a indiqué avoir transmis 114 communications en 2019 au nom de personnes exposées à la torture ou à de mauvais traitements, ce qui ne représente, du fait des ressources limitées, qu’un petit pourcentage des demandes reçues par son bureau.  À cet égard, il a tenu à remercier le Gouvernement de la Suisse pour son soutien généreux.  En revanche, il a regretté que le Gouvernement de la Norvège ait demandé au Haut-Commissariat aux droits de l'homme de restituer quelque 100 000 dollars qui avaient pourtant étaient donnés pour alimenter son mandat en 2017; le Rapporteur spécial a indiqué que c’est la raison pour laquelle son travail thématique a, entre autres, enregistré des retards.  Face aux ressources de plus en plus limitées et au regard de la demande croissante, M. Melzer a de nouveau plaidé pour que des contributions supplémentaires soient faites afin que son mandat puisse mieux répondre aux besoins de ceux qui en bénéficient. 

 

Rendant compte de ses visites sur le terrain, le Rapporteur spécial a ensuite indiqué avoir rencontré M. Julian Assange les 9 et 10 mai 2019 dans sa prison de Londres, accompagné de deux experts médicaux spécialisés dans l’examen des victimes de torture.  Leurs conclusions sont qu’au fil des ans, M. Assange a été exposé à plusieurs formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants qui, de manière cumulée, relèvent de la torture psychologique.  M. Melzer a fait savoir que, malgré ses appels urgents aux pays concernés, à savoir le Royaume-Uni, les États-Unis, la Suède et l’Équateur, aucune mesure d’enquête ou de réparation n’a été prise et aucun des gouvernements [de ces pays] n’a répondu correctement aux questions, allégations et préoccupations qu’il leur a transmises.  Lorsque des États refusent de coopérer avec les mécanismes internationaux qu’ils ont créés, il y a de quoi s’alarmer au sujet de la crédibilité et de la fonctionnalité du système mondial des droits humains, a souligné le Rapporteur spécial, qui a par conséquent décidé de davantage attirer l’attention du public sur cette problématique. 

 

Rendant compte de la visite qu’il a effectuée aux Comores du 12 au 15 juin 2019, M. Melzer a ensuite indiqué qu’il avait malheureusement dû l’interrompre, étant donné qu’il n’a pas pu accéder librement aux lieux de détention et que les modalités de la visite n’étaient pas conformes aux termes de son mandat.  Malgré cette interruption, le Rapporteur spécial a soumis un rapport car il estime urgent de mener des réformes.  Bien que les visites des lieux de détention n’aient pu se poursuivre, a précisé M. Melzer, les informations recueillies, outre ses propres observations, confirment ses conclusions, à savoir que les conditions dans les lieux de détention sont assimilables à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.  M. Melzer a également dit avoir de bonnes raisons de croire que certains agents des forces de l’ordre ont eu recours à des pratiques constitutives de torture ou de mauvais traitements alors qu’ils encadraient des manifestations, procédaient à des arrestations ou conduisaient des interrogatoires.

 

Le Rapporteur spécial a par ailleurs indiqué avoir effectué une visite aux Maldives du 17 au 24 novembre dernier.  En principe, ce pays est doté du cadre juridique, structurel et de procédure ainsi que de l’environnement politique nécessaires pour prévenir la torture ou les traitements cruels, inhumains ou dégradants, a-t-il déclaré.  Selon lui, le principal problème vient de la surpopulation carcérale, des conditions de détention et de l’impunité.  M. Melzer s’est félicité que, peu après sa visite, le Gouvernement maldivien ait appliqué sa recommandation et déclaré, le 26 décembre, qu’il reconnaissait la compétence du Comité contre la torture pour recevoir des communications (plaintes individuelles).

 

Pour ce qui est du rapport thématique, le Rapporteur spécial a indiqué qu’il se penche sur le concept et la définition associés à la notion de torture psychologique ou mentale en vertu du droit relatif aux droits de l’homme, ainsi que sur les difficultés qui découlent du lien indissoluble entre ce type de torture et les interrogatoires coercitifs.  Les pratiques nationales ont tendance à nier, négliger, mal interpréter ou banaliser la torture psychologique, a-t-il relevé, expliquant que ce type de torture est souvent considéré comme une « torture légère », alors que la « vraie torture » est associée à la douleur et à la souffrance physique.  En outre, il n’est souvent pas fait référence avec clarté au terme de « torture psychologique » dans la jurisprudence et dans la défense des droits de l'homme.

 

De l’avis de M. Melzer, pour les besoins du droit relatif aux droits de l'homme, la « torture psychologique » devrait être interprétée de manière à intégrer toutes les méthodes, techniques et circonstances qui sont conçues pour infliger de graves douleurs ou souffrances mentales sans avoir recours aux graves douleurs ou souffrances physiques ou le tentent.  Dans la pratique, les victimes de torture sont presque toujours soumises à un mélange de techniques et circonstances infligeant des douleurs mentales et physiques, a fait observer le Rapporteur spécial. 

 

Pays concerné

 

Le représentant de l’Union des Comores a fait observer que si la question des droits de l’homme est bel et bien prise en compte au niveau de l’État central comorien et de sa haute administration, ce n’est pas encore le cas des administrations régionales et locales.  Ces dernières n’ayant pas été préparées correctement à la visite du Rapporteur spécial, cela peut expliquer leur manque de coopération avec M. Melzer. 

 

De plus, la visite a eu lieu dans un contexte politique et religieux défavorable, a expliqué le représentant comorien, l’Union des Comores ayant été en effet occupée par l’élection présidentielle et le mois de Ramadan.  Pour ces raisons, il convient de retenir qu’en aucun cas, il n’y a eu de la part des autorités une volonté manifeste et systématique de nuire au bon déroulement de la mission de M. Melzer, a insisté le représentant comorien.

 

Concernant le rapport proprement dit, le représentant a expliqué que son orientation exclusive sur le système carcéral signifie qu’il n’existe pas d’autres situations graves et urgentes dans le pays, même si le système judiciaire est sujet à certains dysfonctionnements liés à l’insuffisance de moyens humains et matériels.  Le représentant a enfin souhaité que soit retirée du rapport la mention «Mayotte (département français d’outre-mer)» (paragraphe 102, Nationaux en transit). 

 

Aperçu du débat interactif

 

Des délégations ont rejoint M. Melzer pour dire que la torture psychologique doit être interprétée comme incluant toutes les méthodes, techniques et circonstances qui visent, ou sont conçues, pour infliger délibérément une douleur ou une souffrance mentale ou physique grave.  Un orateur s’est alarmé que ce type de torture soit pratiqué contre des migrants et des réfugiés pour des raisons d’ordre sécuritaire. 

 

Une délégation, soulignant la complexité de la torture psychologique, a estimé que certaines opinions exprimées dans le rapport exigent davantage d’analyse.  Elle a invité le Rapporteur spécial à examiner l’incidence de cette forme de torture dans le contexte des enquêtes pénales et de la détention dans des commissariats. 

 

Des délégations ont insisté sur le fait qu’il n’existe pas de forme «légère » de torture.  Le Sous-Comité pour la prévention de la torture a été prié de se servir du rapport de M. Melzer; les délégations ont voulu savoir si le Sous-Comité enquêtait sur la torture psychologique durant ses visites régulières dans les États parties au Protocole facultatif se rapportant à la Convention sur la torture. 

 

Il a été rappelé que le recours à la torture étant interdit en vertu du droit coutumier international, tous les membres de la communauté internationale sont liés par cette interdiction. 

 

La torture psychologique devrait aussi être examinée dans le contexte du comportement historique de certains États sur l’arène internationale, a recommandé une délégation.  Elle a dénoncé en particulier l’emploi de méthodes et techniques avancées de guerre psychologique, ainsi que leur effet sur les droits de l’homme aux fins d’une domination géopolitique. 

 

Pour un État, des lignes directrices au sujet des entretiens, enquêtes et garanties pourraient apporter une contribution importante à la justice pénale et au respect des obligations en matière de droits de l’homme.  La nécessité de mieux former le personnel concerné a été mise en évidence dans ce contexte. 

 

Enfin, le thème de la « cyber-torture » a été mentionné, notamment l’exploitation sexuelle d’enfants, les brimades, la surveillance et l’utilisation d’implants médicaux et d’engins neurotechnologiques en ligne.  Le titulaire de mandat a été prié de citer des exemples d’initiatives pour donner une définition de la cyber-torture dans les lois nationales.  Des mesures devraient être prises concernant l’appui aux victimes, y compris la création de mécanismes de réparation et de reddition de comptes, a-t-il été recommandé.

 

 

*Liste des ONG fin du débat général : La Commission des droits de l'homme de Sri Lanka; le Mouvement international contre toutes les formes de discrimination et de racisme (IMADR); Franciscain InternationalSynergie féminine pour la paix et le développement durable; Association américaine de juristesla Fédération internationale des ligues de droits de l’homme (FIDH); Le Mouvement international de la réconciliationZéro Pauvre A; African Green Foundation International; Right Livelihood Award Foundation; l'Association internationale des juristes démocrates; l’Institut du Caire pour les études sur les droits de l’hommeAfrica Culture Internationale; le Service international pour les droits de l'hommele Forum asiatique pour les droits de l'homme et le développement; Article 19 - Centre international contre la censure; The Center for Reproductive Rights; le Réseau international des droits humains (RIDH); Amnesty International; la Commission internationale des juristes; International Human Rights Association of American Jurists; le Centre pour la justice et le droit internationall'Association d’entraide médicale Guinée; CIVICUS- l’Alliance mondiale pour la participation des citoyensOidhaco, Bureau international des droits humains-Action Colombie; l’Organisation internationale pour les pays les moins avancés (OIPMA); China Society for Human Rights Studies; International Buddhist Relief Organisation; Iuventum e. V; International Organization for the Elimination of All Forms of Racial Discrimination; Fundacion Latinoamericana por los Derechos Humanos y el Desarrollo Social; Americans for Democracy & Human Rights in Bahrain; Alsalam Foundation; Peace Brigades International Switzerland; TOBE Foundation for Rights and Freedom; la RADDHO; Action for Human Movement; la Commission colombienne de juristes; Women’s Human Rights International Association; Organization for Defending Victims of Violence; Human Rights Watch; la Commission africaine des promoteurs de la santé et des droits de l’homme; Global Action on Aging; International Youth and Student Movement for the United Nations; Human Rights Information and Training Center; Friends World Committee for Consultation; l’Organisation mondiale contre la torture; l’Association culturelle des Tamouls en France; le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP); Libération; World Peace Council; l’Association Bharati Centre culturelle Franco-Tamoul; Community Human Rights and Advocacy

 

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dimanche 23 février 2020

WikiLeaks: Julian Assange risque 175 ans de prison s'il est extradé aux Etats-Unis !

WikiLeaks: Julian Assange risque 175 ans de prison s'il est extradé aux Etats-Unis !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Julian Assange 4.jpg, fév. 2020

A Paris, le jeudi 20 février à 19h, au 29 Boulevard du Temple, à l’initiative et grâce au soutien de nombreux médias dont Mediapart, Regards et Le Média qui en ont lancé l’idée, mais aussi L’Humanité et bien d’autres), des organisations professionnelles (Reporters sans frontières, Fédération internationale des journalistes), des syndicats-SNJ-CGT, SNJ, UGICT-CGT- des associations-Ligue des droits de l’homme, Maison des lanceurs d’alerte- à la Bourse de travail, j'étais le seul journaliste Congolais et nous étions 400 personnes à la soirée de solidarité des lanceurs d'alerte: Julian Assange, Chelsea Manning, Edward Snowden, Sarah Harrison, Rui Pinto ou encore Glenn Greenwald. Ils sont de plus en plus nombreux à oser dénoncer l’injustice, la triche, la fraude des grandes puissances économiques et politiques qui régissent ce monde. Des lanceurs d’alerte qui, parallèlement à la masse croissante des soutiens dont ils disposent – parfois même politiques – voient des lois venir saper leur combat, les criminaliser. C’est le fort que l’on protège, le faible que l’on oppresse.

Freddy Mulongo-Julian Assange.jpg, fév. 2020

Dans un pays comme la République démocratique du Congo, où plus d'une année après les élections sans chiffre, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est incapable de publier les résultats bureau de vote par bureau de vote. Sur base de quoi la CENI a proclamé Angwalima Tshilombo, Monsieur 15%, président si ce n'est qu'un deal ? L'opacité dans la fabrication des faux résultats électoraux, comment ne pas soutenir Julian Assange dans sa lutte contre l'opacité des gouvernements ?

Freddy Mulongo-Julian Assange 1.jpg, fév. 2020

Tout bascule au printemps 2010, lorsque WikiLeaks publie une vidéo secrète et explosive. On y voit un hélicoptère de l’armée américaine abattre froidement des Irakiens, à Bagdad, dont plusieurs journalistes. Cet événement fait définitivement basculer WikiLeaks dans une autre dimension. Quelques mois plus tard, Julian Assange et son organisation sont au cœur de l’actualité : le site publie des centaines de milliers de documents secrets, issus de la même source, concernant la guerre en Irak, en Afghanistan et la diplomatie américaine. Il s’agit alors de la plus importante fuite de documents secrets de l’histoire.

Freddy Mulongo-Julian Assange 2.jpg, fév. 2020 Pour avoir permis des révélations majeures sur les guerres américaines et leurs violations des droits humains, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, fait face aux Etats-Unis à huit-huit chefs d'accusation dont celui d'espionnage. A partir du lundi 24 février , la justice britannique doit statuer sur la demande d'extradition des autorités américaines. Julian Assange est actuellement détenu en grande-Bretagne où il est privé de liberté depuis 2012, ayant déjà vécu sept ans enfermé à l'ambassade d'Equateur où son intimité privée et ses rencontres avec ses avocats ont été espionnées par des prestataires de la CIA.

Ses nouveaux avocats français Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey, ont annoncé souhaiter rencontrer Emmanuel Macron afin d'obtenir l'asile politique en France de Julian Assange.

"Libérez Assange ! " Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi 22 février à Londres contre l'extradition qui menace de fondateur de WikiLeaks Julian Assange. Ces soutiens ont défilé deux jours avant le début de l'examen par la justice britannique de la demande des Etats-Unis, qui veulent le juger pour espionnage.

Brandissant banderoles et pancartes "n'extradez pas Assange", "le journalisme n'est pas un crime", la foule s'est rassemblée aux abords de l'ambassade d'Australie, le pays de Julian Assange, avant de défiler dans les rues de Londres."Boris Johnson honte à toi", ont scandé les manifestants en passant devant Downing street, la résidence du Premier ministre britannique.

Jusqu'à 175 ans de prison

Parmi ses soutiens présents samedi, l'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, le Pink Floyd Roger Waters ou encore la créatrice de mode Vivienne Westwood. "Je ne comprends pas vraiment pourquoi Julian est en détention", a déclaré le père d'Assange, John Shipton, dénonçant une "détention arbitraire".

Âgé de 48 ans, Julian Assange est détenu dans la prison de haute-sécurité de Belmarsh, au sud de Londres, depuis son arrestation en avril 2019 à l'ambassade d'Equateur où il avait trouvé refuge sept ans plus tôt. Poursuivi pour espionnage aux Etats-Unis, qui réclament son extradition, il risque jusqu'à 175 ans de prison.

Les autorités américaines lui reprochent d'avoir mis en danger certaines de leurs sources au moment de la publication en 2010 de 250 000 câbles diplomatiques et d'environ 500 000 documents confidentiels, portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.

L'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis signifierait la remise en cause du droit fondamental des peuples souverains, celui de savoir tout ce qui est fait en leur nom par des Etats, des gouvernants et des administrations qui leurs doivent des comptes, reconnu par toutes toutes les déclarations universelles et conventions internationales. ce serait une atteinte sans précédent à la liberté de presse, à la liberté d'enquêter et à la liberté d'informer. Elle transformerait en délinquants et en criminels les journalistes qui révèlent les secrets illégitimes des pouvoirs et les lanceurs d'alerte qui les aident loyalement à les trouver. Elle ouvrirait la voie à une offensive générale contre le droit d'informer.

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vendredi 5 avril 2019

Etats-Unis: Ignoré par Donald Trump, Félix Tshilombo un touriste en vadrouille !

L'imposteur-usurpateur Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi en vadrouille aux Etats-Unis

Lorsqu'un président de la République voyage dans un pays étranger, agenda est souvent tellement rempli, que les journalistes ne voient même pas du pays. Rencontres, cérémonies et rdv remplissent l'agenda présidentiel. Sa nomination électorale, en lieu et place d'une élection gagnée, est un handicap, un sparadrap qui colle à  la semelle de Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi pseudo-président nommé donc illégitime. A quoi servent les 110 conseillers tribaux-Bena Mpuka de Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi ? Que fait son cabinet dans les préparatifs de ses voyages ? Incroyable, c'est Michael Mike A. Hammer Ambassadeur des États-Unis accrédité auprès de la République Démocratique du Congo qui joue au guide touristique pour Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi aux Etats-Unis. Quel fiasco! Lorsqu'on sait que l'imposteur-usurpateur Félix Tshilombo aurait signé un contrat de $19.000 par mois avec des lobbyistes pour acheter une légitimité aux Etats-Unis, tandis qu'Alias Kabila dépensait $5,6 Millions par année au profit des cabinets des lobbyistes à  Washington pour plaider sa cause auprès des administrations américaines successives. Mains ballantes, Félix Tshilombo et ses 40 troubadours qui ont obtenu le visa américain sont en vadrouille. Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe rate une bonne occasion, malgré son imposture et usurpation de vraiment travailler pour le Congo. Pour tout chef d'Etat, à  Washington DC être reçu en audience dans le bureau oval de la Maison Blanche qui jadis a été occupé par Franklin Roosevelt, John Fitzgerald Kennedy, Ronald Reagan ou encore Barak Obama est un couronnement ou encore moins un accomplissement politique de reconnaissance par les États Unis. Félix Tshilombo qui n'a pas été reçu par Donald Trump, le président Américain, est sans doute aller nourrir des écureuils en longeant le Potomac au National Mall et Memorial Parks, en centre-ville autour de la Maison Blanche. Washington DC, c'est le lieu des hautes institutions. Puisqu'il n'est tributaire d'un vol régulier, Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi devait corser son agenda. Il devait tout faire pour rencontrer Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l'ONU. Le mandat de la Monusco vient d'être renouvelé pour une année. D'ailleurs, la France a salué l`adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 27 mars à  l`unanimité, de la résolution 2409 qui renouvelle pour un an le mandat de la mission pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). La RDC est touché par l`épidémie d'Ebola. Raison de plus de rencontrer le SG de l'ONU.

Aux Etats-Unis, l'imposteur-usurpateur Félix Tshilombo admiratif d'une pointure de l'ancien basketteur Mutombo Dikembe! Visite officielle, tout ça pour ça !

Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi aurait du prendre rdv avec des institutions lobbyistes du climat. Léonard She Okitundu, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères du régime d'Alias Kabila, avait affirmé le mardi 5 juin 2018, lors du lancement du premier Forum sur l`économie du climat, que la RDC allait soumettre sa candidature à  la Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique pour l`organisation de la COOP 27 en 2021. S'agissait-il d'une parole en l'air ? Dans un état d'esprit de continuité des affaires de l'Etat, Félix Tshilombo devait reprendre le flambeau. 2021, c'est déjà  demain mais cela se prépare aujourd'hui. L`ONU s`est dotée en 1992, à  l`occasion du sommet de la terre de Rio de Janeiro, d`un cadre d`action de lutte contre le réchauffement climatique : la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques). Cette convention réunit presque tous les pays du monde qui sont qualifiés de `` Parties ». Leurs représentants se rassemblent une fois par an depuis 1995 lors des `` COP » (Conferences of the Parties). La COP24 s'est déroulé e déroulera à  Katowice en Pologne, du 3 au 14 décembre 2018. Depuis 2005, date d`entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, la COP est chaque année couplée à  la Conférence annuelle des Parties au Protocole de Kyoto.

Pays magnifique renfermant d`énormes atouts naturels aussi insoupçonnés qu`attrayants, la RDC présente des univers divers avec un patrimoine culturel extraordinaire porté par les quelques centaines d`ethnies qui composent sa population. Son riche écosystème présente une variété de paysages d`une beauté exceptionnelle (savanes, forêts profondes, montagnes, mangroves, fleuve et rivières), elle-même façonnée par la diversité climatique à  l`œ“uvre au Congo. Ainsi qu`une faune unique avec de nombreuses espèces endémiques au pays dont plusieurs spécimens emblématiques parmi lesquels l`okapi, le bonobo, le gorille de montagne, le gorille de plaine, le paon congolais et jusqu`il y a peu le rhinocéros blanc. Ce formidable réservoir de faune et flore est notamment présent au sein des huit parcs nationaux et des soixante-trois réserves et domaines naturels que comptent la RDC, dont plusieurs sont inscrits à  la liste des sites mondiaux en danger de l`UNESCO. La plupart de ces espaces protégés sont confrontés à  de graves problèmes (braconnage, déforestation, pillage des ressources naturelles, etc.) liés aux troubles que le pays a connus ces quinze dernières années. Tout cela forme ce pays unique en bien des aspects, d`une beauté et richesse incroyables, et au potentiel, écotouristique énorme. L`immensité de son territoire le place au douzième rang mondial : 2 345 409 km² (80 fois la Belgique et 4 fois la France), c`est le pays le plus peuplé d`Afrique centrale. La capitale Kinshasa, mégapole de douze millions d`habitants occupe le même fuseau horaire que Paris et se trouve à  plus de 500 kilomètres au sud de l`équateur. Celui-ci traverse le pays, conférant au Congo son climat tropical. A proximité de l`équateur, dans la province du Nord-Kivu, on trouve le troisième plus haut sommet d`Afrique couvert de neiges éternelles : le Pic Marguerite du massif du Ruwenzori qui culmine à  5 119 mètres (juste derrière le Kilimandjaro et le Mont Kenya). Autre caractéristique impressionnante : le réseau hydrographique de la RDC qui couvre environ 77 810 km² et est constitué de quantité de lacs et rivières, dont les fameux Grands Lacs (lac Victoria, lac Tanganyika, lac Edouard, lac Kivu…) à  cheval sur les pays voisins à  l`Est, et qui comptabilisent aussi des records au niveau africain et mondial. Et bien sà»r le majestueux fleuve Congo, véritable colonne vertébrale du pays, et deuxième fleuve au monde derrière l`Amazone pour son débit de 80 832 m³/s, et cinquième par sa longueur (4 700 km). Mais la RD Congo, c`est aussi ce `` scandale géologique », avec des teneurs incomparables en minerais parmi les plus précieux au monde (coltan, diamant, or, cuivre, étain…).

La RDC peut être fière également de posséder 47% du massif forestier tropical du continent africain, le deuxième du monde après l`Amazonie et 6% des réserves tropicales mondiales. C`est dire la démesure présente au sein d`un seul pays et la richesse incroyable qu`il contient. Pour que la RDC puisse organiser la Coop27, cela ne se fait pas par un claquement des doigts. Cela se travaille, se lobbyiste ...Voilà  pourquoi Félix Tshilombo devrait nécessairement rencontrer les ongd américaines du climat. Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi devrait rencontre les institutions de Bretton Woods-FMI et Banque Mondiale pour avoir le cœ“ur net sur la dette extérieure de la République démocratique du Congo. Au lieu de faire du tourisme, le cabinet de Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi devrait lui organiser une rencontre avec Bill Gates pour qui "Aider l`Afrique est une obligation morale et stratégique ! Pour le milliardaire Américain et philanthrope Américain, l'extrême pauvreté sera concentrée d'ici 2050 sur un seul continent, en Afrique subsaharienne; le rapport de la Fondation Bill et Melinda Gates indique que plus de 40% des gens extrêmement pauvres dans le monde seront recensés dans seulement deux pays : la République démocratique du Congo et le Nigeria.

5 aoà»t 2014. Le couple Obama et Alias Kabila dans le salon bleu de la Maison blanche lors du dîner offert aux présidents qui ont participé au sommet Etats-Unis Afrique. Photo officielle de la Maison Blanche par Amanda Lucidon

Félix Tshilombo Bizimungu devrait organiser une rencontre avec des vrais investisseurs américains, pas des profito-situationnistes ou conquistadors applaudisseurs, des figurants qui ne sont des investisseurs que de nom, comme on a vu dans une vidéo. Il devrait profiter de son séjour pour rencontrer des rabbins américains pour relancer le dossier "génocide congolais" en leur rappelant ce que leurs collègues anglais avaient déclaré il y a quelques années : "Les rabbins anglais, les massacres au Congo rappellent le génocide juif". En effet, 52 rabbins anglais avaient signé , le vendredi 23 avril 2010, une pétition publiée dans le journal ``The Guardian », pour appeler les responsables des partis politiques anglais, en campagne électorale, à  s`engager pour faire de la situation en RDC une priorité absolue lors de la prochaine législature. Voici leur pétition : `` Nous ne devons pas oublier les victimes de la guerre en RD Congo »

Le peuple de la République Démocratique du Congo (RDC) a subi pendant plus de 11 ans des violences, des crimes de guerre, la corruption, des crises humanitaires, pillages et viols sur une échelle qui défie l'entendement. En avril 2007, l'ONG `` International Rescue Committee » a estimé le nombre de morts en RDC depuis 1998 à  5,4 millions. Ce chiffre terrible continue d'augmenter à  un taux de 45.000 par mois. Les conséquences supplémentaires liées à  la maladie et à  la malnutrition ont entraîné une augmentation du nombre de morts à  au moins 7 millions, sans compter les millions de réfugiés.

Ce que ces chiffres choquants ne peuvent pas transmettre, c'est l'ampleur des viols, de la torture et des mutilations toujours en cours. Au mois de février, 15 femmes ont été enlevées et violées par des agresseurs armés - cinq ont été sauvagement torturées, puis décapitées; trois ont survécu et ont été transportées à  l'hà´pital Panzi à  Bukavu pour des soins médicaux d'urgence. Les sept autres sont toujours portées disparus, sans doute mortes. L`organisme des Droits de l'Homme `` Genocide Watch » place la RDC au sommet de sa liste 2010 des pays confrontés à  des massacres en cours.

Il n'existe toujours pas de fin en vue pour ces atrocités. En outre, la stabilité politique et la paix sont d'une importance capitale non seulement pour les citoyens congolais, mais pour tous ceux de la région des Grands Lacs d'Afrique. Pourtant, pour le reste du monde, le sort du peuple de la RDC demeure invisible.

Nous venons juste de commémorer le `` Yom HaShoah », la journée annuelle juive à  la mémoire des victimes de l`Holocauste (le 12 avril). Si l'on considère la souffrance et l'ampleur des atrocités commises en RD Congo, nous ne pouvons que nous rappeler nos propre 6 millions de victimes du génocide Nazi. Le "Ne rien entendre, ne rien voir et ne rien faire» ne remplit pas la promesse du ``plus jamais ça! » ; rester les bras croisés alors que les êtres humains sont massacrés. Il y a déni de justice pour les victimes et cela questionne notre profonde engagement pour l'humanité. Comme rabbins nous ne pouvons pas ignorer l'appel de notre tradition: `` Celui qui détruit une à¢me, est comparable à  celui qui détruit le monde. Et quiconque sauve une vie, et comme celui qui sauve le monde. »

En conséquence, nous lançons un appel à  tous les chefs des partis [politiques] au nom du peuple de la RDC. Nous avons tous la responsabilité d`être la voix des sans voix. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et aussi membre essentiel de l'Union Européenne, du Commonwealth et du G20, le Royaume-Uni pourrait et devrait jouer un rà´le plus déterminant dans la mobilisation de l'opinion mondiale à  s'attaquer aux causes profondes de ce conflit. Nous demandons donc à  tous les partis de s`engager de manière inébranlable pour faire de la situation en RDC une priorité absolue lors de la prochaine législature. Nous sommes conscients qu'il existe de nombreuses autres crises humanitaires à  travers le monde qui nécessitent une attention urgente. Néanmoins, la guerre et l`immense crise humanitaire en RDC sont sur une échelle qui ne peut plus rester ignorée. L`heure pour l`action est arrivée ; le moment est venu pour la prise de responsabilité. Nous espérons que tous les chefs de parti sauront répondre à  l'appel.

1.Rabbi David Mitchell , Radlett & Bushey Reform Synagogue

2.Rabbi Dr. Tony Bayfield, Head of the Movement for Reform Judaism

3.Rabbi Danny Rich, Chief Executive Liberal Judaism

4.Rabbi Shoshana Boyd Gelfand, Executive Director of the Movement for Reform Judaism

5.Rabbi Professor Marc Saperstein, Principal Leo Baeck College

6.Rabbi Tony Hammond, Bromley Reform Synagogue & Chair of the Assembly of Reform Rabbis UK

7.Rabbi Peter Tobias, The Liberal Synagogue, Elstree & Chair of the Rabbinic Conference of Liberal Judaism

8.Rabbi Jonathan Wittenberg, New North London Masorti Synagogue

9.Rabbi Dr. Michael Shire, Vice Principal Leo Baeck College

10.Rabbi Colin Eimer, Southgate & District Reform Synagogue

11.Rabbi Jeremy Gordon, New London Masorti Synagogue

12.Rabbi Michael Hilton , Kol Chai Hatch End Jewish Community

13.Rabbi Deborah Kahn-Harris, Southgate and District Reform Synagogue

14.Rabbi Janet Darley, South London Liberal Synagogue

15.Rabbi Richard Jacobi, Woodford Liberal Synagogue

16.Rabbi Miriam Berger , Finchley Reform Synagogue

17.Rabbi Maurice Michaels, South West Essex & Settlement Reform Synagogue

18.Rabbi Kathleen de Magtige-Middleton, Middlesex New Synagogue

19.Rabbi Mark Goldsmith, North Western Reform Synagogue

20.Rabbi Rodney Mariner, Belsize Square Synagogue

21.Rabbi Sybil Sheridan, Wimbledon and District Reform Synagogue

22.Rabbi Sylvia Rothschild, Wimbledon and District Reform Synagogue

23.Rabbi Joshua Levy, North Western Reform Synagogue

24.Rabbi Steven Katz, Hendon Reform Synagogue

25.Rabbi Paul Freedman, Radlett & Bushey Reform Synagogue

26.Rabbi Helen Freeman, West London Synagogue

27.Rabbi Amanda Golby, Member of the Assembly of Reform Rabbis UK

28.Rabbi Debbie Young-Somers, West London Synagogue

29.Cantor Zoe Jacobs, Finchley Reform Synagogue

30.Rabbi Michael Pertz, South West Essex & Settlement Reform Synagogue

31.Rabbi Barbara Borts, Newcastle Reform Synagogue

32.Rabbi Ian Morris, Sinai Synagogue - Leeds

33.Rabbi Brian Fox, Menorah Synagogue - Manchester

34.Rabbi Irit Shillor, Harlow Reform Synagogue

35.Rabbi Larry Becker, Sukkat Shalom Reform Synagogue - Wanstead

36.Rabbi Neil Amswych, Bournemouth Reform Synagogue

37.Rabbi Stephen Howard, Southgate Progressive Synagogue

38.Rabbi Elizabeth Tikvah Sarah, Brighton and Hove Progressive Synagogue

39.Rabbi Francis Ronald Berry, Bristol and West Progressive Jewish Congregation

40.Rabbi Dr. Andrew Goldstein, Emeritus Rabbi of Northwood & Pinner Liberal Synagogue & Chairman of the European Union for Progressive Judaism

41.Rabbi Charles Wallach, Brighton & Hove Reform Synagogue (and former member of the President's Religious Advisory Council, South Africa)

42.Rabbi Michael Foulds OBE, New Essex Masorti Synagogue

43.Rabbi Jacqueline Tabick, North West Surrey Synagogue

44.Rabbi Rebecca Qassim Birk, Westminster Synagogue

45.Rabbi Janet Burden, Ealing Liberal Synagogue & West Central Liberal Synagogue

46.Rabbi Dr Frank Hellner, Emeritus Rabbi of Finchley Progressive Synagogue

47.Rabbi Warren Elf, Southend and District Reform Synagogue

48.Rabbi Monique Mayer, Member of Rabbinic Conference & Leo Baeck College

49.Rabbi Dr. Margaret Jacobi, Birmingham Progressive Synagogue

50.Rabbi Jeffrey Newman, Director Earth Charter UK

51.Rabbi Charley Baginsky, Kingston Liberal Synagogue

52.Rabbi Judith Levitt, Leo Baeck College Recruitment Officer

Source : The Guardian , vendredi 23 avril 2010

Notre vadrouilleur National et ses 40 troubadours, au lieu de se laisser guider par l'Ambassadeur Hammer devait tout faire pour passer dans des grands médias américains : CBSN, ABC News, FOX 11 LA KTTV, CNN et autres afin de marquer son passage au pays de l'Oncle Sam. Fraudeur, tricheur, nommé après un odieux deal avec Alias Kabila, la déclaration de Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi "Je suis là  pour déboulonner le système dictatorial qui était en place,"lors d`une conférence au Conseil sur les relations extérieures, laissera des traces. "Ma présence ici interpelle les Etats-Unis à  nous accompagner dans cette belle aventure et le plus longtemps possible. Sans cet appui, nous aurons des difficultés à  nous en sortir," a martelé Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe. Le fils Tshisekedi nommé par Alias Kabila a osé accuser le régime avec lequel il a signé des accords pour sa nomination, lui qui n'a jamais gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018, d`avoir "retardé le pays avec la corruption, la gabegie et l`impunité"… "devenues endémiques au pays" ! Voila, un imposteur-usurpateur, voleur des voix, voleur des rêves et voleur d'espoirs qui tente de se dédouaner de sa magouille et se présente en cheval blanc, alors qu'il est issu d'un deal qui a contourné le peuple congolais qui est souverain primaire. Facile de vouloir se légitimer tout seul, loin et très loin...Si Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi est légitime, qu'il aille à  Beni, Butembo, Yumbi, Mbandaka, Isiro, Bunia...A beau mentir , celui qui vient de loin.

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jeudi 4 avril 2019

Etats-Unis: Entre le marteau et l'enclume, Félix Tshilombo n'a pas rencontré Donald Trump !

Donald Trump, président des Etats-Unis a refusé de recevoir Félix Tshilombo Bizimungu, fils Tshisekedi

Les thuriféraires, Bena Mpuka, Zélotes Talibans et autres Tribalo-ethniques qui claironnent que l'imposteur-usurpateur Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe est en visite officielle aux Etats-Unis ce qui prouve que l'aura de l'otage de la cité de l'union africaine est au Zénith! Ils se trompent. Comment Monsieur 16% de l`élection présidentielle du 30 décembre qui est tricheur-fraudeur, peut-il être en visite officielle sans rencontrer le président du pays hà´te en occurrence, Donald Trump, le président Américain ? Il s'agit d'une invitation "Briefing". Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi est un imposteur et usurpateur. Il n'a jamais gagné l'élection présidentielle en République démocratique du Congo. Il est donc illégitime. Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi sait que les Américains savent qu'il a été nommé par Alias Kabila avec qui il a fait un deal. Le non élu mais nommé est entre le marteau et l'enclume. Le finaud Fils Tshisekedi a fait le deal contre le fauteuil présidentiel, il devenait le masque et le bouclier d'Alias Kabila pour les 18 ans de sa calamiteuse gouvernance, lui et ses apparatchiks.

Au pays de Chance Eloko Pamba, Tshilombo a cru gagner le jackpot. Match Ebeti Poto. Car le monde entier sait qu'il n'est qu'un pseudo-président protocolaire. Il n'a rien comme imperium. L'administration américaine est fà¢ché contre Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi qui a déjà  déçu et continue à  décevoir. Malgré la main tendue des Etats-Unis, il est demeuré incapacitaire, amorphe et écervelé. Tout en l'épargnant comme bénéficiaire des élections frauduleuses du 30 décembre 2018, les Etats-Unis lui ont tendu la main en sanctionnant à  deux reprises les corrompus qui ont entachés les élections en République démocratique du Congo. Le Gourou des Bena Mpuka, Zélotes Talibans, Tribalo-ethniques et Ethno-tribalistes ne réagit toujours pas: aucune interpellation et mise à  la disposition de la justice. Il faut dire que la corruption gangrène la société congolaise, la justice qui devrait être l'un des piliers de la démocratie, est en faillite. Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi est le fruit de la corruption. Il s'est fait nommer par cette justice corrompue.

Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi et Mike Pompeo, le secrétaire d`état américain

Les Etats-Unis ont démontré que la Cour Constitutionnelle qui a confirmé la nomination de Félix Tshilombo par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a été corrompue par cette dernière. Les Etats-Unis ont sanctionné d'abord cinq responsables de la frauduleuse élection présidentielle qu`ils accusent de corruption, d`enrichissement personnel et de saper le processus démocratique. Dans un communiqué diffusé vendredi 22 février, le secrétariat d`Etat a annoncé donc leur interdiction du territoire américain. Et le jeudi 21 mars, les Américains ont remis une louche supplémentaire des sanctions. Déjà  interdit de visa aux Etats-Unis, Corneille Nangaa, le président de la Commission électorale congolaise, ainsi que deux sujets Rwandais de la CENI: Les Basengezi...Norbert, le père, qui est vice-président de Nangaa et son fils Marcelin Makolo, qui est conseiller ont surfacturé les élections en RDC et ont planqués $100 millions dans des banques américaines. Ils sont accusés par Washington d`actes de corruption répétés et de saper le processus démocratique en République démocratique du Congo. Pour le Trésor américain tous les actifs de Corneille Nangaa relevant de la juridiction américaine sont désormais bloqués. Il est également interdit à  tout Américain d`effectuer une transaction avec lui. Même sanction pour son vice-président, Norbert Basengezi, et son fils, Marcellin Mukolo Basengezi, un de ses conseillers.

Dans son "Briefing" avec Mike Pompeo, le secrétaire d`état américain et chef de la diplomatie américaine, FélixTshilombo Bizimungu wa kanambe, fils Tshisekedi doit retenir ceci:

Pour les Américains, c'est Martin Fayulu qui est le gagnant de l'élection présidentielle. Fayulu El Commandate est l'aiguillon. Puisqu'il est là  alors que le peuple congolais veut un dégagisme, Félix Tshilombo doit s'émanciper de son deal avec le FCC d'Alias Kabila. Il doit créer une rupture avec l`ancien régime, qui l'a nommé. Les violations graves perpétrés en République démocratique du Congo de 1997 à  2003 et surtout entre 2015 à  2018, ne doivent pas demeurer impuni.

La Suédoise d`origine chilienne Zaida Catalan et l`Américain Michael Sharp ont été tués le 12 mars 2017 près de Bunkonde dans le Kasaï, au centre de la République démocratique du Congo par les miliciens `` terroristes » Kamuina Nsapu, selon les autorités congolaises. Ils enquêtaient sur les violences dans le Kasaï pour le compte du Conseil de sécurité de l`ONU. Le régime d'Alias Kabila est impliqué dans ces deux meurtres. Le procès des assassins présumés de Michael Sharp et Zaida Catalan a déjà  connu 85 audiences, mais il en est toujours au stade de l'instruction. Félix Tshilombo doit lutter contre l'impunité et la corruption. Il doit se surpasser des accords qui le lient avec Joseph Kabila. Si jamais, il n`obtempérait pas, les Américains vont le considérer également comme un tricheur et corrompu au même titre qu'Alias Kabila, Nangaa, Basengezi père et fils, Benoit Lwamba et consorts...

En déclarant publiquement, avant sa nomination électorale, après son odieux deal pour contourner le peuple congolais qui a élu Martin Fayulu: "Joseph Kabila est notre partenaire et allié (...) Il doit assumer encore de grandes responsabilités dans notre pays " Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi n'avait pas mesuré la portée et les conséquences de sa déclaration alambiquée. Comme le clarifie si bien notre confrère Roger Bongos: "L`oncle Sam ne là¢che rien et demande instamment à  Félix Tshilombo de lutter contre la corruption, l`insécurité grandissante dans l`Est de la République démocratique du Congo, plus grave, pour un gage de confiance, il doit mettre le barbu rasé et fermier de Kingakati Out...Et surtout de former rapidement un gouvernement qui va ou pourra réconcilier tout le monde, en évitant la réapparition des anciens apparatchiks du pouvoir de Kabila, surtout pas Albert Yuma que la Maison Blanche a mis un terrible veto sur lui. Mais Kabila dit à  Félix le tricheur: c`est Yuma ou rien ! Voilà , la conséquence de trois mois sans gouvernement. Un autre caillou dans la chaussure de Félix, c`est le président élu Martin Fayulu que d`ailleurs, les américains savent qu`il avait remporté le dernier scrutin et nanti d`une grande popularité qui fait défaut à  celui qui a été placé à  la tête du pays. Ils exigent en outre que l`actuel locataire de la Cité de l`UA négocie avec ce dernier afin de trouver un terrain d`entente pour le bien de la nation congolaise".

Politicailleur ventriote, Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi est un homme versatile, une girouette politique, qui ne se bat pas pour des valeurs et convictions. Il est prisonnier d'une minorité agressive, incivique et intolérante: les Bena Mpuka, Zélotes Talibans, Tribalo-ethniques et Ethno-tribalistes qui ont fait de ce voleur des voix, voleur des rêves et voleur d'espoirs du peuple congolais, un demi-dieu ! Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi d'Alias Kabila avec qui il a fait un deal pour sa nomination électorale. Et Alias Kabila en 18 ans sur le trà´ne du Congo a ses réseaux, ses affidés, ses apparatchiks et ses courtisans. Tshilombo arrivera-t-il à  déboulonner le système des dinosaures Mobutistes qui se sont mués en Mammouths Joséphistes ?

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vendredi 29 mars 2019

Bena Mpuka: Alias Kabila menace, Félix Tshilombo s'exécute avant son voyage aux Etats-Unis !

Alias Kabila et son pantin, Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi

Pantin de kingakati, agent de l'occupation rwandaise et vassal de Kigali, Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi , est convoqué aux Etats-Unis. La différence entre une invitation et convocation: la première on peut y aller ou refuser, tandis que la seconde, on est contraint d'y répondre. Et aux Etats-Unis, ce n'est pas une visite officielle car, l'imposteur, usurpateur et non élu Félix Tshilombo ne rencontrera pas le président Américain Donald Trump. Le Gourou des Bena Mpuka, Tribalo-Ethniques, Félix Tshilombo Bizimungu, fils Tshisekedi, y va pour rencontrer le chef de la diplomatie, Mike Pompeo. Contrairement à  la coutume pour un chef d`État, ce n`est pas la Maison Blanche mais le département d`État américain qui a rendu publique, mardi 26 mars, cette visite. Une procédure qui semble suggérer qu`aucune rencontre n`est à  ce stade prévue avec le président américain, Donald Trump.

Alias Kabila qui a nommé Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi, sait que son pantin veut l'échapper. Il veut aller aux Etats-Unis pour que l'on trouve des stratégies de s`émanciper contre Alias Kabila, qui l'a en clé boa. Malgré sa pléthore de 110 conseillers, ces Bena Mpuka n'ont rien vu venir. Avec ses 18 ans à  la tête du Congo, Alias Kabila est devenu un as de la politique congolaise, avec tous les dinosaures Mobutistes qui se sont mués en Mammouths Joséphistes qui l'entourent. Alias Kabila a menacé et Félix Tshilombo s'est exécuté ! Sa menace se résume en ceci : "Si tu veux la guerre contre moi, tu perdras. Avant ton départ aux Etats-Unis, il te faut revenir sur ta décision de stopper le fonctionnement du Sénat. Sinon, tu ne sortiras pas du Congo, tu n'iras même pas aux Etats-Unis et personne ne viendra te sortir de là  où tu seras ! ".

C'est sans surprise, que hier que les thuriféraires de la RTNC ont annoncé le revirement du Faussaire joufflu et écervelé de Kingakati. Sans tambour ni trompette en catimini, la tombante sans faire trop des bruits, la mesure de suspension de ces godillots sénateurs acquis au Front des criminels Congolais-FCC a été levé. Véritable camouflet pour celui qui considère que ses joues joufflus sont déjà  la solution aux nombreux problèmes du peuple congolais. Le sénat est mis en place sans règlement d`ordre intérieur. Par contre le chef des Bena Mpuka a supplié Alias Kabila qu'il ne soit pas poursuivi puisque sa décision de bloquer le Sénat est anticonstitutionnelle.

Avant de le nommer comme pantin et marionnette, Alias Kabila a beaucoup humilié Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi. Ce dernier sait que des vidéos existent car il a été filmé.

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vendredi 27 octobre 2017

Nikki Haley à  Kinshasa, aucun politicailleur dans la rue!

Le président Donald Trump et Nikki Haley à  l'ONU à  New-York

Lorsqu'on fait de la haute politique, il n'y a pas de différence entre le jour et la nuit. Chaque opportunité est à  saisir pour passer des messages. Chaque acte politique est mà»ri. On doit user de tous les canaux de communication pour que le message atteigne son objectif. A se poser la question si les politicailleurs congolais sont-ils à  court d'idées ? Manquent-ils de communicants ? Ont-ils des stratégies de libération du peuple congolais et de ses institutions ? Aucun congolais dans la rue ! Aucune manifestation de grande ampleur dans les rues de Kinshasa. Les politicailleurs ventriotes promettent qu'ils vont faire partir Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale le 31 décembre prochain et le 25 octobre à  l'arrivée de Nikki Haley à  Kinshasa, aucune manifestation de rue ! Comment ces politicailleurs pourront-ils faire sortir 2 millions de Kinois dans les rues le 31 décembre prochain alors qu'ils sont incapables de montrer au monde de quel bois ils se chauffent maintenant.

Nikki Haley est arrivée à  Kinshasa le mercredi 25 octobre au soir

C'est à  bord d'un avion militaire que Nikki Haley est arrivée à  Kinshasa

La venue de Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies et porteuse du message du président Donald Trump à  la République démocratique du Congo, du pain béni pour des politiques stratèges. Tous les radars sont braqués sur le Congo. Le cortège de Nikki Haley de l'aéroport international de N'djili à  la résidence américaine à  la Gombe devrait mettre 8 heures, tellement les congolais amassés sur le boulevard Lumumba, lui auraient parler des atteintes massives des droits de l'homme. Les sbires, milices et mercenaires d'Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwalé allaient-ils tirer sur la foule comme à  l'accoutumée ? Nikki Haley aurait été témoin oculaire de la manière dont un régime d'imposture traite le peuple qu'il est censé protéger. Cela fait presqu'un mois que l'agenda de Nikki Haley est diffusé dans les médias du monde pour annoncer sa venue à  Kinshasa.

Les Etats-Unis ont désapprouvé l'élection de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l'homme à  Genève. Même si pour Marie Mushobekwa, la sorcière de la République : ``Tous les pays au conseil des droits de l`homme ne sont pas exemplaires», la RDC n'a pas sa place dans ce conseil, c'est comme si on confiait au pédophile Marc Dutroux la protection de l'enfance !

Nous avons affaire à  des politicailleurs accompagnateurs et complices du régime d'imposture qui sévit en toute illégitimité au Congo-Kinshasa. Durant les 48 heures de sa visite au Congo, Niki Haley devrait percevoir qu'elle a à  faire à  une classe politique déterminée, capable de soulever le peuple pour défendre la démocratie. Au lieu de mouiller leurs chemises auprès du peuple souverain, des ventriotes mangéristes vont aller en costumes cravates pour déposer des fardes des doléances auprès de l'ambassadrice américaine.

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lundi 19 septembre 2016

RDC-Etats-Unis: Tom Perriello, l'envoyé spécial du président Obama, agressé à  l`aéroport de Kinshasa par un élu proche de Kabila !

Le régime d'Hippolyte Kanambe Kazembere alias Joseph Kabila est un régime des psychopathes, fumeurs de chanvres, criminels, bandits, trafiquants, pillards, Moyibicrates qui ne respectent jamais rien ni personne. Tom Perriello, l'envoyé spécial a été agressé au salon d'honneur de l'aéroport international de N'djili, puis au pied de l'avion par un député Mobuto-Josephiste, très proche d'Alias Joseph Kabila: Déo Engulu !

La tension monte d`un cran en RDC. Depuis ces derniers jours, de nombreuses manifestations de jeunes qui réclament le départ du Président Kabila ont eu lieu dans certaines des principales villes du pays (à  Lubumbashi - La Kenya, Kasumbalesa, Matshipisha -, à  Kinshasa ou encore à  Goma). Mais l`événement, particulièrement grave, qui s`est déroulé ce soir à  l`aéroport international de Ndjili de Kinshasa, témoigne d`une escalade de la violence dans ce pays-continent.

Alors qu`il patientait `` tranquillement » dans le salon officiel, Tom Perriello, l`envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, a été violemment pris à  parti par Déo Engulu, un député du PPRD, le parti du chef de l`Etat Joseph Kabila, accompagné pour l`occasion par le président de la Ligue des jeunes du parti de Lambert Mende, le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement. Ces derniers, après s`être introduits dans le salon d`honneur de l`aéroport, ont verbalement - et très violemment, selon des témoins directs de la scène - pris à  partie Tom Perriello, proférant insultes et menaces à  son encontre et voulant même manifestement en venir aux mains. `` Ce n`est pas aux Etats-Unis de nous dire quoi faire au Congo », a crié, furieux, le député du PPRD, le parti au pouvoir.

Les services du protocole, surpris par une telle scène, ainsi que le personnel de l`Ambassade, sont alors rapidement intervenus. Tom Perriello a été exfiltré sur le tarmac de l`aéroport où l`avion de ligne régulière Air France, qu`il devait prendre, attendait ses passagers pour l`embarquement en direction de Paris, où l`envoyé spécial américain devait se rendre en transit avant de regagner les Etats-Unis, sa destination finale.

Mais manifestement très remonté, Déo Engulu a suivi Tom Perriello jusqu`au pied de l`avion, continuant à  insulter l`envoyé spécial des Etats-Unis sous l`œ“il médusé des autres passagers. Finalement, ce dernier sera invité à  prendre place à  l`intérieur de l`appareil, mettant ainsi un terme à  cette agression verbale `` qui était à  deux doigts de se muer en agression physique », selon des témoins présents sur place.

Cet incident s`inscrit dans une séquence qui a vu ces derniers jours les autorités congolaises mettre en garde les Etats-Unis contre toute `` tentative d`ingérence », alors que Joseph Kabila cherche à  se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution. Dans un communiqué publié ce soir, André-Alain Atundu, le porte-parole de la majorité présidentielle au Congo-Kinshasa, dénonçait `` l`activisme débordant de Tom Perriello ». Un avertissement qui connaîtra son épilogue quelques heures plus tard à  l`aéroport de Ndjili.

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