RDC: "Les 4 pendus de la Pentecôte", "Ebembe Ya Adoula", poulet surgelé sans tête!
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International
Ebembe Ya Adoula est une expression qui est apparu en 1963, avec l'arrivée des poulets surgelés, sans tête à Léopoldville-Kinshasa. Pourtant en politique, l'expression, fait référence aux 4 pendus de Kinshasa, par Mobutu et son ami-complice de toujours, Etienne Tshisekedi, ministre de justice justifiant la pendaison, le 1 juin 1966. 53 ans après, les obsèques de Tshisekedi au lieu de pendaison.

Cyrille Adoula, Premier Ministre de la République démocratique du Congo de 1961 à 1964, fut le seul à prendre en 1962 un décret réduisant les émoluments des ministres. Ici en 1962, chez le Président Kennedy, à la Maison Blanche. Fait rare dans l'Histoire nationale.
Les Martyrs de la Pentecôte sont quatre hommes politiques congolais exécutés par pendaison le 1er juin 1966 sous le régime dictatorial de Joseph-Désiré Mobutu. La vidéo montre Etienne Tshisekedi, ministre de la justice de Mobutu entrain de justifier cette odieuse pendaison devant un journaliste belge. Les 4 martyrs sont : Jérôme Anany, ministre de la Défense dans le gouvernement de Cyrille Adoula, Emmanuel Bamba, sénateur et dignitaire de l'église kimbanguiste ; Évariste Kimba, premier ministre jusqu'en novembre 1965 ; Alexandre Mahamba, ministre des Affaires foncières dans le gouvernement de Cyrille Adoula.
Tout avait commencé le 7 mars 1966 lorsque Mobutu supprime l’obligation de soumettre ses ordonnances-lois à l’une des chambres législatives pour confirmation. Le mécontentement est général parmi les parlementaires mais beaucoup se taisent par peur. Toutefois, quelques courageux vont élever le ton, dont les sénateurs Emile Zola et Emmanuel Bamba qui interviennent par motion pour demander quel rôle jouerait encore le Parlement dans ces conditions. Ils seront fortement applaudis. A partir de ce jour-là, beaucoup d’hommes politiques vont discuter des possibilités d’écarter Mobutu. Dans ces cercles de discussion se retrouvent aussi des officiers militaires. En réalité, tous ces officiers militaires n’étaient que des appâts pour mieux piéger les politiciens et les pousser à aller plus loin dans la conjuration. A travers eux, Mobutu était régulièrement informé de tous ces contacts. Le dimanche 29 mai 1966, jour de la Pentecôte, un dernier rendez-vous est pris entre les 4 politiciens et 6 officiers supérieurs en vue des derniers réglages, avant de passer à l’acte. Ils se réunissent dans la résidence du colonel Bangala (au quartier Parc Hembrise, à Ma campagne). Dans le jardin de la villa où tous ces conjures établissent le dernier plan d’action, sont cachés des commandos. D’autres commandos déguisés en domestiques, servent la bière. Cette réunion qui avait débuté à 20h se termine à 1h du matin. C’est alors qu’interviennent tous ces commandos : les quatre politiciens sont arrêtés, à l’exception des officiers militaires.
Et le lendemain, 30 mai, au grand matin, c’est Mobutu qui s’adresse au peuple congolais, à travers les ondes de Radio Congo. Sa voix claque de colère et d’émotion lorsqu’il annonce qu’un coup d’Etat a été déjoué et les traîtres arrêtés : Evariste Kimba, Emmanuel Bamba, Alexandre Mahamba et Jérôme Anany. Et vers 12h le même jour, Mobutu crée, par ordonnance-loi, un tribunal militaire d’exception chargé de juger les quatre conjures. Un procès expéditif est alors ouvert le 31 mai, tenu en plein air devant une nombreuse foule de plus de 20.000 personnes. A la fin de la journée, la sentence tombe : la peine de mort pour tous les 4 inculpés. Finalement, l’exécution aura lieu le lendemain de la sentence, le 1er juin 1966, sur l’actuel emplacement du stade des Martyrs de Kinshasa.
C'est à la conférence nationale souveraine (CNS) que le professeur Émérite Huit Mulongo, président de la Commission socio-culturelle en août 1992, que le rapport de la commission fut adopté au palais du peuple. Le stade Kamanyola en honneur du Maréchal Mobutu fut renommé: stade des Martyrs de la Pentecôte en honneur de 4 pendus de Mobutu.

Au delà du fait qu'Ebembe Ya Adoula signifie pour des Kinois avoir la tête coupée... l'expression "Ebembe Ya Adoula" a pris son ampleur deux ans plus tard. En effet, le Premier ministre Cyril Adoula avait ramené des cargaisons de poulets surgelés dans des bateaux frigorifiques (des réserves alimentaires stockées durant la deuxième guerre mondiale) en vue de palier à la crise qui avait frappé la jeune République à la suite du manque de devises pour couvrir les importations. Ebembe ya Adoula, ce fut du poulet avarié importé en 1963 des USA par le gouvernement de Cyrille Adoula et vendu à vil prix particulièrement sur les marchés de Kinshasa, alors Léopoldville. Le gouvernement de la RDC avait dû, en effet, contracter une dette dont le paiement était échelonné sur 40 ans. Des générations et des générations ont remboursé un prêt dû à des poulets impropres à la consommation et qui avaient fini par monter l’opinion contre le Premier ministre Cyril Adoula.
Vendredi 31 mai 2019, On peut concéder à Etienne Tshisekedi d'être le Père de l'opposition congolaise. Il n'est pas le père démocratie congolaise. Car il n'y a pas de démocratie en RDC. Etienne Tshisekedi fut un accompagnateur de tous les régimes au Congo. L'homme qui a prêté serment chez lui en 2011,comme président de la République, fut un politicailleur !

Un criminel revient toujours sur le lieu de son crime. 53 ans après les pendus de la pentecôte, Etienne Tshisekedi est retourné sur le lieu du crime, avant son enterrement ! 53 ans, Etienne Tshisekedi, alors Ministre de l'intérieur et de la justice, du Haut Commandement, gouvernement issu du putsch Mobutu Sese Seko, a fait pendre 4 compatriotes sur le pont Cabu, le lieu où a été érigé le stade des Martyrs de la Pentecôte. C'était le 1 juin 1966, 7 mois après la prise de pouvoir de Mobutu par coup d'Etat, quatre hauts cadres de la République et opposants au régime de Mobutu sont pendu en public. Il s'agit de:
- Jérôme Anany, ministre de la défense dans le gouvernement de Cyrille Adoula;
- Alexandre Mahamba, ministre des affaires étrangères dans le gouvernement Adoula;
- Emmanuel Bamba, sénateur et dignitaire Kimbanguiste;
-Évariste Kimba, premier ministre du Congo sous Joseph Kasavubu.

Les Bena Mpuka, Talibans et Tribalo-ethniques clament qu'il est le "Père de la démocratie"! Y-a-t-il une démocratie en République démocratique du Congo ? De quelle démocratie parle-t-on dans un pays, où la population vit avec moins d'un dollar par jour ? Les enfants étudient dans des écoles sans bancs, les hôpitaux manquent des médicaments, les fonctionnaires sont impayés...? La démocratie est une vue d'esprit pour les Udpsiens fanatisés. A la longue, on peut concéder qu'Etienne Tshisekedi est le "Père de l'opposition"!

C’est l’une des séquences marquantes de la cérémonie d’hommages à Étienne Tshisekedi, vendredi 31 mai 2019, à Kinshasa. Ce moment où le Président Rwandais Paul Kagamé, bourreau du peuple congolais, a reçu l’ovation de milliers des Tshisekedistes présents au stade des Martyrs. Une image inimaginable il y a quelques années. Alors que les blessures des relations tumultueuses entre le Rwanda et la RDC ne sont pas encore complètement refermées.

Pourtant, quelque chose et non de moindre, s’est bien produit ce jour dans ce mythique temple du football congolais. Tous les Congolais ne sont pas des imbéciles disposés à encourager Paul Kagamé comme s’il était un leader respectable. Non. Ceux qui ont applaudi, le président criminel de guerre du Rwanda, sont les Tshisikedistes. Ce sont eux qui défendent aujourd’hui les ennemis du Congo en justifiant l’injustifiable. Ces personnes, pour la plupart originaires du même coin géographique, sont seulement Congolaises de nom.
« Ce n’est donc pas un hasard si Tshilombo s’est rendu au Rwanda au début de sa présidence usurpée, insultant ainsi la mémoire de millions de morts congolais, les 12 millions de morts congolais sont morts par "Effets collatéraux" du génocide du Rwanda, pour faire plaisir à son nouveau maître. Ce n’est pas non plus un hasard si Tshisekedi a invité le tyran rwandais à Kinshasa, humiliant tout un pays et son peuple. Joseph Kabila avait l’habitude de faire la fête avec Kagamé la nuit. Félix Tshisekedi a décidé de comploter contre la république en plein jour, à la vue de tous.
« Peut-être pense-t-il que s’il accepte d’être le nègre domestique de Paul Kagamé, Kagamé lui donnera un coup de main dans la guerre de faible intensité entre ses partisans et ceux d'Alias Kabila. Mais il a tort. Kagamé n’abandonnera jamais Alias Kabila pour Tshilombo.
Comment le fils d’une si grande personnalité politique, a-t-il pu trahir son pays ? Est-ce par naïveté ou est-il taré ? Certains ont qualifié Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba par beaucoup de noms, mais jamais un « house négro » (nègre domestique). Dans sa connotation historique, les « houses nègres » étaient les esclaves noirs qui dénonçaient leurs frères esclaves qui travaillaient dans les plantations.
Le châtiment résultait de fois à la mort, emprisonnement, ou vente de l’esclave comme un bien matériel. Cette appellation est plus forte et plus piquante que les qualifications de naïf, usurpateur, président nommé, fraudeur, faussaire, imposteur, usurpateur qui ont jusque-là défilés dans les médias sociaux congolais. Tshilombo est collabo et traître mais surtout voleur de destin du peuple congolais.
Les Congolais sont sous occupation par le Rwanda depuis longtemps. Mais aussi, par l’Ouganda, mais surtout par le Rwanda et toujours avec le Rwanda en tête. Les immenses ressources minérales du Congo ont été pillées par les troupes rwandaises et ougandaises, puis passées en contrebande ou vendues à des sociétés occidentales et transnationales. Les Rwandais sont même devenus officiers de l’armée congolaise et le pays a été tellement déstabilisé que les Congolais sont incapables de se défendre. Ils sont des millions dans des camps de réfugiés internes ou situés de part et d’autre des frontières orientales du Congo.
Martin Fayulu avait remporté l’élection présidentielle du 30 décembre 2018. Mais le président sortant, Alias Kabila, a conclu un accord avec Tshilombo pour voler [sa victoire] afin de garder son contrôle sur les leviers du pouvoir. L’Église catholique a déployé près de 40 000 observateurs qualifiés, avec au moins un observateur présent dans chaque bureau de vote, ce qui avait garanti une couverture de 100 %. Les données qu’ils ont collectées ont été transmises via un réseau de téléphonie mobile ou par satellite à un centre d’appels national. Les résultats obtenus diffèrent de ceux annoncés officiellement.
Six mois plus tard, Tshilombo a renforcé son alliance avec l’occupant du Congo, le président rwandais et le criminel de guerre Paul Kagamé.
Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba avait permis que les écervelés Tshisekedistes-Bena Mpuka applaudissent Paul Kagamé, Hitler noir et bourreau du peuple congolais au stade des Martyrs, le vendredi 31 mai 2019. Le peuple gagne toujours.