Tshilombocratie: Henry Magie au goulag de Makala pour "outrage au Chef d'Etat"!
Freddy Mulongo, Réveil FM International
Non élu, imposteur et usurpateur pour qui se prend Angwalima Tshilombo pour faire arrêter les Congolais pour "Outrage à chef de l'Etat" ? Henry Magie comme tout Congolais mérite sa liberté d'expression. Le chef de l'Etat en République démocratique du Congo n'est-il pas Alias Kabila avec qui Tshilombo a fait un deal pour bénéficier d'une nomination électorale ?

Outrage au chef de l'Etat ? Angwalima Tshilombo est-il un chef de l'Etat ? Qui l'a voté ? Il ne mérite ni respect ni considération en tant qu'imposteur-usurpateur. Depuis quand un voleur du destin de tout un peuple peut prétendre être un chef de l'Etat ? Qu'a-t-il fait pour être chef de l'Etat ? Etre faussaire, traître et collabo te donne-t-il le droit de t'auto-proclamer Chef de l'Etat ? Angwalima Tshilombo est un "Mobutu Bis". Un chef de l'Etat respecte la volonté du peuple qui l'a élu. Il ne méprise pas le peuple. Et ne fait de deal contre le peuple. Non élu, imposteur et usurpateur, bénéficiaire d'une Nomination Électorale en lieu et place d'une élection, Tshilombo croit s'imposer par la force. Qu'a- fait Henry Magie pour se retrouver au goulag de Makala? On ne peut ou ne pas aimer un individu qui joue au troubadour pour encenser Alias Kabila, est-ce c'est une raison pour arrêter quelqu'un et l'acheminer à Makala ? Au fait pour parler du président nommé, Angwalima Tshilombo , il faut se faire une autocensure, avoir des oignons dans la bouche, tourner sa langue mille fois réfléchir à deux fois et bien choisir ses mots... Cette incrimination "outrage à Chef d'Etat" est une atteinte au droit des citoyens de s’exprimer clairement et librement. Angwalima Tshilombo, le fameux fils d'Etienne Tshisekedi, qui a volé le destin du peuple congolais, n'est pas sorti de la cuisse de Jupiter. A Bruxelles, il a été pizzaïolo, distributeur des prospectus et checkuleur. Il a passé toute sa vie dans des Nganda à Ixelles-Matongé. Buvant le Mongonzo et mangeant le Bukula bwa nseka à ne pas en finir. "Outrage au chef de l'Etat", Mon œil ! "Outrage au chef de l'Etat" est une incrimination surannée des Républiques bananières et non démocratiques. En République démocratique du Congo, l’infraction d’offense au chef de l’État est prévue par l’ordonnance-loi n°300 du 16 décembre 1963 relative à la répression des offenses envers le chef de l’État. L’article 1er de cette loi ne définit pas l’offense et ne se limite qu’à formuler la peine applicable à cette incrimination.

L’absence d’une définition légale laisse au juge une libre appréciation des faits pouvant porter atteinte à l’honneur ou à la considération du chef de l’État. La sanction de cette infraction ouvre, dès lors, la voie à des interprétations fluctuante et subjective. La victime, eu égard à sa position particulière au sein de l’État, s’il le souhaite, peut instrumentaliser la répression de cette infraction à des fins politiques voire personnelles.
Lors de la rentrée judiciaire du 3 novembre 2007, le procureur général de la République a exposé la notion de l’offense au Chef de l’État. Il s’agit, a t-il précisé, « des faits, paroles, gestes ou menaces, les calomnies, les diffamations, les actes d’irrévérence, de manque d’égards, les grimaces, les imputations ou allégations de faits de nature à froisser la susceptibilité, la distribution ou la diffusion d’affiches offensantes pour le chef de l’État ou d’un journal, d’une revue, d’un écrit quelconque contenant un article ridiculisant ». L’institution présidentielle paraît donc intouchable et inviolable.
En République démocratique du Congo, comme dans beaucoup des États qui consacrent encore l’infraction d’offense au chef de l’État, tout avis défavorable qui touche à la personne du chef de l’État actionne généralement des poursuites judiciaires. Telle une arme politique redoutable, l’infraction d’offense au chef de l’État reste suspendue sur la tête des opposants comme une épée de Damoclès. L’arrestation récente du député national ne Muanda Nsemi illustre très clairement cette thèse. A deux reprises, le Président du parti politique Bundu Dia Mayala s'est vu incriminé d'outrage à chef d'Etat, avec Alias Kabila et Angwalima Tshilombo. Pour avoir traité Alias Kabila de citoyen rwandais et d’autres noms d’oiseaux, il a été poursuivi pour offense au chef de l’État ; traqué, arrêté et placé au Centre pénitencier et de rééducation de Kinshasa- Prison centrale de Makala avant d'en être délivrer par ses Makesa. Avec Angwalima Tshilombo Tshintuntu-Tshifueba, c'est pire. Sa résidence a été pillée, sa femme humilié, 8 de ses Makesa tués et lui même est déclaré "Fou" au CNPP, comme le dictateur Mobutu le faisait avec son opposant Etienne Tshisekedi. Sauf que celui qui fait traiter Muanda Nsemi de "Fou" ne rien d'autre que le fils d'Etienne tshisekedi. Comme quoi les enfants martyrs finissent par devenir des parents bourreaux.
Tout ce qu'Henry Magie a déclaré est vrai. Tshintuntu-Tshifueba est une fabrication d'Alias Kabila. Il est son pantin-marionnette. il ne contrôle et ne dirige rien. L’infraction d’offense au chef de l’État est une survivance du crime de lèse-majesté, lequel, à l’antiquité, la personne du roi était intouchable et inviolable. Toute atteinte à la majesté du souverain, toute atteinte contre sa personne ou son pouvoir était sévèrement réprimée.
L’existence de cette incrimination en République démocratique du Congo ne peut aujourd’hui se justifier et est surannée. Angwalima Tshilombo Tshintuntu-Tshifueba ne doit surtout pas profiter de cette loi surannée pour coffrer tout le monde. Etre pantin-marionnette-masque et bouclier d'Alias Kabila est un choix qu'il a fait en toute liberté de conscience. Lorsqu'il est allé nuitamment à Kingakati pour subir des actes sataniques pour bénéficier d'une Nomination électorale contre le peuple congolais a-t-il demandé conseil à quelqu'un? Qu'il assume son imposture et usurpation.