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dimanche 3 mai 2020

Liberté de la presse: L'impunité pour les crimes commis contre des journalistes?

Liberté de la presse: L'impunité pour les crimes commis contre des journalistes? 

"Lorsque des journalistes sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en paie le prix. Si nous ne parvenons pas à les protéger, il nous sera extrêmement difficile de rester informés et de contribuer à la prise de décisions. Si les journalistes ne peuvent pas faire leur travail en toute sécurité, le monde de demain sera marqué par la confusion-désinformation"-A.Guterres, SG de l'ONU.

Freddy Mulongo-Liberté de presse 20.jpg, mai 2020

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La sécurité des journalistes et la question de l'impunité

Au cours des douze dernières années, plus de 1 000 journalistes ont été tués pour avoir voulu couvrir des événements et informer le public. Dans neuf cas sur dix, les meurtriers restent impunis. L'impunité entraîne un plus grand nombre d'assassinats et représente souvent un facteur d'aggravation de conflit et d'effondrement des systèmes de droit et de justice. L'Organisation des Nations Unies pour l"éducation, la science et la culture (UNESCO ) s’inquiète de cette situation car l'impunité cause des dommages aux sociétés entières en dissimulant de graves violations des droits de l'homme, de la corruption et de la criminalité.

En décembre 2013, lors de sa 68e session, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution intitulée « La sécurité des journalistes et la question de l’impunité » (A/RES/68/163), qui a proclamé à la date du 2 novembre la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Cette résolution a exhorté les États Membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. La date de cette journée internationale a été choisie en mémoire de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 au Mali.

Cette résolution historique condamne toutes les attaques et violences perpétrées contre des journalistes et des travailleurs des médias. Elle exhorte également les États Membres à faire tout leur possible pour prévenir cette violence, en faire rendre compte, traduire en justice les auteurs des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias, et veiller à ce que les victimes disposent de recours appropriés. 

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dimanche 23 février 2020

WikiLeaks: Julian Assange risque 175 ans de prison s'il est extradé aux Etats-Unis !

WikiLeaks: Julian Assange risque 175 ans de prison s'il est extradé aux Etats-Unis !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Julian Assange 4.jpg, fév. 2020

A Paris, le jeudi 20 février à 19h, au 29 Boulevard du Temple, à l’initiative et grâce au soutien de nombreux médias dont Mediapart, Regards et Le Média qui en ont lancé l’idée, mais aussi L’Humanité et bien d’autres), des organisations professionnelles (Reporters sans frontières, Fédération internationale des journalistes), des syndicats-SNJ-CGT, SNJ, UGICT-CGT- des associations-Ligue des droits de l’homme, Maison des lanceurs d’alerte- à la Bourse de travail, j'étais le seul journaliste Congolais et nous étions 400 personnes à la soirée de solidarité des lanceurs d'alerte: Julian Assange, Chelsea Manning, Edward Snowden, Sarah Harrison, Rui Pinto ou encore Glenn Greenwald. Ils sont de plus en plus nombreux à oser dénoncer l’injustice, la triche, la fraude des grandes puissances économiques et politiques qui régissent ce monde. Des lanceurs d’alerte qui, parallèlement à la masse croissante des soutiens dont ils disposent – parfois même politiques – voient des lois venir saper leur combat, les criminaliser. C’est le fort que l’on protège, le faible que l’on oppresse.

Freddy Mulongo-Julian Assange.jpg, fév. 2020

Dans un pays comme la République démocratique du Congo, où plus d'une année après les élections sans chiffre, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est incapable de publier les résultats bureau de vote par bureau de vote. Sur base de quoi la CENI a proclamé Angwalima Tshilombo, Monsieur 15%, président si ce n'est qu'un deal ? L'opacité dans la fabrication des faux résultats électoraux, comment ne pas soutenir Julian Assange dans sa lutte contre l'opacité des gouvernements ?

Freddy Mulongo-Julian Assange 1.jpg, fév. 2020

Tout bascule au printemps 2010, lorsque WikiLeaks publie une vidéo secrète et explosive. On y voit un hélicoptère de l’armée américaine abattre froidement des Irakiens, à Bagdad, dont plusieurs journalistes. Cet événement fait définitivement basculer WikiLeaks dans une autre dimension. Quelques mois plus tard, Julian Assange et son organisation sont au cœur de l’actualité : le site publie des centaines de milliers de documents secrets, issus de la même source, concernant la guerre en Irak, en Afghanistan et la diplomatie américaine. Il s’agit alors de la plus importante fuite de documents secrets de l’histoire.

Freddy Mulongo-Julian Assange 2.jpg, fév. 2020 Pour avoir permis des révélations majeures sur les guerres américaines et leurs violations des droits humains, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, fait face aux Etats-Unis à huit-huit chefs d'accusation dont celui d'espionnage. A partir du lundi 24 février , la justice britannique doit statuer sur la demande d'extradition des autorités américaines. Julian Assange est actuellement détenu en grande-Bretagne où il est privé de liberté depuis 2012, ayant déjà vécu sept ans enfermé à l'ambassade d'Equateur où son intimité privée et ses rencontres avec ses avocats ont été espionnées par des prestataires de la CIA.

Ses nouveaux avocats français Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey, ont annoncé souhaiter rencontrer Emmanuel Macron afin d'obtenir l'asile politique en France de Julian Assange.

"Libérez Assange ! " Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi 22 février à Londres contre l'extradition qui menace de fondateur de WikiLeaks Julian Assange. Ces soutiens ont défilé deux jours avant le début de l'examen par la justice britannique de la demande des Etats-Unis, qui veulent le juger pour espionnage.

Brandissant banderoles et pancartes "n'extradez pas Assange", "le journalisme n'est pas un crime", la foule s'est rassemblée aux abords de l'ambassade d'Australie, le pays de Julian Assange, avant de défiler dans les rues de Londres."Boris Johnson honte à toi", ont scandé les manifestants en passant devant Downing street, la résidence du Premier ministre britannique.

Jusqu'à 175 ans de prison

Parmi ses soutiens présents samedi, l'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, le Pink Floyd Roger Waters ou encore la créatrice de mode Vivienne Westwood. "Je ne comprends pas vraiment pourquoi Julian est en détention", a déclaré le père d'Assange, John Shipton, dénonçant une "détention arbitraire".

Âgé de 48 ans, Julian Assange est détenu dans la prison de haute-sécurité de Belmarsh, au sud de Londres, depuis son arrestation en avril 2019 à l'ambassade d'Equateur où il avait trouvé refuge sept ans plus tôt. Poursuivi pour espionnage aux Etats-Unis, qui réclament son extradition, il risque jusqu'à 175 ans de prison.

Les autorités américaines lui reprochent d'avoir mis en danger certaines de leurs sources au moment de la publication en 2010 de 250 000 câbles diplomatiques et d'environ 500 000 documents confidentiels, portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.

L'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis signifierait la remise en cause du droit fondamental des peuples souverains, celui de savoir tout ce qui est fait en leur nom par des Etats, des gouvernants et des administrations qui leurs doivent des comptes, reconnu par toutes toutes les déclarations universelles et conventions internationales. ce serait une atteinte sans précédent à la liberté de presse, à la liberté d'enquêter et à la liberté d'informer. Elle transformerait en délinquants et en criminels les journalistes qui révèlent les secrets illégitimes des pouvoirs et les lanceurs d'alerte qui les aident loyalement à les trouver. Elle ouvrirait la voie à une offensive générale contre le droit d'informer.

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vendredi 24 janvier 2020

RSF-JED: Sous Tshilombo, 91 cas d`atteinte à  la liberté de la presse recensés en RDC !

Assassinat; menaces, agressions et arrestations des journalistes ; fermetures des médias…le bilan dressé par Journaliste en Danger (JED) à  l`occasion de l`an 1 d`accession de Félix Tshisekedi au pouvoir n`est pas élogieux. Le bilan inquiétant de la liberté de la presse sous Tshilombo.

Alors qu'Angwalima Tshilombo "Tshintuntu-Tshifueba" a célébré, vendredi 24 janvier 2020, l`an 1 de son accession au pouvoir, Journaliste en danger (JED) dresse un bilan de la liberté de la presse en RD Congo. Dans un Rapport de monitoring intitulé : `` Le bilan inquiétant de Tshisekedi sur la presse », JED a documenté près d`une centaine de cas d`attaques diverses contre les journalistes et médias dont le cas d`un journaliste assassiné au Nord-ouest du pays. Dans ces régions orientales de la RDC, journalistes et médias vivent dans un climat général de terreur entretenu par des groupes armés, y compris des éléments des forces armées de la RD Congo.

Dans ce rapport, JED fustige les promesses non tenues du nouveau Président et de son gouvernement qui n`ont rien fait pour rendre plus sà»r l`exercice de la liberté de la presse, alors que le Président Tshisekedi s`était engagé précisément à  `` promouvoir la presse et les médias pour en faire véritablement un quatrième pouvoir », et à  sensibiliser les forces de sécurité sur le respect de la presse et du travail des journalistes.

`` En RD Congo, l`année 2019 qui se termine, aura été l`année de toutes les promesses et de tous les espoirs. Et pour cause : Une alternance politique et pacifique de pouvoir ; l`arrivée d`un nouveau Chef de l`Etat, son discours de changement et la volonté exprimée par le nouveau Président de la République dès son discours d`investiture de faire des médias `` véritablement un quatrième pouvoir » ; sa présence physique pour `` honorer » les professionnels des médias à  la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le 03 mai… étaient autant des signaux encourageants et annonciateurs d`une nouvelle ère de la liberté de la presse, et d`une rupture avec les pratiques prédatrices connues sous l`ancien régime de son prédécesseur, de Joseph Kabila », peut-on lire dans ce rapport sur la situation de la liberté de la presse après les années de pouvoir Joseph Kabila.

JED constate qu`aucune action d`envergure n`a été prise, ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire, pour rendre plus sà»r l`exercice du métier de journaliste. Bien au contraire : Fermetures des médias, interdictions des émissions, menaces, agressions, procédures de flagrances, emprisonnements des journalistes… étaient, au minimum, révélateurs des fausses promesses, et de l`ambigà¼ité du discours des nouvelles autorités sur la liberté de la presse.

Depuis la prise de pouvoir par le nouveau Président, en terme de statistiques, JED a déjà  recensé un total de 91 cas d`attaques ou d`atteintes à  la liberté de la presse, qui se repartissent de la manière suivante :

1 journaliste a été assassiné dans la province de l`Ituri . Il s`agit de Papy Mahamba Mumbere, journaliste de la Radio Communautaire de Lwemba tué, le samedi 2 novembre 2019, dans des circonstances non encore clairement élucidées à  ce jour;

41 professionnels des médias ont été soit menacés soit agressés dans l`exercice de leur profession en toute impunité ;

35 cas d`entraves à  la libre circulation de l`information ou censures ont été imposés aux médias et aux journalistes ; 14 journalistes ont été détenus ou interpellés dans divers services de l`Etat pendant des périodes plus ou moins longues dont un journaliste qui totalise à  présent près de deux mois de détention en prison. Il s`agit de Junior Supa, journaliste-technicien de la Radio Liberté Buta placé en détention illégale, depuis le jeudi 28 novembre 2019, à  la prison centrale de Buta pour `` outrage à  l`autorité publique.

`` Lors d`une audience avec le Président Félix Tshisekedi à  Paris, le 12 novembre 2019, et afin de faire face à  la multiplication des cas d`attaques et d`arrestations des journalistes, RSF et JED ont plaidé pour la mise en place dans un bref délai, d`un réseau des points focaux dans les différentes administrations et ministères concernés par la liberté de la presse, première étape d`un mécanisme visant à  assurer une réponse rapide et un suivi des plus hautes autorités pour renforcer la protection et la sécurité des journalistes et lutter contre l`impunité. Au cours de ces échanges, le chef de l`Etat congolais s`est également montré favorable à  la mise en place d`un moratoire sur les détentions préventives des journalistes poursuivis dans l`exercice de leur fonction, en attendant l`aboutissement du processus de la dépénalisation des délits de presse », a rappelé JED dans ce rapport.

Les conséquences des promesses non tenues par le nouveau pouvoir sont à  la base de près d`une centaine de cas d`atteintes diverses et d`attaques contre les journalistes et contre les médias enregistrées par JED à  Kinshasa et sur l`ensemble du pays. Parmi lesquelles, on peut citer, à  titre illustratif :

L`assassinat de Papy Mahamba Mumbere, journaliste de la Radio Communautaire de Lwemba, située dans la province de l`Ituri, au nord-est de la RDC, le samedi 2 novembre 2019, à  son domicile après qu`il ait animé une émission sur la riposte contre l`épidémie d`Ebola. Sa maison a été également incendiée. Aucune enquête pour connaitre le mobile ou les auteurs de ce crime n`a été menée.

La fermeture à  Kinshasa, pendant plus d`un mois, d`un média de l`opposition, la Radiotélévision par Satellite (RTV1), appartenant à  M. Adolphe Muzito, un des leaders de la coalition de l`opposition `` Lamuka » qui conteste l`élection de Tshisekedi à  la présidence de la République. Aucun motif officiel n`a été annoncé pour justifier la coupure du signal d`émission de cette chaîne.

La fermeture, jusqu`à  ce jour de la `` Radio Liberté Buta » émettant dans la province de Bas- Uele (Nord - est de la RD Congo). Cette station proche du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, un des leaders de l`opposition, a été attaquée dans la nuit du jeudi 28 novembre 2019 vers 22 heures, par des éléments du Groupe Mobile d`Intervention de la Police Nationale Congolaise dans le but de procéder à  l`arrestation de M. Gilbert Monkoto, Vice-Président de l`Assemblée provinciale de Bas-Uele qui intervenait dans une émission consacrée, notamment à  la gestion de l`Assemblée provinciale de Bas-Uele.

La Radio Communautaire de Lwemba émettant dans le territoire de Mambassa, ainsi que d`autres médias émettant dans cette localité, ont décidé d`arrêter leurs émissions, et tous les journalistes ont pris la fuite pour éviter de subir le même sort que leur collègue assassiné. Selon Reporters sans frontières, plusieurs actes de menaces et d`intimidations, visant des journalistes ou des médias qui relaient les messages de préventions pour éviter la propagation de l`épidémie ou qui abordent les moyens de la riposte dans leurs émissions ont été enregistrés.

L`interdiction de diffusion des émissions à  caractère politique dans tous les médias émettant dans la province de l`Equateur. Cette mesure a été prise, le 27 décembre 2019, par le ministre provincial de l`Intérieur et Sécurité qui reproche aux médias de l`Equateur : `` le manque de respect de la déontologie journalistique et de professionnalisme,… ». Pour JED qui dénonce cet acte arbitraire, ce ministre n`a ni qualité ni compétence pour juger du contenu des émissions des médias.

A l`aube de cette nouvelle année, et alors que Félix Tshisekedi a décrété l`année 2020, comme étant l`année de l`action, JED recommande aux nouvelles autorités de la RDC les actions prioritaires suivantes :

Réformer sans délai, le cadre légal répressif actuel, à  savoir, la Loi N°002 du 22 juin 1996, portant modalités de l`exercice de la liberté de la presse, en consacrant la dépénalisation des délits de presse afin que les journalistes puissent exercer sereinement et librement leur indispensable rà´le de quatrième pouvoir;

Doter la RDC d`une Loi d`accès à  l`information qui fera obligation à  tous les mandataires publics de publier toutes les informations d`intérêt général, non couvertes par le secret, pour des raisons de sécurité nationale;

Mettre fin aux arrestations des journalistes et aux suspensions arbitraires des médias en confiant à  un organe de régulation indépendant l`exclusivité des prérogatives de sanctions et en sensibilisant les forces de sécurité et acteurs du monde judiciaire aux droits et devoirs des journalistes;

Mettre en place un mécanisme national de protection des journalistes doté des moyens et des relais dans les différentes institutions afin que les exactions commises contre les professionnels du secteur ne restent pas impunies;

Mettre fin à  l`impunité des crimes commis contre les journalistes en relançant les enquêtes sur les journalistes assassinés pendant et après la période de l`ancien régime.

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lundi 22 avril 2019

Bena Mpuka: Ma liberté d'expression n'est pas négociable ! Liberté j'écris ton nom !

Les Bena Mpuka,Talibans et Tribalo-ethniques fanatisés à  fond, ils ont une vision étriquée

En France, la liberté d'expression, ce principe figure dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui a valeur constitutionnelle. L'article 11 dispose que "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement". Un article de la loi de 1881 sur la liberté de presse interdisait ainsi l'offense aux chefs d'État étrangers : dans cette belle terre d'asile et de liberté d'expression, un homme, journaliste, écrivain, particulier, pouvait ainsi être poursuivi pour avoir critiqué le dictateur de son pays d'origine. Ce texte a été utilisé dans la France de De Gaulle contre les opposants aux dictateurs amis de la France. Après l'affaire des diamants de Bokassa, son usage a diminué, sans qu'il soit pour autant abrogé. On s'en est servi ensuite contre les opposants à  Omar Bongo, contre François-Xavier Verschave, auteur d'un livre sur la Françafrique aux éditions des Arènes. Il a fallu l'affaire du "Casse-toi Pov'con" prononcé contre Nicolas Sarkozy pour que ce délit d'"offense" arrive devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et que la France soit condamnée.

La liberté de la presse n'est pas négociable !

Cela devient inacceptable et inadmissible, instrumentalisés à  outrance pour le besoin de la cause, un frère de tribu qui a triché et fraudé pour arriver au pouvoir, les Bena Mpuka, Talibans et Tribalo-ethniques supporteurs de Félix Tshilombo Pétain Bizimungu, montent aux créneaux à  chacune de nos publications sur la RDC, pour crier aux orfraies comme des vierges effarouchées: "Haineux, Tibaliste, Boko Mesana... etc". Ils sont payés par Félix Tshilombo pour ce rà´le de théà¢tre. Dire la vérité, devient la haine ? Parler de la vérité des urnes en République démocratique du Congo, c'est être tribaliste ? L'expression "Boko Mesana", c'est-à -dire vous allez vous habituer. Doit-on s'habituer des mensonges, du hold-up et putsch électoraux ? On ne peut pas continuellement voler à  un peuple sa liberté de choix, sa décision des urnes et sa victoire électorale. C'est aussi le respect de sa dignité. Avec des résultats fabriqués, jusqu'aujourd'hui, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) n'a publié aucun résultat circonscription sur circonscription. C'est comme sil'élection présidentielle du 30 décembre dernier n'a jamais eu lieu. La RDC a déjà  connu trois hold-up électoraux, qui laissent le goà»t amer au peuple qui croit en la démocratie: Election Louis Michel 2006, celle de novembre 2011 et celle du 30 décembre 2018, est un nouveau paradigme: Félix Tshilombo Pétain Bizimungu s'est arrangé avec Alias Kabila pour sa nomination électorale. Grace à  la mafia politique, ils ont fait un deal pour contourner le peuple congolais. Il a été NOMMÉ mais n'a aucun pouvoir. C'est Alias Kabila qui est parti sans partir. Le FCC d'Alias Kabila a la majorité à  l'Assemblée nationale, au Sénat. Il dirige 22/26 provinces. Tous les services sont encore entre les mains d'Alias Kabila. Dénoncer le deal Félix Tshilombo Pétain-Alias Kabila et ses apparatchiks que le peuple a honni, est-ce que c'est un crime ?

La République à  démocratiser du Congo !

La liberté de presse ne s'use que quand on ne s'en sert pas. Journaliste indépendant et engagé, nous ne nous cachons pas. Nous n'écrivons pas pour faire du Buzz, nous écrivons pour informer avec plusieurs cultures emmagasinés à  travers la RDC, notre pays de naissance, la France pays d'accueil et d'adoption et les différents pays visités du monde. S'il croit nous museler et bà¢illonner avec des méthodes de bandit, Félix Tshilombo Pétain Bizimungu, le masque et bouclier d'Alias Kabila, avec son nouveau régime qui est la continuité du précédent, il se trompe d'époque. Notre liberté d'expression n'est pas négociable. Les censeurs patentés auront beau se mettre à  l`œ“uvre avec leurs grands ciseaux castrateurs, nous sommes un roseau qui plie mais ne rompt jamais. Même sous le joug impitoyable du mobutisme et mzéeïsme, personne ne parvint jamais à  bà¢illonner totalement les irréductibles journalistes congolais qui risquaient les foudres de deux régimes pour oser dénoncer, avec un humour souvent féroce, les injustices que le gouvernement et ses sbires mandatés imposaient cyniquement aux populations...Le frileux individu locataire de la cité de l'union africain n'a pas gagné l'élection présidentielle du 30 décembre dernier. C'est Martin Fayulu, le vai vainqueur de cette élection. Félix Tshilombo Pétain Bizimungu a volé le vote du peuple congolais. Monsieur 16 %, non élu, a fait un mafieux deal pour sa nomination électorale. Dictateur en devenir, Félix Tshilombo Pétain Bizimungu et ses équipes harcèlent mes hébergeurs, avec des arguments farfelus, dignes d'un film projeté à  Kabeya Kamuanga dans une salle sans électricité.

Ce n'est pas évident d'encadrer la liberté d'expression !

Démagogue, Félix Tshilombo Pétain Bizimungu a un bagout d'enfer, il paye des millions aux fameux lobbyistes pour travailler sa com et museler les journalistes de la diaspora congolaise. Il avance à  coup des scandales dont certains il ne s'en remettre jamais: les Congolais de l'Est sont morts par "effets collatéraux" du génocide rwandais, de 1994 à  aujourd'hui pas moins de 12 millions des morts. Ils se sont fait Hara-Kiri ! Incapacitaire, orgueilleux, arriviste et parvenu, Tshilombo Pétain reste insensible aux faits. Il simplifie à  mort:"pour lutter contre le réchauffement climatique il faut couper des arbres". Il attise les peurs, il promet la lune et la rupture, il se prend pour le sauveur. Avec ses 110 conseillers tribaux, Félix Tshilombo Pétain Bizimungu sort des gros moyens de l'Etat, s'achète des lobbyistes avec l'objectif de museler des journalistes congolais de la diaspora. Cela va-t-il lui permettre de s'acheter une légitimité qu'il n'a pas ?

La liberté de la presse est le thermomètre pour mesurer la démocratie dans un pays !

En République démocratique du Congo, la vérité des urnes est la démarche citoyenne et démocratique pour le respect du peuple congolais. Il est temps de respecter la volonté du peuple. Le respect du choix de l'électorat est la condition sine qua non de la paix dans un pays. Félix Tshilombo Pétain Bizimungu, qui passé sa vie à  écumer les Nganda de Matongé à  Bruxelles, en expert es école buissonnière, a fait appel à  ses Talibans, Tribalo-ethniques, Fachos de l'UDPS pour carrément nous empêcher de faire notre métier. Comme le dit si bien , notre confrère Roger Bongos : "La confiscation de la presse et l`achat de médias se mettent en place et on assiste à  des pressions tous azimuts, d`une part, certains ethnotribalistes, talibans qui écument, nos institutions en RDC pour se prévaloir et d`autres opèrent en goujat dans des réseaux sociaux, essayent de nous museler en utilisant leur vocable fétiche : `` Haineux, Jaloux, Tribaliste, Fake-News, Boko Mesana » etc..." Comment peut-on être jaloux, haineux, tribaliste d'un voleur des rêves de tout un peuple ? Faire un putsch électoral et vouloir cacher cette escroquerie électorale, est-ce que c'est facile ? Qui es tribaliste entre Félix Tshilombo qui a nommé 110 conseillers de sa tribu et des journalistes courageux qui dénoncent ? La République démocratique du Congo n'a pas un problème récurrent des ethnies. Cet Évangile ethnique doit être prêché ailleurs. Dans chacune de nos familles, il y a un mélange des tribus et ethnies. Profitant du nom de son père Etienne Tshisekedi, Félix Tshilombo Pétain Bizimungu a commis le grand hold-up qui entrera dans l'histoire. Il a bénéficié d'une nomination électorale.

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