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mercredi 18 janvier 2023

Kongo 17 janvier 2023 : Ma Jacqueline Mpolo s'interroge : A quand l'inhumation de Maurice Mpolo et Joseph Okito ?

Kongo 17 janvier 2023 : Ma Jacqueline Mpolo s'interroge : A quand l'inhumation de Maurice Mpolo et Joseph Okito ?

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1674033295088.jpg, janv. 2023

MA JACQUELINE MPOLO, LA FILLE AÎNÉE DE MAURICE MPOLO. 

Résidente à Londres, Ma Jacqueline Mpolo est la fille aînée de Maurice Mpolo est à Kinshasa pour commémorer les 63ème anniversaire de l'assassinat de trois de nos hommes d'état : Lumumba, Premier ministre, Joseph Okito, président du Sénat et Maurice Mpolo, ministre de la jeunesse et sports, le 17 janvier 1961.

À Quand l’Inhumation de Maurice Mpolo et de Joseph Okito ?

Mardi 17 Janvier 2023

Kinshasa - RDC

Mesdames et Messieurs nous vous remercions de votre présence à nos côtés ce 17 janvier 2023.

Avant de commencer, je vous invite tous à se lever et observer une minute de silence à la mémoire de tous nos martyrs de l’indépéndance ainsi que de nos compatriotes victimes du dernier attentat à l’Est de notre pays.

Nous sommes ici aujourd’hui pour honorer les mémoires de Joseph Okito, Maurice Mpolo, Patrice Lumumba.

Le Gouvernement, la justice et le Parlement congolais devraient se concerter, tant sur le plan diplomatique que judiciaire afin d’honorer les mémoires de Joseph Okito et Maurice Mpolo tel que l’engagement pris par le Président de la République, Son Excellence Mr. Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, lors de l’oraison funèbre de Patrice Lumumba, le 30 juin 2022. 

Pourquoi Maurice Mpolo et Joseph Okito, ont été arrêtés avec Patrice Lumumba ?

Au de-là de leur combat pour l’indépendance comme tant d’autres nationalistes, l’arrestation suivie de l’assassinat de Mpolo et Okito trouve son explication dans le contexte de BRAS DE FER entre le Président Kasa – Vubu et le Premier Ministre Patrice Lumumba, suite à la révocation anticonstitutionnelle de ce dernier.

En effet, le rejet, par la majorité parlementaire, de la nomination illégale de Joseph Ileo comme successeur de Patrice Lumumba, le 12 septembre 1960 avait renforcer les antagonismes, la rivalité entre les deux camps.

Ainsi, pour affaiblir la légitimité populaire de Patrice Lumumba dans la province de Léopoldville (Kinshasa, Bandundu et Congo Central) et aussi désorganiser le soutien parlementaire dont il bénéficiait, les ennemis de Patrice Lumumba avaient décidé d’abattre ses deux principaux piliers :  Le premier, Maurice Mpolo, très populaire dans la capitale en tant que Président provincial du MNC Lumumba, ancien Défenseur Judiciaire des Indigènes pendant la colonisation et Ministre de la Jeunesse et Sport après avoir été Chef d’Etat Major Général des armées, devenait la cible de choix.

Le second, Joseph Okito, ancien deuxième vice-Président du Sénat, a été élu Président du nouveau bureau du Sénat, trois jours après la révocation de Lumumba.

Devenu la deuxième personnalité après le Président de la République, le soutien de Joseph Okito à Patrice Lumumba devenait préoccupant pour les ennemis de Lumumba.

D’où la décision d’éliminer les deux piliers de Lumumba, Mpolo et Okito, dont le soutien risquait de compromettre la stratégie d’élimination à la fois politiquement et physiquement Patrice Lumumba, telle que l’attestent les documents de la CIA ayant fait l’objet de publication.

Eu égard à ce qui précède, Maurice Mpolo et Joseph Okito n’ont pas été arrêtés par hasard et ne méritent pas d’être confinés dans l’anonymat des simples « COMPAGNONS D’INFORTUNE » de Patrice Lumumba.   

C’est ainsi que nous interpellons encore une fois, notre gouvernement, d’aller jusqu’au bout de sa logique afin de procéder à l’inhumation de Maurice Mpolo et Joseph Okito.

Nous vous remercions de votre attention.

Familles Mpolo et Okito.

Voici à présent le poème intitulé : "DES ÉTRANGER DANS LEUR PAYS"! 

Partis trop jeunes pour la cause de leur pays,

Laissant derrière eux, 

deux jeunes familles à leurs propres sorts.

Mettant de côté leurs propres intérêts 

au bénéfice de leur amour patriotique;

Sacrifiant tout de leur, 

pour un rêve d'une nation libre, indépendante et fière de ses valeurs humaines. 

Mpolo Maurice et Joseph Okito,

des enfants du pays, 

héritiers de la terre de leurs ancêtres, morts pour leur pays et leur peuple 

mais jetés et abandonnés 

dans les réserves reculées du pays,

pour des raisons multiples que seuls eux savent. 

Abandonnés et classés dans les oubliettes,

ces fils du pays, 

qui devenus depuis ce jour, 

DES ÉTRANGER DANS LEUR PAYS.

Ces fils du pays, 

qui ont longtemps porté le flambeau de la fierté de leur pays 

dans toutes leurs valeurs et tous leurs principes, 

paraissent à nos jours comme des étrangers dans leur pays.

Loin de leur terre Natale 

où ont toujours reposé leurs corps, 

leurs sangs vibrent jour et nuit 

cherchant un repos éternel et bien mérité sur la terre de leurs ancêtres.

Comment et pourquoi des fils du pays 

sur la terre de leurs ancêtres 

pourraient-ils ainsi devenir des simples 

étrangers dans leur pays?

Grâce est faite, 

qu'il y'a ceux et celles qui aiment encore et toujours,

ces vaillants fils du pays 

Mpolo Maurice et Joseph Okito, 

qui reconnaissent leurs valeurs et principes dans leur lutte pour leur pays 

et qui valorisent encore le peu reçu de leurs efforts.

Jamais ces fils du pays ne seront oubliés 

de ceux et celles qui les ont vraiment connus, tant aimés et qui les aiment encore, valorisent leur combat et qui les reconnaissent entant que vrais fils du pays 

et non comme des étranger dans leur pays.

Que vivent à jamais Mpolo Maurice et Joseph Okito, héros nationaux de leur pays.

Vive Mpolo, vive Okito, vive Lumumba!

Poème de Sarah Mpolo Ekanda, sa petite-fille.

Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International 

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mardi 17 janvier 2023

Kongo 17 janvier 2023 : Pas d'inhumation pour Okito et Mpolo, la fameuse dent de Lumumba est le "Trois en un"!

Kongo 17 janvier 2023 : Pas d'inhumation pour Okito et Mpolo, la fameuse dent de Lumumba est le "Trois en un"!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

IMG_20230117_203354.jpg, janv. 2023

Amnésiques, faussaires, falsificateurs et fossoyeurs du Kongo sont à la manœuvre. Patrice Emery Lumumba, le Premier Premier ministre a été assassiné seul, le 17 janvier 1961. Joseph Okito, président du Sénat et Maurice Mpolo, ministre de la jeunesse et sports assassinés et massacrés avec lui, ces deux hommes d'état n'étaient que des boyscouts de Lumumba.

C'est ce que le régime actuel de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba veut faire croire au peuple Kongo.

IMG_20230117_203321.jpg, janv. 2023

16 millions de dollars, pour la dent couronnée de Léopold II en lieu et place de celle de Lumumba, dans un cercueil de 130 kilos, inhumé à l'échangeur de Limeté.

Rien et absolument rien pour Joseph Okito et Maurice Mpolo que le KONGO efface de l'histoire.

Tous les honneurs à Lumumba et rien pour les deux hommes d'état victimes de la cruauté belge.

La statue de Lumumba qui a été jeté par terre avant l'arrivée de Philippe, roi des Belges et aïeul de Léopold II  avant son arrivée en juin dernier à Kinshasa.

La dent de Léopold II  est logé au Mémorial Patrice Èmery Lumumba à l'échangeur de Limete.

Il a été fleuri ce matin.

Joseph Okito et Maurice Mpolo n'ont jamais été inhumés.

Le crime du Katanga est l’aboutissement d’une crise née le 30 juin 1960. Ce jour-là, le Kongo accède à l’indépendance. À Léopoldville, Baudouin Ier, roi des Belges, prononce un discours que les fils et filles Kongo jugent infantilisant.

Lumumba, Premier ministre faisant fi du protocole, énonce dans le sien toutes les humiliations subies durant la colonisation. La Belgique et son roi, choqués, mettent tout en oeuvre pour que ce crime de lèse-majesté ne reste pas impuni. Le jeune chef du gouvernement devient l’ennemi numéro un. 

A son assassinat et massacre, Lumumba n'était pas seul. Il était avec ses deux camarades de lutte: Joseph Okito et Maurice Mpolo.

63 ans après, c'est Lumumba qui est célébré le 17 janvier, pas Okito ni Mpolo !

A quand l'inhumation de Joseph Okito et Maurice Mpolo ?

IMG_20230117_203253.jpg, janv. 2023

Cette photo du Président Joseph Kasa-Vubu suivi du Général Maurice Mpolo et du colonel Mobutu prouve à dessein que les falsificateurs sont doués. Pourquoi n'avoir jamais dit que Maurice Mpolo, ministre de la jeunesse et sports de Lumumba était aussi un officier militaire dans l'armée Kongo. 


Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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Kongo République des copains-coquins, Tshilombo vire 500 conseillers à sa présidence usurpée !

Kongo République des copains-coquins, Tshilombo vire 500 conseillers à sa présidence usurpée !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1673974990404.jpg, janv. 2023

Je vais créer des Millionnaires avait-il déclaré dans son Allemagne d'Afrique imaginaire ! Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a fourré à sa présidence usurpée : 550 conseillers sans bureaux.

Au fait, les 550 incapacitaires notoires dont la majorité provient de la diaspourrie de la Belgique et du Canada sont des Luba Kasaïens qui ont poussé Tshilombo à avoir un gouvernement parallèle, c'est-à-dire eux !

Arrogants, surpayés, tribaux, tribalistes et tribalisés, les 550 conseillers de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba ont été un boulet pour lui-même et la République.

Avant de s'envoler pour le Forum économique mondial de Davos en Suisse, Tshilombo a viré 500 de ses conseillers parasites. Il en garde 50 !

FB_IMG_1673975000671.jpg, janv. 2023

Pendant ce temps, les victimes de la bombe artisanale à Kasindi sont abandonnés à eux-mêmes et à leur triste sort.


Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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samedi 14 janvier 2023

BenaMpuka La patate chaude : dent couronnée, la famille Lumumba a-t-elle trahi les deux familles, celle de Mpolo et Okito ?

BenaMpuka La patate chaude : dent couronnée, la famille Lumumba a-t-elle trahi les deux familles, celle de Mpolo et Okito ?

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1673734635434.jpg, janv. 2023

Ma Jacqueline Mpolo et Ma Françoise Mpolo, deux filles de Maurice Mpolo à Kinshasa. 

Le 17 janvier 2023, Maurice Mpolo et Okito seront-ils réhabilités ? Le régime de Kinshasa a fait le choix de Lumumba contre Mpolo et Okito ! C'est Lumumba qui est honoré et célébré au détriment de ses compagnons de lutte et d'infortune.


Patrice Emery Lumumba, Premier ministre a été assassiné et massacré avec Maurice Mpolo,  ministre de la Jeunesse et chef d’état-major de l’armée congolaise et Joseph Okito, président du Sénat, le 17 janvier 1961. Les trois ont été tous assassinés et massacrés à Shilatembo dans le Haut-Katanga. 

FB_IMG_1673734629156.jpg, janv. 2023

"Trois en un" n'est pas un titre de film. C'est la réponse de Balufu Bakupa Kanynda aux familles Mpolo et Okito. Les deux familles devaient se contenter du cercueil de 130 Kg de la dent de Léopold II passée pour celle de Lumumba.


Maurice Mpolo et Okito n'étaient pas des guirlandes pour décorer le sapin. Ils étaient des hommes d'Ètat. 


Hautain, arrogant et imbu de lui-même, Balufu Bakupa Kanynda, le réalisateur du film de mauvais goût "Retour de la dent couronnée de Léopold II en lieu et place de celle de Lumumba", dent à 16 millions de dollars... Balufu Bakupa Kanynda avait eu l'outrecuidance de déclarer aux familles Mpolo et Okito qui réclamaient trois cercueils : c'est le trois en un ! Si vous voulez acheter vous les deux cercueils ! Quel culot ! 


La famille Mpolo et Okito se sont désolidarisées de celle de Lumumba ?


Le point de presse de hier à Kinshasa de Maman Mpolo qui a quitté Londres pour la capitale Kongo

Point de Presse – Déclaration de la famille MPOLO et OKITO

A Quand l’Inhumation de Maurice MPOLO et de Joseph OKITO ?

Vendredi 13 Janvier 2023 à 11h00

Kinshasa - RDC


Membres des familles représentés : 

Maman Jacqueline MPOLO (fille ainée)

Maurice MPOLO (petit-fils)

Membre Okito

Modérateur 


Mesdames, Messieurs et chers professionnels des médias, nous vous remercions tout d’abord d’avoir répondu à notre invitation et de votre présence. Nous avons l’honneur de nous exprimer en ce jour afin de transmettre le message des familles MPOLO et OKITO.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vous invite toutes et tous à observer une minute de silence à la mémoire de nos compatriotes de la région Est de notre pays victimes directes de l’agression de l’armée rwandaise et ses supplétifs de M 23, perpétrée dans l’indifférence pour le moins complice de la communauté internationale.

Le but de notre point de presse d’aujourd’hui raisonne comme un cri de détresse d’interpeler la conscience de tout un chacun au-delà des clivages socio- politiques, quant à la situation dramatique et incompréhensive que subissent depuis plusieurs décennies les (orphelins) des Martyrs de l’indépendance.


En effet, cette situation déplorable peut se résumer à travers les impératifs ci-après :

L’impérieuse nécessité de rendre justice aux martyrs de l’indépendance

Patrice Emery Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito, tous de hautes autorités politiques nationales congolaises, ont été assassinés sur ordre des puissances étrangères sur le sol congolais depuis le 17 janvier 1961, sans qu’aucun Gouvernement ni Parlement congolais n’ait jugé bon, au nom de la Nation, d’engager une quelconque action pour établir les responsabilités et enfin exiger réparation. Ironie du sort, ce sont les familles des victimes, jadis pourchassées et contraintes à l’exil forcé, qui doivent aujourd’hui régler les honoraires des avocats belges, afin que la justice soit rendue. 


L’impérieuse nécessité de l’inhumation certes symbolique de Maurice Mpolo et Joseph Okito   

Plongées dans l’errance depuis le 17 janvier 1961, date à laquelle Patrice Emery Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito ont été lâchement assassinés, leurs âmes n’ont jamais trouvé la paix, jusqu’au 30 juin 2022, que l’inhumation symbolique de la relique de Patrice Emery Lumumba supervisée par le Président de la République a été réalisée selon nos traditions, afin que son âme repose en paix. 

Notre message consiste à faire obtenir officiellement l’aide du gouvernement

pour que nos deux familles puissent clôturer leurs deuils. 


pour aller à Shilatembo, l’endroit où nos parents ont été assassinés ;

et procéder à certaines cérémonies rituelles en prélevant une quantité de ces terres qui furent imbibées du sang des Martyrs, afin de leur donner des sépultures et partant, permettre à ces deux familles de conclure leur deuil.

b) nous permettre d’arriver à Inongo au Mai-Ndombe pour MPOLO et a Lusambo au Sankuru pour OKITO ;

c) et élever un monument à Kinshasa en leur mémoire et honneur pour la postérité et les commémorations à venir de la journée du 17 Janvier ;


Ce point de presse est tenu pour que le principe d’équité souhaité par le

gouvernement soit effective. Pour les cérémonies officielles, nos deux familles respectives ont été exclus, des instances étatiques et n’ont même pas un endroit pour se recueillir ou déposer des gerbes de fleurs.

Aucun gouvernement de la République, aucun régime politique congolais ne peut prétendre avoir veillé sur les veuves et les orphelins de ces deux martyrs précités. 

Depuis leurs assassinats, c’est ce gouvernement, dirigé par le Président

TSHISEKEDI, qui a obtenu la restitution de reste du Héros national Patrice

Emery LUMUBA et nous lui seront toujours reconnaissants pour cela. Toutefois,

nous avons noté que l’esprit de cette restitution était que cela se fasse pour les

trois personnalités. C’est ici que nous interpellons, notre gouvernement, au

travers ce point de presse, d’aller jusqu’au bout de sa logique afin de procéder à

l’inhumation des deux compagnons de lutte de Patrice Emery LUMUMBA à savoir

MPOLO Maurice et OKITO Joseph.


Leur arrestation n’était pas un fait du hasard. Leur intransigeance ainsi que le refus de corruption et de compromission les ont conduits jusqu’au péril de leur vie, sans aucun bien matériel à léguer à leurs descendants. 

Au regard de ce qui précède, nos familles considèrent qu’au même titre qu’un soldat tombé sur le champ d’honneur, Maurice MPOLO et Joseph OKITO ont été victime d’un crime d’Etat.


Les familles MPOLO et OKITO, voudraient saisir cette occasion pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la double peine dont elles ont été infligées. Depuis plusieurs années qui ont suivi l’assassinat ignoble de nos parents jusqu’à ce jour, nous n’avons jamais cessé de faire l’objet, notamment de marginalisation, de discrimination et d’humiliation publique, voire, à certains égards officiels. A titre illustratif, comment peut-on expliquer l’exclusion des familles MPOLO et OKITO de l’organisation de toutes les cérémonies de l’année passée ?

Aucun membre de la famille Mpolo ni Okito, n’avait été impliqué pour leur permettre d’assister aux événements qui ont eu lieu, sauf le jour de la remise des médailles au Palais de la Nation par le Président de la République et le jour l’inhumation au Mémorial Patrice Emery Lumumba (MPEL). 

La substitution consciente ou inconsciente des noms de Maurice MPOLO et de Joseph OKITO par la formule « Compagnons d’infortune », encourage les gens mal intentionnés d’en tirer avantage auprès des autorités. Cette triste et douloureuse réalité, nous la vivons au quotidien depuis des années.

Nous voulons que notre patronyme soit protégé par la justice congolaise afin de ne plus être préjudiciés. 


En conclusion, nous nous permettons de demander au Chef de l’Etat, Son Excellence Mr. Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO de bien vouloir nous accorder une audience au cours de laquelle nous lui présenterions nos desiderata sur la manière dont nos deux familles voudraient clôturer notre deuil.


Tel est le coeur du message de la famille MPOLO et OKITO en ce jour.

Nous vous remercions de votre aimable attention.


Déclaration commune de deux familles Mpolo et Okito


Bref rappel :


Le 21 mai 2022, nous avons été conviés à une réunion avec la Présidence de la République. Ce fut la première fois que nous avons été invités à apprendre part à une réunion en rapport avec l'organisation des obsèques de Patrice Emery Lumumba.


La réunion portait essentiellement sur l'attribution à titre posthume de médailles aux messieurs Okito et Mpolo.


C'est ici que nous apprendrons avec surprise amère la décision du gouvernement de décorer les 2 personnes au rang de grands cordons. Ce que bien sûr nous avions rejeté tout en faisant remarquer qu'il s'agissait-là d'une simple rétrogradation, d’un mépris vis-à-vis des concernés.


En effet, tout le monde sait que Lumumba, Okito et Mpolo ont mené le même combat acharné et sans compromis pour l’avènement de notre pays à la souveraineté nationale et internationale ; qu’ils connurent le même martyr et la même fin tragique, si bien qu’ils forment désormais une trilogie, une unicité indissociable dans l’histoire politique de notre pays.


Pour ces faits, ils furent les premiers à être élevés au rang de héros nationaux en République démocratique du Congo depuis 1966 par le gouvernement de l'époque, ce à titre.


De ce fait, ils n'avaient plus à concourir à une nouvelle reconnaissance du genre à titre posthume.


Nos familles ont donc prié le gouvernement de tout simplement réhabiliter ces 2 personnes dans leurs droits à la lumière de leur compagnon P.E. Lumumba, sur base du principe de la continuité des actes de l'Etat.


Une deuxième réunion fut tenue le 8 juin 2022 à la Chancellerie des ordres nationaux en présence du Chancelier lui-même, des représentants du Parlement, de la Présidence de la République et de la primature pour élaguer la question.


Ici, on fit remarquer 3 problèmes majeurs, à savoir :


Le gouvernement ne disposait pas d’acte juridique de 1966 relatif à l’élévation au rang de héros nationaux de messieurs Lumumba, Okito, Mpolo ;


L’acte juridique portant ouverture (création) de l’ordre national des héros nationaux Kabila-Lumumba verrouille de facto le rang de héros nationaux aux seuls Kabila et Lumumba.


Ce qui rend impossible l’admission des autres personnes dans cette catégorie.


La fin de la session parlementaire prévue pour le 15 juin, date des vacances parlementaires, rendait quasi impossible le vote une nouvelle loi portant création (ouverture) d’un nouvel Ordre national ouvert et en adéquation avec toutes les circonstances imaginables en matière de mérites civique et politique.


En conclusion, il a été convenu ce qui suit :

Saisir le Parlement national pour éditer une nouvelle loi portant création du nouvel Ordre National de la prochaine session du Parlement de septembre 2022 ;


Réhabilité les deux héros nationaux Maurice Mpolo et Joseph Okito ;


En attendant la nouvelle loi sur la création (ouverture) d’un nouvel Ordre National, les familles de concernés acceptent provisoirement la médaille prévue pour la cérémonie du 30 juin afin d’honorer le Chef de l’Etat ;


Les obsèques de MM Mpolo et Okito seront tenues après leur réhabilitation au rang de héros nationaux ;

probablement en janvier 2023.

  

Notre appel :

Les famille Mpolo et Okito 

Remercions le Chef de l’Etat et l’ensemble des Institutions étatiques de la RDC pour avoir, enfin penser à honorer ces deux dignes fils du pays qui n’ont pas épargné


Réhabilité les deux héros nationaux Maurice Mpolo et Joseph Okito ;


En attendant la nouvelle loi sur la création (ouverture) d’un nouvel Ordre National, les familles de concernés acceptent provisoirement la médaille prévue pour la cérémonie du 30 juin afin d’honorer le Chef de l’Etat ;


Les obsèques de MM Mpolo et Okito seront tenues après leur réhabilitation au rang de héros nationaux ;

probablement en janvier 2023.

  

Notre appel :

Les famille Mpolo et Okito 

Remercions le Chef de l’Etat et l’ensemble des Institutions étatiques de la RDC pour avoir, enfin penser à honorer ces deux dignes fils du pays qui n’ont pas épargné leurs efforts pour l’avènements de notre pays à l’indépendance nationale et internationale.


Témoignons notre gratitude et notre particulière reconnaissance à la plus haute Autorité de notre pays, pour son engagement personnel dans cette démarche pour la réhabilitation au rang des Héros nationaux qui leur fut reconnu en 1966 par le Gouvernement de l’époque ;


Demandons au Parlement national à travers ses deux chambres de procéder rapidement à l’adoption des textes légaux nécessaires pour qu’enfin soit corrigé l’erreur injuste et inique qui a pris cours dans notre pays depuis 2001.


Nous réjouissons qu’enfin soit entendu aujourd’hui la voix de la raison et le cri de la vérité historique.


Photo 2: Ma Jacqueline Mpolo et Ma Françoise Mpolo, deux filles de Maurice Mpolo à Kinshasa. 


Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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lundi 5 décembre 2022

BenaMpuka Meetoo : la stagiaire Amanda Foto Luzayadio brise l'omerta avec Balufu Bakupa Kanyinda !

BenaMpuka Meetoo : la stagiaire Amanda Foto Luzayadio brise l'omerta avec  Balufu Bakupa Kanyinda !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

IMG_20221205_160750.jpg, déc. 2022

BALUFU BAKUPA KANYINDA METTEUR EN SCÈNE DE LA DENT COURONNÉE DE LÉOPOLD II AU KONGO ! 

Depuis l'affaire Weistein en 2017, ce producteur harceleur d'Hollywood, des femmes dénoncent des hommes qui ont attenté à leur pudeur voire pire.

Au Kongo, tout le monde a peur de Balufu Bakupa Kanyinda, baron et apparatchik du régime tyrannique d'occupation de son frère de tribu Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifieba, Monsieur 15%.

Après avoir abusé plusieurs fois, sans aucune protection, de sa stagiaire, Madémoiselle Armanda Foto Luzayadio 25 ans... est tombé enceinte du dinosaure Balufu Bakupa Kanyinda 60 ans !

Le metteur en scène du retour, de la dent couronnée du génocidaire Léopold Il, roi des  Belges, coupeur des mains pour le caoutchouc qui a plus de 10 millions de morts au Kongo, sa fameuse dent deviendra celle de Lumumba, héros national. L'enfarineur Balufu Bakupa Kanyinda va tout orchestrer en complicité avec la présidence usurpée de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba !

INTOUCHABLE, Balufu Bakupa Kanyinda va s'organiser pour amener sa stagiaire sur plusieurs centres hospitaliers:  Clinique Ngaliema, Centre Ndolo, Centre Oasis, Centre Nganda pour un avortement forcé sans le consentement de Mademoiselle Amanda Foto Luzayadio !

Depuis cet avortement à la Balufu, Mademoiselle Amanda Foto Luzayadio qui ne sait pas ce pas ce que les charlatans Kinois ont charcuté dans son corps, tombe souvent malade et perd son sang.

Le Matador Balufu Bakupa Kanyinda non seulement refuse de venir à l'aide pour des soins médicaux, mais il passe son temps à la menacer.

S'il y avait relations sexuelles protégées, la fille ne serait jamais tombée enceinte.

Pardieu ! Comme un gamin puceau, Balufu Bakupa Kanyinda ose parler de la grossesse non désirée !

Au Kongo faut-il être une célébrité pour dénoncer les harcèlements dont est victime Amanda Foto Luzayadio ?

Pourquoi les femmes féministes passionnées et engagées se cachent et se taisent face aux incursions sexuelles d'un patron à sa stagiaire ?

Courageuse, Amanda Foto Luzayadio brise le silence coupable, l'omerta. Elle souffre physiquement et psychologiquement. Elle est abandonnée de tous. C'est elle la honteuse et Balufu Bakupa Kanyinda, les honneurs.

Si Balufu Bakupa Kanyinda avait accepté de soigner sa stagiaire pour séquelles de l'avortement forcé, nous n'en serions pas là.

Ce n'est pas parce qu'Amanda Foto Luzayadio provient d'une famille pauvre, qu'elle doit subir les assauts d'un Apparatchik du régime. Balufu Bakupa Kanyinda doit prendre conscience de sa responsabilité dans cette affaire.


Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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dimanche 4 décembre 2022

BenaMpuka : Affaire Balufu Bakupa Kanyinda : l'avortement de ton stagiaire Mlle Amanda Foto Luzayadio pose des complications !

BenaMpuka : Affaire Balufu Bakupa Kanyinda : l'avortement de ton stagiaire Mlle Amanda Foto Luzayadio pose des complications !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1670175706031.jpg, déc. 2022

A Kinshasa, Balufu Bakupa Kanyinda a organisé une grande fête, en grande pompe pour fêter son anniversaire, pendant ce temps, sa stagiaire Mlle Amanda Foto Luzayadio qu'elle a fait avorter est toujours souffrante de l'avortement forcé de 5 mois !


Lorsqu'on a 60 ans et que l'on couche couramment avec sa stagiaire de 25 ans, pour qu'elle garde son boulot, sans se protéger, tout peut arriver.

FB_IMG_1670175700494.jpg, déc. 2022

Une grossesse s'en est une ! C'est du banditisme de faire avorter une fille à son insue et sans son consentement !

Kuluna au col blanc, Balufu Bakupa Kanyinda est un voyou qui utilisé, usé et abusé de la petite Armanda Foto Luzayadio. Elle a été utilisée comme objet sexuel pour assouvir le libido exponentiel d'un dinosaure apparatchik d'un régime d'imposture, d'usurpation et d'occupation.

Le comble est que la majorité des leaders et activistes des Ongs des droits de l'homme sont Luba Kasaïens comme Tshilombo-Balufu. Les tribaux, tribalistes et tribalisés protègent leur frère de tribu: Balufu Bakupa Kanyinda.

La petite Amanda Foto Luzayadio est abandonnée à elle-même dans sa pauvreté et sa maladie. 

Balufu Bakupa Kanyinda a profité de la jeunesse de Mlle Amanda Foto Luzayadio puisqu'elle n'a que 25 ans, sa mère est Albinos et sa famille est très pauvre.

Originaire du Kongo Central, Amanda Foto Luzayadio est née à Kinshasa, le 21 mars 1998.

La démoiselle a rencontré le méchant tyran Balufu Bakupa Kanyinda lors de l’organisation de Miss vodacom.

Notre jeune compatriote a  travaillé dans l'entreprise familiale de Balufu BK&A sise sur l'immeuble Batetela, sur le boulevard du 30 juin, à Kinshasa-Gombé, du 28 octobre 2021 au 6 juillet 2022. Elle n'a jamais été payée. En plus, Balufu Bakupa Kanyinda l'a rendu grosse avant de la faire avorter.   

Pseudo-panafricaniste, Fossoyeur du Kongo, Falsificateur de l'histoire de Lumumba, Balufu Bakupa Kanyinda s'est lui-même même sorti de la grande porte de l'histoire !

Ventriote et ventripotent, Balufu Kanyinda Bakupa est un intouchable puisqu'il est baron à la présidence usurpée de son frère Tshilombo Tshintuntu Tshifueba qui se permet tout ! 

L'enfarineur du peuple Kongo, Balufu Bakupa Kanyinda  est le metteur en scène qui a orchestré le retour au Kongo, de la fameuse dent couronnée dorée de Léopold Il pour celle de Lumumba contre 16 millions de $ du trésor public.


Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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lundi 17 octobre 2022

BenaMpuka : DENT COURONNÉE DE LÉOPOLD II DEVENUE CELLE DE LUMUMBA, LA PREMIÈRE VICTIME : BALUFU BAKUPA KANYNDA COORDONNATEUR DE L'ÉVÉNEMENT MACABRE !

BenaMpuka : DENT COURONNÉE DE LÉOPOLD II DEVENUE CELLE DE LUMUMBA, LA PREMIÈRE VICTIME : BALUFU BAKUPA KANYNDA COORDONNATEUR DE L'ÉVÉNEMENT MACABRE !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1666000383489.jpg, oct. 2022

16 Millions de budget pour la fausse dent Patrice Emery Lumumba, héros national et panafricain. Pour continuer de dominer sur le KONGO de MFUMU TATA KIMBANGU DIANTUNGUNUA, les belges ont fourgué la dent couronnée de Léopold II, roi des Belges, criminel, sanguinaire et génocidaire au KONGO.

A la présidence usurpée de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba, c'est le réalisateur devenu conseiller de l'imposteur-usurpateur du destin de tout un peuple : Balufu Bakupa Kanyinda, coordonnateur de l’événement, qui orchestré toute la mise en scène. La dent couronnée de Léopold II est devenue comme par magie, la dépouille de Lumumba.

FB_IMG_1666000387660.jpg, oct. 2022

On croyait Balufu Bakupa Kanynda comme un réalisateur panafricaniste et progressiste. Mais non ! Il n'est qu'un Fossoyeur. La fausse dent de Lumumba l'a dévoilé comme profito-situationniste. 

5 mois après cette mascarade belge-Tshilombo, les gens impayés se ramasse à la pelle. Balufu Bakupa Kanynda, l'ennemi juré de Mobutu avec son film les dames, s'est ramassé un râteau sur la tête dans une affaire des moeurs qui a des implications hautement politique.

FB_IMG_1666000391381.jpg, oct. 2022

A 65 ans, Balufu Bakupa Kanynda, de l'équipe présidentielle de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba, est tombé amoureux d'une jeune Kinoise de 25 ans. Adulte mais naïve qui a cru à son puissant dinosaure Apparatchik du régime de Tshilombo. Balufu Bakupa Kanynda, le Léopoldien discrédité dans son implication de la fausse dent de Lumumba, payait à son assistante-stagiaire qu'il a fini par engrosser avec 40 ans de différence : 20 dollars de salaire.

FB_IMG_1666000394788.jpg, oct. 2022

La jeune fille a été contrainte à l'avortement. Orpheline, pauvre, sans grande instruction, elle a cédé aux menaces. Le régime de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba est Luba Kasaïen. Le pouvoir de Tshintuntu Tshifueba est  tribal, tribaliste et tribalisé. Balufu Bakupa Kanynda est un dinosaure du Jurrasic Park Tshilombo. Il est un intouchable ! 

FB_IMG_1666000399140.jpg, oct. 2022

La pauvre orphéline a été amené à l'hôpital Ngaliema, Médecins de nuit, Centre Nganda... Elle a des complications post-avortement.

Le tout-puissant Balufu Bakupa Kanynda parle lui du chantage de la fille sans famille. Elle est tout de même sa compatriote.

Comment Balufu Bakupa Kanynda a-t-il reçu le plein pouvoir de son frère de tribu, Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba pour concocter la mise en scène du retour de la dent couronnée de Léopold Il devenue celle de Lumumba, de Bruxelles en passant par Otshumbe, sa ville de naissance; Kisangani, sa ville politique ; Katanga où il fut officieusement assassiné par ses bourreaux belges et Kinshasa, où est construit un "Mémorial"? 

Comment Balufu Bakupa Kanyinda s''est-il fait corrompre pour être le réalisateur d'une opération mafieuse de la Belgique, qui a assassiné le premier Premier ministre du KONGO et la restitution de sa fameuse dent, 61 ans après ?

Patrice Emery Lumumba a été assassiné par les Belges, comme Homme d'état KONGO. Il n'était pas seul, il était assassiné avec Maurice Mpolo, ministre de la jeunesse et sport, Joseph Okito, président du Sénat.

A peine 5 mois, la fausse dent de Lumumba fait sa première victime : Balufu Bakupa Kanynda, metteur en scène de la dent couronnée de Léopold Il en lieu et place de celle de Lumumba !

Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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samedi 10 septembre 2022

Bena Mpuka : NON ! NON ! NON DIDIER KONZOLI PATRICE EMERY LUMUMBA N'EST PAS UN AVENTURIER !

Bena Mpuka : NON ! NON ! NON  DIDIER KONZOLI PATRICE EMERY LUMUMBA N'EST PAS UN AVENTURIER !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1662833254588.jpg, sept. 2022

Garçon de course de Jean-Pierre Bemba "APOLOSA", criminel, seigneur de guerre et mangeur de pygmées, Didier Konzoli, un individu sans foi ni loi, Bembiste patanté s'est permis d'injurier publiquement sur mon mur traitant Patrice Émery Lumumba d' AVENTURIER !

FB_IMG_1662833258745.jpg, sept. 2022

A 43 ans, Didier Konzoli devrait être un homme qui connaît l'histoire du KONGO. Patrice Émery Lumumba, premier Premier ministre du KONGO est mort pour le KONGO, il a défendu ses valeurs patriotiques et convictions républicaines. Lumumba est une icône pour la jeunesse africaine, son aura dépasse les frontières du KONGO, il est mondial.

Il mérite du respect de la part de l'inconscient Didier Konzoli dont on ne connaît ni le père ni la mère. 

FB_IMG_1662833262662.jpg, sept. 2022

Comment Didier Konzoli, l'homme de Mobayi-Mbongo et de coterie tribale Ngwandi, peut-il avoir le toupet de traiter Lumumba d'aventurier et d'encenser Bemba ?

Personne ne connaît la Maman de Jean-Pierre Bemba ! Pourquoi n'est-il pas un métis comme le fut Papa Jeannot Bemba Saolona ?

FB_IMG_1662833266219.jpg, sept. 2022

Agent de l'Ougandais Yoweri Museveni, Jean-Pierre Bemba est un genocidaire qui a commis des crimes imprescriptibles au KONGO. Il n'a jamais répondu de ses crimes au pays de MVULUZI TATA KIMBANGU DIANTUNGUNUA.

Dans le gouvernement 1+4=0, Jean-Pierre Bemba a choisi d'être vice-président chargé de la commission de l'économie et finances, laissant à Azarias Ruberwa, la vice-présidence chargé de la Commission politique, défense et sécurité de juin 2003 à décembre 2006 !

FB_IMG_1662833269454.jpg, sept. 2022

Candidat à l'élection présidentielle Louis Michel 2006, Jean-Pierre Bemba a accepté l'inacceptable. Il a fui le KONGO pour le Portugal rien qu'avec sa femme et ses enfants, abandonnant derrière lui, tous ses militaires "Fourmis Rouges". Arrêté à Bruxelles avec la complicité de Louis Michel, Bemba a été transféré à la CPI à La Haye.

Nous sommes quelques journalistes KONGO d'avoir couvert la première conférence de presse du procureur Louis Moreno de la CPI, de deux avocats de Bemba, Maître Lorris Kwebe et Aimé Kilolo, avant de suivre la première audition. Durant les 10 ans d'incarcération de Jean-Pierre Bemba, la diaspora patriotique KONGO l'a beaucoup soutenu.

Depuis sa sortie de la prison de La Haye, Jean-Pierre Bemba n'a jamais remercié ceux qui l'ont soutenu. Avec son égo surdimentionné, un homme ingrat, qui n'a vu l'électricité à Boende qu'il y a un mois...

Sa tête est restée à La Haye, Jean-Pierre Bemba "APOLOSA" est aujourd'hui ATALAKU d'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba. Il est dans le Grand Équateur pour faire élire l'imposteur et usurpateur qui trône par défi.

Petit Didier Konzoli, Patrice Èmery Lumumba était un homme politique. Jean-Pierre Bemba est un affairiste, politicailleur, ventriote et ventripotent. Il a tué des fils et filles KONGO pour accéder à la mangeoire.

Lumumba est mort pour le KONGO, Bemba criminel tue les KONGO et s'enrichit sur leurs dos.

Petit Didier Konzoli, tu es souvent à l'hôpital psychiatrique, soigne-toi bien. Les neurones ont besoin d'être à leurs places.

Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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mercredi 24 août 2022

Bena Mpuka: Après la fausse dent couronnée, sa chute au palais de Lacken, Juliana Lumumba, traîtresse et collabo fête son anniversaire de 67 ans !

Bena Mpuka: Après la fausse dent couronnée, sa chute au palais de Lacken, Juliana Lumumba, traîtresse et collabo fête son anniversaire de 67 ans !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1661369802013.jpg, août 2022

Ses affidés, tous des Tetela ont voulu prendre en otage la toile pour encenser Juliana Lumumba, traîtresse et collabo pour son fameux anniversaire. Une jolie belle dame de 67 ans, deux ans d'écart avec Ma Marie Masemi, victime de kidnapping de Louise-Denise Nyakeru. 

Les compatriotes Tetela d'internet ont voulu nettoyer Juliana Lumumba de sa traîtrise. Elle qui a trahi la mémoire et les idéaux de son père, Patrice Emery Lumumba contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Sa chute historique au palais de Lacken à Bruxelles demeure mémorable. 

16 millions de dollars pour faire avaler aux KONGO, l'histoire d'une fausse dent comme étant celle de Lumumba, sans test ADN !

Patrice Emery Lumumba, icône au KONGO, en Afrique et dans le monde n'a pas que des enfants biologiques qui sont des vendus corrompus. François, Roland et Juliana sont des mangeistes à tous les râteliers, des profito-situationnistes qui se sont discrédités à vie !  Guy Lumumba se singularise dans son comportement.

Les vrais enfants de Lumumba sont au KONGO et éparpillés dans le monde, ils croient et défendent ses idéaux.

Fêter son anniversaire, après avoir empoché des millions pour la fausse dent de Lumumba, Juliana est culottée, Asila Soni.

Nous n'attendrons pas l'instauration d'un NUREMBERG KONGO pour des traîtres et collabos. Traîtresse un jour, traîtresse toujours ! Juliana Lumumba ne doit pas se contenter d'un jour spécial où on doit lui rappeler sa traîtrise contre la mémoire de son père. C'est tous les jours que Juliana doit savoir qu'elle est une traîtresse et collabo y compris le jour de son anniversaire.

Au KONGO, il y a une impunité atavique pour tous les traîtres du pays. Les traîtres et traîtresses se ramassent à la pelle. Ils ne répondent jamais de leurs actes. Trahir le KONGO est un fait normal et banal. Que François, Roland et Juliana trahissent la mémoire de Patrice Emery Lumumba pour de l'argent, cela démontre que la lutte pour des idéaux n'est pas héréditaire. 

Juliana Lumumba est une traîtresse et collabo contre le KONGO. Les panafricanistes sont unanimes les enfants Lumumba se sont vendus pour des miettes. Ils ont trahi la mémoire de Patrice Emery Lumumba avec l'histoire de la dent de Léopold II couronnée attribuée à Lumumba. 

Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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dimanche 10 juillet 2022

BENA MPUKA : LA MALÉDICTION DES LUMUMBA : JULIANA S'EST RAMASSÉE À BRUXELLES, ROLAND EST À LILLE APRÈS UNE FRACTURE DE LA CHEVILLE À KINSHASA !

Bena Mpuka: La Malédiction des Lumumba : Juliana s'est ramassée au palais LAEKEN de Bruxelles, Roland est à Lille après une fracture de la cheville à l'échangeur de Limeté à Kinshasa, après l'enterrement de la fausse dent !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1657415099355.jpg, juil. 2022

Le 30 juin dernier, jour de l'enterrement de la dent couronnée dorée sans test ADN de Patrice Emery Lumumba, à l'échangeur de Limeté, il s'est passé des choses sans journalistes, caméras ni micros.

En sortant du mausolée où la fausse dent couronnée dorée sans a été enterrée.

Roland Lumumba est tombé à la sortie du mausolée. Comme s'il était projeté à terre, il s'est relevé avec un pantalon déchiré et une cheville fracturée.

Comme si cela ne suffisait pas des shegués sont sortis de nulle part avec des machettes chantant : "Papa Lumumba Tokomi Nayo quartier Moko"!  C'était un sauve-qui-peut généralisé.

FB_IMG_1657415117101.jpg, juil. 2022

Le président de la Fondation Lumumba est mal au point. Après avoir raté son vol Air France à deux reprises, Roland Lumumba a pu rejoindre Lille où réside son épouse égyptienne et ses enfants.

Il doit subir une opération de la cheville.

Normalement, on enterre jamais un chef dans un carrefour des chemins, un rond-point... l'échangeur de Limeté n'est un endroit idéal pour enterrer la dent de Lumumba.

Les trois mousquetaires enfants de Lumumba : François, Roland et Juliana ont trahi par cupidité, la mémoire de leur père et son pan-africanisme.

Le retour de la dent de Lumumba devrait être celle de la vérité et de la justice pour l'Afrique et le KONGO. François, Roland et Juliana ont choisi le déshonneur pour le KONGO et le monde, la corruption des belges assassins du premier Premier ministre du KONGO : Patrice Emery Lumumba.

Avec ses 2 Millions d'euros perçus pour falsifier l'histoire de son père, Roland Lumumba a de quoi payer ses soins et frais médicaux.

Dire que Lumumba voulait un KONGO libre. Que l'histoire du KONGO soit écrite au KONGO par des KONGO. Se faire soigner à l'étranger pour une cheville cassée, une trahison de plus aux idéaux de Lumumba.

Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM INTERNATIONAL

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jeudi 30 juin 2022

Bena Mpuka: 30 juin 2022 : Sans justice et réparation, les Pan-africanistes et progressistes Afro-Américains Descendants réfutent de rendre hommage à la dent supposée de Patrice Emery Lumumba !

Bena Mpuka:  30 juin 2022 : Sans justice et réparation, les Pan-africanistes et progressistes Afro-Américains Descendants réfutent de rendre hommage à la dent supposée de Patrice Emery Lumumba !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1656629153268.jpg, juin 2022

Sans justice et réparation, les Pan-africanistes et progressistes mondiaux ont refusé de faire le déplacement de Kinshasa. Ils ont réfuté de cautionner la mascarade ce 30 juin 2022. Rendre hommage à une fausse dent couronnée dorée sans test ADN de Patrice Emery Lumumba, offerte par la Belgique. 

FB_IMG_1656629162214.jpg, juin 2022

A la libération du KONGO, la dent-relique passera le test ADN, s'il s'avère qu'elle n'est pas celle de Patrice Emery Lumumba, le premier Premier ministre du KONGO, l'ambassadeur de la Belgique sera rapatrié le même jour avec sa dent. Et l'ambassade de la Belgique sera fermée au KONGO jusqu'à l'épuisement de tous les contentieux BELGO-KONGO.

FB_IMG_1656621238228.jpg, juin 2022

Les Pan-africanistes et progressistes mondiaux sont catégoriques. Ils ne peuvent pas rendre hommage à une fausse dent de Patrice Emery Lumumba à l'échangeur de Limeté.

FB_IMG_1656629170944.jpg, juin 2022

Cette dent sans test ADN est devenue "la dépouille" de Lumumba pour le régime d'imposture de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba et les trois mousquetaires enfants de Lumumba : François, Roland et Juliana achetés par la Belgique à 2 Millions d'euros.

FB_IMG_1656629175696.jpg, juin 2022

L'IMPOSTEUR-USURPATEUR TSHILOMBO TSHINTUNTU TSHIFUEBA qui n'a jamais été élu s'est livré en spectacle pour sa quête de légitimité.

A l'époque de Patrice Emery Lumumba, ils étaient nombreux des Chefs d'État à être des Pan-africanistes : Nasser en Égypte, Kwameh Krumah au Ghana, Sekou Touré en Guinée Conakry, Kenneth Kaunda en Zambie, Julius Nyerere en Tanzanie... 

FB_IMG_1656629182625.jpg, juin 2022

C'est Denis Sassou Nguesso, le dictateur du Congo-Brazzaville qui a été le seul chef d'état présent à l'échangeur de Limeté. Est-il un panafricaniste ? Mille fois Non !

FB_IMG_1656621091053.jpg, juin 2022

Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a fait galvauder la mémoire de Lumumba, ses idéaux et son combat ! 

Le 30 décembre 2018, Monsieur 15% a fait un deal avec Alias Kabila pour bénéficier la nomination électorale.

Tshilombo Tshintuntu Tshifueba est un faussaire et pizzaiolo de Bruxelles est un Proxy de la Belgique. Le garçon de course, Mwana Bitinda des décideurs Belges, sans légitimité est porté à bras le corps, pour enfariner le peuple KONGO.

FB_IMG_1656629195557.jpg, juin 2022

La dent de Lumumba est un "COOP" que Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a sauté dessus pour  tenter de se virginiser et dédouaner la Belgique de ses crimes au KONGO. Patrice Emery Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito ont été assassinés par des belges, alors qu'ils étaient en fonction.

Étienne Tshisekedi, le père putatif d'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba n'avait-il qualifié Lumumba de "CRAPAUD"? N'avait-il justifier la pendaison des conjurés de la pentecôte en 1966 ?

Pourquoi c'est Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba qui se précipite à récupérer la dent sans test ADN de Patrice Emery Lumumba entre les mains de ses assassins : les Belges !

La Belgique sourdoie les enfants de Lumumba. L'assassinat de Lumumba dépasse le cadre familial. C'est un gouvernement légitime qui traitera de l'assassinat de Lumumba, Mpolo et Okito.

ANGWALIMA TSHILOMBO TSHINTUNTU TSHIFUEBA EST ILLÉGITIME !

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mardi 28 juin 2022

Bena Mpuka : Mise en place au palais du peuple pour la dent couronnée dorée sans test ADN de Patrice Emery Lumumba !

Bena Mpuka : Mise en place au palais du peuple pour la dent couronnée dorée sans test ADN de Patrice Emery Lumumba !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

IMG_20220628_101154.jpg, juin 2022

Lumumba et ses compagnons, c'est comme ça que les Belges ont résumé et falsifié l'histoire du KONGO. 

Ils sont des grands esprits du KONGO : Patrice Emery Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito. C'est pourquoi ils doivent être honorés. P

IMG-20220628-WA0011.jpg, juin 2022

Pas un ou deux mais les trois personnalités. 

Les deux familles de Maurice Mpolo et Joseph Okito n'ont pas été associées à toutes les cérémonies, sauf la famille Lumumba : François, Roland et Juliana qui ont l'exclusivité de la dent couronnée dorée !

Les trois premières victimes de la décolonisation belge furent : Patrice Emery Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito. La Belgique coloniale et post-coloniale a gardé ses méthodes.

Au palais du peuple, on découvre la photo de Maurice Mpolo en tenue militaire aux côtés du président Joseph Kasa-vubu et le général Mobutu est derrière.

Le régime de Tshilombo Tshintuntu Tshifueba qui a sorti 15 Millions $ du trésor public KONGO pour enfariner le peuple KONGO.

Pourquoi les familles Mpolo et Okito n'ont pas été associées à la cérémonie ? Par fourberies, on use les portraits de trois personnalités pour enfumer le peuple.

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samedi 25 juin 2022

Bena Mpuka Maman Jacqueline Mpolo : Papa Maurice Mpolo et Papa Joseph Okito n'étaient pas les domestiques de Papa Patrice Emery Lumumba "!

Bena Mpuka Maman Jacqueline Mpolo : Papa Maurice Mpolo et Papa Joseph Okito n'étaient pas les domestiques de Papa Patrice Emery Lumumba "!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

mpolo_lumumba_okito.jpg, juin 2022

Nous venons de passer 2 heures au téléphone avec Maman Jacqueline Mpolo, fille âinée de Maurice Mpolo, née en 1953.

Très lucide et combative à 69. Elle n'avait que 6 ans 1/2 lorsque son père, Maurice Mpolo 30 ans a été assassiné par des Belges et sa mère, Catherine Wale a été veuve à 27 ans ! 

Contrairement à ce qu'a annoncé sciemment les médias Coupagistes et Hauts parleurs du régime Tshilombo Tshintuntu Tshifueba de Kinshasa, qui par désir de propagande ont annoncé en grande pompe que les familles Lumumba, Mpolo et Okito étaient présentes, afin de donner plus des cautions à la mascarade. Les familles Mpolo et Okito n'ont jamais été associées ni impliquées à l'opération remise de la dent couronnée dorée de Lumumba, sans test ADN !

image (1).jpg, juin 2022
©OLIVIER HOSLET/EPA/MAXPPP 

Même si l'ambassade du KONGO en Belgique,  en complicité avec les autorités belges, ont fait le malin d'afficher trois photos dans la salle de recueillement : Lumumba, Mpolo et Okito devant le seul sarcophage de la dent couronnée dorée. Les falsificateurs adorent falsifier l'histoire. 

images-18-471x642.jpeg, juin 2022

Pourquoi voudrait-on toujours mettre en exergue une seule personne : Patrice Emery Lumumba et effacer le tableau pour les deux campagnons de sa lutte : Maurice Mpolo et Joseph Okito ?

A Londres, on l'appelle affectueusement Mama pasteur ou Maman Combattante, incorruptible dame de fer qui refuse de jongler avec la vérité mais surtout l'injustice"! 

"Nous n'avons été ni contacté, ni associé de près ou de loin à cette manifestation de remise de dent à Bruxelles", nous précise Maman Jacqueline Mpolo.

Roland Lumumba Okito l'appelle "Ma Sœur personnelle" et Juliana Lumumba "Ya Jacky".

Jacqueline Mpolo ne comprend pas cette volonté de l'exclusivité de la part des enfants de Lumumba ?

"C'est vraiment pour notre pays. Des bourreaux sont honorés et des victimes sont oubliés. Nous n'honorons pas nos victimes, mais nous allons nous incliner sur des tombes des autres"!

lumumba_patrice_emery_19_00001.jpg, juin 2022

"Papa Maurice Mpolo et Papa Joseph Okito n'étaient pas des domestiques de Patrice Emery Lumumba. Ils étaient ses compagnons de lutte. Et chacun avait son rôle".

"Les trois n'ont pas été arrêtés ensemble comme le montre le film "Lumumba" de Raoul Peck. L'histoire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito, qui appartiennent à jamais au patrimoine politique commun,  restera grâvée dans la mémoire des Congolais et des générations à venir comme un crime contre l’humanité.

Nos Héros Nationaux demeurent incontestablement le symbole de la lutte pour la liberté, l’indépendance, la souveraineté des peuples, l’intégrité et l’unité dans la diversité.

Né le 4 Mars 1928 à Inongo de Mpolo Edouard et de Bokako Tècle, dans l’ancienne Province de Léopoldville, Maurice Mpolo était originaire du Lac Mai-Ndombe, anciennement Lac Léopold II. Il était marié à Catherine Wale et de leur union sont nés quatre enfants, dont deux filles et deux garçons.

En 1960, après avoir pris part à la Table Ronde de Bruxelles, il se rendit à Conakry, en Guinée, participé à une conférence sur le Panafricanisme.

Il fit partie de la délégation qui accompagna le premier Ministre P.E.Lumumba aux Etats-Unis d’Amérique le 22 Juillet 1960.

Kinois, Maurice Mpolo habitait dans la maison familiale sise sur rue Sandowa au numéro 60, dans la commune de Dendala, actuellement Kasa-vubu. 

C'est à Léopoldville, qu'il rencontra Patrice Emery Lumumba en 1958. Très vite, les deux hommes s’apprécièrent au point, affirme-t-on non sans jalousie, de se vouer l’un l’autre une solide estime, faite de franchise et de fidélité.

Très courageux et très impétueux, Maurice Mpolo était l’un des collaborateurs écouté et respecté de Patrice.

Maurice Mpolo était Député National et Président Provincial du Mouvement National Congolais pour la ville de Kinshasa. Connu pour sa véhémence, fort de son éloquence ainsi que sa force de pénétration d’esprit, il est propulsé par ses pairs, porte-parole du groupe des nationalistes à la chambre des représentants au parlement, où il se caractérisa par son franc-parler.

Aussi sera-il appelé à assumer des charges politiques encore plus importantes.

Maurice Mpolo était Ministre de la Jeunesse et des Sports dans le premier gouvernement Lumumba.

Il est à noter que Maurice Mpolo avait eu à cumuler les fonctions de Ministre de la Jeunesse et des Sports, et celles de Colonel, Chef de toutes les opérations militaires et ensuite Général Chef de Brigade, après le départ du Général Janssens, ancien Commandant en chef de la Force Publique.

au matin du 3 décembre 1960, relate un témoin oculaire, en l’occurrence le lieutenant Nkiey, chargé d’aller chercher Maurice Mpolo, qui devait rejoindre Stanleyville en passant par Inongo, son fief dans l’actuelle province de Bandundu. Arrivé à Mushie, il fut arrêté par l’Administrateur du Territoire local, Jacques Ngaa Ilanga, sur ordre phonique de Mr Victor Nendaka, Administrateur Général de la Sûreté Nationale. Selon les instructions de Nendaka, Mpolo, une fois arrêté, devait l’attendre jusqu’à son arrivée à Mushie, parce qu’il tenait à le récupérer personnellement.

De Mushie, il fut conduit à Kinshasa d’où il sera transféré d’abord au camp Léopold II, l’actuel Camp kokolo puis au camp Hardy à Thysville et ensuite au Katanga pour être assassiné avec Lumumba et Okito.

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mercredi 22 juin 2022

Bena Mpuka : Du "Père" alambiqué choquant de Juliana Amato Lumumba ! On s'attendait tous à un "Papa" affectueux et vouvoiement pour Lumumba, le premier Premier ministre du KONGO !

Bena Mpuka :  Du "Père" alambiqué choquant de Juliana Amato Lumumba ! On s'attendait tous à un "Papa" affectueux et vouvoiement pour Lumumba, le premier Premier ministre du KONGO ! 

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

IMG_20220622_032932.jpg, juin 2022

La théatralisation de la cérémonie de la dent couronnée dorée ne passe pour la majorité des fils et filles KONGO. Juliana Amato Lumumba est une bonne comique cynique qui a bien joué son rôle, puisqu'elle est sourdoyée et corrompue par la Belgique. 

Le discours tarabiscoté de Juliana Lumumba est choquant. Alors qu'elle parle aux côtés du cercueil de la dent couronnée et dorée que la Belgique vient de remettre officiellement, par le Premier ministre Belge, Juliana Lumumba déclare : "Père, comment es-tu mort ?  On ne sait pas ! Quand es-tu mort ? On ne sait pas ! Qui t'a assassiné ? On ne sait pas non plus !"

Elle remercie Philippe, roi des belges, le gouvernement belge et Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba pour la fameuse dent de Lumumba sans test ADN. Juliana Amato Lumumba ne demande pas justice pour son papa. Elle ne parle même pas de Mpolo et Okito, ses deux collaborateurs assassinés avec Lumumba. Ils n'étaient pas ses garçons de course ou boys ! 

Patrice Emery Lumumba  a été le premier Premier ministre du KONGO  de juin à septembre 1960. Il est l’une des principales figures de l’indépendance du KONGO et il est considéré comme le premier « héros national » de notre pays.

Son discours prononcé lors de la cérémonie d’accession à l’indépendance du KONGO en présence du Roi Baudouin de Belgique restera à jamais mémorable.

Patrice Lumumba est père de six enfants : François, Patrice junior, Juliana, Roland, Christine (décédée en 1960) et Guy (né en 1961 après la mort de son père).

A la mort de Lumumba, Thomas Kanza, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Lumumba entre en jeu pour protéger les enfants du Premier ministre assassiné. Les enfants Lumumba sont discrètement envoyés en Egypte.

 Et ce ne fut pas facile car ils étaient recherchés pour être éliminés. L’Egypte qui supportait Lumumba va faire des faux documents (passeports) en donnant aux enfants de Lumumba des noms étrangers. Le président Nasser va affréter un avion pour venir les chercher au KONGO arguant aux officiels KONGO qu’il s’agit des enfants d’une famille égyptienne. Les 3 enfants partiront tandis que Roland, le petit dernier de la fratrie âgé de deux ans, est toujours à Kinshasa avec sa maman. Ils finiront par les rejoindre.

Les enfants de Lumumba sont accueillis par le Président NASSER qui les considèrent comme ses propres enfants. Presque tous les présidents africains qui venaient en Egypte allaient voir les enfants de Lumumba.

Ces enfants vont grandir au Caire. Les enfants Lumumba étudient au lycée français, mais parlent couramment l’arabe, leur langue d’adoption.  Leurs parents adoptifs ne font aucune différence entre leurs enfants blancs et leurs enfants noirs.

 Leur père égyptien Abdel Aziz Ishak est un grand intellectuel et professeur d’arabe  qui a créé le bureau de l’African Association dans sa propre villa, au Caire.  Ce père d’adoption leur transmet une éducation humaniste et panafricaine pour les préparer à rentrer un jour au pays. 

Patrice Junior y restera plus de trente ans. François est resté dix ans, Juliana une quinzaine d’années. Roland a quitté le Caire au bout de dix-huit ans. Chacun ira ensuite poursuivre ses études ailleurs. Pour Roland par exemple, ce sera l’École spéciale d’architecture, à Paris.

Les Lumumba ne commenceront à revenir au pays qu’au début des années 1990.

Les enfants Lumumba n'ont jamais connu leur "Papa"! 

Juliana Amato Lumumba a occupé à plusieurs reprises des postes ministériels sous la présidence de Laurent-Désiré Kabila, notamment en 1997 celui de vice-vice-ministre de l’Information et de la Presse, de 1997 à 1998 celui de ministre de l’Éducation ou encore en 2001 celui de ministre de la Culture et de l’Art. Elle a aussi été secrétaire générale de la Chambre de commerce de l’Union africaine au Caire. Elle n'a jamais posé le problème de sépulture de son "Papa"! 

Guy Patrice Lumumba a été candidat indépendant lors de l'élection présidentielle Louis Michel 2006. Il est celui qui dénonce à haute-voix, le déviationnisme de ses frères et soeur, qui font du nom Lumumba, un fonds de commerce. 

Patrice Junior Lumumba qui a fait carrière dans l’administration est décédé en 2014.

Roland Lumumba qui mène depuis plusieurs années le combat pour réhabilitation de la mémoire de son père, a été député pendant une dizaine d’années, sans aucune loi ou motion qui porte son nom. 

François Lumumba est un politicailleur ventriote et chef du Mouvement national congolais, sans impacts.

Profito-situationnistes et mangeurs à tous les râteliers, les fameux enfants Lumumba : François, Roland et Juliana se cherchent encore. La dent couronnée dorée est une "COOP" pour eux. Ils bouffent toujours : "Au Nom du Père" mais n'ont rien de leur "Papa"! 

 Les chefs d'Etat pan-africanistes les ont tous soutenus: Nasser en Égypte, Kwameh Krumah du Ghana, Sekou Touré en Guinée Conakry, Kenneth Kaunda en Zambie... Le spectacle désolant que Roland, François et Juliana Lumumba viennent d'offrir au monde est affligeant. Ils n'ont rien compris de ce qu'a été leur "Papa"!

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samedi 18 juin 2022

BENAMPUKA : LUMUMBA, LA DENT DE LA DISCORDE !

BENAMPUKA : LUMUMBA, LA  DENT DE LA DISCORDE !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1655563121528.jpg, juin 2022

Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba est d'une hypocrisie maladive. Le FUFUCRATE est un bipolaire.

Pour reprendre la main, prendre du champ, Tshilombo qui a fait deboulonner la Statue de Patrice Èmery Lumumba, Premier Premier ministre du  KONGO, sur l'échangeur de Limeté à Kinshasa, sur ordre de TINTIN AU KONGO : Philippe roi des belges !

Lumumba, qu'Etienne TSHISEKEDI avait traité de "CRAPAUD"!

Voilà Tshilombo Tshintuntu Tshifueba qui envoie l'airbus de Congo Airways à Bruxelles pour récupérer la dent de Lumumba.

Une dent de discorde ! Une dent que seuls les Belges nous font croire que c'est la dent de Lumumba ? Ils sont les seuls à l'avoir expertisé sans témoins !

La statue de Lumumba jetée par terre quelque part à Limeté.

La dent qui revient pour un mémorial construit avec l'argent de ses bourreaux.

Où sont-ils les vrais Lumumbistes ? Les autoproclamés Lumumbistes se ramassent à la pelle.

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vendredi 17 juin 2022

BENAMPUKA : STATUE DE LUMUMBA DÉBOULONNÉE À KINSHASA... A KASUMBALESA, CELLE D'ANGWALIMA TSHILOMBO TSHINTUNTU TSHIFUEBA EST PROFANÉE ET MISE À SAC !

BENAMPUKA : STATUE DE LUMUMBA DÉBOULONNÉE À KINSHASA... A KASUMBALESA, CELLE D'ANGWALIMA TSHILOMBO TSHINTUNTU TSHIFUEBA EST PROFANÉE ET MISE À SAC !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1655453505184.jpg, juin 2022

KONGO EST LA CHAMBRE À COUCHER DE MFUMU TATA KIMBANGU DIANTUNGUNUA.

PATRICE ÉMERY LUMUMBA EST UN HÉROS NATIONAL. LES FILS ET FILLES KONGO SONT EN MAJORITÉ DES LUMUMBISTES.

FB_IMG_1655452405951.jpg, juin 2022

ÉTIENNE TSHISEKEDI AVAIT QUALIFIÉ LUMUMBA DE "CRAPAUD" DANS UN COURRIER AU MULOPWE KALONJI LORS DE LA SÉCESSION KASAÏENNE.

VOLEUR DE DESTIN DU PEUPLE KONGO, ANGWALIMA TSHILOMBO TSHINTUNTU TSHIFUEBA FAIT DÉBOULONNER LA STATUE DE LUMUMBA SUR LA PLACE DE L'ÉCHANGEUR À LIMETÉ POUR FAIT PLAISIR À TINTIN AU KONGO, PHILIPPE LE FAMEUX ROI DES BELGES, QUI EST VENU EN VISITE TOURISTIQUE DE VILLÉGIATURE AU KONGO OÙ SON ANCÊTRE LÉOPOLD II FUT CAOUTCHOUC 1er et ROI DES MAINS COUPÉES !  10 MILLIONS DE MORTS !

DANS LE KATANGA, À KASUMBALESA, LES FAISEURS DE TROUBLES PUBLICS, LES EXÉCRABLES UDPSIENS, QUI SE CROIENT TOUT PERMIS EN TOUTE IMPUNITÉ N'ONT RIEN VU VENIR. LA FAMEUSE STATUE BLEUE DU FAKWA ANGWALIMA TSHILOMBO TSHINTUNTU TSHIFUEBA A ÉTÉ JETÉ PAR TERRE ET PROFANÉE.

LES UDPSIENS SONT EN FUITE ! LA PERMANENCE DE L'UDPS SACCAGÉE PZR PLUS FORT QU'EUX. LES BOUCHARDS SONT DEVENUS DES APHONES.

COMMENT LUMUMBA POUVAIT ÊTRE DÉBOULONNÉ ET PENSER QUE LE TRAÎTRE, COLLABO ET ENNEMI DE L'INTÉRIEUR, ANGWALIMA TSHILOMBO TSHINTUNTU TSHIFUEBA ALLAIT DEMEURER DEBOUT !

KASUMBALESA PRÉFIGURE CE QUE SERA TOUT LE KONGO : TRAÎTRES, COLLABOS, IMPOSTEURS, USURPATEURS, ENNEMIS DE L'INTÉRIEUR... VONT RÉPONDRE DE LA COLÈRE POPULAIRE !

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lundi 28 février 2022

BENA MPUKA : MALGRÉ LA CRISE RUSSO-UKRAINIENNE, PHILIPPE ROI DES BELGES TIENT À SA VISITE TOURISTIQUE AU KONGO DU 6 AU 10 MARS 2022 !

Bena Mpuka : Malgré la Crise Russo-Ukrainienne, Philippe roi des belges tient à sa visite touristique au Kongo du 6 au 10 mars 2022 !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1645284819759.jpg, févr. 2022

Le monde n'est plus sûr en rien. Après le Covid-19, confinements des populations, vaccins obligatoires, nous voilà dans une crise Russo-Ukrainienne dont personne ne connaît l'issue.

C'est le moment que choisit l'aïeul de Léopold II, Philippe roi des belges pour aller au Kongo. Pour des intérêts économiques inavoués, Philippe va au Kongo pour puiser des ressources comme Léopold II. 

Le régime d'imposture, d'usurpation et d'occupation d'Angwalima Tshilombo Tshintuntu prend en charge tous les frais de déplacement et séjours de Philippe, roi des belges au Kongo.

Un pays où le peuple vit avec-1 dollar par jour, le Fakwa et Checkuleur, Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a besoin de se légitimer. Voleur de destin du peuple Kongo, la visite de Philippe, roi des belges est une aubaine. Pour l'ancien pizzaïolo de Bruxelles tout est benef :

1. Amnésiques les Kongo ont oublié que Léopold II, roi des belges, criminel et génocidaire avait tué 10 millions de Kongo. Il avait coupé des mains à nos ancêtres pour s'enrichir de notre caoutchouc.

2. Que l'indépendance du 30 juin 1960 a été une farce de mauvais goût. C'est sur un papier A4 simple, sans armoiries de deux pays Belgique-RDC, sans en-tête, sans sceau sec... Que la Belgique a fait signer Patrice Emery Lumumba, Premier ministre et Justin Bomboko, ministre des Affaires étrangères.

3. La Belgique a fait assassiner le Premier Premier ministre du Kongo, que Philippe roi des belges tient à ramener sa dent dorée dans sa poche, sans test ADN !  62 ans après son assassinat.

4. La Belgique est dans tous les coups fourrés contre le Kongo. Avec arrogance et outrance se comporte comme si le Kongo est à elle. Louis Michel, ex ministre des Affaires étrangères et ex commissaire européen, a imposé au peuple Kongo, Hippolyte Kanambe Kazembere Mutwale Alias Kabila comme étant le fils de M'zée Laurent-Désiré Kabila. Le petit jeune de 29 ans a régné sur le Kongo durant 18 ans ! Il était entré au Kongo par effraction avec des bottes vertes de jardinier et une kalachnikov en bandoulière ! 

5. Depuis 25 ans, le Kongo est victime d'agression, invasion et occupation du Rwanda, Burundi et Ouganda qui a fait 18 millions de morts Kongo. La Belgique n'a jamais dénoncé. Philippe, roi des belges n'a jamais toussé. Que va-t-il faire au Kongo ?

6. Le Monarque Belge voudrait-il transformer le Kongo en Royaume ? L'incapacitaire, bourricot et inculte Angwalima Tshilombo Tshintuntu se comporte en roitelet des détournements de fonds publics, escroquerie du RAM, main mise de sa maudite et mafieuse famille de carrés miniers du Katanga... Le pied de nez vient de son fils Anthony Tshilombo qui s'est autoproclamé à Dubaï, lors de la fête d'anniversaire, "Prince du Congo". Le Kongo n'est pas un royaume !

Le bon sens voudrait que Philippe, roi des belges reste en Belgique. Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba peut lui envoyer son colis des ressources du Kongo par DHL. Mais le roi des belges refuse de se faire faire rouler par son sujet Checkuleur et Frappeur qui est au Kongo. Le Fakwa Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba en a roulé plus d'un.

Le Kongo n'est pas que richesses et ressources à piller. Le Kongo, c'est d'abord un peuple qui vit sur une terre, qui est la chambre à coucher de MFUMU TATA KIMBANGU DIANTUNGUNUA,  qui a connu 59 tentatives d'assassinat par les coloniaux esclavagistes Belges. Il a été arrêté, déporté et emprisonné durant 30 ans, pour avoir simplement prêché le Kintuadi Kia Ba Ndombe, avoir guéri des malades et ressuscité des morts.

La visite touristique de Philippe, roi des belges au Kongo en pleine crise Russo-Ukrainienne prouve à dessein qu'il veut y aller pour renflouer ses caisses de son château de Laeken.

Pendant que le monde entier regarde ailleurs, le pillage des ressources de sang Kongo peut continuer avec Philippe, roi des belges.

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vendredi 4 février 2022

PATRICE ÉMERY LUMUMBA UN GRAND ESPRIT CLAIRVOYANT !

PATRICE ÉMERY LUMUMBA, UN GRAND ESPRIT CLAIRVOYANT !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

IMG_20220204_173638.jpg, fév. 2022

"NOTRE PLUS GRAND TORT, LORS DE LA TABLE RONDE DE BRUXELLES, A CONSISTÉ AU DÉNI DE NOTRE ANCESTRALITÉ NOIRE"

CETTE DÉCLARATION DE LUMUMBA MIS À LA DISPOSITION DES FILS ET FILLES KONGO PAR MPAKA Mwana Matiki KIMBANGU DIANTUNGUNUA, LE GRAND PROFESSEUR DES PROFESSEURS, CONTRIBUE AU CHANGEMENT DE PARADIGME DE NOTRE RÉALITÉ HISTORIQUE.

BIZARRE QUE LES AUTORITÉS DE LA RDC SE BOUSCULLENT POUR LE RETOUR CONTRE QUELQUES BILLETS D'EUROS, DE LA "DENT" GARDÉE SECRÈTEMENT DURANT 62 ANS EN BELGIQUE. QUI NOUS DIT QUE LA "DENT" COURONNÉE D'OR EST CELLE DE LUMUMBA ET NON DE QUELQU'UN D'AUTRE ?

DIABOLISÉ À OUTRANCE PAR LES CONQUISTADORS COLONIAUX ESCLAVAGISTES BELGES, PATRICE ÉMERY LUMUMBA ÉTAIT L'HOMME À ABATTRE DONT LE PATRIOTISME GÊNAIT LES ENNEMIS DE L'EXTÉRIEUR ET LES COLLABOS DE L'INTÉRIEUR.

"Bon nombre d'entre nous étaient séduits par des étoiles brillantes des étrangers: ils les ont enviées. Ils ont, par conséquent, malicieusement cédé à la tentation. Raison pour laquelle, nous avions râté L'INDÉPENDANCE TOTALE !

C'était capitale pour nous d'assumer notre  CULTURE ANCESTRALE : le fait d'affirmer notre identité noire, sans jamais rechercher à singer celle des autres.

Car, si nous avions honoré notre SPIRITUALITÉ ANCESTRALE, nous aurions ainsi décroché notre INDÉPENDANCE TOTALE opportunément.

Cette déclaration est un constat d'échec qui engendre le regret. Grand esprit et clairvoyant, Patrice Emery Lumumba est le seul à constater que les dirigeants Kongo s'étaient faits avoir à la Table Ronde à Bruxelles. L'indépendance proclamée le 30 juin 1960 n'était que factice.

Au fait les CONQUISTADORS Belges avaient présenté aux politiques Kongo, une chèvre qu'ils avaient pris soin de tenir la corde et d'attacher.

Pourquoi c'est Lumumba qui a fait cette déclaration, pas Joseph Kasa-Vubu, Augustin Bomboko, Kamitatu, Bolikango, Tshombe...?

La solution pour le Kongo proviendra  sans ambages du recours à la spiritualité ancestrale. Le Kongo n'est pas n'importe quel pays sur l'échiquier mondial. Depuis 1960, nous tournons en rond, avec des politicailleurs profito-situationnistes aux ensanglantées. Les seigneurs de guerre, sanguinaires, kleptocrates... Ces sont que le peuple applaudissent.

NOUS AVONS OUBLIÉ LE DESTIN DU KONGO : ÊTRE LE "MWINDA" DE MFUMU TATA KIMBANGU DIANTUNGUNUA ! UNE LUMIÈRE QUI BRILLE, ILLUMINE LE KONGO ET ÉCLAIRE LE MONDE PARTOUT OÙ SE TROUVE LES NOIRS. 

LA SOLUTION DU KONGO N'EST PAS AVEC DES VENTRIOTES ET LA FABRICATION DES FAUX RÉSULTATS ÉLECTORAUX.

LA SOLUTION DU KONGO N'EST PAS PAR LA PRISE DES ARMES PAR DES RÉBELLIONS TÉLÉGUIDÉES DE L'EXTÉRIEUR TUER ET FAIRE COULER DAVANTAGE LE SANG KONGO.

LA SOLUTION EST SIMPLE : MFUMU TATA KIMBANGU DIANTUNGUNUA EST L'ÉTENDARD DU KONGO, IL EST SUIVI PAR DES AÏEUX ET ANCESTRES. ET NOUS, NOUS OBÉISSONS SIMPLEMENT.

Lumumba savait qu'ils avaient échoué à la Table Ronde de Bruxelles. Son tonitruant discours du 30 juin 1960 face à Beaudoin Ier, roi des belges, était sans doute une volonté patriotique de recadrage. Sauf les politiques Kongo s'étaient fait avoir à Bruxelles où ils avaient été eblouis par les étoiles brillantes de Bruxelles... Mais la lumière, le soleil, le MWINDA était au Kongo avec MFUMU TATA KIMBANGU DIANTUNGUNUA qui n'a jamais rien cédé aux CONQUISTADORS.

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vendredi 26 novembre 2021

RDC: Congo Hold-Up, Fakwa Tshilombo avatar de Léopold II roi des belges!

RDC: Congo Hold-Up, Fakwa Tshilombo avatar de Léopold II roi des belges!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Kasa Vubu 2.jpg, nov. 2021

Congo Hold-Up ne concerne nullement les Bakolo Kongo, Bana Bilaka et Bana Elonga Ya Mvuluzi Tata Kimbangu Diantungunua. C'est tous les jours que les exactions, hold-up électoraux et financiers sont dénoncés par des journalistes Kongo engagés. Ils n'ont pas attendu Congo Hold-Up de laboratoires, pour sauver le soldat Tshilombo. Le Kongo est victime de Hold-Up depuis Léopold II, roi des belges.

Les Bakolo Kongo, Bana Bilaka, Bana Elonga ne sont pas concernés par Congo Hold-Up !

Kasa-Vubu et Lumumba s'éliminent. Les pères de l'indépendances étaient en majorité des gens honnêtes et des convictions. Le président Joseph Kasa-Vubu remboursait au trésor public le trop perçu de ses frais de missions. Congo Hold-Up, les Belges ont encouragé la division entre Kasa-Vubu, le président et Patrice Lumumba, premier ministre. Le Congo est un pays de crise de légitimité à répétition caractérisée par les ruptures des compromis politiques, les coups d'Etat, les régimes dictatoriaux, les élections contestées et par des ingérences extérieures. 

La première crise de légitimité survient le 5 septembre 1960 lorsque le président Joseph Kasa-Vubu, sous pression des pays occidentaux, révoque le premier ministre, le nationaliste Patrice Lumumba, chef de la coalition parlementaire victorieuse de premières élections libres, transparentes et crédibles de mai 1960, supervisées par Ganshof Van Der Mersch, ministre des affaires africaines. Cette révocation entachée de vice de fond et de forme entraîne une crise politique qui se soldera par l’assassinat de Patrice Lumumba et ses compagnons d’infortune au Katanga, le 17 janvier 1961. C’est, en réalité, une révocation qui fait perdre à Joseph Kasa-Vubu sa légitimité. Élu président de la république, par suffrage indirect, grâce à la majorité parlementaire des Lumumbistes, Joseph Kasa-Vubu ne peut se prévaloir d’une légitimité issu d’un compromis politique cassé. Depuis la date de cette révocation suivie du coup d’État de Mobutu du 14 septembre 1960, Joseph Kasa-Vubu est sans légitimité, si ce n’est celle de la forme ou celle fondée sur la violence. Il ne fera rien pour se forger une nouvelle légitimité par la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation de nouvelles élections. Cette première rupture sera suivie par d’autres, attestant ainsi l’incapacité de l’élite congolaise à trouver un compromis politique consensuel, durable et prometteur.

La deuxième crise de légitimité intervient le 24 novembre 1965 par le deuxième coup d’État de Mobutu. Profitant de difficultés du président de la république Joseph Kasa-Vubu et le premier ministre Moïse Tshombe à trouver un compromis politique, après la victoire de ce dernier aux élections de février et avril 1965, Mobutu réédite le scénario du 14 septembre 1960, opère son coup d’État du 24 novembre 1965, pour s’emparer du pouvoir et le conserve jusqu’à sa chute le 17 mai 1997. Mobutu Sese Seko a été lourdement soutenu par des occidentaux, malgré ses dérives et dérapages dictatoriales.

Un complot visant à la destitution du général Mobutu et à son remplacement par un comité provisoire a été éventé dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé la radio de Léopoldville captée à Brazzaville. Les quatre instigateurs du coup de force ont été arrêtés. Ce sont MM. Evariste Kimba, qui succéda à M. Tshombe comme premier ministre avant d'être déposé le 25 novembre dernier par le coup d'État du général Mobutu ; Jérôme Anany, ministre de la défense dans le dernier cabinet Adoula en 1964 ; Alexandre Mahamba, détenteur de nombreux portefeuilles, y compris celui de l'administration foncière, dans le premier gouvernement Adoula en 1961 ; enfin, le sénateur Emmanuel Bamba, ancien ministre des finances et proche collaborateur de l'ancien président Kasavubu.

La liste des hommes politiques qui auraient été appelés à constituer le nouveau gouvernement comprend aussi M. Cleophas Kamitatu, qui fut le ministre des affaires étrangères dans le gouvernement Kimba. Radio-Léopoldville a ajouté que certaines ambassades étrangères étaient impliquées dans le complot, sans préciser lesquelles. Dès que la lumière sera faite sur leur participation, affirme-t-elle, les relations diplomatiques seront rompues. Une conférence de presse devait être donnée en fin de matinée pour expliquer les " dessous " de l'affaire à propos de laquelle un conseil des ministres devait se réunir en séance extraordinaire.

Les Martyrs de la Pentecôte sont quatre hommes politiques congolais exécutés par pendaison (après avoir eu les yeux crevés) le 1er juin 1966 sous le régime de Joseph-Désiré Mobutu. En ce jeudi 2 juin 1966, l’aube se lève sur l’une des plus sinistres journées du long règne de Mobutu. Une journée d’effroi qui va frapper les esprits et pétrifier les cœurs. Une journée lugubre où la peur s’emparera du Congo, et s’y installera pour longtemps.
Avant l’aurore, une marée humaine commence à cheminer vers la grande place de Kinshasa. Le peuple a été ameuté par la propagande officielle. La journée est chômée. Comme un corps dont le sang aurait afflué en son cœur, la ville paraît tout entière rassemblée sur ce terrain en friche situé près d’un pont. Ailleurs, les rues sont désertes, les magasins fermés, la circulation est nulle . On estime la foule à quelque trois cent mille personnes. C’est le plus grand rassemblement de l’histoire du Congo. Tous les yeux sont braqués sur le centre de la place où se trouve une estrade surmontée d’une potence. Des camions bondés de soldats attendent. Une fanfare joue des marches militaires. Soudain, le bourreau apparaît, revêtu d’une étrange robe noire, les traits dissimulés sous un ample capuchon, noir lui aussi. Il gravit, le premier, l’escalier menant à la plate-forme de la potence. Il domine la scène de toute sa stature.

Tshisekedi et Mobutu justifiant la pendaison publique de 3 ministres et d'un sénateur © Mike Kabamba


Le drame qui s’annonce s’est noué trois jours plus tôt. Au matin du 30 mai, lundi de Pentecôte, Mobutu, la voix vibrante de colère et d’émotion, adresse au peuple un message radiodiffusé : "Cette nuit, un complot dirigé contre ma personne et le nouveau régime a été ourdi par quelques politiciens irresponsables. Ils ont été arrêtés et seront traduits en justice pour haute trahison. Ce complot a été déjoué grâce à la vigilance et à la loyauté des membres de l'armée nationale congolaise. Je vous demande à tous, mes chers compatriotes, de prouver une fois encore votre maturité en gardant votre sang-froid. Faites confiance à la justice de votre pays et abstenez-vous de toute manifestation. C'est dans le calme et la dignité dans le travail que vous démontrerez votre attachement au régime et votre désapprobation à l'égard de ces quelques hommes qui, poussés par l'appât du gain, étaient prêts à trahir leur patrie". 

Le 20 février 1978, le régime de Mobutu annonce avoir déjoué un complot contre les institutions de la République. 

Le matin de ce jour-là, Kinshasa se réveillait dans un certain tumulte. Des gens étaient accusés d’avoir fomenté un coup d’État contre Mobutu. Selon la version officielle, un groupe d’opposants en exil avait pris contact avec un autre groupe d’officiers résidant au Zaïre, par l’intermédiaire d’hommes politiques qui, sous couvert d’affaires, faisaient la liaison entre les deux. Ces exilés étaient regroupés au sein d’un parti politique d’opposition au régime de Mobutu : le MARC (Mouvement d’Action pour la Résurrection du Congo) à la tête duquel se trouvaient messieurs Monguya, Kanyonga Pierre et Kalonga ; et le groupe d’officiers était dirigé par le major Kalume. Toujours selon la version officielle, leur plan de déstabilisation consistait à créer la terreur à Kinshasa par le plasticage du barrage d’Inga, du pipe-line et des édifices publics.


Autour de 10h30, le major Kalume est arrêté alors qu’il assistait à une messe. La plupart des personnes appréhendées par la suite (91 personnes) le seront à partir de ses dénonciations. Ils furent tous déférés devant une commission d’enquête composée des Généraux Gbabia, Singa et Likulia, du colonel Bolozi et de Seti Yale. Le procès se déroula du 8 au 16 mars et le 17 mars, le jugement fut rendu : 78 des 91 inculpés condamnés, dont 13 à la peine de mort. Les condamnés nourrissaient encore l’espoir d’obtenir la grâce présidentielle, mais Mobutu rejeta leurs recours. Et le 18 mars 1978, Mobutu lui-même annonça, dans un discours télévisé, son refus d’accorder sa grâce. Les 13 personnes condamnées à mort furent exécutées à l’aube du 19 mars 1978 et tous les autres prisonniers (civils et militaires) furent acheminés à la prison d’Angenga (ancienne province de l’Equateur).

Le peuple congolais a le droit de connaître, dans le moindre détail, sans ajout ni retrait, tous les faits liés à son «Histoire» passée, présente et à venir. S’agissant singulièrement de son passé, il se trouve des individus visiblement décidés à falsifier des pages pourtant infalsifiables de l’histoire nationale.

C’est dans le souci de replacer les faits dans leur vrai contexte que «Le Phare» s’est résolu à mettre le holà à l’entreprise de tripatouillage des «vérités» historiques. Compte tenu des circonstances et des attentes actuelles des millions de compatriotes, les pages d’histoire ainsi rouvertes ont eu pour point de départ l’assassinat de Lumumba, Mpolo et Okito. Et la restitution de la longue série des crimes politiques qu’a connus le pays depuis les années’60 va se poursuivre jusqu’à l’épuisement total des archives à la portée du quotidien de l’avenue Lukusa. Sa démarche ne vise qu’un objectif : amener les générations présentes et futures à connaître leur «Histoire», la vraie.

I. Victimes : 78 condamnés dont :

17 condamnés à mort dont:

– le colonel Biamwenze

– le colonel Mwepu

– le lieutenant-colonel Tshunza

– le lieutenant-colonel Kalonda

– le major Kalume

– le major Panubule

– le capitaine Fundi

– monsieur Matanda

– monsieur Kudia-Kubanza

– monsieur Makani

– monsieur Mbangama

– monsieur Buriaba

– monsieur Monguya (par contumace)

– monsieur Kalonji  Evariste (par contumace)

– monsieur Kalonga

– monsieur Kanyonga

Ce dernier (Kanyonga) sera assassiné à Bruxelles dans un meurtre maquillé en suicide.

Condamnée à mort, l’adjudant Kisonga, une dame, verra sa peine commuée en détention à perpétuité à cause de son état de femme.

Tous les autres condamnés le furent à des peines allant de 20 ans de servitude pénale principale à 6 mois avec sursis.

II. Les plaignants

La Commission des Assassinats et Violations des Droits de l’Homme a reçu les plaintes suivantes :

1. Famille Tshunza Mukishi

2. Veuve Kalaba

3. Tumba Disu dia Mpatu, représentant famille Panubule

4. Madame Kamona Nyota, veuve colonel Kalonda

5. Madame veuve Kalume

6. Madame Mukengebantu, veuve Tshiluka

7. Madame Kanama wa Salosa, veuve Tshiluka

8. Madame Kisonga Brigitte

9. Monsieur Sefu bin Sefu, frère Fundi Sefu

10. Famille Biamwenze

11. Colonel Lubeta ***********

12. Major Tsasa Kumbu

13. Famille Matanda

14. Veuve Bouryaba Kenga

15. Veuve Kudiakubanza

16. Major Mayele

Les plaignants réclament :

– l’indication du lieu d’inhumation ;

– la révision du procès dit des terroristes ;

– la réhabilitation des victimes innocentes ;

– la restitution de leurs biens meubles et immeubles et de ceux des tiers confisqués par l’Auditorat militaire général ;

– l’indemnisation des familles et des ayants-droits des victimes

III. L’exposé des faits incriminés

            Au mois de février 1978, plusieurs jeunes officiers et des civils, soit 91 personnes, sont arrêtés. Il leur est reproché d’avoir voulu, par le terrorisme urbain, créer un climat de terreur dans la ville de Kinshasa, en vue de pousser le général Mobutu à donner sa démission.

            Du 8 au 16 mars, ils sont traduits devant le Conseil de guerre de la ville pour les motifs suivants :

– le complot militaire ;

– la constitution d’association des malfaiteurs ayant pour but d’attenter aux personnes et à leurs biens ;

– la violation des consignes militaires ;

– la complicité de complot militaire ;

– le détournement et dissipation des munitions ou d’autres matériels militaires ;

– l’extorsion sous menace ;

– l’organisation des réunions ou des manifestations illégales

– l’adhésion à des cercles prohibés et incitation à la révolte.

            Le 17 mars 1978, 78 des 91 inculpés sont condamnés aux peines relevées ci-haut. Et le 18 mars, le président de la République annonce, dans un discours télévisé, son refus d’accorder sa grâce et l’exécution  des condamnés à mort intervenue à l’aube.

IV. Analyse des faits

            Votre Commission, sans entrer dans les méandres du procès qualifié en son temps de « Procès du Siècle » a voulu savoir si réellement il y eut complot militaire avec début d’exécution, si la connexion entre civils et militaires était celle avancée par le Pouvoir. Elle s’est demandée également si les peines étaient proportionnelles aux infractions. Elle s’est intéressée également aux suites du procès pour examiner l’hypothèse d’une machination de la dictature déjà ébranlée et paniquée par les guerres du Shaba.

1. Les témoins

            Votre Commission a entendu les personnes ci-après :

1. veuve Kalume

2. Veuve Kalaba

3. Veuve Tshiluka

4. Madame Brigitte Kisonga

5. Monsieur Tsasa Kumbu

6. Monsieur Bouryaba Alphonse

7. Maître Kanyonga Bidimpata

8. Monsieur Matanda Mamboyo Jacques

9. Madame Kudia-Kubanza

10. Monsieur Mukenge Bantu Paul

11. Maître Ndudi Ndudi

12. Monsieur Kamitatu Cléophas

13. Monsieur Kudiakubanza

14. Monsieur Seri Yale

15. Général Singa

16. Général Babia

17. Général Bolozi

18. Général Fariala

19. Monsieur Atenda

20. Général Likulia

2. Du complot

            Selon la version officielle, un groupe d’opposants en exil avait pris contact avec un autre groupe d’officiers résidant au Zaïre, par l’intermédiaire d’hommes politiques qui, sous couvert d’affaires, faisaient la liaison entre les deux.

            Les exilés étaient regroupés au sein d’un parti politique d’opposition au régime de Mobutu : le MARC (Mouvement d’Action pour la Résurrection du Congo) à la tête duquel se trouvaient monsieur Monguya, président, Kanyonga Pierre, secrétaire général et Kalonga.

            Le groupe d’officiers était dirigé par le major Kalume lequel aurait reçu l’argent de la part de Monguya pour le recrutement d’autres éléments militaires et l’exécution du plan de déstabilisation à Kinshasa. Plan qui aurait consisté à créer la terreur par le plasticage du barrage d’Inga, du pipe-line et des édifices publics.

            C’est au cours d’une mission de service en Europe que Kalume aurait rencontré Kanyonga et Monguya, à Bruxelles, en septembre 1976.

            La liaison entre les deux groupes était assurée par Matanda, député et homme d’affaires, Bouryaba, home d’affaires, Kudia-Kubanza, ancien auditeur général et directeur administratif et financier de Matanda et par Makani, homme de main de Monguya. Ces personnes toutes ressortissantes du Kwilu furent accusées d’être des membres du MARC. Elles servaient de relais et de bailleurs de fonds aux militaires.

            Votre Commission a voulu, à ce stade, savoir si ces deux groupes ainsi que la liaison entre eux existaient réellement.

            Interrogé au sujet de l’existence du MARC clandestin, maître Kanyonga a confirmé que ce parti avait été créé à Kinshasa, le 24 juillet 1974, par lui-même, son frère Kanyonga Pierre, Kudia-Kubanza et Rudahingwa. Mais que ses activités extérieures étaient connues grâce à son frère, à monsieur Monguya et monsieur Kalonga et au journal du parti « Miso gaa ».

            A l’intérieur, les seuls membres connus par lui étaient Kudia-Kubanza et le major Kalume. Ni Matanda, ni Bouryaba ni Makani n’en faisaient partie bien qu’il les considère aujourd’hui comme sympathisants à cause de leurs relations avec Monguya.

            Cependant, aucune action n’était entreprise au pays.

            Lors du procès, Kudia-Kubanza  a admis avoir donné de l’argent à Kalume mais sur ordre de son employeur Matanda. Il aurait déconseillé à ce dernier d’entretenir des relations avec le jeune officier qu’il trouvait déjà léger et avide d’argent.

            La même constatation fut faite par Buryaba qui avait dit entretenir des relations purement d’affaires avec Kalume. Il avait recouru à celui-ci, alors chef de l’Inspection pénitentiaire à l’Auditorat militaire, pour récupérer ses biens confisqués au moment de son emprisonnement, à la suite du trafic illicite des diamants.

            Il en était de même de Makani, simple émissaire de Monguya. Il se contentait de transmettre les messages de Matanda sur la remise de l’argent à Kalume sans en connaître la portée et la motivation.

            Selon la Commission d’enquête, le groupe militaire était bien organisé autour de Kalume. Et comme preuve du complot militaire et d’association, l’accusation avait avancé les allégations suivantes :

– la fréquentation par les officiers originaires du Shaba, de Bandundu et des deux Kasaï du bar appelé « Nganda Brigitte » devenu lieu de réunion pour la circonstance ;

– la création d’une organisation secrète sous couvert des manifestations funéraires faites à l’occasion de la mort inopinée du major Mpiana.

            Sur la première inculpation, votre Commission a entendu l’adjudant-chef, madame Brigitte Kisonga, la tenancière. Elle a confirmé ce qu’elle avait déclaré au procès, à savoir, son bar était fréquenté par les officiers de toutes les régions, amis et collègues de son mari, le major Matanda, et que même l’auditeur général, le général Likulia qui l’interrogeait, y venait souvent. On ne pouvait pas tenir des réunions de conspiration en public.

            La deuxième inculpation ne tient pas non plus à l’analyse.

            A l’occasion du décès du major Mpiana, les amis et collègues de celui-ci avaient décidé d’organiser une collecte dont était chargés le colonel Kalonda, collègue de promotion du défunt et le major Ngoie qui avaient des liens de parenté avec lui.

            La collecte, selon les aveux des inculpés, aveux confirmés par le major Tsasa Kumbu devant votre Commission, devait servir à :

– organiser une messe d’action de grâce ;

– acheter une pièce de wax en faveur de la veuve, en prévision du bain de consolation ;

– rapatrier la veuve à Lubumbashi où résidait sa famille, en lui achetant un billet d’avion.

            Au cours de ces réunions et des cérémonies, il ne s’est jamais agi d’un complot quelconque, affirment tous les témoins entendus.

3. De la dénonciation

            Votre Commission s’est trouvée devant trois pistes de dénonciation du complot.

Première piste : les services de sécurité extérieure

            Entendu à ce sujet, monsieur Seti Yale a confirmé à la Commission que ses services avaient en date du 17 février 1978 des informations des amis français et belges, selon lesquelles des commandos étaient infiltrés de Brazzaville pour provoquer la terreur par des actes de sabotage. Les mêmes services amis avaient, auparavant, saisi un fusil à lunette à la frontière belgo-française entre les mains d’un officier zaïrois, en l’occurrence le major Kalume. Celui-ci était en relation avec l’ambassade de Libye et un diplomate belge.

Deuxième piste : les services de sécurité intérieure

            Deux membres des services du CND découvrent, dans le garage de monsieur Bwana Paul à Kingabwa, deux caisses de dynamite, appartenant au major Kalume. Monsieur Bwana en profita pour réclamer sa créance sur l’officier sous menace de le dénoncer. N’ayant pas été satisfait, il se rend au CND et le dénonce en effet.

Troisième  piste : la délation de Monsieur Kamitatu

            Selon les allégations de monsieur Matanda Jacques, c’est Kamitatu Cléopas qui aurait offert ses frères et amis Matanda, Kudia-Kubanza et Buryaba, tous originaires de Masi-Manimba, au dictateur Mobutu. Comme preuve, il accuse monsieur Kamitatu d’avoir dénoncé, à deux reprises son père et lui-même auprès des services de sécurité, au sujet du voyage qu’ils voulaient entreprendre au Canada ; d’avoir récupéré pour son compte les huileries et plantations du Kwilu (HPK) et d’avoir détourné toutes les recettes. C’est le même Kamitatu, agent au service de Mobutu depuis son exil en Europe, qui aurait également donné Kudia-Kubanza et Bouryaba. Ayant refusé les rendez-vous de ce dernier, il aurait reçu les félicitations du président de la République pour son rôle joué dans la dénonciation.

            En réponse à ces accusations, monsieur Kamitatu a commencé par affirmer qu’il était cousin et beau-frère à Matanda. Celui-ci a assuré les moyens de subsistance et de transport à son retour de l’exil, le 8 novembre 1977.

            Au sujet du voyage au Canada, il réfute l’accusation et soutient avoir conseillé son cousin Matanda, alors député, de solliciter l’intervention du président de l’Assemblée nationale.

            L’arrestation de Matanda et consorts a été une surprise pour lui, car ils avaient rendez-vous le même jour à 11 heures. Monsieur Kamitatu se rendit, par la suite, chez monsieur Seti pour s’enquérir sur les raisons de l’arrestation de ses amis. Il s’entendra dire « pourquoi vous me posez cette question sur Matanda au lieu de me poser la question sur vous-mêmes ? ».

            Monsieur Seti Yale, selon Kamitatu tira de son tiroir un papier sur lequel il était écrit : « Félicitez monsieur Kamitatu pour son refus ». Il s’agirait de son refus d’assister aux réunions organisées par Buryaba et qui était déjà suivi par les agents du CND.

            Interrogé à ce sujet par votre Commission, monsieur Seti Yale a confirmé avoir reçu Kamitatu, mais pour un avertissement. Il a déclaré : « Mon entretien avec Kamitatu était du 21 février 1978. Alors qu’il venait de rentrer, il avait repris les activités politiques et avait été voir Devlin de la CIA. Monsieur Devlin me téléphone pour me dire que votre pensionnaire a toujours ses visées politiques. Je l’ai reçu expressément pour attirer son attention sur son comportement. Je lui ai demandé de patienter. Je lui ai donné un avertissement. Cela n’avait rien avoir avec l’affaire Kalume. Kamitatu est un homme toujours agitée. Je le dirai devant lui et je lui rappellerai son rendez-vous avec monsieur Devlin.

            Quant à la gérance des huileries et plantations du Kwilu, étant donné l’importance de cette industrie pour la zone de Masi-Manimba, monsieur Kamitatu estime qu’il était tout à fait indiqué qu’il puisse veiller à son développement.

            Enfin, monsieur Kamitatu, aux accusations d’intelligence avec les services de sécurité de Mobutu, a rétorqué que c’est Matanda et Buryaba qui, par contre, faisaient partie. Comme preuve, il a fourni leurs numéros de membres. D’ailleurs a-t-il renchéri, alors qu’il venait de publier son livre : « Mystification du Congo-Kinshasa », Matanda et le docteur Beti furent chargés de son enlèvement. Le commando envoyé à l’époque et composé de Bumba Moasso et de Manzikala se vit refuser l’accès en France. Les services de sécurité ayant été alertés par  ses soins.

            Quant à la déclaration de Buryaba reprise par son avocat, maître Ndudi-Ndudi devant votre Commission, déclaration selon laquelle monsieur Kamitatu aurait participé à deux réunions tenues à Matonge et qu’il n’avait pas été présent à la troisième, ce dernier nie avoir répondu à une quelconque invitation de cette nature.

4. De l’arrestation

            Le major Kalume fut arrêté le 17 février, alors qu’il assistait à la messe d’action des grâces.

            La plupart des personnes appréhendées par la suite l’ont été à partir de ses dénonciations. Il avait commencé par donner les noms des personnes rencontrées dans la journée, et puis celles figurant sur la liste de collecte pour le deuil du feu Mpiana ; liste que détenait le colonel Kalonda. Chose étrange, les officiers de l’Equateur et du Haut-Zaïre ne furent pas inquiétés, bien qu’ils aient participé à la collecte.

            Les inculpés furent déférés devant une commission d’enquête composée des généraux Gbabia, Singa, Likulia, du colonel Bolozi et de Seti et qui menait ses interrogatoires au pavillon 10 de la Cité de l’OUA. Les perquisitions furent faites aux domiciles des «terroristes» pour y trouver d’autres preuves matérielles. Une liste du gouvernement et un plan d’attaque du Mont Ngaliema auraient été découverts dans le matelas du major Panubule, absent de son domicile.

            En dehors de Kalume, Biamwenze, Panubule et Tshiunza, tous les détenus étaient gardés dans la prison souterraine de l’OUA 2.

            A ce propos, voici ce que nous a déclaré madame Kisonga : « On nous a amenés au camp Tshatshi où nous avons fait un mois. On faisait tous les besoins dans le cachot, on dormait sur le sol, on était étouffé ; dans une petite pièce on était plus de 80 personnes ».

5. Du procès

            Le procès se déroula du 8 au 16 mars 1978. Les questions qui furent posées aux inculpés étaient presque les mêmes aussi bien à la commission d’enquête qu’en audience :

– Connaissez-vous Kalume ou Mpiana ?

– Quelles relations particulières avez-vous avec l’un ou l’autre ?

– Avez-vous participé au deuil de feu Mpiana ?

– Avez-vous cotisé ? Si oui, combien avez-vous donné ?

– Connaissez-vous le Nganda Brigitte ?

            Apparemment, la tâche du conseil de guerre était facilitée par les aveux « spontanés » du major Kalume, décrivant les préparatifs et les contacts qu’il avait pris, tant avec les civils qu’avec ses collègues militaires.

            Le 17 mars 1978, le verdict fut rendu. Mais, alors que les condamnés nourrissaient encore l’espoir d’obtenir la grâce présidentielle, le chef de l’Etat rejeta leurs recours.

            Les 13 personnes condamnées à mort furent exécutées à l’aube du 18 mars 1978. Tous les autres, civils et militaires furent acheminés à la prison d’Angenga à l’Equateur.

V. Avis et considérations

Pour votre Commission l’aspect politique du complot ne fait aucun doute.

1. Le procès dit des terroristes entre dans le plan général du Pouvoir pour éliminer et lutter contre toute opposition et pour donner l’exemple. Il se déroule après la guerre des 80 jours, guerre qui a ébranlé fortement la dictature et révélé ses faiblesses. Il fallait donc décourager toutes velléités de changement.

            Dans son discours radio-télévisé du 18 mars annonçant les exécutions, Monsieur Mobutu déclare : «Désormais, je le déclare solennellement, je serai sans pitié contre toutes tentatives de ce genre… Je n’accepterai plus que, sous prétexte de sauvegarder les Droits de l’Homme, on multiplie les interventions pour amener l’Etat Zaïrois à ne pas faire subir aux criminels de cette espèce le châtiment qu’ils méritent…»

            « Les peines capitales qui viennent d’être exécutées doivent demeurer un exemple pour tout ce monde. C’est à ce seul prix que la paix et la protection des personnes et des biens pourraient être sauvegardées, ce tribut sera désormais payé en toutes circonstances ».

            Le maintien de la paix était donc au prix des assassinats, des tortures et des exactions.

2. Les suites du procès révèlent le même acharnement à l’anéantissement de l’ennemi.

– Bien que le jugement ne l’avait pas prononcé, une ordonnance-loi confisque tous les biens des condamnés et des membres des leurs familles. Depuis les maisons, jusqu’aux casseroles, en passant par les comptes en banque, tout est pris et distribué comme butins aux généraux et officiers supérieurs.

            A titre illustratif, les frères de Kudia-Kubanza, de Buryaba, les parents du capitaine Fundi-Sefu, se virent ravir tous leurs biens.

            Madame Nusua Kitenge, tante de ce dernier donne la liste suivante de ses biens emportés par les militaires : 2 lits + 2 matelas, 1 armoire, 1 réfrigérateur, 1 salon, 1 buffet, 1 armoire, la vaisselle.

            Madame Kamona Nyata, veuve du colonel Kalonda a perdu sa maison située sur avenue Nguma, n° 4344. Don obtenu avant le mariage de son frère l’ambassadeur Kahamba, la maison a été accaparée par l’amiral Lomponda, juge-président du Conseil de guerre ayant condamné son époux.

– Les exactions sans nombre sont infligés aux femmes et aux enfants des suppliciés et des rescapés. Ils sont chassés de leurs demeures, considérés comme des parias et toujours soupçonnés de nuisance.

            C’est ainsi que le major Tsasa, condamné avec sursis, se verra arrêté aussitôt au motif qu’il avait été, à sa libération, salué militairement par ses élèves de l’Ecole de l’Application du Centre supérieur militaire, alors qu’il était déchu de son grade de major. Il subira 9 mois de détention avec tortures physiques et morales au camp Tshatshi et à la prison de Ndolo.

            Rentrant d’une mission à l’étranger et alors qu’ils n’avaient pas été mêlés au procès, les colonels Ditend et le major Nsimba sont arrêtés à leur descente de l’avion. Détenus au camp Tshatshi, jusqu’au 6 janvier 1979, ils seront renvoyés de l’armée.

            La veuve Kalume sera gardée en résidence surveillée jusqu’après la mort de son mari. Et, comme il n’y a pas plus grand supplice que les supplices moraux, voici ceux que dut subir le fils Tshunza, né deux mois après l’assassinat de son père et âgé aujourd’hui de 14 ans.

            Le petit Tshunza, à qui sa mère avait caché la mort traumatisante de son père, écrit à monseigneur le président : « De jour en jour, d’année en année, j’attendais le retour de ce monsieur « Mon papa », pour qui, en regardant ses photos, j’avais une fierté et une grande admiration. Ce «vaillant militaire de la grande force «Armée Zaïroise» qui reviendrait un jour, disais-je à mes copains du collège, et sera décoré comme les « vaillants militaires ».

«Ce jour-là est venu où «mon papa » est revenu, monseigneur, par la bouche de l’enfant d’un haut « Dignitaire » (comme ils sont surnommés) de notre pays, j’ai cité le fils Lomponda ». « Ce jour-là, je commentais pour un ami la punition qu’on venait d’infliger à l’enfant Lomponda, le dernier ayant appris cela, m’a abordé assez brusquement aux sorties des toilettes en me disant exactement ceci, je cite « Hé ! C’est toi qui raconte que j’ai été puni pour avoir amené le journal Paris-Match, tu veux que je te frappe maintenant, fait bien attention petit ». « D’ailleurs, c’est toi qu’on appelle Tshunza ? Je lui ai répondu : oui. Il me dit : ton père était un assassin, il a failli tuer Mobutu, c’est pourquoi il l’a fait tuer ».

3. Le renvoi de l’Armée des officiers originaires du Bandundu, du Kasaï et du Shaba est une preuve tangible de la préméditation du Pouvoir qui a profité de l’occasion pour faire une purge à caractère tribal. Comme étaient écartés du procès des officiers de l’Equateur et du Haut-Zaïre, pourtant présents sur la liste de la collecte.

4. Le procès lui-même contenait beaucoup de vices que les avocats des accusés avaient stigmatisés en leur temps :

– Matanda, député, a été jugé sans que son immunité ait été levée, et alors qu’il était justiciable devant la Cour suprême.

– La matérialité des faits n’était pas établie. Par exemple : il n’a jamais été établi en quoi consistait la violation de la consigne militaire ;

– Beaucoup d’officiers ont vu leur sort scellé du seul motif qu’ils étaient des collègues d’études ou de service de Kalume ou tout simplement parce qu’ils l’avaient rencontrés ce jour fatidique du 17 février 1978.

            Pourtant, relatant le procès, le journal « Elima » du 9 mars 1978 écrit à la page 8 : « En ce qui concerne ses contrats avec des officiers zaïrois, Kalume dira en avoir prévus, mais qu’il attendait encore ». Ce que confirme le général Singa : « A l’interrogatoire, Kalume avait répondu qu’il ne disposait pas du personnel ».

5. La version des faits donnée par le major Kalume a été considérée comme parole d’honneur et n’a jamais été examinée avec un esprit critique.

            Or les personnes ayant suivi le procès ont été frappées par la propension de Kalume à amplifier les faits et par le caractère prolixe de ses déclarations. Certains se sont demandé s’il n’était pas drogué. Le général Singa, dans sa déclaration devant nous laisse entendre : « Durant le procès, le major Kalume n’était pas normal, il était comme un drogué » ou encore « Au début, il était normal, mais comme il comparaissait tous les jours, il était fatigué ».

            «Vers 22 heures 30 », écrit-il, le colonel Bolozi s’adresse au major Kalume en lui disant que le président de la République est déjà au courant de tout le problème et qu’il est au téléphone et voudrait vous parler… Après ce coup de téléphone, Kalume est ramené devant les généraux. Ils déclarent que le président lui a demandé de tout raconter, car il lui garantissait la vie sauve ».

            Cet espoir d’avoir la vie sauve, on la trouve chez plusieurs accusés : mais fut vain. L’intention de faire l’exemple était déjà arrêtée.

            Le même major Tsasa a été frappé, comme beaucoup d’autres observateurs par les rapports qui existaient entre certaines victimes et leurs juges.

            Par exemple : le colonel Muepu, adjoint au chef d’Etat-major de la gendarmerie, le général Singa, membre de la Commission d’enquête.

– Le major Panubule, adjoint au commandant B2, le colonel Bolozi, membre de la Commission d’enquête.

            – Le major Kalume, qui travaillait en étroite collaboration avec l’auditeur général, le général Likulia, membre de la Commission d’enquête et ministère public.

            – Monsieur Kudia-Kubanza, ancien auditeur général, collègue de promotion du président Mobutu à l’Armée. Mais qui avait été cité dans le procès de la Licopa en 1981, exhibé au stade du 20 mai en 1974 pour une lettre injurieuse et bannit dans son Kwilu natal, après avoir été incarcéré pendant 9 mois, au moment de la guerre du Shaba.

            Le règlement de comptes ne semble pas été étranger à ce procès.

VI. Des responsabilités

– La Commission d’enquête, pour avoir mené les enquêtes et les interrogatoires avec discrimination et préjugés.

– Le conseil de guerre de la ville de Kinshasa, pour l’instauration du procès dans les mêmes conditions que la Commission d’enquête et pour avoir condamné à des peines dépassant les faits incriminés. Car, aucun moment, il n’y a eu un début d’exécution du terrorisme dans la ville de Kinshasa, aucun commandant n’a été recruté ni récusé.

– Les FAZ pour l’expulsion de leur sein, des officiers pour des raisons tribalistes.

– Monsieur Mobutu, le chef d’Etat, pour avoir ordonné l’arrestation, la condamnation et les assassinats sur parodie de justice, de plus de 80 personnes : jeunes officiers, hommes politiques et hommes d’affaires.

VII. Recommandations

            Votre Commission recommande à la Conférence nationale souveraine d’exiger :

1- La révision du procès dit des Terroristes en vue de la réhabilitation des disparus à titre posthume ;

2. L’annulation de l’ordonnance-loi du 28 mars 1978 confisquant rétroactivement les biens des condamnés présents et ceux qui l’étaient par contumace.

3. La restitution de tous les biens saisis illégalement

4. La réparation de tous les préjudices subis par les victimes et leurs familles

5. La réhabilitation de tous les officiers frappés des mesures d’exclusion de l’Armée à l’occasion de ce procès et à cause de leurs origines ethniques.

6. La révélation du lieu d’inhumation des victimes.

 Et il instaure la dictature de 37 ans, à compter de la date de son premier coup d’État, événement politique qui marque son entrée sur la scène politique congolaise et fait, de lui, le maître de la politique congolaise, conseiller militaire et politique de Joseph Kasa-Vubu. Ce dernier ne peut rien entreprendre sans le consulter, comme le révèle Francis Monheim, le biographe de Mobutu dans son livre "Mobutu, l’homme seul". En réalité, Mobutu a l’effectivité du pouvoir : il a l’armée à sa solde.

L’autre rupture éclate dans les années 90 par le refus de Mobutu d’accepter Étienne Tshisekedi comme premier ministre élu par la conférence nationale souveraine et de passer avec lui un compromis de partage du pouvoir.

D’autres crises de légitimité suivront, notamment la prise de pouvoir par Laurent-Désiré Kabila par les armes, par les deux élections contestées de 2006 et de 2011, élections et résultats généralement jugés frauduleux et non conformes à la vérité.

Pour ce qui est de la crise de légitimité, le Congo serait-il sous l’influence de la loi des séries ?

Il y a eu plusieurs procès politiques pendant les 32 années du régime mobutiste  surtout entre 1965 et 1980. Voici chronologiquement  quelques faits saillants:

1966 : Le premier procès de la seconde république. Les prévenus sont un ancien premier ministre et trois anciens ministres. Ils s’appellent KimbaBambaAnany et Mahamba. Condamnés à la peine capitale, ils sont conduits à la potence où ils seront pendus le jour de la Pentecôte devant plusieurs milliers de personnes.  Les quatre martyrs, premiers condamnés à mort du régime militaires étaient les premières victimes de la 2e République.

1968 : Pas de procès pour les anciens rebelles  Mulele et Bengila arrêtés. Ils sont exécutés selon certains dires de façon inhumaine. Dans la nuit du 2 octobre 68, les militaires sont venus chercher Mulele pour l’amener au camp Kokolo. Vivant, on lui a arraché les oreilles, coupé le nez, tiré les yeux des orbites. On lui a arraché les organes génitaux. Toujours vivant, on lui a amputé les bras, puis les jambes. Puis ses restes sont mis dans un sac et immergés dans le fleuve. Il ne s’en ira pas seul dans l’antichambre de la mort. Son fidèle ami Théodore Bengila connaîtra aussi le même sort.

1969 : Répression du mouvement estudiantin dans le sang, procès et condamnation des responsables de leurs associations à de lourdes peines allant de 20 ans à 2 mois de servitude pénale. Arrêtés une année plus tôt, le colonel Monga et le capitaine Nawej sont interrogés puis assassinés au matin du 11 avril non sans avoir subi des sévices.

1971 : Procès des membres de la LICOPA (ligue congolaise de la paix) parmi eux l’ex-colonel Kudia Kubanza, Bernardin Mungul Diaka et Matanda. Il se termine par des condamnations à de la prison ferme.

1975 : Procès des conspirateurs ou du Coup d’Etat monté et manqué . Des officiers  supérieurs de l’armée sont impliqués.  Cerveau du complot, le major Mpika Ntoya zi Bikembo est le principal inculpé. Etaient condamnés à mort comme lui, les généraux UtshudiKatsuva et Fallu, les colonels MudiayiMuendo et Omba (secrétaire particulier du Président), le major Bula Butupu, le lieutenant Kabamba et  l’adjudant Shaba. La peine capitale sera commuée à la prison à vie. Ils seront après relégués dans leurs villages après avoir été détenus dans des prisons souterraines pour certains ou à Angenga à l’Equateur pour d’autres.

1977 : Procès de Nguza Karl i Bond survenu au lendemain de la guerre du Shaba. Condamné à mort pour haute trahison, il sera gracié.

1978 : Procès des terroristes ou procès du siècle avec 91 inculpés. Le complot est fomenté par un groupe d’officiers mené par le major Kalume. Plusieurs officiers supérieurs et subalternes ainsi que des civils sont arrêtés. Près de 20 condamnations à mort sont prononcées, plus de 40 condamnations à de très lourdes peines allant 5 à 20 ans, près d’une quinzaine d’acquittés. Sont exécutés à l’aube du 18 mars : les colonels Biamwenze et Mwepu, les lieutenants-colonels KalondaMwehu et Tshunza, les majors KalumePanubuleNgoie et Tsasa, le capitaine Fundi, les citoyens MburiabaKudia-KubanzaMakaniMatandaMbangama. Domiciliés en Belgique, les citoyens Monguya et  Kanyonga sont condamnés à mort par contumace. Condamnée aussi à la peine capitale, l’adjudant-chef Brigitte Kisonga  aura la vie sauve parce qu’elle est une femme. Sa peine est commuée en perpétuité. Elle sera plus tard graciée.

1990 : Expédition punitive au campus universitaire de Lubumbashi. Plusieurs étudiants seront exécutés. Il n’y a eu officiellement qu’un mort seulement.

A ces procès et assassinats, il faudrait ajouter plusieurs affaires politiques souterraines non connues. Bien souvent, les condamnés à mort étaient battus, humiliés et torturés avant d’être exécutés. Comment les procès se passaient-ils passés pendant la 2e République ? Comment certains ordres d’exécution avaient-ils été donnés ? Maître Jules Chomé nous en parle dans son livre, L’ascension de Mobutu.

La conquête du pouvoir - Mobutu face à son avenir politique © Daquin Debaye

 Pion des occidentaux, Mobutu Sese Seko est mort en roi sans couronne au Maroc. Tous ceux qui se clamaient d'être ses amis n'ont pas assisté à son enterrement. le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu Sese Seko, le président qui dirigea d'une main de fer le Congo rebaptisé Zaïre pendant 32 ans, décédait à l'hôpital militaire de Rabat. Renversé quelques mois plus tôt par l'avancée de la rébellion de l'Alliance des Forces démocratiques pour la Libération du Zaïre (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila,  Mobutu était emporté par un cancer de la prostate à l'âge de 66 ans. Il ne pesait plus que 40 kilos et vivait en exil au Maroc depuis son départ de son fief de Gbadolite (Province de l'Equateur, nord) le 18 mai 1997, deux jours après avoir fui Kinshasa en compagnie de sa proche famille et de quelques fidèles.

Seul le roi Hassan II du Maroc, son allié et ami, avait accepté de donner asile au "vieux léopard", devenu bien encombrant pour ses anciens soutiens occidentaux après l'échec patent de la transition démocratique qu'il avait lancée le 24 avril 1990, avec l'abandon du parti-Etat qu'il avait fondé, le Mouvement populaire de la Révolution (MPR). Jusque-là, le maréchal-président avait régné sans partage sur le Congo, après s'être emparé du pouvoir lors d'un coup d'Etat militaire, le 24 novembre 1965, cinq ans à peine après l'indépendance du pays.

PAN-AFRICA HERITAGE POPULAR DANCE & MUSIC © compukin

Congo Hold-Up, M'Zée Laurent Désiré Kabila est  le seul président qui n'a jamais emprunté à la Banque Mondiale ni le Fonds Monétaire International. Le coup de grâce aura pour origine l'afflux, en 1994, de centaines de milliers de Hutu rwandais, dont des responsables du génocide, chassés de leur pays par l'avancée du Front patriotique rwandais (FPR, la rébellion dominée par les Tutsi) arrivée au pouvoir à Kigali, où elle l'occupe toujours. Leur présence dans des camps proches de la frontière fournit en octobre 1996 au Rwanda le prétexte d'une offensive contre le Zaïre, un coup d'Etat contre le Zaïre, dissimulée sous les traits d'une rébellion locale. Elle mène l'AFDL de Laurent-Désiré Kabila à Kinshasa en sept mois et au renversement de l'homme aux toques léopard. 

Laurent-Désiré Kabila a été assassiné au palais de marbre le 16 janvier 2001 à Kinshasa. C'est Louis Michel, ministre belge des Affaires étrangères qui a annoncé son décès sur les ondes des radios internationales.  

Congo Hold-Up avec Hyppolite Kanambe Kazembere Alias Kabila. Seulement 138 millions $ ? C'est trop peu pour un imposteur qui a dirigé durant 18 ans. La fuite de plus de 3,5 millions de documents et de détails concernant des millions de transactions issues de la BGFIBank, obtenus par la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte d’Afrique (PPLAAF) et le site d’informations français Mediapart et partagés avec leurs partenaires, révèle comment 138 millions de dollars d’argent public ont été détournés dans ce pays.

Congo Hold-Up devrait se tourner vers le Fakwa Tshilombo TshintuntuLes enquêtes oublient de dire que Angwalima Tshilombo Tshintuntu est arrivé au pouvoir par nomination électorale au grand mépris du peuple congolais. Tshilombo Tshintuntu l'enfarineur est l'avatar de Léopold II, roi des belges. Fossoyeur, Faussaire Angwalima Tshilombo Tshintuntu ne s'sest jamais battu pour une cause dans sa vie. Son seul capital être le fils d'Etienne Tshisekedi. Corrompu jusqu'à la moelle épinière, Tshilombo Tshintuntu a fait un deal avec Alias Kabila pour sa nomination électorale. Tshilombo Tshintuntu, le braqueur de la République et ses frappeurs de la diaspourrie mettent le pays sens dessus-dessous par leur gabegie financière et détournements de fonds publics: détournement de 400 millions $ dans le projet 100 jours, détournement de 218 millions pour l'affaire RAM, détournement de 20 millions $ pour matériels de Covid, détournement de 5 millions de $ pour le projet d'éclairage public à Mikondo, détournement de 13 millions $ pour le projet Tshilejelu...

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lundi 14 juin 2021

RDC: 16 millions $ pour la dent de Lumumba, les sinistrés de Goma n'ont rien !

RDC: 16 millions $ pour la dent de Lumumba, les sinistrés de Goma n'ont rien !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Lumumba dent.jpg, juin 2021

Le gouvernement des Mbwarriors a déjà décaissé 16 millions $ pour le rapatriement de la fameuse dent de Lumumba de Bruxelles à Kinshasa. Les 41.5700 Congolais sinistrés de Goma vivent à la belle étoile, abandonnés à eux-mêmes, se contentent de la solidarité internationale. Les amnésiques oublient que Tshilombo est un checkuleur.

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Gabegie ? Dilapidation? Le Congolais vit avec -1$ par jour ! Patrice Emery Lumumba était-il un homme corrompu ? Pourquoi le rendre corruptible avec l'histoire de sa dent ? La famille Lumumba aphone sur les réalités dictatoriales au Congo, est-elle digne de cautionner cette corruption à ciel ouvert de Tshilombo et son régime ? 

Les Congolais acceptent l'inacceptable. 16 millions $ pour le rapatriement de l'hypothétique dent de Lumumba, sans la mèche de cheveu de Mpolo ni l'ongle d'Okito. 

16 millions $ pour fêter la dent de Lumumba, alors que 41.5700 Congolais,  victimes de l'éruption volcanique Nyragongo de Goma, vivent à la belle étoile à Sake, Rutshuru dans le Masisi...abandonnés à eux-mêmes, comptant sur la solidarité internationale. 

La dent que la Belgique présente comme celle de Lumumba, a-t-elle était arrachée avant de plonger son corps dans l'acide sulfurique ? 

Que le tout premier Premier ministre soit honoré cela va de soit. Profiter d'un rapatriement d'une dent pour saigner la République...les enfants de Lumumba, le trio-François, Roland et Juliana, profito-situationnistes fouettent la honte à tout un peuple !

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