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mardi 12 octobre 2021

RDC: Télécommunication, Didier Miko Rwayitare l'espion Rwandais de TELECEL !

RDC: Télécommunication, Didier Miko Rwayitare l'espion Rwandais de TELECEL !

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Le régime du Maréchal Mobutu Sese Seko était gangrené et métastasé par la corruption. Didier Miko Rwayitare et Joe Gatt, devenus des associés vont à la recherche de solutions techniques au Japon puis aux Etats-Unis. Les téléphones portables, en forme de briques, des années 1980 seront bientôt présentés par Miko Rwayitare et son associé au dictateur Mobutu Sese Seko !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

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Didier Miko Rwayitare, l'espion Rwandais de TELECEL

La Télécommunication est de l'ordre de la souveraineté d'un Etat. L'escroquerie du RAM par Augustin Kibassa, ministre PT-NTIC, en complicité avec  Tshilombo Tshintuntu, Athony Tshisekedi et Isabelle Kibassa escroquerie familiale Le régime dictatorial et sanguinaire du Maréchal Mobutu Sese Seko était gangrené et métastasé par la corruption. Et bien, un fruit ne tombe que quand il est mûr! Mais devant l'ouragan ou la tempête de l'histoire, mûr ou pas mûr, il tombe quand même! L'histoire de TELECEL en République démocratique du Congo est prédation, spoliation, espionnage... d'après l'ouvrage de notre compatriote Frédéric Bola Ki-Khuabi dans son ouvrage TELECEL-CONGO "La Prédation en République Démocratique du Congo", Harmattan 2004.

TELECEL-CONGO, société privée de téléphonie mobile, a été accusée en août 1998 de "Haute Trahison" par le chef d'Etat. La position privilégiée de l'auteur va le mettre en contact direct avec le mal qui gangrène depuis 1960 la Nation et l'Etat congolais: une classe politicienne prédatrice, lâche, corrompue, irresponsable, dépourvue de patriotisme, incompétente et prête à toutes les compromissions pour servir une dictature sanguinaire. L'auteur décortique ici un exemple de la prédation nationale dont l'enrichissement individuel illicite est l'incitatif et l'absence d'Etat la cause favorable.

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D'origine rwandaise, Miko Rwayitare , le richissime homme d’affaires rwandais, était porteur d'un passeport de la République démocratique du Congo, lorsqu'il quitta l'Afrique du Sud pour Bruxelles en Belgique. Il était âgé de 66 ans âgé lorsqu'il a succombé, lundi le 24 septembre 2007, à une hémorragie suite à son opération intestinale dans un hôpital de Bruxelles en Belgique. C'est un des amis de sa famille, Servilien Sebasoni, qui était chargé de la communication au sein du Front Patriotique Rwandais (FPR) qui avait confirmé sa mort à la presse. Miko Rwayitare venait d’acheter l’Hôtel des Mille Collines, en plein centre de Kigali, par le biais d’une compagnie des hôtels appelée MIKHOR, avait sa famille au Rwanda mais sa femme vivait avec lui en Afrique du Sud. "Mille Collines" est très connu notamment dans un célèbre film controversé "Hôtel Rwanda", une œuvre qui a été inspirée d’un témoignage d’un Hutu, ancien directeur de cet hôtel, Paul Rusesabagina, aujourd'hui condamné à 25 ans de prison par le régime autocratique de Paul Kagamé,  qui pendant près de cent jours, entre avril et juin 1994, selon ses déclarations, avait tenté de sauver les 1.268 Tutsis et Hutus modérés réfugiés dans son hôtel. Une affirmation contestée par les rescapés du génocide de 1994.

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Barthos Barthélemy Bisengimana Rwema qui a acquis la nationalité zaïroise aux Rwandais.

Barthos Barthélemy Bisengimana Rwema, le tout-puissant directeur de cabinet du président Mobutu Sese Seko, de mai 1969 jusqu'en février 1977, fut aussi un grand mafieux. Rwandais de Cyangungu, il profita de sa position à la Présidence de la République pour n'accorder des bourses d'études qu'aux réfugiés Rwandais qui résidaient au Congo. C'est comme ça que Didier Miko Rwayitare, né au Rwanda en 1942 va bénéficier d'une bourse d'études à l'université de Lovanium où il a fait des études d’ingénieur et il va poursuivre ses études à l'Université de Karlsruhe en Allemagne. A son retour au Zaïre, aujourd'hui la République démocratique du Congo, il a travaillé successivement au Service Informatique de la Présidence du Zaïre et à la Sozacom, sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa, avant de devenir un prospère entrepreneur. Distributeur au Zaïre des ordinateurs Hewlett-Packard et de Rank Xerox, il fondera, par la suite, Mini Motors Zaïre (Suzuki) qui en réalité l’aidera à mettre sur pied TELECEL.

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Miko Rwayitare, l'espion Rwandais de TELECEL

Plusieurs années auparavant, Barthos Barthélemy Bisengimana Rwema va convaincre le Président Mobutu Sese Seko, en complicité avec Léonbitch Kengo Wa Dondo de garder Baligaza au poste de Président-Directeur-Général de l'Office National de Poste et Télécommunication du Zaïre (ONPTZ). On fit en sorte que rien ne puisse fonctionner à l'ONPTZ: plus de distribution des courriers, plus de téléphone fixe, les agents sont impayés donc démotivés...pourrissement de la situation !

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ONPTZ sera cannibalisé au profit de TELECEL

Didier Miko Rwayitare avait fait sa fortune en République démocratique du Congo (Ex-Zaïre). On dit de lui, qu'il était créateur de la première grande compagnie de téléphonie portable africaine, TELECEL, mais aussi le premier homme noir, à avoir passé un coup de fil sur un téléphone portable en Afrique ...L'américain Joe Gatt était un homme d'affaires prospère dans le Zaïre du Maréchal-Dictateur Mobutu Sese Seko. Il était même qui le Président-directeur-général de la compagnie nationale Air Zaïre à Kinshasa. Joe Gatt a fait la connaissance de Miko Rwayitare, en 1977, alors que Barthos Barthélemy Bisengimana Rwema est encore Directeur de cabinet du Président Mobutu Sese Seko, pour quelques mois encore.

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Joe Gatt, l'américain associé de Miko Rwayitare pour TELECEL

Six ans plus tard, Miko Rwayitare qui dirige alors une société d' importation de systèmes bureautiques, va proposer comme par la magie de réfléchir à Joe Gatt, qui est devenu l'ex-patron d'Air-Zaïre, d'installer un réseau de téléphones portables dans un pays où le réseau de lignes fixes est en train de s' écrouler. Vingt-quatre mille lignes pour 30 millions d'habitants, c'est six cents fois moins qu'aux Etats-Unis.

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La valise de Mobutu

Aucun des deux hommes n'a la moindre compétence dans ce domaine si neuf à l'époque . Dans les pays où les premiers réseaux de portables ont été mis en place, les tarifs sont si élevés que "même mes avocats de New York me disaient que c'était au-dessus de leurs moyens", raconte Joe Gatt devant la famille et les amis. Le téléphone portable au Zaïre ? Cela ressemble à une mauvaise blague. Impossible de trouver des téléphones, impossible de définir la licence.

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Didier Miko Rwayitare et Joe Gatt, devenus des associés vont à la recherche de solutions techniques au Japon puis aux Etats-Unis. Les téléphones portables - en forme de briques - des années 1980 seront bientôt présentés par Miko Rwayitare et son associé au président Mobutu Sese Seko en voyage aux Etats-Unis en 1985.

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"Quand il l'a essayé et qu'il a appelé la présidence, j'ai su qu'il était tombé sur quelqu'un de la famille. Il disait : peux-tu répéter pourquoi tu as besoin que je t'envoie de l' argent. Pour acheter un nouveau quoi ?"

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Miko Rwayitare et Joseph Gatt, font cadeau au Maréchal-Dictateur Mobutu Sese Seko 10 téléphones portables de marque Motorola, pour son usage personnel et celui de son entourage. Les premiers téléphones cellulaires présentés au dictateur Mobutu étaient lourds comme des briques. Mais Mobutu était désormais capable d'appeler de partout où il était ses proches conseillers et sa famille. Ayant parvenu à le séduire, le reste était facile.

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En 1986, Miko Rwayitare acquiert une entreprise de technologie mobile américaine en difficulté, la Cellular Development Technology (CDT), qui avait déjà créé la plate-forme de réseau analogique AMPS aux États-Unis. Il va injecter, pour ce faire 200.000 $ et un prêt d'un fonds d'investissement canadien pour acquérir la CDT. Puis, le Président Mobutu va lui faciliter la tâche en autorisant l'implantation au Zaïre du premier réseau mobile africain. C'était une aubaine pour le Zaïre car à cette époque-là, il n'y avait pas de licences de télécommunication privées en Afrique et le gouvernement zaïrois ne savait pas comment en construire un.

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Miko Rwayitare avait engagé un cabinet d'avocats français pour rédiger une législation qui permettrait à TELECEL d'exploiter officiellement et légalement un réseau de télécommunications au Zaïre.

En 1987, après avoir accepté le projet et l'avoir promulgué comme loi, le gouvernement zaïrois accorde à TELECEL une licence d'exploitation en échange de 1,5 million de dollars. Dès sa première année d'implantation, TELECEL enregistre 3.000 abonnés sur l'étendue du Zaïre. A ce moment-là, le service était limité à la région de Kinshasa et ses clients étaient entièrement composés de hauts responsables du gouvernement zaïrois, des chefs d'entreprises et d'expatriés.

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Quelque temps après, Miko étend son réseau sur l'ensemble du territoire zaïrois et, au début des années 90, il créé "TELECEL International" (en s'associant avec d'autres investisseurs privés). Le réseau est alors étendu dans 13 pays africain, en plus du Zaïre : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, Côte d'Ivoire, Gabon, Niger, Ouganda, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe. "TELECEL International" deviendra, historiquement parlant, le premier opérateur privé de téléphonie mobile en Afrique. En 2000, TELECEL comptait plus de 400.000 abonnés dans les 13 pays, avant que 80% des actions détenues par les actionnaires fondateurs ne soient vendues, en avril 2000, pour 413 millions de dollars au groupe égyptien Orascom Telecom.

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Mai 1997, Mobutu Sese Seko, Nelson Mandela et Laurent-Désiré Kabila dans le bateau SAS Outeniqua

Qui tient la communication d'un Etat, tient le pays. TELECEL a fonctionné à ses débuts avec les équipements de l'ONPTZ qui a été cannibalisé au profit d'une société privée. Le Maréchal-Dictateur pour son intérêt personnel a vendu le pays. De 1986 à 2000, la communication de la République démocratique du Congo était entre les mains de Didier Miko Rwayitare et de son associé américain. Le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagamé a bénéficié des services de Miko Rwayitare. Tous les dignitaires étaient abonnés de TELECEL. Lorsque le Maréchal-Dictateur Mobutu Sese Seko s'est ravisé et a autorisé COMCELL pour faire concurrence à TELECEL s'était déjà trop trop tard. Miko Rwayitare avait plus d'abonnés que Jean-Pierre Bemba. En 1996, lorsque la guerre a commencé à l'Est avec le prétexte de chasser Mobutu parce que la Conférence Nationale Souveraine (CNS) a décidé de retirer la nationalité congolaise aux Banyamulenge, le pays était déjà miné.

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Au Kivu, Mulenge est une colline qui ne peut jamais engendrer ! Hier, ils étaient des Banyamulenge et aujourd'hui, ils s'autoproclament Tutsis-congolais. Une ethnie qui n'a jamais existe en RDC. Durant toute la guerre d'agression-invasion Rwando-Ougando-Burundaise, les Tutsis et leurs alliés congolais vont emboucher la trompette de la défense des Banyamulenge. Avec des généraux devenus des commerçants, des politicailleurs rêveurs, des dignitaires corrompus...TELECEL entre les mains de Miko Rwayitare qui soutenait Paul Kagamé au Rwanda, comment pouvait-on faire face ? Le Maréchal-Dictateur Mobutu Sese Seko en prononçant cette phrase: "J'ai été poignardé dans le dos ! Avait-il pensé à ses anciens partenaires et soutiens qui l'avaient abandonné...y compris Miko Rwayitare avec son TELECEL ?

 

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Un pays se protège. Lorsqu'on voit des dinosaures Mobutistes qui ont tourné casaque pour devenir des Mammouths Joséphistes aujourd'hui Tshilomboïstes patentés et soutiennent  un régime d'imposture et d'occupation dont Tshilombo Tshintuntu n'est qu'un pantin marionnette de Kigali. Sans se tromper on peut affirmer que la classe politique congolaise est irresponsable, corrompue, opportuniste et ventriote.

La guerre éclaire de l'Afdl et ses Kagodos en bottes de jardinier prouve à dessein que le Zaïre était infiltré jusque dans sa colonne vertébrale.

Le Rwanda de Juvénal Habyarimana fut attaqué en 1990 par le Front Patriotique Rwandais depuis l'Ouganda, et son gouvernement fut renversé en 1994. Le Zaïre de Mobutu fut attaqué en 1996 par des troupes Rwando-Ougando-Burundaise avec une fausse couverture de Banyamulenge, et le Maréchal-Dictateur a été renversé en 1997. Un coup d'Etat du Zaïre par des envahisseurs et occupants. Guerre contre le Zaïre camouflée en une guerre de libération. 

La République démocratique du Congo est sous occupation. Elle est infiltrée dans toutes les institutions républicaines et services administratives.

Barthos Barthélemy Bisengimana Rwema et Miko Rwayitare ont réussi d'infiltrer la République et ils ont joué un rôle prépondérant et ont contribué à la déliquescence d'un Etat corrompu et failli.

20 ans que les Congolais n'ont pas une carte d'identité nationale, des fausses rébellions, des élections frauduleuses, le refus de recensement des populations...sont faits exprès.

Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale est entrain d'accomplir sa néfaste mission au Congo. Il règne par défi avec des Mobutistes , ceux-là mêmes qui étaient censés protégés le Congo. En bon jouisseur, ils jouissent en toute impunité car ils n'ont jamais répondu de leurs crimes.

A Mbanza Nzambi ou Kongo Diantotila, la Télécommunication sera Kongo. Aucune entreprise étrangère gérera notre communication. 

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vendredi 6 août 2021

Vita Kimpa: Mama Océan, vaillante et résistante pour la Libération de la RDC !

Vita Kimpa: Mama Océan, vaillante et résistante pour la Libération de la RDC !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

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Elle est vaillante et brave, Mama Océan a une voix qui porte. Très active sur les réseaux sociaux pour la libération du Congo contre l'occupation. A la manière de la prophète Vita Kimpa, Mama Océan, micro en main devant son caméraman Kabuya, excelle dans l'éveil de la résistance patriotique face aux fourberies d'endormissement du peuple congolais par des politicailleurs corrompus et occupants.

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Mama Océan excelle, sur les réseaux sociaux, dans l'éveil de la résistance patriotique de ses compatriotes. Elle est sur terrain à Kinshasa avec tous les risques sur sa sécurité personnelle et celle de sa famille. Elle se prive de tout pour mener son combat de libération. Mama Océan a perdu sa fille de 16 ans par assassinat, son fils a eu ses testicules frôlées par des balles. Il a arrêté ses études en troisième graduat par manque des moyens. Et pourtant tout le monde clame que la RDC est un scandale géologiques. A qui profitent les ressources du Congo ?

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Mener le peuple congolais en bourrique, l'endormir alors qu'il doit être éveillé voire réveillé est insupportable pour Mama Océan Vaillante, avec un courage inouï et culotté, qui manque aux mangéristes politicailleurs, ventriotes et profito-situationniste congolais qui écument la classe politique congolaise, Mama Océan mène la guerre contre l'occupation en République démocratique du Congo. Pas avec une Kalachnikov ou un Tomahwak, mais simplement et uniquement avec des  paroles libératrices avec son micro et sa caméra.  

C'est la force de destin ! Alors qu'elle était déjà partie pour ne plus revenir. La force de l'amour de la patrie s'est ancrée bizarrement en elle. En 2017, à Dungu, en Angola, Mama Océan a écouté le grand discours de Mobutu qui pris la défense de l'Afrique, aux Nations Unies en 1974. Il s'était mis à dos les occidentaux.  

Mobutu a tenu un discours mémorable. Resté aujourd’hui dans la liste élogieuse des plus grands discours du XXe siècle. Quelques extraits:

« On ne peut non plus justifier l’appellation de « tiers-monde » sous l’angle géographique ni sous l’angle des populations, car le tiers-Monde ne constitue pas le 1/3 de l’humanité mais plutôt les 2/3″, « le terme de « tiers-Monde » s’accompagne d’une idée de mépris. Par conséquent, cette appellation est surannée. Pour les gens qui l’ont inventé, il existe des pays qui forment le Bloc de ce qu’on appelle l’Ouest et les autres qui forment le Club de ce qu’on appelle l’Est. En dehors de ceux-là, on met tous les autres dans le même panier sous le vocable de « tiers-Monde ». Le mépris qu’éprouvent certains pays colonialistes ne s’arrête pas là, car ils avaient commencé par appeler les pays dits du tiers Monde : « pays arriérés ! »

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« Au Zaïre, nous nous demandons ce que signifie exactement le développement. Peut-on appeler « Pays Développés », des pays qui possèdent un nombre impressionnant de voitures, qui construisent des milliers de kilomètres d’autoroutes, qui polluent les eaux, les mers et l’air ? Faut-il appeler « Pays Sous-Développés », ceux dont les habitants sont pauvres, certes, mais équilibrés ? Où l’on compte moins de cas de suicides ? Où il y a moins de meurtres, et moins de déséquilibrés et de sadiques ? Je vous avoue que je n’ai jamais considéré le Zaïre, mon pays, comme sous-développé. Car mon peuple est discipliné, travailleur, digne et fort. Alors que les pays qui se disent développés sont le théâtre de désordres sociaux, de grèves sauvages. C’est pourquoi nous préférons au terme de « développement » celui « d’équipement ». »

« Le monde se divise en deux camps : les dominés et les dominateurs, les exploités et les exploiteurs. Les pays pauvres ne le sont pas par incapacité congénitale, ils le sont par suite de l’histoire, qui a fait que certains pays ont dominés, exploités et pillés d’autres pour s’enrichir. Quand le riche devient toujours plus riche, et c’est de la logique mathématique, quand le riche exploite le pauvre, le riche devient de plus en plus riche, et le pauvre, de plus en plus pauvre…

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De Dungu en Angola, Mama Océan a marché jusqu'à Tshikapa, en passant par Kamonia: 150 Km à pied ! Malgré ses blessures aux pieds et la fatigue, elle était déterminée à rentrer à Kinshasa, abandonnant l'espoir d'une vie meilleure ailleurs qu'au Congo. Elle avait fait le droit, elle va s'inscrire à l'UPN en communication. Elle veut communiquer mais pas n''importe quelle communication. Mama Océan veut que les Congolais prennent conscience de la grandeur du Congo. Comment faire ? Elle pense faire des émissions sur le développement du Congo. Très vite, Mama Océan se rend compte que ce n'est pas ça. C'est l'amour de la patrie qu'il convient. Dans sa débrouillardise, elle trouve un ami qui lui crée sa chaîne Youtube ! Elle se perfectionne. Avec des moyens de bords, sans soutien au pays, avec l'aide de quelques Congolais de la diaspora, elle affûte sa mission: contribuer à la libération du pays de l'occupation. L'océan a cette capacité de rejeter les déchets en son sein. Mama Océan  de la presse congolaise rejette les impostures et usurpations de la classe politique congolaise. Elle est couverte de l'esprit libérateur de Mvulunzi Kimbangu Diantungunua. Mama Océan brave tous les dangers, elle ne recule devant rien. Animatrice reconnue, elle passe incongnito. Sa vie ne tient qu'à sa vigilance quotidienne. Elle s'est donnée des règles de vie pour continuer de vivre dans un environnement hostile.  Mama Océan a beaucoup perdu dans ce combat de libération. Elle n'a jamais baissé les bras. 

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lundi 31 mai 2021

RDC: Tshilombo a éteint la flamme Tshisekedi moins populaire que Lumumba, Mobutu...!

RDC: Tshilombo a éteint la flamme Tshisekedi moins populaire  que Mobutu, Lumumba...!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International


La faute à Tshilombo, qui a volé le destin de tout un peuple, agit en tribalo-Ethnique et pantin marionnette des occupants. 5 ans après sa mort, Etienne shisekedi Wa Mulumba "Mula Nkuasa" personne ne se souvient de lui. Les Congolais parlent librement Mvuluzi Kimbangu, de Mobutu en bâtisseur et instaurateur de l'unité nationale, Lumumba de sa lutte. Tshilombo a éteint la flamme Tshisekedi !

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La faute à Mabundi Fatshi Tshilombo ! Qui l'eut crut Mobutu plus populaire que Tshisekedi au Congo?  Tshilombo a éteint la flamme d'Etienne Tshisekedi au Congo. Pour la libération de la République démocratique du Congo, les Congolais se reconnaissent en : Mvuluzi Kimbangu 80%, Patrice Emery Lumumba 40%, Mobutu Sese Seko 28%...Etienne Tshisekedi wa Mulumba n'obtient que 3% !

Pourtant Etienne Tshisekedi wa Mulumba n'est décédé qu'il y a 5 ans ! Enterré en Belgique, l'homme aux trois cercueils est plus impopulaire mort que vivant au Congo-Kinshasa. "Mula Nkuasa" est même dépassé par Mobutu Sese Seko, son ami qui apparaît comme  l'homme de l'unité nationale et bâtisseur du pays. Le peuple d'abord n'est qu'une fumisterie. Les Congolais ont tourné le dos à Etienne Tshisekedi, sa mémoire est-elle heureuse encore ? C'est la faute à Tshilombo, Monsieur 15%, voleur de destin du peuple congolais.

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Etienne Tshisekedi souffrait d'alzheimer d'après les autorités belges, il n'avait plus toute ses facultés. Mais sa famille a caché cette vérité au peuple congolais. Marthe Kasalu Jibikila et  Tshilombo ont multiplié des subterfuges et mensonges pour cacher cet état des faits aux Congolais. Ils ont viré tous les intellectuels compétents qui pouvaient contribuer à faire de l'Upds. 

On ne peut pas lutter 37 ans pour la démocratie et l'état de droit...voir son fils putatif aller négocier nuitamment à Kingakati et faire un deal au grand mépris des principes démocratiques pour bénéficier d'une nomination électorale. Quelle honte ! Etienne Tshisekedi s'est battu en vain. L'Udps, parti familial des Bena Mpuka, Talibans, Tribalo-Ethniques et Wewacrates. Une coquille vide des écervelés, injuriologues et insultologues patentés du peuple.

Tshisekedi et Mobutu justifiant la pendaison publique de 3 ministres et d'un sénateur © Mike Kabamba

La gestion chaotique de Tshilombo est la base du chute libre de l'estime d'Etienne Tshisekedi dans l'opinion nationale. Les Congolais remettent de plus en plus en doute la soi-disant opposition d'Etienne Tshisekedi à Mobutu. Tshilombo est despote, tribaliste, pantin-marionnette, incompétent et blablateur. Voler le destin de tout un peuple pour devenir le distributeur automatique des promesses. 

Cupide, avare, corrompu et vendu, Tshilombo a trahi la diaspora congolaise par ses fourberies et roublardises.  Muana Mboka Ya Moyibi est une calamité pour lui-même et pour le Congo. 

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samedi 24 avril 2021

RDC: 24 avril 1990-24 avril 2021, 31 ans du discours de Mobutu sur le multipartisme!

RDC: 24 avril 1990-24 avril 2021, 31 ans du discours de Mobutu sur le multipartisme!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

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Le 24 avril 1990, Mobutu pleura devant les caméras … fin du parti unique, le multipartisme réinstauré sous les larmes du président de la République! Il arrive au pouvoir en 1965 par un coup d’Etat et le dirige d’une main de fer, jusqu’en 1997, avant d’être chassé par les armes… Mobutu est une terreur, ses colères sont foudroyantes et il donne l’image d’un homme que rien ne peut ébranler.

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Le 24 avril 1990, au plus fort d’une dictature croulante, feu le Maréchal Mobutu avait annoncé, urbi et orbi, le retour au pluralisme politique en RDC Congo ex Zaïre. Et c’était parti malgré les différentes entraves.

Aujourd’hui, 31 ans après, quel recul pour la RDC-ex-Zaïre ?  Le 24 avril 2021, les Tontons Macoutes de Bébé Doc Tshilombo ont tiré à balles réelles et  lancé des gaz lacrymogènes, pour une marche pacifique en soutien et solidarité des Congolais du Grand Kivu, Ituri et Tanganyka, qui vevent un génocide. Les journalistes sont victimes des interpellations et arrestations arbitraires. Seul L'Udps, parti familial de Tshilombo ont droit aux meetings et marches dans le pays. Les élections sont frauduleuses. Le Congolais vit avec-1$ par jour. Le peuple manque de tout. Les nouveaux riches sont de la bourgeoisie Compradore. Corruption, rétro-commissions, gabegie financière, détournements de fonds, enrichissements illicites sont les marques de fabrique du Tshintuntuïsme et de la République Wewacratique.   Bébé Doc Tshilombo, le Nabuchodonosor du Congo, est un dictateur qui cache bien son jeu. La RDC est sous occupation mais lui  se pavane et se cancane.  

Mobutu : "Comprenez mon émotion" © Trésor Kibangula

Discours du Maréchal Mobutu du 24 avril 1990

Très chers compatriotes,

Nous voici pour la troisième fois au rendez-vous de l’histoire.

La première fois, ce fut en ce beau jour du 30 juin 1960. Dans l’allégresse générale, notre pays accédait à la souveraineté nationale et internationale. Mais ce fut également le début de la difficile naissance d’une nation et l’apprentissage laborieux de l’exercice du pouvoir.

La seconde fois, le 24 novembre 1965. L’anarchie s’installait partout dans le pays. Lentement mais sûrement. Les luttes fratricides accablaient notre peuple. Devant le chaos et la division qui menaçaient d’éclatement les fondements même de l’Etat, une poignée de vaillants fils du Zaïre – dans un élan de sursaut patriotique – décidèrent d’infléchir le cours de l’histoire de notre pays.

Aujourd’hui 24 avril 1990, enfin. A la veille du trentième anniversaire de l’accession du Zaïre à la souveraineté nationale, après une présence de près de 25 ans à la tête du pays, et face aux grandes mutations qui tourmentent le monde en ce vingtième siècle finissant, j’ai pensé qu’il était temps de recueillir les avis du peuple zaïrois, afin de dégager les lignes directrices susceptibles d’orienter nos choix politiques.

Ainsi, le 14 janvier 1990, à l’occasion de l’échange des vœux de nouvel an, j’avais annoncé à mon peuple ma volonté d’organiser un large débat national sur le fonctionnement des institutions politiques de la deuxième République.

A ce sujet, j’ai sillonné toutes les régions du pays, de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud, empruntant tous les moyens de transport disponibles, à savoir : Jeep, voiture, bateau, hélicoptère, petit porteur et jet. Il ne manquait plus à cette liste que le train, le vélo et, bien sûr, la pirogue. Je me suis mis à l’écoute de la majorité silencieuse. Ses interrogations, ses inquiétudes et ses aspirations ont retenu toute mon attention.

J’ai recueilli des mémorandums aussi bien individuels que collectifs. J’ai reçu en audience différents groupes socio-professionnels tels que professeurs, missionnaires, opérateurs économiques, médecins, avocats, fonctionnaires, chefs coutumiers, femmes commerçantes, étudiants. Tout a été pris en compte et a fait l’objet de ma profonde réflexion, même le mémorandum des évêques.

Je voudrais saisir l’occasion que m’offre cette adresse à la nation pour remercier du fond du coeur le peuple zaïrois de l’accueil chaleureux et patriotique qui a été réservé à moi-même et à la maman présidente. Bravant pluie, soleil et fatigue, partout les filles et les fils du grand Zaïre se sont surpassés et nous ont témoigné, avec joie et enthousiasme, leur indéfectible attachement. J’en suis profondément touché et je leur resterai beaucoup reconnaissant.

Je me dois également de féliciter le peuple zaïrois pour son sens élevé du nationalisme et sa maturité politique. En effet, durant toute la période de consultation populaire, en dépit un battage médiatique d’intoxication et de démobilisation que, de mémoire de chef, je n’ai jamais connu au Zaïre, le peuple zaïrois a démontré, une fois de plus, qu’il n’était pas près de régler son mode de vie sur la base de la manipulation et de la désinformation.

Très chers compatriotes,

Trente ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, nous sommes aujourd’hui à la croisée de chemins et devant des choix nouveaux.

A l’analyse de tous les mémorandums qui m’ont été adressés, j’ai été surpris de constater que le peuple, à qui j’avais demandé de se prononcer seulement sur le fonctionnement des institutions politiques, a plutôt axé l’essentiel de ses doléances sur les difficultés qu’il éprouve dans sa vie quotidienne. Ainsi, au plan social, on pourrait retenir notamment la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics. A cela, il faut ajouter :

– la vétusté des formations médicales,

– la carence en équipements et en médicaments,

– l’insuffisance du personnel médical

– la surpopulation dans les salles des cours ainsi que dans les résidences universitaires et les internats,

– la modicité des rémunérations des agents de l’Administration publique,

– le sous-emploi des cadres universitaires, certains abus qui se commettent par-ci par-là.

Au plan économique, il m’a été signalé entre autres :

– la dégradation des voies de communication : routes, voiries, télécommunication,

– le poids de la fiscalité et de la parafiscalité,

– les tracasseries administratives,

– les invendus dans les collectivités rurales,

– la détérioration des termes de l’échange du paysan,

– l’insuffisance de l’énergie électrique dans certaines régions du pays.

De l’examen de ces mémorandums, j’ai été heureux de constater que le peuple n’a pas remis en cause un certain nombre d’acquis. En effet, de Bukavu à Matadi, de Lubumbashi à Kisangani, partout c’est l’affirmation de l’identité nationale, le souci de l’intégrité territoriale et la préservation de la paix retrouvée. Au-delà de ces acquis incontestés, le peuple exige des changements importants au niveau des cadres, des institutions ainsi que du fonctionnement de celles-ci.

Très chers compatriotes,

Pour en revenir à la question fondamentale que j’exposais le 14 janvier 1990 sur le fonctionnement de nos institutions politiques, en dehors de toute considération économique ou sociale, la réaction de mon peuple ne s’est pas fait attendre.

Dans l’ensemble, le bilan politique de la consultation populaire, selon le rapport qui m’a été présenté par le Bureau national de coordination, indique qu’au total 6.128 mémorandums ont été enregistrés et analysés jusqu’au 21 avril 1990. En vous signalant que, d’une part, plus d’un million de zaïroises et de zaïrois ont pris part à ce débat national et, d’autre part, les compatriotes résidant à l’étranger ont également apporté leur contribution à travers 116 mémorandums.

Sur les 6.128 mémorandums reçus, 5.310, soit 87 %, ont proposé des réformes en profondeur au sein du Mouvement Populaire de la Révolution. Cependant, deux tendances se sont dessinées clairement. La première estime que le MPR doit demeurer le parti unique mais certains de ses organes doivent disparaître. Il s’agit principalement du Comité Central, du Bureau Politique et du Conseil Consultatif Permanent pour le développement. La même tendance estime également que le Secrétariat Général et les branches spécialisées du MPR doivent être dissous.

La deuxième se prononce pour la réduction sensible des organes et des effectifs des hommes qui les composent. Cette tendance a également suggéré que le Mouvement Populaire de la Révolution, à tous les niveaux, fasse appel à des hommes nouveaux.

En revanche, 818 mémorandums, soit 13 %, se sont 

clairement exprimés en recommandant vivement l’instauration du multipartisme. outre le choix porté sur le maintien du monopartisme ou sur l’instauration du multipartisme, l’analyse des mémorandums a également permis de déceler d’autres préoccupations du peuple que voici :

  1. La réhabilitation des trois pouvoirs traditionnels, à savoir : le Législatif, l’Exécutif et le Judiciaire.
  2. Le renforcement des pouvoirs de contrôle du Conseil Législatif et de tous les organes délibérants.
  3. La responsabilisation de l’Exécutif tant au niveau central que régional devant les organes délibérants.
  4. La dépolitisation de la Fonction publique, de la territoriale, des forces armées, de la Gendarmerie, de la Garde civile et des services de sécurité, exigeant pour ces derniers une profonde restructuration en vue de garantir en toutes circonstances les droits fondamentaux des citoyens et les libertés individuelles.

Très chers compatriotes,

Après avoir mûrement réfléchi et contrairement à mon engagement de suivre l’opinion de la majorité, j’ai estimé, seul devant ma conscience, devoir aller au-delà des vœux exprimés par la majorité du grand peuple du Zaïre. Aussi, j’ai décidé de tenter de nouveau l’expérience du pluralisme politique dans notre pays en optant pour un système de trois partis plitiques, en ce compris le Mouvement Populaire de la Révolution, avec à la base le principe de la liberté pour chaque citoyen d’adhérer à la formation politique de son choix.

Je voudrais que, sur ce point précis, les fils et les filles de notre grand pays qui m’ont toujours assuré de leur totale confiance et de leur entière adhésion comprennent que le grand Zaïre, situé au cœur du continent africain, sans être à la remorque de qui que ce soit, ne doit pas non plus se contenter des positions figées ni se complaire dans l’immobilisme. Il doit être en mesure de s’adapter à toutes circonstances et de démontrer que sa volonté de bâtir une société véritablement démocratique ne saurait d’aucune manière être mise en doute.

Mais, fort de l’expérience du multipartisme de la première République, j’estime que le changement qu’ensemble nous allons conduire dans ce domaine devra éviter les erreurs du passé. Raison pour laquelle, dans mon esprit, le multipartisme ne doit entraîner ni prolifération ni bipolarisation des formations politiques. Nous devons surtout éviter que le multipartisme ne devienne au Zaïre synonyme de multitribalisme. Le multipartisme doit être considéré comme la manifestation d’une volonté réelle de dépassement des tendances tribales, régionalistes et séparatistes.

Voilà pourquoi les trois partis devront justifier d’une représentativité nationale suffisante. Si j’ai pris la résolution d’aller au-delà de la volonté exprimée par la majorité, j’ai voulu, ce faisant, favoriser l’avènement d’une nouvelle ère de confrontation des idées et des débats politiques dans un cadre pluraliste.

Très chers compatriotes,

L’ouverture dans laquelle aujourd’hui j’engage le peuple zaïrois doit être également l’occasion de conquérir davantage le cœur de la jeunesse de notre pays. Cette jeunesse, si généreuse et si vivante, doit en effet se sentir au centre de nos préoccupations. Elle ne doit pas être victime de surenchère. Et, pour qu’elle soit une véritable force de changement, elle doit être mieux formée, moins inquiète de son avenir. J’instruirai donc le gouvernement à formuler une nouvelle politique de la jeunesse, ardue et axée sur les deux pôles de la formation et de l’emploi.

Très chers compatriotes

J’ai parlé de bien des choses et de tout le monde. Je n’ai pas parlé de moi. Que devient le Chef dans tout cela 

A cet égard, permettez-moi de relever en premier lieu une constatation : le peuple zaïrois s’est clairement prononcé sur ma personne et a demandé que je continue à présider aux destinées de notre pays. Je voudrais remercier mon peuple pour cette expression incontestable de confiance renouvelée. Dans le nouveau paysage politique zaïrois, quel sera le nouveau rôle du chef ?

Le Chef de l’Etat est au-dessus des partis politiques. Il sera l’arbitre, mieux : l’ultime recours. Avec la révision constitutionnelle, le Chef cesse d’être le Chef de l’exécutif. De ce fait, il ne pourrait être soumis ni à la critique, ni au contrôle du conseil législatif. Il demeure le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité territoriale et constitue le dernier rempart de la nation. Tous les fils et toutes les filles de notre pays, membres ou non d’un parti doivent se reconnaître en lui. Et quoi qu’il arrive, en sa qualité de chef, se situant au-dessus de la mêlée, il s’engage à demeurer le dénominateur commun, c’est-à-dire le rassembleur, le pacificateur et l’unificateur.

Mon rôle d’arbitre au-dessus des partis ayant été ainsi défini, je vous annonce que je prends ce jour congé du Mouvement Populaire de la Révolution pour lui permettre de se choisir un nouveau chef devant conduire le changement des structures matérielles et humaines de ce parti.

Très chers compatriotes,

J’ai un dernier mot pour certains aspects qui pourraient paraître secondaires et qui concernent la démarche et les usages politiques que nous avons créés et vécus ensemble. Dans notre élan révolutionnaire tout à fait légitime et à un moment précis de cette révolution, nous avons été amenés à adopter dans notre langage politique et institutionnel certaines dénominations qui, aujourd’hui, risquent de nous mettre en porte-à-faux avec les nouvelles options que nous venons de prendre fondées sur notre souci de plus de liberté et d’adaptation à l’universalité.

C’est ainsi que vous aurez remarqué que tout au long de mon propos, je n’ai pas utilisé les termes « citoyennes, citoyens, militantes, militants » mais disons que, peut-être, certaines filles, certains fils, voire certains collaborateurs voudraient bien revenir aux vocables plus universels que vous connaissez tous : Excellences, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs. A dater de ce jour, les choses étant ce qu’elles sont, c’est-à-dire telles que je les ai clairement définies, je dois vous dire que je ne me sentirai en rien gêné d’appeler le Premier commissaire d’Etat et les commissaires d’Etat, Premier ministre et ministres, le conseil législatif et les commissaires du peuple, l’Assemblée nationale et les honorables députés.

Dans le même contexte politique précédemment décrit, nous nous sommes imposé une tenue nationale comme il en existe dans beaucoup d’autres pays. Chez nous, elle s’appelle l’abacost. Cependant, tout en le maintenant comme tenue nationale, j’estime que dans ce domaine également, chaque zaïrois aura à faire usage de sa liberté. Usant de la mienne, je me dois de préciser que vous ne me verrez pas en cravate. Mon choix ayant été fait en février 1972, je me sens très bien dans ma peau de nationaliste zaïrois.

Très chers compatriotes,

Toutes ces réformes, vue leur ampleur, requièrent une période de transition nécessaire et suffisante. Surtout pour permettre aux nouvelles formations politiques de se structurer et de s’installer sur l’ensemble de notre territoire ainsi qu’au Mouvement Populaire de la Révolution de se restructurer au regard du nouveau paysage politique.

Etant donné que tous les organes délibérants ont reçu avec une belle unanimité le 

satisfecit du peuple, qui du reste a demandé que leurs pouvoirs de contrôle soient renforcés; j’ai estimé, suivant en cela la volonté librement exprimée par le peuple zaïrois, que ces organes délibérants, c’est-à-dire le conseil législatif, les assemblées régionales, les comités populaires de zone et les conseils de collectivité restent en place jusqu’aux élections prochaines.

En ce qui concerne l’actuelle équipe de l’exécutif, après l’énoncé de toutes ces mesures, elle est réputée démissionnaire et chargée d’expédier les affaires courantes. Dans les tous prochains jours, sera connu le nom du Premier commissaire d’Etat ou du Premier ministre si vous voulez. Avec le nouveau chef du gouvernement, des consultations seront engagées pour la constitution de l’équipe de transition qui aura principalement pour mission l’exécution d’un programme d’urgence visant à répondre aux attentes de la population dans les domaines économiques et social.

Quant aux partis politiques, un projet de loi fixant les conditions de leur existence, leur agrément et leur financement sera déposé incessamment sur le bureau du conseil législatif.

Pour toutes ces raisons, la période de transition ira du 24 avril 1990 au 30 avril 1991. Cette période de 12 mois sera mise à profit par les formations politiques pour faire l’apprentissage de la démocratie pluraliste et affronter l’électorat. Suivant en cela un calendrier précis qui sera rendu public.

La période de transition sera également mise à profit pour procéder à la révision de la Constitution qui se fera en deux étapes. Comme je l’ai déclaré plus haut le pays sera régi pendant la transition par la Constitution actuelle qui doit subir des modifications au niveau du conseil législatif. Pendant ce temps, une commission sera mise sur pied pour l’élaboration d’une Constitution définitive appelée à régir la Troisième République. Après la mise en place du gouvernement de transition, j’entreprendrai une tournée d’explication des nouvelles réformes à travers le pays. Car, la majorité silencieuse qui a exprimé clairement sa volonté pourrait ne pas comprendre pourquoi et dans quel intérêt j’ai opté pour le point de vue de la minorité.

Très chers compatriotes,

Avant de terminer mon propos, je voudrais me résumer pour une bonne compréhension de tous. A dater de ce jour, mardi 24 avril 90, tirant les enseignements de la consultation populaire à laquelle avaient pris part plus d’un million de zaïroises et de zaïrois, et d’où sont sortis 6.128 mémorandums, j’annonce solennellement au peuple zaïrois.

  1. L’introduction du multipartisme à trois au Zaïre, l’abolition de l’institutionnalisation du Mouvement Populaire de la Révolution avec comme conséquences : la suppression de son rôle dirigeant, la séparation nette entre le parti et l’Etat, la réhabilitation des trois pouvoirs traditionnels à savoir le législatif, l’exécutif et le judiciaire comme les seuls organes constitutionnels, la dépolitisation de la fonction publique, de la territoriale, des forces armées, de la gendarmerie, de la Garde civile et des services de sécurité, l’instauration d’un pluralisme syndical.
  2. La désignation d’un Premier commissaire d’Etat ou Premier ministre, si vous voulez, suivie de la formation d’un gouvernement de transition.
  3. La révision de l’actuelle Constitution en vue de l’adapter à la période de transition qui s’instaure.
  4. La mise sur pied d’une commission chargée d’élaborer la Constitution de la Troisième République, Constitution qui sera sanctionnée par un référendum populaire.
  5. L’élaboration enfin d’un projet de loi devant régir les partis politiques dans notre pays et organiser leurs financements.

Très chers compatriotes,

Ce mardi 24 avril 1990, une page nouvelle de notre pays vient de s’ouvrir et je me permets de nourrir de grandes espérances sur l’avenir de nos institutions, prémices de tout progrès. Quelles que soient les lacunes inhérentes à toute œuvre humaine, nous devons reconnaître que grâce à l’idéal qui nous a toujours animés dès l’aube du 24 novembre 196(, nous avons la paix, l’unité nationale, l’intégrité du territoire et la fierté de nous sentir zaïrois.

Voilà le nouveau visage du Zaïre, voilà le Zaïre de la Troisième République qui prend naissance aujourd’hui, et que nous voulons grand et prospère.

Ce Zaïre, nous devons le bâtir ensemble pour relever un défi digne du troisième millénaire vers lequel va nous conduire la troisième République. Si deux désirs sont une volonté, comme le disait un grand penseur britannique, Georges Meredith, pour ne pas le citer, je me demande quant à moi, ce que peuvent faire deux volontés unies, la vôtre et la mienne, deux volontés qui s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau pacte que nous signons aujourd’hui vous et moi pour la construction d’un nouveau Zaïre; un nouveau Zaïre, dis-je, sûr de lui, fort du grand génie créateur de son peuple, conscient de sa place au cœur de l’Afrique, capable désormais d’affronter avec foi et sérénité, assurance et dignité les défis de l’an 2000 ; un nouveau Zaïre enfin qui fera dire aux générations futures, pensant à la journée d’aujourd’hui : vraiment, ce fut un des moments les plus beaux de l’histoire de la République.

Vive le Zaïre,

Vive la Troisième République,

Vive le renouveau,

Je vous remercie 

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mardi 13 avril 2021

Faux opposants, Eve Bazaïba est à Tshilombo, ce que Tshisekedi a été pour Mobutu!

Faux opposants, Eve Bazaïba est à Tshilombo, ce que Tshisekedi a été pour Mobutu!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Bazaïba 1.jpg, avr. 2021

Muana Ya Mbila Asila Soni ! Eve Bazaïba s'incline devant un patin-marionnette: Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba. Elle a jeté aux orties ses paroles, engagements et réactions contre le hold-up électoral du 30 décembre 2018. Eve Bazaïba est à l'imposteur-usurpateur Tshilombo, ce qu'a été Etienne Tshisekedi à Mobutu Sese Seko...des faux opposants.

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Eve Bazaïba dépend du Seigneur de guerre Jean-Pierre Bemba. Intelligente, dynamique, elle aurait pu un jour diriger le Congo, si elle avait quittait le MLC. Eve Bazaïba est à Tshilombo, ce que Tshisekedi a été pour Mobutu Sese Seko, des faux opposants. Des mangéristes et mangeurs à tous les râteliers. 

Etienne Tshisekedi injurié Mobutu Sese Seko le matin, et le soir, il allait avec sa Jaguar pour remplir son coffre des billets verts. Opposant de pacotille, qui a contribué à la dictature de Mobutu. Et des amnésiques, parlent de 37 de lutte pour la démocratie. Le Congo est-il une démocratie ? Opposant, Etienne Tshisekedi est allé à Nice voir son ami Mobutu pour lui remettre le pouvoir. Etienne Tshisekedi était un faire-valoir de la dictature mobutienne.  Depuis le décès  de Mobutu le 7 septembre 1997 à Rabat au Maroc, Etienne Tshisekedi était désemparé.  

Fille d'un soldat, Eve Bazaïba n'est pas cohérente dans ses actions politiques. Veuve de Masudi Bin Kalombo décédé le samedi 2 janvier 2021, Eve Bazaïba devait prendre son temps de deuil et refuser ce cadeau empoisonné, d'être nommé dans un gouvernement d'occupation. Elle avait quitté l'UDPS à cause du refus d'Etienne Tshisekedi de participer aux élections Louis Michel  de 2006. Eve Bazaïba avait rejoint le MLC, mouvement rebelle devenu parti politico-militaire du Seigneur de guerre Jean-Pierre Bemba. Qu’espérait -elle ? Un poste ministériel et dans quelles conditions

Eve Bazaïba  saute sur l'occasion, elle est nommée vive Premier ministre de l'environnement,  après avoir vociféré, égosillé, criaillé, gueulé, invectivé contre la nomination électorale de Tshilombo,  après un deal à Kingakati avec Alias Kabila. Elle paraît ridicule. Eve Bazaïba est comme tous les ventriotes qui crient fort au nom du peuple. En réalité, c'est pour le ventre. Ils sont en quête des postes. ,En faisant allégeance à Monsieur 15%, Eve Bazaïba s'est grillée toute seule. Elle est traîtresse et collabo.  

Réveil-FM: Eve Bazaïba rattrapée par sa déclaration contre Tshilombo Tshintuntu ! © Freddy Mulongo

La médiocrité est un sangsue qui colle à la peau des politicailleurs congolais.  Eve Bazaïba ne dément cet adage. 

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mercredi 24 mars 2021

RDC: "Les 4 pendus de la Pentecôte", "Ebembe Ya Adoula", poulet surgelé sans tête !

RDC: "Les 4 pendus de la Pentecôte", "Ebembe Ya Adoula", poulet surgelé sans tête!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Paul Kagame.jpg, mar. 2021

Ebembe Ya Adoula est une expression qui est apparu en 1963, avec l'arrivée des poulets surgelés, sans tête à Léopoldville-Kinshasa. Pourtant en politique, l'expression, fait référence aux 4 pendus de Kinshasa, par Mobutu et son ami-complice de toujours, Etienne Tshisekedi, ministre de justice justifiant la pendaison, le 1 juin 1966. 53 ans après, les obsèques de Tshisekedi au lieu de pendaison.

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Cyrille Adoula, Premier Ministre de la République démocratique du Congo de 1961 à 1964, fut le seul à prendre en 1962 un décret réduisant les émoluments des ministres. Ici en 1962, chez le Président Kennedy, à la Maison Blanche. Fait rare dans l'Histoire nationale.

Les Martyrs de la Pentecôte sont quatre hommes politiques congolais exécutés par pendaison le 1er juin 1966 sous le régime dictatorial de Joseph-Désiré Mobutu.  La vidéo montre Etienne Tshisekedi, ministre de la justice de Mobutu entrain de justifier cette odieuse pendaison devant un journaliste belge. Les 4 martyrs sont : Jérôme Anany, ministre de la Défense dans le gouvernement de Cyrille Adoula,  Emmanuel Bamba, sénateur et dignitaire de l'église kimbanguiste ; Évariste Kimba, premier ministre jusqu'en novembre 1965 ; Alexandre Mahamba, ministre des Affaires foncières dans le gouvernement de Cyrille Adoula.

Tshisekedi et Mobutu justifiant la pendaison publique de 3 ministres et d'un sénateur © Mike Kabamba

Tout avait commencé le 7 mars 1966 lorsque Mobutu supprime l’obligation de soumettre ses ordonnances-lois à l’une des chambres législatives pour confirmation. Le mécontentement est général parmi les parlementaires mais beaucoup se taisent par peur. Toutefois, quelques courageux vont élever le ton, dont les sénateurs Emile Zola et Emmanuel Bamba qui interviennent par motion pour demander quel rôle jouerait encore le Parlement dans ces conditions. Ils seront fortement applaudis. A partir de ce jour-là, beaucoup d’hommes politiques vont discuter des possibilités d’écarter Mobutu. Dans ces cercles de discussion se retrouvent aussi des officiers militaires. En réalité, tous ces officiers militaires n’étaient que des appâts pour mieux piéger les politiciens et les pousser à aller plus loin dans la conjuration. A travers eux, Mobutu était régulièrement informé de tous ces contacts. Le dimanche 29 mai 1966, jour de la Pentecôte, un dernier rendez-vous est pris entre les 4 politiciens et 6 officiers supérieurs en vue des derniers réglages, avant de passer à l’acte. Ils se réunissent dans la résidence du colonel Bangala (au quartier Parc Hembrise, à Ma campagne). Dans le jardin de la villa où tous ces conjures établissent le dernier plan d’action, sont cachés des commandos. D’autres commandos déguisés en domestiques, servent la bière. Cette réunion qui avait débuté à 20h se termine à 1h du matin. C’est alors qu’interviennent tous ces commandos : les quatre politiciens sont arrêtés, à l’exception des officiers militaires.

Et le lendemain, 30 mai, au grand matin, c’est Mobutu qui s’adresse au peuple congolais, à travers les ondes de Radio Congo. Sa voix claque de colère et d’émotion lorsqu’il annonce qu’un coup d’Etat a été déjoué et les traîtres arrêtés : Evariste Kimba, Emmanuel Bamba, Alexandre Mahamba et Jérôme Anany. Et vers 12h le même jour, Mobutu crée, par ordonnance-loi, un tribunal militaire d’exception chargé de juger les quatre conjures. Un procès expéditif est alors ouvert le 31 mai, tenu en plein air devant une nombreuse foule de plus de 20.000 personnes. A la fin de la journée, la sentence tombe : la peine de mort pour tous les 4 inculpés. Finalement, l’exécution aura lieu le lendemain de la sentence, le 1er juin 1966, sur l’actuel emplacement du stade des Martyrs de Kinshasa.

C'est à la conférence nationale souveraine (CNS) que le professeur Émérite Huit Mulongo, président de la Commission socio-culturelle en août 1992, que le rapport de la commission fut adopté au palais du peuple.  Le stade Kamanyola en honneur du Maréchal Mobutu fut renommé:  stade des Martyrs de la Pentecôte en honneur de 4 pendus de Mobutu. 


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Au delà du fait qu'Ebembe Ya Adoula signifie pour des Kinois avoir la tête coupée... l'expression "Ebembe Ya Adoula" a pris son ampleur deux ans plus tard. En effet, le Premier ministre Cyril Adoula  avait ramené des cargaisons de poulets surgelés dans des bateaux frigorifiques (des réserves alimentaires stockées durant la deuxième guerre mondiale) en vue de palier à la crise qui avait frappé la jeune République à la suite du manque de devises pour couvrir les importations. Ebembe ya Adoula, ce fut du poulet avarié importé en 1963 des USA par le gouvernement de Cyrille Adoula et vendu à vil prix particulièrement sur les marchés de Kinshasa, alors Léopoldville. Le gouvernement de la RDC avait dû, en effet, contracter une dette dont le paiement était échelonné sur 40 ans. Des générations et des générations ont remboursé un prêt dû à des poulets impropres à la consommation et qui avaient fini par monter l’opinion contre le Premier ministre Cyril Adoula.

 Vendredi 31 mai 2019, On peut concéder à Etienne Tshisekedi d'être le Père de l'opposition congolaise. Il n'est pas le père démocratie congolaise. Car il n'y a pas de démocratie en RDC. Etienne Tshisekedi fut un accompagnateur de tous les régimes au Congo. L'homme qui a prêté serment chez lui en 2011,comme président de la République, fut un politicailleur !

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Un criminel revient toujours sur le lieu de son crime. 53 ans après les pendus de la pentecôte, Etienne Tshisekedi est retourné sur le lieu du crime, avant son enterrement ! 53 ans, Etienne Tshisekedi, alors Ministre de l'intérieur et de la justice, du Haut Commandement, gouvernement issu du putsch Mobutu Sese Seko, a fait pendre 4 compatriotes sur le pont Cabu, le lieu où a été érigé le stade des Martyrs de la Pentecôte. C'était le 1 juin 1966, 7 mois après la prise de pouvoir de Mobutu par coup d'Etat, quatre hauts cadres de la République et opposants au régime de Mobutu sont pendu en public. Il s'agit de:

- Jérôme Anany, ministre de la défense dans le gouvernement de Cyrille Adoula;

- Alexandre Mahamba, ministre des affaires étrangères dans le gouvernement Adoula;

- Emmanuel Bamba, sénateur et dignitaire Kimbanguiste;

-Évariste Kimba, premier ministre du Congo sous Joseph Kasavubu.

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Les Bena Mpuka, Talibans et Tribalo-ethniques clament qu'il est le "Père de la démocratie"! Y-a-t-il une démocratie en République démocratique du Congo ? De quelle démocratie parle-t-on dans un pays, où la population vit avec moins d'un dollar par jour ? Les enfants étudient dans des écoles sans bancs, les hôpitaux manquent des médicaments, les fonctionnaires sont impayés...? La démocratie est une vue d'esprit pour les Udpsiens fanatisés. A la longue, on peut concéder qu'Etienne Tshisekedi est le "Père de l'opposition"!

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C’est l’une des séquences marquantes de la cérémonie d’hommages à Étienne Tshisekedi, vendredi 31 mai 2019, à Kinshasa. Ce moment où le Président Rwandais Paul Kagamé, bourreau du peuple congolais, a reçu l’ovation de milliers des Tshisekedistes présents au stade des Martyrs. Une image inimaginable il y a quelques années. Alors que les blessures des relations tumultueuses entre le Rwanda et la RDC ne sont pas encore complètement refermées.

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Pourtant, quelque chose et non de moindre, s’est bien produit ce jour dans ce mythique temple du football congolais. Tous les Congolais ne sont pas des imbéciles disposés à encourager Paul Kagamé comme s’il était un leader respectable. Non. Ceux qui ont applaudi, le président criminel de guerre du Rwanda, sont les Tshisikedistes. Ce sont eux qui défendent aujourd’hui les ennemis du Congo en justifiant l’injustifiable. Ces personnes, pour la plupart originaires du même coin géographique, sont seulement Congolaises de nom. 

« Ce n’est donc pas un hasard si Tshilombo s’est rendu au Rwanda au début de sa présidence usurpée, insultant ainsi la mémoire de millions de morts congolais, les 12 millions de morts congolais sont morts par "Effets collatéraux" du génocide du Rwanda, pour faire plaisir à son nouveau maître. Ce n’est pas non plus un hasard si Tshisekedi a invité le tyran rwandais à Kinshasa, humiliant tout un pays et son peuple. Joseph Kabila avait l’habitude de faire la fête avec Kagamé la nuit. Félix Tshisekedi a décidé de comploter contre la république en plein jour, à la vue de tous.

« Peut-être pense-t-il que s’il accepte d’être le nègre domestique de Paul Kagamé, Kagamé lui donnera un coup de main dans la guerre de faible intensité entre ses partisans et ceux d'Alias Kabila. Mais il a tort. Kagamé n’abandonnera jamais Alias Kabila  pour Tshilombo.

Comment le fils d’une si grande personnalité politique, a-t-il pu trahir son pays ? Est-ce par naïveté ou est-il taré ? Certains ont qualifié Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba par beaucoup de noms, mais jamais un « house négro » (nègre domestique). Dans sa connotation historique, les « houses nègres » étaient les esclaves noirs qui dénonçaient leurs frères esclaves qui travaillaient dans les plantations.

Le châtiment résultait de fois à la mort, emprisonnement, ou vente de l’esclave comme un bien matériel. Cette appellation est plus forte et plus piquante que les qualifications de naïf, usurpateur, président nommé, fraudeur, faussaire, imposteur, usurpateur qui ont jusque-là défilés dans les médias sociaux congolais. Tshilombo est collabo et traître mais surtout voleur de destin du peuple congolais. 

Les Congolais sont sous occupation par le Rwanda depuis longtemps. Mais aussi, par l’Ouganda, mais surtout par le Rwanda et toujours avec le Rwanda en tête. Les immenses ressources minérales du Congo ont été pillées par les troupes rwandaises et ougandaises, puis passées en contrebande ou vendues à des sociétés occidentales et transnationales. Les Rwandais sont même devenus officiers de l’armée congolaise et le pays a été tellement déstabilisé que les Congolais sont incapables de se défendre. Ils sont des millions dans des camps de réfugiés internes ou situés de part et d’autre des frontières orientales du Congo.

Martin Fayulu avait remporté l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.  Mais le président sortant, Alias  Kabila, a conclu un accord avec Tshilombo pour voler [sa victoire] afin de garder son contrôle sur les leviers du pouvoir. L’Église catholique a déployé près de 40 000 observateurs qualifiés, avec au moins un observateur présent dans chaque bureau de vote, ce qui avait garanti une couverture de 100 %. Les données qu’ils ont collectées ont été transmises via un réseau de téléphonie mobile ou par satellite à un centre d’appels national. Les résultats obtenus diffèrent de ceux annoncés officiellement.

Six mois plus tard, Tshilombo a renforcé son alliance avec l’occupant du Congo, le président rwandais et le criminel de guerre Paul Kagamé. 

Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba  avait permis que les écervelés Tshisekedistes-Bena Mpuka applaudissent Paul Kagamé, Hitler noir et bourreau du peuple congolais  au stade des Martyrs, le vendredi 31 mai 2019. Le peuple gagne toujours. 

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lundi 22 mars 2021

RDC: Catherine Nzuzi wa Mbombo affabulatrice, jongleuse avec l'histoire du Zaïre!

RDC: Catherine Nzuzi wa Mbombo affabulatrice qui jongle avec l'histoire du Zaïre!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

freddy-mulongo-catherine-nzuzi-wa-mbombo-2.jpg, mar. 2021

Catherine Nzuzi Mbombo a toujours jonglé avec l'histoire du Zaïre. Danseuse de ventre de Mobutu, cette femme s'est diablement enrichie avec les 32 ans de la dictature de Mobutu. Apparatchik, Catherine Nzuzi wa Mbombo droit la vérité au peuple zaïrois. Comment une femme qui se clame politique peut être en même temps commerçante ? La politique, c'est la gestion de la chose publique !

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Catherine Nzuzi wa Mbombo est une affabulatrice qui jongle avec l'histoire du Zaïre. Elle s'est diablement enrichie avec la dictature de Mobutu.  Femme forte à tout point de vue, l’acariâtre Catherine Nzuzi wa Mbombo est hautaine et méprisante. Le problème de la dame forte et  ex-danseuse de ventre de Mobutu, Catherine Nzuzi Wa Mbombo, c'est son insolence outrancière. Elle ne dit pas la vérité sur l'arrestation de son Frère Emmanuel Nzuzi, un grand Lumumbiste. Comment  pouvait-elle comme mineure se retrouver dans le bureau de Victor Nendaka , chargé de la sûreté nationale pour demander les nouvelles de son son frère Emmanuel Nzuzi arrêté ? Pourquoi c'est au bureau  de Victor Nendaka, comme par hasard,   que Catherine Nzuzi wa Mbombo rencontre le général Mobutu Sese Seko ?  A-t-elle vendu et sacrifier  son frère Emmanuel Nzuzi pour bénéficier des biens ? Pourquoi le général Mobutu a-t-il  envoyer à Bruxelles, avant l'exécution de son frère Emmanuel Nzuzi ? Rappelons que Victor Nengaka à Kananga mangeait à la table du père de Catherine Nzuzi wa Mbombo. Et comment une fille mineure dont le père était sénateur pouvait-elle une fois à Kinshasa logeait au Guest House en face de la prison de Ndolo ? Catherine Nzuzi wa Mbombo travaillait-elle pour Nendaka puis Mobutu ? Son Nzuzi Henri a été Président de l’Association Lulua-Frères à Luluabourg (Kananga), il a été le premier noir élu bourgmestre de la commune de la Ndesha (Kananga) avant l’indépendance,  tandis que son frère aîné, Emmanuel Nzuzi,  étudiant fut le président de la jeunesse du MNC-LUMUMBA et a été  assassiné à la suite de Patrice Lumumba, Premier ministre congolais.

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 Avoir connu Mobutu, lui donne droit au mépris. Comme si Mobutu était un demi-dieu. Bénéficiaire de l'impunité depuis Mobutu jusqu'à Tshilombo, la dinosaure Mobutiste est d'une effroyable arrogance. Elle se croit tout permis. Catherine Nzuzi Wa Mbombo est l'incarnation de l'arrogance mobutienne, un mépris pour le peuple congolais. C'est quoi réussir sa vie ? C'est en pillant la république et volant le peuple zaïrois, que les apparatchiks Mobutistes se sont enrichis. Qu'est-ce que Catherine Nzuzi wa Mbombo a crée comme écoles, infrastructures pour des femmes zaïroises ? Tous ses  immeubles, villas et maisons, fruits de sa rapine de l'Etat zaïrois sont pour sa famille. Elle n'a vécu que pour elle, pas pour le peuple zaïrois.  Sa vie est étroitement liée à celle de Mobutu qui a fait son coup d'état, le 24 novembre 1965.

Arrivée à Kinshasa à l'âge de 19 ans, sous l'aile de Mobutu...elle sera catapultée à 22 ans comme Bourgmestre de la Commune de la Gombé en 1967, puis vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa, la capitale congolaise. C'est comme ça que Catherine NZuzi wa Mbombo va s'accaparer de toutes les belles maisons, villas et immeubles  des colons belges qu'elle a Kinshasa.  En 1967, Justin Bomboko,  Mobutu, Etienne Tshisekedi et Singa Udjuu rédigèrent le Manifeste de la Nsele. Le 20 mai de cette année, le MPR est né. Il succède au Corps des volontaires de la République (CVR) qu’animaient Joseph Kabayidi et Gaston N’sengi Biembe. Et Catherine Nzuzi wa Mbombo était déjà à la CVR. Elle était de tous les coups. 

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La grande réunion du Corps des Volontaires de la République (CVR) en 1967.

Voici la lettre historique d' Etienne Tshisekedi wa Mulumba, adressée à l’empereur Mulopwe Albert Kalondji touchant l’assassinat de Patrice Lumumba (assassiné à Lubumbashi) et ceux de ses camarades combattants du MNC/L assassinés à Bakwanga, sous la règne de Kalondji Albert. A savoir :  Elengesa Pierre, Jean Pierre Finat (le père de Abeti Masikini), Nzuzi Emmanuel ( le grand frère de Nzuzi wa Mbombo), Muzungu Christophe, Mbuyi Joseph sans oublier aussi Camile Yangala qui était aussi de nombre…

 

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La lettre criminelle d'Etienne Tshisekedi au Mulopwe Albert Kalonji :

CABINET DU MINISTRE DE LA JUSTICE

N°1.399/ETSH/ ME/CAB

A Sa Majesté l’Empereur du Sud Kasaï « Le Mulopwe »

à Bakwanga

Je présente mes révérences renouvelées à Votre Majesté Maintenant que le crapaud (LUMUMBA) a été maîtrisé, toute l’action de notre Equipe reste concentrée sur le sort à réserver à ses anciens collaborateurs pour empêcher la pérennisation de son oeuvre de destruction. Très prochainement, le Gouvernement de Sa Majesté sera en possession des principaux Lieutenants du crapeau dont Elengesa Pierre, Finant Jean Pierre, Nzuzi Emmanuel, Muzungu Christophe, Mbuyi Joseph aux fins de leur faire subir un châtiment exemplaire. C’est de cette manière que nous serons utiles à la cause que vous défendez. Je présente l’hommage de mon profond respect à Votre Majesté.

Le Commissaire Général Adjoint à la Justice

E. Tsisekedi 

MÉMOIRE Mama Catherine Nzuzi Wa Mbombo © TOP CONGO FM

Catherine Nzuzi Wa Mbombo clame à qui veut l’entendre qu'elle est extrêmement riche. Sans doute pour avoir pillé la République du Zaïre sous Mobutu. Elle se veut femme politique sans résultats ni bilans, Catherine Nzuzi wa Mbombo est une commerçante rien de plus. Sa société Maicofroid (Maison Industrielle de Commerce et du Froid) a été pillée à deux reprises par des Zaïrois, en 1991 et 1993, sous la dictature de Mobutu. Elle recherche encore l'indemnisation par l'Etat congolais de cette période. Bien avant la zaïrianisation, la bonne femme qui n'a que 23 ans va mettre main basse sur des maisons des colons de la capitale congolaise. Catherine Nzuzi wa Mbombo a littéralement pillé le Zaïre. Deux ans plus tard, elle exerce comme gouverneur dans l’ex-Bas-Zaïre où elle trois bonnes années. En parallèle à ses activités dans l’administration territoriale, Nzuzi wa Mbombo s’occupe du groupe d’animation de la province. En 1975, elle se met à la réserve du ministère de l’Intérieur. A la création, en janvier 1980, du Comité central du MPR, elle en devient membre et siégera concomitamment au Bureau politique (1985) jusqu’à sa disparition en 1990. Durant son mandat au Comité central, elle est revenue sur ses pas au gouvernorat de Kinshasa entre 1986 et 1987.

Après la chute du maréchal Mobutu, en 1997, elle s’installe un moment en Afrique du Sud où elle avait acheté un hôtel et plusieurs maisons, qu'elle a depuis vendu.  De retour au Congo, elle exhume le MPR fait privé et participe au Dialogue intercongolais en 2002 et obtient son dernier poste politique en qualité de ministre de la Solidarité et des Affaires humanitaires.

A 77 ans, Catherine Nzuzi wa Mbombo vit sa retraite avec des biens pillés de la République du Zaïre. Elle se mue en donneuse des leçons, après avoir contribué à affaiblir le pays. La dinosaure ventriote a encore toute sa tête, elle sait enfariner. Catherine Nzuzi wa Mbombo est falsificatrice de l'Histoire du Zaïre.

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jeudi 3 décembre 2020

Valéry Giscard d'Estaing, les Zaïrois se souviennent du Concorde et de Kolwezi !

Valéry Giscard d'Estaing, les Zaïrois se souviennent du Concorde et de Kolwezi !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, âgé de 94 ans, est décédé mercredi soir « entouré de sa famille » dans sa propriété d’Authon dans le Loir-et-Cher. Les Français rendent hommage, un adieu à un homme brillant ministre des Finances à 36 ans et président de la République à 48, qui voulait réunir deux Français sur trois mais ne se remettra jamais de la chute, de sa défaite en 1981.

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Les Français vont s'en doutent se souvenir de sa phrase à François Mitterrand lors du débat présidentiel: "Vous n'avez pas le monopole de cœur !" Mais aussi « Au revoir… » Dans cette pièce totalement vide de l’Élysée, à l’exception d’un ridicule pot de fleurs, Valéry Giscard d'Estaing  se lève et sort lentement du champ de la caméra alors que La Marseillaise retentit sur une chaise et une table vides. Pourquoi nous reste-t-il en mémoire cette image grandiloquente neuf jours après sa défaite face à François Mitterrand en mai 1981 ?

C'est à bord du Concorde, vol 070875 F Paris-Kinshasa que le président Valéry Giscard D'Estaing accompagné de son épouse débarquent au Zaïre de Mobutu. Nous sommes en août 1975.  Valéry Giscard d’Estaing est en visite officielle, de deux jours, à Kinshasa. Il  a fait le voyage en Concorde.  C'est pour la première fois que des les Zaïrois découvrent l'avion supersonique le Concorde. Lors qu’il atterrit à Ndjili, le président français Giscard donne à son ami Mobutu  l’opportunité de visiter l’intérieur du supersonique avec son épouse Mama Sese.

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Le bain de foule au stade du 20 mai à Kinshasa est inoubliable et mémorable. Les Kinois scandent le nom du  jeune président Français Valéry Giscard d'Estaing qui n'a que 49 ans, élu une année plutôt en France.  

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Valéry Giscard d'Estaing - Campagne présidentielle 1974 (2ème tour) | Archive INA © INA Politique

Il y a 42 ans, la Légion sautait sur Kolwezi au Zaïre du Maréchal Mobutu ("Bonite") !

Il y a 42 ans, le 19 mai 1978, six cents légionnaires sautaient sur Kolwezi (province du Shaba, ex-Katanga, Zaïre), pour secourir des milliers d'Africains et d'Européens en butte aux exactions des rebelles katangais qui avaient pris le contrôle de cette ville minière.

De toutes les interventions de la France en Afrique post-coloniale, c'est la plus légendaire: le 19 mai 1978, la Légion sautait sur Kolwezi au Zaïre (actuel République démocratique du Congo) officiellement pour sauver 2 000 Européens menacés voire massacrés par des rebelles séparatistes.

Six jours plus tôt, 4 000 « Katangais » commandés par Nathanaël Mbumba, venus d’Angola via la Zambie, s’étaient emparés de Kolwezi, ville stratégique au cœur du Katanga minier, gisement des richesses du Congo et haut-lieu de l’industrie métallurgique où sont extraits et transformés cuivre, zinc, cobalt et uranium.

De nombreux Français et Belges, employés par la société minière Gécamines, se retrouvent pris en étau et en otages par les « Tigres du Shaba » qui veulent renverser le maître du Zaïre, le Maréchal Mobutu.

Cette intervention au cœur de l'Afrique à 8.000 km de la France, la plus grande opération aéroportée depuis Suez (octobre 1956), fut riche d'enseignements pour l'armée française.

Le Katanga, prospère province minière du sud de l'ex-Congo belge, près de l'Angola et de la Zambie, avait été le théâtre d'une sécession au début des années soixante, marquée par l'intervention des Casques bleus.

En avril 1977, une première tentative de renversement, depuis l'Angola, de Mobutu Sese Seko, à la tête de la République du Congo depuis novembre 1965 après un coup d'Etat, avait échoué.

Le 13 mai 1978, plusieurs milliers d'anciens gendarmes Katangais, les "Tigres", commandés par Nathanaël Mbumba, s'emparent de Kolwezi où vivent 2.000 Belges et Français, employés à la société minière La Gécamines.

Intervention militaire en solo

Le 16 mai, l'intervention manquée de parachutistes zaïrois et les rumeurs insistantes d'une opération occidentale mettent Kolwezi (80.000 habitants) à feu et à sangEn trois jours, 700 civils, dont une centaine d'Européens sont massacrés.

Le 17, le président Valéry Giscard d'Estaing, à la demande de Mobutu et avec le feu vert des Etats-Unis et de nombreux Etats africains, lance une intervention militaire française en solo, face aux hésitations du gouvernement belge.

Giscard d'Estaing mobilise le 2e régiment étranger de parachutistes (REP), commandé par le colonel Philippe Erulin et basé à Calvi (Corse).

L'opération "Bonite" est lancée dans la nuit du 17 au 18 mai en liaison avec la mission française de coopération militaire à Kinshasa, dirigée par le colonel Yves Gras.

A la base de Solenzara (Corse), 600 légionnaires embarquent dans trois DC-8 d'UTA, un Boeing 707 d'Air France et quatre DC-8 du transport militaire. Direction Kinshasa, en évitant l'Algérie et la Libye, soit huit heures de vol.

Les leçons de "Bonite"

Les huit appareils sont tellement chargés que les légionnaires ne peuvent emporter leurs parachutes. Ils s'équiperont à Kinshasa de parachutes américains de l'armée zaïroise.

Le 19 mai à 15h40, trois compagnies de combat et un état-major (400 hommes) sautent sur Kolwezi après six heures de vol dans quatre C-130 Hercules zaïrois et un C-130 Transall français. En quelques heures, ils contrôlent la ville, au prix de durs combats, et mettent sous leur protection les populations civiles.

Le 20, 200 autres légionnaires, dont une section de mortiers, les rejoignent. Chaque légionnaire saute avec 30 kg (arme individuelle, munitions, vivres) et un obus de mortier. Six légionnaires se blessent en touchant le sol. Au même moment, les paras-commandos belges se posent sur l'aérodrome de Kolwezi pour préparer l'embarquement des civils occidentaux.

Bilan : cinq légionnaires tués et une quinzaine de blessés, un para-commando belge tué, 247 rebelles tués, deux prisonniers, plus de 500 armes individuelles et lourdes saisies. Le 15 juin, les derniers légionnaires quittent Kolwezi, relevés par les Zaïrois et une force panafricaine.

Trois leçons seront tirées de "Bonite" : nécessité de posséder des unités professionnelles très entraînées, des transmissions par satellite protégées et des appareils de transport à long rayon d'action. Vingt gros porteurs de l'US Air force durent acheminer, de Solenzara à Lubumbashi, les 88 véhicules du 2e REP.

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mercredi 2 décembre 2020

RDC: Seuls les états généraux des Fards et Policiers peuvent mettre fin aux malaises!

RDC: Seuls les états généraux des Fards et Policiers peuvent mettre fin aux malaises!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

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Seuls les états généraux des Fards et Policiers peuvent mettre fin aux malaises! Les Fardc comme les policiers congolais doivent à travers leurs états généraux proposer des options pour les bons fonctionnements des hommes et femmes en uniformes. Ils sont extirpés de nos armées: des éléments infiltrés et brassés , bien payés nos soldats et protéger leurs familles. Tshilombo fait des aventures.

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La causerie morale avec les Képis  intervient 5 mois après celle tenue le 11 juillet de cette année dans la même salle. En deux ans de sa présidence usurpée,  les Généraux et Officiers supérieurs des FARDC et de la PNC  contraints de renouveler renouvelé leur loyauté à l'imposteur-usurpateur Tshilombo, voleur de destin du peuple congolais, Monsieur 15% qui fait un deal pour bénéficier d'une nomination électorale. Lorsqu'on prétendu chef ventriote, qui a dépassé le budget de sa présidence usurpée jusqu'à 140.000%, se précipite à rencontrer les Képis, c'est qu'il y a des malaises.  

Étaient présents dans la salle des Congrès du Palais de la nation, l’état-major commandement des forces armées, l’état-major commandement de la police nationale, les commandants des zones de défense et leurs états-majors, les régions militaires , les groupes et les bases des forces navales et aériennes pour les FARDC ainsi que les inspecteurs divisionnaires provinciaux et les inspecteurs des différents services et structures de la police nationale. Pendant près de 4 heures d’échanges, le Président de la République s’est adressé à une centaine d’Officiers généraux et supérieurs dont 70 des FARDC et 64 de la PNC, en leur rappelant le serment qu’ils ont prêté de servir sous le drapeau.

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Les Fardc et la police nationale congolaise ont besoin urgemment des états généraux. Il faut identifier qui est qui dans cette armée des ploucs impayés et débraillés. Il faut extirper des Fardc des éléments infiltrés et brassés.   Les Fardc ont-ils des vrais "Bibundeli" ? Le social de nos armées et policiers: comment peut-on chasser des veuves et enfants pendant que les soldats au front ? Les blessés de guerre, qui circulent clopin-clopant, en mendiant leur pitance dans la rue. Comment faire confiance aux Fardc qui n'ont jamais une seule guerre ? Les vaillants soldats : Mbunza Mabe, Mamadou Ndala, Bauma qui ont fait la fierté des Fardc ont tous été éliminés. Les généraux ventripotents-ventriotes et affairistes doivent  dégager des Fardc.

 

La causerie morale avec des militaires,  Mobutu en avait inauguré la prestance. Tshilombo n'est qu'un petit joueur par rapport à Mobutu Sese Seko. Les militaires Zaïrois étaient "Polele Polele" avec le Maréchal. 

Les malaises sont profondes au sein des Fardc et police nationale congolaise. 

 

Mobutu face aux militaires zaïrois. Partie 1 © Daquin Debaye
Mobutu face aux militaires zaïrois. Partie 2 © Daquin Debaye

 

LE GENERAL MAJOR TSHIWEWE SORT DE SON SILENCE DEVANT LA GARDE REPUBLICAINE DU PRESIDENT FELIX © CONGOEURO BIS

La rencontre de Tshilombo   avec les officiers des FARDC intervient après le meeting aérien et la mobilisation des troupes de la Garde républicaine par le Général Christian Tshiwewe au camp Tshatshi. Lors de son adresse aux éléments de la Garde républicaine, Christian Tshiwewe s'est permis d'intimider et désorienter la garde république, qui doit être au service de la République démocratique du Congo. Le drapeau congolais est au dessus de la petite personne de Tshilombo. Servir sous le drapeau, c'est être au service de la République. La garde républicaine doit sécuriser les institutions. la primature, l'Assemblée nationale et le Sénat. Ce soudard de Christian Tshiwewe, qui est sorti je ne sais pas d'où et qui annone des inepties. Est-ce que c'est Tshilombo qui paye la garde républicaine avec l'argent de sa poche ? Faire croire aux soldats de la garde républicaine est au service spécifique  que  de l'imposteur-usurpateur Tshilombo, ses biens, sa famille et ses hôtes ?  Quels sont les biens que Tshilombo avaient avant sa nomination électorale ?  Christian Tshiwewe ne blague pas avec notre peuple. 

 

Le commandant de la Garde république n’a pas hésité de conscientiser ses éléments contre toute manipulation politique et toute tentative de trahison.

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mardi 1 décembre 2020

Sadc: Photo de famille outrageante, Tshilombo debout avec des ministres à Gaborone!

Sadc: Photo de famille outrageante, Tshilombo debout avec des ministres à Gaborone!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

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TOGO - 15 NOVEMBER : Archives: Franco-African Summit Of Lome On November 15th, 1986 In Lome,Togo (Photo by Patrick AVENTURIER/Gamma-Rapho via Getty Images)










Où est actuellement la place de la RDC sur la scène internationale ? Nulle part! Cette image parle d'elle-même. Vous imaginez le Maréchal Mobutu Sese Seko, président du Zaïre, debout dans un sommet international où des chefs d'Etat sont assis ? s'interroge Robert Mbelo, diplomate honoraire résident à Londres. La diplomatie des Milouvores montre ses limites .

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Incroyable, la diplomatie des BukulaBwanseka sombre le pays. Le Zaïre a toujours été bien représenté par le Maréchal Mobutu. Diplomatiquement on ne peut pas dire que le Zaïre de Mobutu était absent de la scène international. Tshilombo avec son deal avec Alias Kabila est entrain de liquider et couler le pays. La RDC a bradé sa souveraineté. Le Congo est devenu quémandeur de tout . Le peuple congolais est allé aux élections, le 30 décembre 2018. Tshilombo, Monsieur 15% est allé nuitamment négocier  sa nomination électorale, contre le peuple. Aujourd'hui Tshilombo-Alias Kabila, les Daltons de la République sont devenus des rivaux. Le Congo est réduit à moins que rien. La photo de famille du mini-sommet de  la Sadc à Gaborone est  une humiliation à tout un peuple. Tshilombo est réduit au rang des ministres. 

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   En diplomatie chaque image parle... qui peut décortiquer pour nous cette image ? Nous vous signalons qu'il y a trois vrais  chefs d'Etat devant. Cyril Ramaphosa, président de la République sud africaine, Mokgweetsi Masisi , président du Botswana et Emmerson Mnangagwa, président du Zimbabwe. Et derrière debout.: cinq ministres et un (président), Tshilombo de la République démocratique du Congo. Les Bena Muka, Talibans, Tribalo-Ethniques qui emprisonnent tout le monde avec comme plainte outrage à chef de l'Etat devait se saisir du photographe Botwanais qui a pris cette photo de famille  et l'amener à Kinshasa et le jeter en prison à Makala. Tshilombo ne va pas emprisonner le monde entier qui estime qu'il est pantin-marionnette. Il a fait un deal pour sa nomination électorale. Il n'est pas légitime. Pour preuve, cette photo parle plus. 

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samedi 10 octobre 2020

RDC: Zaïrois dans la paix retrouvée, peuple uni...avec Mobutu Sese Seko!

RDC: Zaïrois dans la paix retrouvée, peuple uni...avec Mobutu Sese Seko !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

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(ARCHIVE) Photo prise le 29 septembre 1991 du marÈchal prÈsident du ZaÔre Mobutu Sese Seko, qui a offert, ce 4 mai, de remettre le pouvoir ‡ un prÈsident Èlu et annoncÈ qu'il ne sera pas candidat ‡ sa propre succession, selon l'indication de l'Èmissaire des Nations unies et de l'Organisation de l'UnitÈ africaine Mohamed Shanoun. Mobutu Sese Seko, president of Zaire, 29 September 1991. AFP PHOTO AFP FILES/GERARD FOUET/vn

23 ans après la fin du règne du Maréchal Mobutu, président du Zaïre entre 1965 et 1997, tous les dirigeants veulent faire du Mobutu mais personne ne lui arrive à la cheville. Sous Mobutu, la situation sécuritaire était assurée de manière générale. À cela, il faut ajouter l’unité nationale. 23 ans sans Mobutu, le Zaïre redevenu la République démocratique du Congo est un enfer sur terre.

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23 ans, après le départ de mort de Mobutu Sese Seko, le Zaïre redevenu la République démocratique du Congo, des Zaïrois devenus Congolais déchantent.  Le désenchantement est total. La République démocratique du Congo risque de ne plus exister dans sa forme et superficie actuelle, si les Congolais continuent à somnoler. Mobutu à la tête du Zaïre, Minembwe n'a jamais existé.  Minembwe , commune rurale par Tshilombo et Azarias Ruberwa, c'est le début de la "Balkanisation" de la République démocratique du Congo, ex-Zaïre !  Le Congo est victime de son hospitalité. Des réfugiés Rwandais qui ont été accueillis par des Zaïro-Congolais, ont le toupet de demander un territoire à eux: Minembwe ! Depuis quand un réfugié exige le territoire où le pays d'accueil doit le placer ?

De tous les dirigeants après lui,  Mobutu Sese Seko, personne ne lui arrive à la cheville: de M'zée Laurent-Désiré Kabila, Hippolyte Kanambe Kazembere Alias Kabila, à Tshivube Angwalima Tshilombo.  Fossoyeurs de République et policailleurs ventriotes ont pris en otage le pays. Tshilombo, imposteur, usurpateur et balkanisateur est le pire de tous. Il est le grand tribaliste de la République, plus faible, moins patriote. 

Alias Kabila est plusieurs fois milliardaires, pas moins de 50 milliards sont planqués dans les îles vierges britanniques. Tshivube Angwalima Tshilombo en une année et dix mois a déjà acheté  4 manoirs en Belgique. Ce n'est que le début ! La fortune de Mobutu est équivalent à la dette extérieure de Zaïre, disait-on à l'époque ! La campagne de diabolisation avait bien fonctionné. En 2016, l'ancienne villa de Mobutu de Savigny, quelque 700 m2 de surface habitable et environ 60'000 m2 de jardins et forêt, située sur les hauts de Lausanne, ont été vendus aux enchères à Cully pour un peu plus de 6 millions de francs à la banque suisse UBS. La bonne fortune de Mobutu ?  13 juillet 2009, le Tribunal pénal fédéral, plus haute instance judiciaire helvétique, a décidé de restituer aux ayants droit de l’ex-président zaïrois des avoirs se montant à 7,7 millions de francs suisses (5 millions d’euros) déposés dans des banques du pays. La bonne fortune de Mobutu ? "Plusieurs évaluations astronomiques-mais rarement étayées-de la fortune totale de l'ancien chef de l'Etat zaïrois ont été effectuées : 13 milliards de dollars pour certains, soit le montant de la dette extérieure ; 6 milliards pour d'autres, soit l'équivalent du produit national brut ; 3 à 4 milliards pour les plus magnanimes. Dans son édition du 12 mai, le « Financial Times » indiquait que le Fonds monétaire international et le Trésor américain l'avaient évaluée à 4 milliards de dollars au milieu des années 80. La réalité est probablement assez éloignée de ces montants faramineux !

Coiffé de la toque tachetée symbole de puissance, sa toque de léopard, sa canne d'ébène entre les mains puis l’abacos sont les principaux symboles du Maréchal  Mobutu durant  32 ans au Zaïre. Président nommé , après un odieux satanique deal avec Alias Kabila, Tshilombo le balkanisateur est entrain de contribuer à balkaniser notre pays. Mobutu dictateur certes, mais la sécurité nationale était assurée. L'unité nationale des Zaïrois existait. Le Zaïrois vivait en paix. Le Zaïre n'a jamais été attaqué des pays voisins comme actuellement. Le Rwanda impose sa loi. Face aux acteurs politiques cupides et véreux qui commencent à vendre le pays pour leur petit pouvoir. Le peuple Zaïro-Congolais doit se lever comme un seul homme. Et barrer la route à tous les malfrats. 

L'Affaire Minembwe est symptomatique. Tshilombo , Monsieur 15% a accepté de bénéficier d'une nomination électorale contre la protection de tous les Tutsi Rwandais et Congolais criminels qui ont commis des crimes de sang , crimes contre l'humanité et crimes de génocide sous son règne. Et Tshilombo dans son deal avec Alias Kabila a accepté de restituer le pouvoir à celui qui l'a nommé. Il ne fait que chauffer le fauteuil présidentiel.  

Minembwe appartient au Congo. Et c'est au peuple congolais de défendre Minembwe. 

Depuis le départ de Mobutu à aujourd'hui, la partie orientale du Congo est le ventre mou de la République: incursions , massacres, tueries, crimes sont monnaies courantes.  La situation sécuritaire à l’Est du Congo est plus que préoccupante: les populations civiles continuent à mourir et, par milliers, des paysans continuent à quitter leurs domiciles pour fuir les affrontements et les viols de femmes persistent car utilisés comme armes de guerre...

La République démocratique du Congo demeure un pays qui aiguise les appétits des envahisseurs, conquistadors, pillards et receleurs des ressources. Durant ses 18 ans de règne,  Alias  Kabila n’a guère endossé le costume de chef d’une nation frappée par les conflits armés. "De Jules Mutebusi en passant par Laurent NkundaBatware Mihigo, Bosco Ntaganda, Sultani Makenga et plus récemment le M23, la tragédie incessante des guerres congolaises a vu de nombreux personnages se succéder sur scène et cela sous un regard passif des autorités congolaises incapables de restaurer la paix et la sécurité sur le territoire". Et Tshilombo qui devrait changer le braquet afin de ramener la paix au pays, le fuyard vadrouilleur fait des deals  pour un statu quo. 

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lundi 28 septembre 2020

RDC: Mobutu Sese Seko père de la nation congolaise, 23 ans déjà !

RDC: Mobutu Sese Seko père de la nation congolaise, 23 ans déjà !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

freddy-mulongo-mobutu-1.jpg, sept. 2020

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Il y a 23 ans, Mobutu Sese Seko quittait la terre des hommes, le 7 septembre 1997, à Rabat au Maroc.

Mobutu était vraiment le père de la nation congolaise. A son epoque, ses ministres etaient connus par leurs noms: Mandungu Bulanyati, Boboliko Lokonga, Sakombi Inongo, Kande Djabulate, Kabaïdi wa Kabaïdi, Nimy Mayidika Ngimbi, Mpinga Kansenda, kilolo Musamba Lubemba, Takizala, Marcel Lihau, ...C'est Mobutu Sese Seko qui avait instauré la gestion des provinces par les non-originaires pour affermir la cohésion nationale. Les Zaïrois n'étaient pas des tribalistes. Dans un quartier, on pouvait manger manger du Nsaka Madesu du Bas-Congo, pondu ya libondo de l'Equateur, Bitoyo du Katanga. Les enfants jouaient ensemble ...Le Marechal Mobutu n'a jamais insulté le peuple zaïrois. Je ne dis pas que le Zaïre était un paradis. Nous avions un pays, un territoire bien configuré, un peuple et une multitude des tribus...

Avec Tshivube Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba depuis son vol de destin du peuple congolais, avec son deal avec Alias Kabila pour bénéficier d'une nomination électorale...dans un orgueil inouïe et arrogance extravagante, Angwalima Tshilombo nargue le peuple congolais. Dans sa présidence usurpée, il n'a nommé que ses frères Kasaïens. Dans des ministères que des Kasaïens... A Bruxelles, Tshilombo a insulté les Congolais des "Nyangalakata"! A Paris, les Congolais ont été taxés de "Ba Ndoki" ! Et à Londres, l'imposteur-usurpateur est revenu à la charge en injuriant les compatriotes de "Combat Ntaba".
Angwalima Tshilombo a lâché ses chiens de garde, Talibans , Tribalo-Ethniques pour insulter tous les compatriotes qui dénoncent son vol. Tshilombo est un chef des bandes tribales, il n'a rien d'un président. Il abîme et casse le pays.

Le tribalisme est exacerbé par Tshilombo et ses tribaux tribalistes et tribalisés.

Il faut vite que le Congo puisse quitter la voie tortueuse du tribalisme, qui va balkaniser notre pays.

Le message de Patriarche Julien CiakudiaSr pour rassembler notre peuple est à encourager. Pour Mbuji Wa Bitshi Kaseya-Ciakalou , c'est sa mission prophétique. Il a pris son baton de pelèrin, nous esperons que plusieurs rejoindront sa demarche fédèratrice. Notre pays est menacé par plusieurs têtes d'érosion. Le tribalisme en est. Ne pas stopper le tribalisme risque de nous emporter tous.

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dimanche 17 mai 2020

17 mai 1997-17 mai 2020: 23 ans des impostures-usurpations, Afdl à Tshilombo !

17 mai 1997-17 mai 2020: 23 ans des impostures-usurpations, Afdl à Tshilombo !

Freddy Mulongo, Réveil FM International 

Freddy Mulongo-M'zée Laurent désiré Kabila.jpg, mai 2020

17 mai 1997 -17 mai 2020, c'est 23 ans de règne des imposteurs et usurpateurs. Tshilombo, fils Tshisekedi, est le pantin-marionnette d'Alias Kabila. C'est lui son masque et bouclier. 23 ans que le Rwanda et l'Ouganda ont fait leur coup d'Etat au Zaïre de Mobutu. 23 ans que Bill Clinton, Tonny Blair et multinationaux mafieux ont fait main basse sur les ressources de la RDC.

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A l'heure où Ibrahim Kabila pour avoir réclame publiquement le test ADN pour tous les enfants de M'Zée Laurent-Désiré Kabila interpellé après son intervention dans l' émission" Bosolo Na Politik", puis relâché  dans la soirée...Les Congolais sont dans la soif de connaitre la vérité dans cette famille où l'imposture y a élue domicile.  Règne des imposteurs, usurpateurs et bandits de grand chemin, la République démocratique du Congo est tombé très bas. A moins d'être aveugle et naïf pour refuser de voir sa descente d'enfer est actée.  "Toza na Lifelo mais Tozo Zika Té". La RDC est infiltrée du sol au plafond par des occupants et  envahisseurs Ougando-Rwandais.

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Réveil FM International se refuse de crier avec des loups. Des médias mensonges savent orchestrer la diabolisation. Avec le temps, nous avons droit relativiser sur  la chute du maréchal Mobutu qui fut un complot et un coup d'Etat contre le Zaïre, comme l'a si bien démontré Charles Onana dans son livre: "Rwanda, la vérité sur l'opération Turquoise ! Bill Clinton, Tonny Blair et multinationaux voulaient mettre la main sur les ressources de la RDC. Deux dictateurs et monstres humains: Le Rwandais Paul Kagamé et l'Ougandais Yoweri Museveni seront utilisés pour attaquer le Zaïre. Mobutu malade de la prostate et soigné en Suisse ne pouvait pas réagir. Les Forces Armées Zaïroises  ne pouvaient qu'être décapitées. Léonbitch Kengo wa Dongo a acquis Mobutu remis de sommes colossales pour équiper les FAZ et même s'acheter des mercenaires pour défendre Kisangani, la troisième ville du pays, disparut dans la nature. Et revient après la chute de Mobutu pour occuper le poste du président du Sénat congolais sous occupation rwandaise. 

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L'arrivée de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-AFDL  avec une longue marche durant sept mois,  des Kadogo aux bottes de jardinier et Kalachnikov en bandoulière, avec des armées régulières d'occupation: rwandaises, ougandaises et burundaises. L'autoproclamation de M'zée Laurent-Désiré Kabila, président de la RDC. Son assassinat au palais de marbre, le 16 janvier 2001.  Hippolyte Kanambe Kazembere Alias Kabila est catapulté sur le trône de la République démocratique du Congo par la mafia internationale pour mieux piller ses ressources. Des agressions maquillées en rébellions: Le RCD du criminel Azarias Ruberwa, le CNDP de Laurent-Nkundabatwaré et Jules Mutesi, le M23 avec  Bosco Ntangana et Steve Makenga. Le Rwanda de Paul Kagamé, Hitler noir et bourreau du peuple congolais, fait de fausses guerres contre les Interahamwe et pille les ressources de la République démocratique du Congo. Le Rwanda est même devenu le premier producteur du Coltan, minerai qui ne se trouve pas dans son sous-sol. 

En 18 ans de règne d'imposture en RDC, alias Kabila,  le vrai cheval de Troie, a affaibli l'Etat congolais. Il a contribué aux infiltrations de Rwandais dans toutes les institutions du pays. Le Congo est devenu la sixième province du Rwanda. 

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Cynique et impitoyable, Alias Kabila a pris la triste initiative de programmer l' asservissement généralisé du peuple congolais. Depuis 2001 jusqu’à ce jour, Cet imposteur brise de toutes ses forces le rêve d’un Congo nouveau ; crache sur tout le peuple congolais ; bâillonne ses libertés individuelles et collectives ; supervise des assassinats en masse et jette leurs cadavres dans des fosses communes.

On croyait que le cauchemar du peuple congolais était fini avec les élections du 30 décembre 2018, loin de là. Angwalima Tshilombo fameux fils d'Etienne Tshisekedi est allé nuitamment se vendre, après cérémonies sataniques Tshintuntu-Tshifueba a fait un odieux deal contre le peuple pour bénéficier d'une Nomination Électorale. Depuis lors, Angwalima Tshilombo est tourné en bourrique par celui qui tient les rênes du pouvoir: Alias Kabila. Tshilombo ne contrôle ni ne dirige rien. Il a volé le destin du peuple congolais pour son ventre. Il est président protocolaire. 

17 mai 1997 -17 mai 2020, c'est 23 ans  de règne des imposteurs et usurpateurs. Tshilombo fils Tshisekedi est le pantin-marionnette d'Alias Kabila. C'est lui son masque et bouclier. 

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mardi 5 mai 2020

RDC: Vassaux de pays voisins agresseurs, où est passée la fierté zaïroise?

RDC: Vassaux de pays voisins agresseurs, où est passée la fierté zaïroise?

Freddy Mulongo, Réveil FM International 

Freddy Mulongo-Mobutu 30.jpg, mai 2020

Sans être nostalgique ni dithyrambique de l'époque Mobutu, le fierté et dignité du Zaïrois hier n'a rien à voir avec l’opprobre, l'indignité, le mépris dont est victime le Congolais d'Aujourd'hui. Qui a détruit le grand Zaïre redevenu la République démocratique du Congo ? Il doit y en avoir un responsable ou des responsables...Nous étions Zaïrois, fier de l'être et un peuple uni.freddy-mulongo-mobutu-30

La force et la faiblesse des dictateurs est d'avoir fait un pacte avec le désespoir des peuples. Paul Kagamé, le dictateur rwandais massacre, tue des Congolais et pille les ressources de la République démocratique du Congo. Et pourtant hier, le gringalet tremblait devant Mobutu Sese Seko. 


"Depuis mon départ le 17 mai 1997, je ne me suis jamais prononcé sur la crise qui fouette le pays. Donc je suis sur Twitter pour en parler"
. C'est ce que l'on peut du tweet de Mobutu Sese Seko @Mobutuofficiel tweeté le 4 janvier 2016. Il faut qu'à son départ du pouvoir Facebook, Twitter, Instragram, Whatsapps, Flicker...tous les réseaux sociaux n'existaient pas. Mobutu a rejoint Twitter avec fureur pour décrier ses successeurs qui, prétendant l’avoir chassé pour rendre le Congo plus beau qu’avant, ont par contre immergé encore le pays dans une profonde misère.

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Il n'en demeure pas moins que Mobutu fut le plus grand Chef d'État de la République démocratique du Congo-ex Zaïre,  malgré ses erreurs. Ses trois successeurs par contre ne  sont  que des "Erreurs de l'histoire" !  Le Zaïre de l'époque, pour ceux qui n'ont pas vécu dans le pays, n'est pas la République démocratique du Congo  d'aujourd'hui. 

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Aujourd'hui, c'est le désenchantement à outrance. L'Udps qui a lutté durant 37 ans pour la démocratie et l'Etat de droit avec un slogan "Le peuple d'abord", au pouvoir, c'est pire qu'à l'époque de Mobutu. D'abord pour accéder au pouvoir, Tshilombo de l'Udps est allé nuitamment négocier sa Nomination Electorale, ce pantin-marionnette nommé fout la honte à toute une nation. Tshilombo qui a pensé égaler Mobutu en un an et quatre mois en jouant au Magellan s'est avéré un piètre troubadour avec ses checkuleurs de conseillers.Sous Mobutu, la diplomatie zaïroise était existante.  

Mobutu ne voyageait pas sous prétexte d'aller chercher des investisseurs. Comment Tshilombo pizzaïolo à Bruxelles n'a jamais milité dans un parti politique, ignore le fonctionnement des partis politiques Belges, comment en président nommé peut-il trouver des investisseurs ? Quelqu'un qui a investi son argent peut-il accepter du jour au lendemain voir des policiers piller son bureau comme la résidence de Muanda Nsemi ? Après avoir braqué 370 millions de dollars de la République, Tshilombo prépare la libération provisoire sournoise de Vital Kamerhe, son allié et directeur de cabinet. C'est ça l'Etat de droit. 

Un président fait l'honneur et la fierté d'un Etat. Mobutu, tout dictateur qu'il était, il faisait la fierté du Zaïre. Le fils Tshisekedi est un apprenti en tout. Mais apprendre à la présidence est le comble. Angwalima Tshilombo et Alias kabila sont liés par leur odieux deal contre le peuple congolais.

On ne peut pas critiquer le barbu de Kingakati et épargner son colistier Tshilombo. les deux méritent le même traitement. Ils sont associés et doivent partager les mêmes mécontentements du peuple.  Voilà 23 ans, que Mobutu Sese Seko a quitté le Zaïre, est-il responsable de tout. Ceux qui  combattaient son régime s'avèrent être des goujats, profito-situationnistes, girouettes politiques, politicailleurs et ventriotes. Ils sont agents du  népotisme, tribalisme, pillards de la République. En 32 ans de dictature de Mobutu, les banques suisses n'avaient trouvé que 5 millions de francs suisses. Combien à Alias Kabila en 18 ans du régime d'imposture et d'occupation ? En 1 an et 4 mois, combien a déjà Tshilombo ?

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mardi 10 septembre 2019

RDC: Le rapatriement du corps de Mobutu est-il prioritaire ?

RDC: Le rapatriement du corps de Mobutu est-il prioritaire ?

Félix Pétain Bizimungu Tshilombo faussaire, tricheur, fraudeur, Angwalima, Fakwa est un petit président Quado, nommé et illégitime. Il est en quête permanente de légitimité.

Bouddha-Mabundicrate a élévé tout seul son père Etienne Tshisekedi wa Mulumba comme Héros National, après avoir été artisan de la dictature de Mobutu, justifié la pendaison des pendus de la pentecà´te, envoyé les enfants des autres au casse pipe avec le fameux Udps, insulté Mobutu le jour et aller chercher des caftons des billets la nuit, monnayer son élection de novembre 2011... Nulle part au monde, on devient héros national du simple fait que l'on a été farouche opposant dans un pays. Il y plusieurs critères qui font d'un individu dans un pays.

A notre humble avis, Papa Simon Kimbangu mérite le titre de " Héros National". Le plus vieux prisonnier du continent avec ses 30 ans d'emprisonnement, Papa Simon Kimbangu s'est battu pour la libération du peuple congolais et africain. Pacifiste et non violent, l'ancien catéchiste Baptiste s'est battu avec des armes spirituelles contre les esclavagistes-colonialistes Belges. Il est regrettable que Papa Simon n'ait même pas une grande avenue qui porte son nom et ne soit jamais élevé au rang de Héros National.

L'Etat congolais ne peut pas décider tout seul le rapatriement du corps de Mobutu Sese Seko sans l'accord de sa famille. Nzanga Mobutu, qui est devenu amère de son expérience comme Ministre d'Alias Kabila et sa mère Bobi Ladawa sont à  Rabat au Maroc. Les autres enfants de Mobutu ont-ils été aussi contacté ? Il ne suffit pas de faire une déclaration intempestive devant les députés pour que cela se réalise !

En politique tout est calcul. Félix Pétain Bizimungu Tshilombo a lamentablement échoué en Equateur, à  cause de Jean-Pierre Bemba qui a soutenu Martin Fayulu, Président élu. N'est-ce pas à  Gemena, que Fayulu a eu droit à  un cheval et porter en Tipoy par après ? Quel est le bénéfice politique que compte tirer Félix Pétain Bizimungu Tshilombo du rapatriement du corps de Mobutu ?

Sous Mobutu, le Zaïre n'a jamais été agressé et envahi par des troupes Ougando-Burundo-Rwandaises. Des crimes contre l'humanité, viols massifs des femmes, hommes et enfants ne sont jamais déroulés à  l'Est de la République.

Félix Pétain Bizimungu Tshilombo est ami-ami avec Paul Kagamé, dictateur rwandais et Hitler africain, qui massacre des populations congolaises, pille des ressources de la RDC.

Mobutu était un nationaliste, Tshilombo est un grand tribaliste victimaire. Il n'a pas gagné l'élection présidentielle mais en bon mafieux, il a fait un deal avec Alias Kabila pour sa nomination électorale. Il lui a assuré l'impunité.

Voleur du destin du peuple congolais, Félix Pétain Bizimungu Tshilombo n'aura ni la prestance ni l'aura qu'avaient Mobutu. Signer dans le livre d'or du Rwanda, que les 12 millions de Congolais sont morts d'"Effets collatéraux", dédouaner ainsi Paul Kagamé de ses crimes au Congo, est une bêtise.

Faire venir, à  Kinshasa, Paul Kagamé, bourreau des Congolais, pour le faire ovationner au stade des Martyrs, le jour des obsèques de son père Etienne Tshisekedi, est un mépris pour le peuple congolais.

Angwalima, Fakwa Félix Pétain Bizimungu Tshilombo avait promis qu'il installerait son QG à  l'Est. Le putschiste et fieffé menteur est toujours en vadrouille partout dans le monde. Demande-t-on à  celui qui a créer le problème de le résoudre ? Pourtant, c'est ce qu'a fait Tshilombo en demandant à  la SADC d'envoyer des troupes étrangères à  l'Est. Il a volé l'élection du peuple congolais et voudrait que les Etats prédateurs et receleurs de ressources de la RDC lui viennent en aide !

La promesse de rapatrier le corps de Mobutu Sese Seko en RDC est une parole en l'air dont "TSHIVUBE" seul a le secret. Il est actuellement comme la bande des gangsteurs et bandits qui l'entourent dans une course effréné à  l'enrichissement illicite. Félix Pétain Bizimungu Tshilombo veut s'enrichir comme Mobutu à  son époque. Tshilombo a vécu toute sa vie, avec l'aide de l'Etat belge: le CPES !

Il ment au peuple congolais. Monsieur 15% se ment à  lui-même et à  sa propre conscience. Mobutu a fait des réalisations pour le Zaïre. Et son père Etienne Tshisekedi wa Mulumba qu'a-t-il fait réellement ? Ne pas Héros National qui veut !

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jeudi 1 août 2019

RDC: Le "Coup d'État" contre Mobutu Sese Seko dans l'opération Turquoise de Charles Onana !

RDC: Le "Coup d'État" contre Mobutu Sese Seko dans l'opération Turquoise de Charles Onana !

Charles Onana et Freddy Mulongo, à  la sortie de la messe à  Saint-Georges, pour les obsèques de Pierre Péan à  Bouffemont

La France a perdu un grand journaliste enquêteur qui s'est éteint le jeudi 25 juillet 2019: Pierre Péan ! Depuis les années 80 ses publications ont régulièrement marqué et parfois influencé les situations politiques : souvent salué comme "investigateur", faisant polémique sur certains points, il a fait trembler toutes sortes de "puissants", risquant plusieurs fois sa peau, et sa réputation, pour sa part de vérité...

La maxime d'Albert Londres `` Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie » est encore réel. Pour Pierre Péan, les Français et les Africains étaient nombreux à  Bouffemont. L'Ami de l'Afrique et des Africains a été accompagné jusqu'au cimetière par sa famille et ses amis. Charles Onana, politicologue et journaliste d'investigation, Franco-Camerounais, devient illico presto, le dernier des Mohicans dans le travail de la vérité sur les pays des Grands Lacs. Pierre Péan " Noirs fureurs et blancs menteurs", "Carnages" et Charles Onana "Ces tueurs Tutsi" ont travaillé ensemble.

Charles Onana reprend le flambeau que lui laisse Pierre Péan ! Très bientà´t, la parution du livre "L'opération Turquoise" de Charles Onana. Dans ce livre, tout un chapitre sur "Le coup d'État de Mobutu Sese Seko". La guerre au Zaïre de Mobutu n'a rien avoir avec une Libération quelconque. C'est une guerre pour le pillage des ressources du Zaïre: minerais et terres arables.

Avec plus de 12 millions des morts Congolais, le Zaïre de Mobutu, la convoitise rapace des pays voisins pour les ressources sont insatiables. Les deux armées d'occupation Rwandaise et Ougandaise se sont battues à  Kisangani du 5 au 10 juin 2000, dans ce que l'on a appelé "La guerre de six jours" !

Le Rwanda de Paul Kagamé, Hitler africain, est aujourd`hui le premier producteur du Coltan, minerai qui ne se trouve pas dans son sous-sol. Kagame vient d'ériger une usine de l'Or. Y a-t-il au Rwanda de l'Or ? Si oui en quelle quantité ? Le Rwanda et l'Ouganda sont des pays pillards et receleurs des ressources de la RDC ex-Zaïre.

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vendredi 24 novembre 2017

Barthélemy Bisengimana Rwema "Barthos", le Gourou-infiltré Rwandais Tout-Puissant !

"Barthos Barthélemy Bisengimana Rwena, le tout-puissant directeur de cabinet de Mobutu de 1969 à  1977

Un pays ne change pas d'adresse tous les quatre matins. La République démocratique du Congo 9 pays voisins qui sont éternels. Les Mobutistes doivent la vérité au peuple congolais. Mobutu après son coup d'Etat du 24 novembre 1965, a eu besoin d'un homme "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwema pour asseoir son régime prédateur.

Il faut comprendre et interroger l'histoire pour mieux s'ancrer au futur. Haro aux mensonges cousues de toutes pièces pour faire porter à  M'zée Laurent-Désiré Kabila, l'entrée massive des tutsi-Rwandais avec l'Afdl en République démocratique du Congo, ex-Zaïre !

"Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwena fut le tout-puissant directeur de cabinet de Mobutu Sese Seko durant la deuxième république. On l'avait surnommé Monsieur 10% ou 30%, le pourcentage qu'il percevait comme commission pour faire aboutir une démarche. C'est "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwena qui a pistonné des hirondelles rwandaises au près des membres du gouvernement et de l'administration sous Mobutu. Chaque ministre devait avoir un deuxième bureau: une hirondelle rwandaise. C'est "Barthos" Barthélemy Bisengimana qui introduisit le poison Karuho obtenu à  partir de la peau du caméléon ou de crapaud très connu au Rwanda et à  l'Est de la république démocratique du Congo.

Barthélemy Bisengimana Rwema était né à  Cyangungu, ville située au sud-ouest du Rwanda, à  la pointe sud du lac Kivu, à  la frontière avec la ville de Bukavu en République démocratique du Congo. Il avait étudié à  l'école secondaire du cercle scolaire de Butare, il fut Lauréat scientifique en 1956. Brillant étudiant, il termina ses études d'Ingénieur civil électricien du département d'électricité de la faculté polytechnique de l'université de Lovanium à  Léopoldville, actuel Kinshasa. Il a été le premier africain a être promu ingénieur civil électricien en 1961.

A l'époque être directeur du cabinet du Président de la République n'était rien d'autre qu'être son conseil juridique et coordonner la politique et l'administration. Bisengimena concevait des études, faisait la coordination technique et était en liaison avec toutes les institutions de la République. Assister le Président de la République dans l'exercice de ses fonctions, aurait permis au tutsi Rwandais de s'occuper de nominations des Président Directeurs Généraux, des Administrateurs délégués, Administrateurs Directeurs de tous les mandataires des entreprises étatiques. Tout le monde était sous ses pieds.

C'est l'ordonnance â„– 69-096 du 8 mai 1969, que le Président Mobutu a nommé comme Directeur de cabinet à  la Présidence de la République: Barthélemy Bisengimana Rwema. Il dirigea le cabinet de Mobutu Sese Seko de mai 1969 jusqu'en février 1977. C'est Maître José Patrik Nimy Mayidika Ngimbi qui va remplacer Bisengimana Rwema comme Directeur de cabinet du Président Mobutu avec la signature de l'ordonnance nº 77-043 ya 23 février 1977.

Adrienne Ekila Liyonda nommée ministre des Affaires étrangères, Maître José Patrik Nimy Mayidika Ngimbi, Directeur de cabinet et Mobutu SeseSeko

Mafieux "Barthos" a usé et abusé de l'octroi des bourses uniquement aux Rwandais y compris pour la représentation dans les institutions internationales.

Le Tout-Puissant Directeur de cabinet de Mobutu pistonna plusieurs Rwandais dans les compagnies américaines General Motor (GM), Goodyears Tire ana Rubber, Barkley Bank, City Bank, Coca Cola Enterprises, International Business Machines Corporation (IBM).

C'est "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwema qui a pistonné Cyprien Rwakabuba Shinga comme membre du Comité Central, commissaire du peuple, membre du bureau politique, commissaire politique et administrateur dans plusieurs sociétés étatiques.

Qui ignore que "Barthos" était propriétaire des sociétés: Groupe Rwacico, Brasimba et Nyamilina. C'est lors de la zaïrianisation qu'il avait mis la main sur Brasimba. "Barthos" Barthélemy Bisengimana Rwema a vite compris qu'il fallait qu'il se crée un empire économique. C'est alors qu'il s'est mis à  pistonner ses gars à  lui qui lui devait tout.

Ngirabatware a été nommé Président-Délégué-Général de l'Office National des Postes et Télécommunication du Zaïre (O.N.P.T.Z).

Gahunga fut Administrateur-Directeur-Général de la Société d`Exploitation Pétrolière (Zaïre SEP).

Rwigamba a été Directeur- Général de la Banque de la Communauté Economique des pays des Grands Lac (C.E.P.G.L), puis il fut aussi Directeur de la Société Financière de Développement (SOFIDE). Miko Rwayitari a été Président-Directeur-Général de la téléphonie cellulaire (TELECELL).

Oscar Habarugira a été coordonnateur du Centre National des Recherches et Investigations (C.N.R.I), service de Renseignements.

Victore Ngezayo a été P.D.G. de RMA, propriétaire de l'hà´tel les masques, actionnaire principal de Park hà´tel et mandataire de Sakima. Tabura Sebirezi fut un homme d`affaires du secteur de transport maritime du fret et conteneurs.

Nyumbahire a été Secrétaire Général de l'Agence Africaine de Distribution de Matériel (AFRIMA, Importation Matériel Roulant, Toyota, Kawasaki, Harvester), il a été aussi Administrateur-Directeur-Général adjoint de l'Union Zaïroise des Banques (UZB) et Directeur des crédits de la Banque Centrale du Rwanda.

Oswald Ndeshyo fut commissaire d`Etat, administrateur des sociétés d`Etat, consultant de l'O.U.A et Doyen de la faculté de droit de l'UNIKIN.

Kasuku, homme de main de Rwakabuba a été P.D.G d'ACOGENOKI.

Antoine Rwakabuba a été responsable des imprimeries et librairies Volcans. Cette petite liste n'est pas exhaustive encore moins discriminatoire.

"La loi Bisengimena"

La première constitution congolaise de 1964 (dite de Luluabourg) accorde la nationalité congolaise à  toute personne dont un ascendant est ou a été membre d'une tribu installée sur le territoire congolais en 1885.

Nulle part, il est question des Banyarwanda ou Banyamulenge soit antérieure à  1885, ils ne sont pas répertoriés par la colonisation belge comme une ethnie jusqu'à  l'indépendance en 1960.

"Barthos" Barthélémy Bisengimana Rwema, Directeur de cabinet du président Mobutu de 1969 à  1977, va conférer de manière automatique et collective la nationalité zaïroise aux populations rwandophones installées dans le Kivu par une loi de 1972.

Cette loi compliquera les choses, mettant les populations installées sur le territoire de la RDC avant 1885 (donc congolaises de droit) et celles provenant des flux migratoires plus récents dans la même situation créant la plus grande des confusions.

Cette décision, que certains experts considèrent comme prise dans une optique électorale, va brouiller durablement la carte. La situation s'avère d'autant plus difficile vu qu'aucun enregistrement précis des flux migratoires ne pouvait, et ne peut à  ce jour, prouver sans équivoque la période réelle de l'entrée en territoire congolais de ces populations.

Cette acquisition `` en masse » de la nationalité congolaise, couplée avec les effets pervers de la loi foncière promulguée dans le cadre de la `` zaïrianisation ».

Des hommes d'affaires, des politiques et des notables tutsis ont récupéré des terres, notamment d'anciennes plantations coloniales, redistribuées par l'Etat.

Ces acquisitions de terre ont conférer un caractère légal aux implantations foncières des paysanneries tutsies dans le Kivu, et cela en totale opposition aux usages coutumiers locaux qui gèrent la terre en régime de propriété clanique ou villageoise.

Cette situation a provoqué l'indignation des populations autochtones qui se sont estimées expropriées pour la seconde fois (la première fois par les colons belges) d'une partie de leur territoire par des tutsis qui demeurent venus d'ailleurs dans l'inconscient collectif.

Cette loi de 1972, a eu un impact politique déstabilisant, surtout dans la province du Nord Kivu, permettant en certains endroits l'acquisition d'une majorité démographique donc politique à  des groupements rwandophones, modifiant ainsi les équilibres électoraux locaux.

Jouissant d'un nouveau statut politique, économique et foncier, ces populations, ont peu à  peu réclamer plus d'autonomie au détriment des autorités coutumières autochtones.

Un climat de tension a perduré jusqu'à  ce que en 1981, par un concours de circonstances facilité par la perte d'influence des politiciens tutsis sur le régime du président Mobutu-"Barthos" Bisengimana Rwema ayant dirigé le cabinet jusqu'en 1977-, une autre loi revienne aux dispositions de 1964 et pose durablement la problématique de la `` Congolité ».

Cette loi tente de corriger les effets pervers de la loi `` Bisengimana » par une application plus orthodoxe du principe d'une nationalité accordable à  titre individuel par naturalisation.

Mais en versant dans l'extrême inverse, elle plonge dans `` l'illégalité » et la `` clandestinité » une population qui était devenue par endroit démographiquement majoritaire, notamment des localités du Nord Kivu.

Ces tergiversations politiques et administratives vont offrir un cadre institutionnel à  une compétition politico-foncière déjà  bien engagée et exacerber les tensions entre rwandophones et autochtones, avec pour conséquence la pérennisation des difficultés d'administration de la région du Kivu et l'apparition plus ou moins ouverte d'une xénophobie locale.

Celle-ci sera marquée par la consécration du vocable de "zaïrois à  la nationalité douteuse" pour qualifier tout congolais rwandophone.

Cette incapacité à  administrer le Kivu empêchera la tenue des recensements de 1986 dans cette province alors qu'ils eurent lieu partout ailleurs au Zaïre cette même année. La crise identitaire entre rwandophones et autochtones est à  l'époque d'autant plus visible que les bureaux d'état civil ne cesseront d'être incendiés dans le but de détruire les documents administratifs nécessaires à  tout octroi de la nationalité.

Entre 1991 et 1993, ces tensions vont resurgir de manière violente, notamment sur le fond du problème de représentation du Kivu à  la Conférence Nationale Souveraine, organisée à  Kinshasa pour instaurer un régime démocratique au Zaïre. Elles vont conduire à  la constitution de milices de jeunes initiant attaques et meurtres dans le Kivu.

Cette situation nécessitera l'intervention de la Division Spéciale Présidentielle, corps militaire d'élites du régime du maréchal Mobutu, pour qu'un semblant d'ordre soit rétabli. Cette `` pacification musclée des militaires de la Division Spéciale Présidentielle n'a fait que retarder la déflagration générale que l'onde de choc du génocide rwandais a précipitée.

Celui-ci, avec l'afflux des fugitifs encadrés par les Forces Armées Rwandaises en fuite et les cortèges des réfugiés fuyant l'avancée de l'Armée Patriotique Rwandaise (APR), a balayé comme un ouragan les tentatives de réconciliation et de résolution des conflits internes au Kivu ».

En effet, les conséquences du génocide Rwandais vont avoir un impact non négligeable, pour ne pas dire déterminant, sur la suite des événements et la régionalisation du conflit. Elles entraîneront la région dans les affres du cercle vicieux d'où elle peine toujours à  sortir.

La zaïrianisation initiée par Mobutu en 1974, dans la foulée de sa politique de `` recours à  l'authenticité » eu pour effets de déposséder les expatriés de leurs entreprises, fermes et domaines agricoles pour les confier à  des zaïrois et de créer une bourgeoisie d'affaire typiquement zaïroise.

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lundi 26 mai 2008

10 Questions à  Honoré NGBANDA

Honoré NGBANDA, président de l'APARECO

10 Questions à Honoré Ngbanda

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Il est " l'apôtre Paul de la classe politique congolaise ", après avoir été proche collaborateur du Maréchal Mobutu et fait un Mea Culpa public sur les années de la gestion  Mobutiste, Honoré NGBANDA par son travail de mobilisation et sensibilisation des congolais sur les dangers qu'encourent la République Démocratique du Congo, pour sa liquidation, est redevenu un acteur politique congolais de premier ordre. Le président de l'Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) joue un rà´le prépondérant d'un éveilleur de conscience de ses compatriotes sur les méfaits de différentes guerres que subissent les Congolais, la volonté de la balkanisation de la République Démocratique du Congo, la "mainmise" des ressources minières et naturelles par les entreprises multinationales, les soutiens avérés des seigneurs de guerre par les réseaux maffieux... Honoré NGBANDA est l'un de très rares politiciens congolais-écrivains qui écrivent et publient leurs réflexions et révélations. En plus, le président de l'APARECO, maîtrise les nouvelles technologies de communication et informe par téléphone, sms, dvd, mails, site internet. Pour son mouvement, l'APARECO , le " 1+4=0 " de la transition équivaut au " 5-4=0 " des élections de 2006. Honoré NGBANDA est incontournable dans l'échiquier de la politique congolaise actuelle. Honoré NGBANDA et l'APARECO sont en " résistance " face aux schémas conçus par certaines officines obscures de la mise sous tutelle et la décapitation de la République Démocratique du Congo en tant qu'Etat-Nation. L'homme, qui ne livre plus les interviews aux journalistes, a accepté de répondre à  nos questions pour une raison l'APARECO fête ses trois ans d'existence.

1.Réveil FM: L`arrestation de Jean Pierre Bemba par la CPI a secoué voir même divisé la communauté congolaise de l`intérieure du pays et de la diaspora. Quelle est votre lecture de cet événement et quelle leçon en tirez-vous pour vous-même et pour le peuple congolais qui s`interroge ?

Honoré NGBANDA : Nous avons longuement développé notre analyse et notre évaluation dans le communiqué que nous venons de publier ce dimanche 25 mai. En substance je peux vous dire que si la classe politique et l`élite intellectuelle congolaise ne comprennent pas, à  travers l`affaire JP Bemba, le système dangereux du fonctionnement de la pieuvre de ce que j`appelle la mafia politico financière qui a conçu le plan d`occupation de notre pays pour le balkaniser et le piller à  son gré, alors elles ne comprendront jamais rien à  l`avenir. Car le cas Jean-Pierre Bemba devrait servir de cas d`école désormais à  tous ceux qui avaient encore des doutes. Nous assistons là  à  une guerre des tranchées que se mènent les lobbies occidentaux (particulièrement belges) concurrents, qui se disputent le contrat de la RDC par leurs ``protégé congolais interposés. C`est la guerre de positionnement des pions. Joseph Kabila s`est investi sérieusement dans le dossier des massacres en RCA à  l`aide de ses "amis", belges et américains. Plus d`une fois il a envoyé ses proches collaborateurs, dont l`ancien Conseiller Spécial Samba Kaputo, pour "aider" les responsables centrafricains à  accélérer le dossier en vue de couler Bemba. Malheureusement pour Jean-Pierre Bemba, il n`a pas saisi la chance qui s`offrait à  lui pour conduire le peuple congolais vers sa libération. Il a cédé au chantage pour accepter " l`inacceptable" comme il l`a dit lui-même. Et après avoir conclu ce marché des dupes, l`étau s`est refermé sur lui petit à  petit jusqu`à  l`écraser. C`était prévisible. Mais il faut que toutes les formations politiques de l`opposition congolaise, la véritable, ne tombent dans le piège en se réjouissant naïvement de la disparition probable de JP Bemba si son arrestation définitive se confirmait. Bien au contraire, tous les patriotes congolais, au-delà  des erreurs politiques que JP Bemba aurait commises, doivent resserrer leurs rangs pour asséner un coup de grà¢ce à  l`imposteur qui occupe le sommet de nos institutions. C`est cela qui est urgent. Les conséquences des erreurs de calcul de JP Bemba, loin de nous réjouir ou de nous décourager, devraient galvaniser notre énergie et nous pousser à  dépasser nos divergences pour voir l`intérêt supérieur de notre peuple. Il est dommage que la classe politique congolaise n`ait pas encore compris les jeux dangereux des lobbies mafieux et internationaux. En tant qu`africain ils devraient pourtant se référer à  la sagesse bantoue qui dit : "Soki Omeseni Kolya Na Ndoki Suka Suka Akokamata Yo Lokola Mosuni Ya Kolya », (" si tu prends l`habitude de manger avec un sorcier il finira par te considérer aussi comme de la chair à  manger"). Le reste des considérations sont largement exprimé dans le communiqué du Comité National de l`APARECO.

2.Réveil FM: L'APARECO n'a que trois ans d'existence, comment expliquer l'adhésion populaire de la diaspora congolaise? Etes-vous d'accord avec ceux qui limitent votre parti politique à la diaspora? Dites-nous, pourquoi l`APARECO qui n`existe que depuis peu fait-elle si peur aux gens au pouvoir à  Kinshasa ?

Honoré NGBANDA: Cela fait trois questions à  la fois ! Le premier facteur qui explique l`adhésion massive de la diaspora réside dans la facilité et la liberté d`accès qu`elle a à  mes messages. En effet, mes livres et mes interviews (écrits ou audio-visuels) sont librement diffusés partout à  l`étranger, tandis qu`au pays, ils sont proscrits, comme vous le savez, par le pouvoir d`occupation qui les considère comme une véritable menace pour la réussite de son plan de mise à  mort de la RDC en tant qu`Etat. En second lieu, cette adhésion massive s`explique par la pertinence et la constance de mon message qui a contribué, tant soit peu, à  révéler le plan secret de l`occupation de notre pays et à  réveiller la conscience de mes compatriotes. Cela n`a pas été facile au départ. Car, tout au début de mon come back politique, mes compatriotes tant de la diaspora que de l`intérieur du pays n`ont pas voulu réellement prêter attention au contenu réel de mon message, parce qu`ils étaient plus préoccupés par le personnage, et donc focalisés plus sur la légende liée à  ma personne que sur le contenu intrinsèque de mon message. Mais lorsque les faits que j`avais dénoncés ont commencé à  être confirmés l`un après l`autre par le cours de l`histoire, j`ai constaté avec le temps, un engouement progressif et croissant de l`élite congolaise, toutes tendances et tous à¢ges confondus, vers mon message. J`ai alors compris que ma persévérance et ma foi en Dieu venaient de payer. Cependant, au jour d`aujourd`hui, il est archifaux de prétendre limiter l`impact de l`APARECO à  la seule Diaspora. Il faut être aveugle politiquement pour y croire. A la naissance de l`APARECO en juin 2005, un leader du PPRD avait ironisé, avec l`arrogance qui le caractérise, que `` Ngbanda s`amuse avec son ordinateur dans sa chambre en Europe et il ne nous inquiète pas ». Je crois que cet homme politique doit se mordre les doigts aujourd`hui ! Car, bien que l`APARECO soit farouchement combattue par ``Kabila» et sa clique au pouvoir, elle a malgré tout réussi à  pénétrer aujourd`hui toutes les couches de la société congolaise et à  infiltrer systématiquement toutes les institutions de notre pays. Je dis bien toutes les institutions. Il n`y a pas un seul secteur de la vie nationale où les partisans de l`APARECO ne s`activent pour précipiter la fin de l`occupation. Il suffit d`observer la qualité des informations que donne l`APARECO sur l`imposteur au pouvoir pour comprendre l`ampleur de son implantation au sein des institutions de notre pays, y compris les services spéciaux civils et militaires ainsi que la police nationale et les forces armées congolaises ; Du moins ce qu`il en reste encore.

Et c`est cela justement qui explique, à  mon humble avis, la peur qui notre jeune Alliance provoque auprès des gens au pouvoir à  Kinshasa. C`est cela aussi qui contredit d`une manière flagrante la thèse qui prétend limiter l`impact de l`APARECO aux seuls congolais de l`étranger. Pourquoi le pouvoir d`occupation aurait-il si peur d`un mouvement politique dont l`influence s`arrêterait à  la seule diaspora lointaine ? La réalité est que les congolais de l`extérieur, jouissant des libertés fondamentales de leurs pays d`accueil respectifs, manifestent ouvertement leur adhésion aux idées et au combat de l`APARECO, tandis que ceux de l`intérieur du pays, à  cause de la dictature féroce qui y sévit, sont contraints d`évoluer dans la clandestinité. Malgré cette contrainte, aujourd`hui sans prétention, Kanambe et ses hommes ont perdu le sommeil parce qu`ils sont convaincus (avec raison !) que l`APARECO a pénétré même les cercles les plus fermés du pouvoir et elle pourrait ainsi les surprendre à  tout moment. Car, au sein du Cabinet de Kabila, au sein du Gouvernement, dans le Sénat comme au sein du Parlement dans son ensemble, dans l`Armée et la Police, dans les services de renseignements civils et militaires, l`APARECO est activement présente à  travers des nombreux patriotes qui ont adhérés à  l`idéal de la libération de la RDC, et qui combattent clandestinement du dedans, exactement comme ce fut le cas en Europe, particulièrement dans la France de Charles De Gaule, durant la résistance à  l`occupation nazie. Nous ne recrutons pas d`adhérents à  l`intérieur du pays, mais ce sont des compatriotes congolais qui affluent d`eux-mêmes aujourd`hui vers nous, parce qu`ils ont constaté que notre vision est juste et salutaire, et que notre cri d`alarme est pertinent. Ils ont compris que si les Congolais ne se lèvent pas aujourd`hui en bloc pour arrêter la machine infernale du processus d`occupation de leur pays, demain cela risque d`être trop tard ! Et grà¢ce à  cette adhésion populaire et massive, l`APARECO a déployé ce qu`on appelle en jargon militaire la ``cinquième colonne» qui va faire écrouler tout l`édifice du pouvoir d`occupation en place à  Kinshasa. C`est une question de temps maintenant. J`en parle aisément parce que je sais qu`ils ne pourront plus nous arrêter dans notre marche. On n`arrête pas la ``cinquième colonne», parce qu`elle n`a ni corps, ni visage. Elle n`est ni identifiable ni perceptible. Elle est comme un vers qui ronge le fruit du dedans, pour l`attraper il faut détruire le fruit lui-même. Or c`est justement là  notre objectif final. Pour arrêter la "cinquième colonne", ils sont obligés d`arrêter tout le peuple congolais! Voilà  pourquoi les imposteurs étrangers au pouvoir ont peur de notre combat parce qu`ils ne savent plus comment nous stopper. Ils ont peur de leurs propres ombres parce qu`ils nous voient désormais partout. Et ils ont raison !

3.Réveil FM: Vous avez commencé par écrire des livres pour dénoncer la mise sous tutelle de la RDC, vous vous êtes mis aux DVD, il paraîtrait que vous étiez dernièrement parti incognito au pays. N'est-ce pas risqué de jouer au James Bond 007 avec le pouvoir légitime de la RDC?

Honoré NGBANDA : J`ai aujourd`hui soixante deux ans bien sonnés, j`ai une femme, des enfants et des petits enfants que j`aime tous très fort. Croyez-vous que ce soit l`à¢ge auquel un homme responsable peut se lancer dans les aventures de ``Tintin au Congo» ou dans celles de "007" comme vous le dites? Si malgré mes responsabilités familiales j`ose risquer ainsi ma propre vie et exposer en outre ma famille que je soumets souvent à  des sacrifices énormes, c`est parce que je crois à  l`importance et à  la noblesse de la cause du combat que je mène. C`est parce que je ne cours pas derrière un quelconque intérêt matériel, mais je réponds, en ce qui me concerne, à  l`appel de Dieu pour ce peuple qu`il aime. Car je sais que Dieu a conçu un destin merveilleux pour le peuple congolais, c`est pour cela que depuis deux siècles les forces du mal s`activent pour empêcher la réalisation de ce plan divin qui va malgré tout s`accomplir bientôt aux yeux du monde. C`est ainsi qu`il faut comprendre ma démarche : il s`agit d`abord de la mémoire de nos ancêtres décimés par près de deux siècles d`esclavage et d`oppression coloniale ; il s`agit ensuite de la mémoire des millions de compatriotes fauchés par les onze dernières années de guerre d`occupation et d`exploitation qui se poursuit jusqu`à  ce jour sous la forme déguisée d`une chimère de démocratie qu`on nous impose ; il s`agit enfin de la survie de notre pays et de l`avenir de nos enfants et de nos arrières petits enfants qui risquent de devenir demain des apatrides comme les Palestiniens, parce que leurs parents et grands-parents que nous sommes ont été des inconscients, des irresponsables et des lâches qui ont laissé brader l`un des pays les plus grands, les plus riches et les plus beaux que Dieu ait donné aux hommes sur cette terre. Et vous devez surtout savoir qu`un homme qui veut sauver ses frères doit au préalable renoncer à  sa propre vie et aux considérations liées à  ses intérêts égoïstes. On ne libère pas un peuple avec la peur au ventre ! Si les Ngongo Lutete, Kimbangu, Kasa-Vubu, Lumumba, et d`autres héros du combat pour notre indépendance avaient privilégié leurs intérêts personnels et protégé leurs vies respectives, nos générations actuelles n`auraient certainement jamais joui de leur souveraineté, même si celle-ci est à  nouveau confisquée par le pouvoir d`occupation. Pour sauver l`humanité, même Jésus-Christ, tout Dieu qu`il est, a dà» donner sa vie en sacrifice. C`est un principe divin imposable à  tous. Même à  Dieu Lui-même ! Si je veux me battre pour la libération de mon peuple, je dois considérer ma propre vie comme déjà  sacrifiée d`avance. Il vaut mieux mourir pour une raison plutà´t que de vivre sans raison. Ceci dit, je peux vous assurer (ainsi que tous les patriotes inquiets) que je connais les méandres ainsi que les coins et les recoins de mon pays comme ma poche. Je m`y déplace comme un poisson dans l`eau. Les étrangers et les apprentis sorciers qui l`occupent actuellement ne sauront jamais m`empêcher d`y entrer et de m`y déplacer quand je veux et comme je veux. N`oubliez pas que la RDC est bordée de neuf longues frontières dont la majeure partie est purement artificielle et donc très poreuse.

4.Réveil FM: Pourquoi avoir choisi comme slogan:"la Résistance jusqu'à  la libération !". Libère-t-on un pays dont les autorités se disent légitimes? Comment l'Apareco pourra t-elle convaincre les parlementaires qui roulent en Prado neuve (44.000$) et sont payés 6000 $ par mois? Sans oublier les sénateurs qui bénéficient des avantages mirobolants ?

Honoré NGBANDA : Ce n`est pas un simple slogan politique creux comme on a souvent l`habitude d`entendre chez nous et ailleurs ; c`est tout un programme que nous donnons aux patriotes congolais qui ont accepté de mener le combat avec nous. " La résistance jusqu`à  la libération"  définit d`abord la quintessence de notre combat : il ne s`agit pas d`une simple opposition politique, et moins encore d`une opposition constitutionnelle, parce que nous ne reconnaissons ni la régularité ni la légalité de la mascarade électorale que les puissances occultes ont organisé dans notre pays dans le seul but de perpétuer le processus d`occupation et d`exploitation sauvage des ses richesses (les faits parlent d`eux-mêmes aujourd`hui et nous donnent pleinement raison). Il s`agit donc avant tout d`une véritable résistance à  toutes les formes d`occupation déguisée sous le manteau de la démocratie `` made in Europe ». Si vous voulez une référence historique, nous nous considérons exactement comme des "résistants français" qui s`étaient organisés sur leur terre (et ailleurs en Angleterre) pour libérer leur pays, la France, du régime de Pétain et ses "collabos" qui représentaient sur le sol français, le pouvoir ignoble de l`occupation nazie. Ne me parlez donc pas, s`il vous plaît, des "autorités qui se disent légitimes", ni des `` parlementaires  et des "Sénateurs" qui touchent sans vergogne 6000 dollars (sans compter d`autres nombreux avantages visibles et invisibles !) au moment où ceux qui enseignent leurs enfants réclament en vain 200 dollars pour nouer les deux bouts du mois ! Mais cela ne veut pas dire que tous les `` parlementaires » et `` sénateurs » sont des collabos. Loin s`en faut ! Nous avons beaucoup de patriotes parmi eux qui font partie de la ``cinquième colonne». Ils se dévoileront eux-mêmes après la victoire finale. Il s`agit ensuite d`un programme d`action : le slogan ``La résistance jusqu`à  la libération » donne en même temps le programme et le délai de notre combat. Beaucoup de congolais spectateurs (car les vrais patriotes et combattants ont d`autres préoccupations) nous harcèlent, moi et mes proches collaborateurs, soit pour exprimer leur impatience quant à  la durée du combat, soit pour exiger des informations sur l`évolution du combat. Ceux qui sont des spectateurs lointains de ce combat doivent savoir que nous ne luttons pas seulement contre le jeune rwandais (Hyppolite Kanambe) qu`on a placé depuis 2001 à  la tête de notre pays, car il n`est que la minime partie visible de l`iceberg, mais que nous luttons plutà´t contre un `` puissant monstre à  plusieurs têtes », contre une puissante ``pieuvre à  plusieurs tentacules visibles et invisibles», autrement dit, nous luttons contre une vaste alliance occulte des puissants lobbies économiques, financiers et politiques internationaux. Ces mêmes lobbies qui ont d`abord agressé le Zaïre pour chasser Mobutu du pouvoir, et qui ont ensuite assassiné LD Kabila et ``placé» le jeune rwandais actuellement au pouvoir pour ``récupérer» leurs intérêts et les protéger contre vents et marées. Il ne s`agit donc pas d`un simple jeu d`enfant, mais d`une vaste bataille décisive voire mortelle. Ca passe ou ça casse ! Si aujourd`hui je suis entré dans la clandestinité totale, c`est parce que ma tête est mise à  prix par ces puissances occultes. Mais notre combat, comme nous l`avons dit, n`aura q`un seul délai et une seule fin : la libération de notre pays et de notre peuple. Et je suis certain de la victoire finale, car j`ai confiance en Dieu qui combat pour nous, parce que notre combat est juste !

5. Réveil FM: Qu'est-ce qui vous fait le plus peur: primo, que votre parti soit infiltré par les joséphistes ? Secundo, qu'un jour qu'on vous " achète "pour travailler pour un pouvoir que vous auriez décrié par ailleurs? En un mot a-t-on voulu vous corrompre pour rejoindre la mangeoire?

Honoré NGBANDA : Je suis sincèrement très préoccupé (mais je n`ai pas peur !) par les nombreuses actions du pouvoir en place à  Kinshasa visant à  infiltrer des taupes dans les rangs des patriotes et combattants congolais, ou à  retourner par la corruption les cadres actifs et engagés au sein de notre Alliance. Depuis le début de cette année, des montants faramineux sont débloqués par Kanambe pour atteindre cet objectif. Je suis même au regret de vous dire que les ``joséphistes», comme vous les appelez, ont déjà  réussi quelques rares cas de ``retournement» des membres officiels de l`APARECO qui croient que je ne le sais pas encore. Mais comme je suis très bien organisé par mes réseaux au sein même de leur propre camp, je suis de très près l`évolution de toutes leurs opérations contre l`APARECO. Il est même arrivé souvent que je connaisse l`identité des cibles qu`ils ont repérées autour de moi avant même qu`ils envoient leurs sbires pour les contacter. Alors je prends tout mon temps pour observer et m`organiser en fonction du résultat final du contact secret. Je ne vous dis pas comment. C`est mon secret. Ne l`oubliez pas, avant d`être un leader politique, j`ai été d`abord un officier de renseignement, et je n`ai pas perdu mes réflexes ! C`est pourquoi, j`attire l`attention des patriotes sur cette stratégie du pouvoir d`occupation qui consiste à  ``retourner» à  coup de dollars des vrais patriotes déjà  crédibles et engagés dans le combat de libération. Une fois ``retournées», ces taupes (qui bénéficient déjà  de la notoriété de leur statut de ``patriotes et combattants») ont pour mission de créer la confusion, la division, le doute et la suspicion dans les rangs de la résistance pour l`affaiblir et la détruire de l`intérieur. Des millions de dollars ont été injectés par le pouvoir d`occupation au sein des ambassades de la RDC en Occident et au sein de la diaspora congolaise pour la réalisation de cette sinistre mission.

En ce qui me concerne personnellement, je ne me fais aucun souci. Car au début, les étrangers au pouvoir dans notre pays étaient persuadés qu`aucun congolais ne pourrait résister à  la tentation de la corruption par l`argent ou le pouvoir. Mais après plusieurs vaines tentatives dont la dernière me suggérait même de proposer moi-même le montant et le poste à  occuper, les vautours au pouvoir dans notre pays se sont résolus de chercher carrément ma tête! En attendant, ils recrutent des gens partout, y compris dans `` l`opposition », pour me salir avec toutes sortes de bobards et de quolibets susceptibles d`embrouiller les esprits, de créer des doutes et de démobiliser les résistants et les combattants les plus engagés. Ne soyez donc pas surpris par les attaques de certains `` leaders de l`opposition » qui me prennent ces derniers temps, ainsi que d`autres `` leaders d`opinion », pour leurs cibles de prédilection au lieu de se focaliser sur l`ennemi qui occupe le pays. Vous avez là  l`un des signes de reconnaissance de ces ``taupes» du pouvoir. Cette stratégie-là  est réellement dangereuse car beaucoup de nos compatriotes croient facilement aux rumeurs ! Mais par-dessus tout, il y a le Maître de la vie, Jésus-Christ, qui seul tient ma vie entre ses mains et reste au contrà´le absolu de toutes les circonstances sur toute la terre. Rien ne saurait m`arriver !

6. Réveil FM: Vous êtes entouré par les jeunes, comment expliquez-vous l'engouement de la jeunesse congolaise à  votre parti politique?

Honoré NGBANDA : Je considère sincèrement que c`est l`un des plus beaux cadeaux que le Seigneur Jésus m`ait fait dans ce combat. Car cela a été depuis toujours mon grand souci et mon rêve le plus ardent : la relève. Parce que j`estime que j`appartiens à  la génération qui est responsable de la débà¢cle que connaît actuellement notre pays, car les étrangers qui occupent et pillent aujourd`hui notre pays ont profité de nos erreurs et de nos fautes pour s`accaparer de nos terres. J`estime donc que notre génération porte une lourde responsabilité, et elle a par conséquent l`obligation et le devoir d`aider la nouvelle génération montante (la jeunesse) à  prendre d`abord conscience des erreurs de leurs aînés et parents que nous sommes pour ne plus tomber dans les mêmes pièges que nous, et à  s`assumer ensuite pleinement pour faire de ce beau pays un paradis pour les générations à  venir. J`estime que notre génération a le devoir de mettre son expérience à  la disposition de la fougue d`une jeunesse engagée et déterminée, afin de placer de nouveau notre pays la RDC sur la rampe de lancement vers un développement intégral. Un expert wallon du ministère belge de l`agriculture a fait allusion récemment à  Kinshasa sur les prévisions des experts mondiaux et de l`Union européenne sur la place de la RDC dans le monde agricole de demain. Il a déclaré que selon les prévisions de ces experts mondiaux, dans les années à  venir, la République Démocratique du Congo, notre pays, est appelée à  nourrir un milliard d`hommes sur notre planète, compte tenu de son potentiel agricole! Comme vous voyez, il n`y a que nous congolais qui n`appréhendons pas encore l`importance stratégique réelle de notre pays dans le monde. C`est pour cela que j`estime que notre jeunesse doit être préparée mentalement, moralement et intellectuellement à  assumer pleinement le rà´le à´ combien stratégique que notre pays devra jouer demain sur l`échiquier international.

7. Réveil FM: Vous qui êtes un analyste politique de notre pays, lorsque par exemple Jacques Matanda parle de la `` Zimbambweisation » de la RDC, êtes-vous d'accord avec lui? Quelle est la véritable influence du Zimbabwe et de Robert Mugabe dans les affaires congolaises?

Honoré NGBANDA : Dans toutes les circonstances, il faut savoir hiérarchiser les priorités. Ne détournons donc pas l`attention du peuple et des patriotes congolais du danger principal qui menace notre peuple ainsi que l`existence même de notre pays en tant qu`Etat. Il est vrai que lorsque Laurent Désiré Kabila a rompu les accords secrets qu`il avait signés avec les agresseurs (africains et occidentaux) du Zaïre de Mobutu, ses anciens maîtres et alliés qui l`avaient utilisé pendant la guerre comme un simple paravent n`ont pas accepté qu`il s`érige tout d`un coup en défenseur des intérêts du peuple congolais et de la RDC. C`est alors qu`ils ont décrété sa mort, politique et physique, et lui ont déclaré la guerre en 1998. Et comme il n`avait jamais eu une véritable armée composée de véritables fils et filles du pays pour se défendre, LD Kabila eut recours à  d`autres alliés dont principalement les Angolais et les Zimbabwéens, pour faire face à  la nouvelle attaque des rwandais et des ougandais contre son pouvoir. Et il est vrai que Mugabe et ses généraux ont saisi cette opportunité pour piller sans vergogne nos richesses et se sont appropriés des riches mines stratégiques de notre pays, sous prétexte de régler les frais relatifs à  ``l`effort de guerre» et à  leur ``soutien» à  LD Kabila. J`ai moi-même dénoncé, avec force et détails, ce pillage sauvage dans mon dernier livre `` Crimes organisés en Afrique centrale », ainsi que dans mes autres interventions écrites et orales. Cependant, nous ne devons pas perdre de vue la menace principale. En effet, le Zimbabwe ne constitue pas aujourd`hui le danger principal pour l`intégrité territoriale de la RDC. Ce sont plutà´t le Rwanda et l`Ouganda (avec leurs dirigeants politiques et militaires) qui constituent l`origine et l`essence même du danger qui nous menace, parce que ce sont eux qui ont des visées annexionnistes sur notre territoire national. Et grà¢ce à  l`appui des lobbies financiers et politiques occidentaux avec lesquels ils partagent des intérêts communs, les chefs d`Etat de ces deux pays, Museveni et Kagamé pour ne pas les citer, ont conçu et orchestré successivement deux guerres d`occupation contre notre pays en 1996 et en 1998. Aujourd`hui, d`autres pays voisins de la RDC, devant le déficit d`autorité de l`Etat et devant l`absence d`une véritable armée nationale congolaise forte et dissuasive, manifestent eux aussi des velléités annexionnistes des portions importantes de nos terres pour y exploiter nos richesses. Voilà  à  mon humble avis là  où se situe la vraie menace pour aujourd`hui et demain.

8.Réveil FM: La communauté internationale a présentée les élections dites libres, démocratiques et transparentes comme un vrai paravent pour ramener la paix en RDC or nous allons facilement vers notre deuxième année sans que la paix soit présente ni acquise. Quelles sont les actions concrètes qui peuvent ramener la paix?

Honoré NGBANDA : Vous venez de toucher là  au cœ“ur même de la problématique de la crise congolaise et à  l`essence même de notre combat. Permettez-moi donc de faire un bref rappel historique pour rafraîchir les mémoires. L`origine des deux guerres qu`on a imposées aux zaïrois ou congolais en 1996 et en 1998 n`est pas interne mais externe. Plus personne n`en doute aujourd`hui. Or, quand il a fallu mettre fin à  cette série de guerres à  rebondissements, les complices des nos agresseurs rwandais et ougandais au sein des puissants lobbies occidentaux ont initié, pour brouiller les pistes, ce qu`ils ont pompeusement appelé le "Dialogue inter congolais". Ils ont laissé tranquillement dans leurs pays les vrais agresseurs de la RDC qui ont allumé le feu dans notre pays et qui continuaient toujours à  tirer les ficelles de la guerre et à  armer les milices congolaises encadrées et soutenues par leurs généraux, pour réunir les "protagonistes" congolais qui n`avaient aucun pouvoir de décision pour ramener la paix dans notre pays. C`est pourquoi jusqu`à  ce jour, notre peuple n`a toujours pas recouvré la paix et la sécurité tant désirées! Ce fut là  le premier piège dans lequel toute la classe politique congolaise est tombée, la tête la première, suite à  une vaste opération de charme et d`"achat des consciences" des cadres politiques congolais à  Sun City et à  Pretoria. De ce dialogue est né, comme vous le savez, un monstre politique à  cinq têtes qu`on a ironiquement appelé "1+4", et on lui a confié la gestion d`une période de transition de 3 ans avec une mission spéciale de préparer les élections. Et pour permettre à  ce monstre politique d`accomplir sa mission, les maîtres à  penser de ce "dialogue inter-congolais" ont rédigé pour leurs "élèves" un agenda, ou mieux, une feuille de route à  respecter dans les délais, avant l`organisation des élections "démocratiques et transparentes". Ils ont à  cet effet, fixé eux-mêmes cinq conditions qu`ils ont baptisées de "préalables" aux dites élections. Ce qui signifie, selon la langue française, que si ces cinq objectifs ("préalables") ne sont pas atteints, on ne peut pas organiser les élections. Or au bout de trois années de transition, le constat fut lamentable : aucun des cinq "préalables" n`a été réalisé, et cela pour une seule raison majeure. Parce que le pion des agresseurs rwandais à  la tête de notre pays, "Joseph Kabila", avait systématiquement saboté toute tentative de constituer une armée réellement congolaise, condition sine qua non pour le rétablissement de la paix et de la sécurité à  travers tout le pays. Tout observateur sérieux et objectif savait pourtant que sans ce préalable-là , il était inconcevable d`envisager l`organisation des élections dans un pays occupé, divisé et sans armée capable de ramener la paix et de défendre l`intégrité du territoire menacée par des visées annexionnistes de certains pays voisins bien connus et qui pis est, sont à  la base de cette crise. Mais curieusement, les pays européens membres du `` Comité International d`Accompagnement de la Transition », C.I.A.T. en sigle, sous l`impulsion personnelle du "parrain" de "Joseph Kabila" ("Tonton Louis Michel", Commissaire Européen à  l`Aide Humanitaire), décrétèrent d`autorité l`organisation des élections, arguant que les élections allaient apporter des solutions (miracles?) à  toutes les crises y compris celle relative à  la sécurité à  l`Est de la RDC.

Ils ont mobilisé l`armada européenne jamais déployée en Afrique depuis la seconde guerre mondiale, pour dissuader l`opposition congolaise et le peuple congolais à  s`opposer à  leur schéma. Mais la vérité était que la communauté internationale estimait qu`elle avait suffisamment consenti de dépenses pour la transition congolaise, et qu`il ne fallait plus envisager une quelconque prolongation. Nous avons malgré tout levé la voix pour inviter la classe politique congolaise à  ne pas commettre sa dernière erreur qui lui serait fatale, en acceptant l`organisation bâclée des élections sur fond de crise sécuritaire et identitaire. Mais rien n`y fit ! Aujourd`hui, comme vous le constatez, deux ans après les élections, la crise sécuritaire est loin d`être résolue, l`unité et la souveraineté nationale sont plus que jamais compromises, et comme une cerise sur le gâteau, le Secrétaire Général de l`ONU, Monsieur Ban Ki Moon, vient de reconnaître l`impuissance des hommes de la MONUC à  endiguer l`expansion d`une nouvelle crise en République Démocratique du Congo. Alors que tous les signes qui annoncent la tempête apparaissent déjà  à  l`horizon. Et nous voilà  pris comme des rats dans le piège qu`on nous a pourtant tendu sous nos yeux. Misérable !

Quant à  l`action primordiale à  entreprendre pour ramener la paix dans notre pays, il n`y en a pas deux ! Il faut commencer par créer une véritable armée réellement congolaise qui soit forte et dissuasive, capable de mater toutes les forces extérieures et intérieures qui constituent des sources de menace d`instabilité, de conflit et d`insécurité pour notre pays et notre peuple. Or malheureusement, Joseph Kabila qui représente et protège les intérêts des ses frères rwandais fait tout pour empêcher la mise sur pied de cette armée, parce qu`il sait qu`elle constitue un danger mortel pour les visées annexionnistes du Rwanda et de l`Ouganda sur notre pays. Même les rapports des experts de l`Union Européenne en RDC durant la transition ont clairement dénoncé cette attitude coupable de Joseph Kabiila. Aujourd`hui encore, deux ans après les fameuses élections, notre armée n`est toujours pas constituée, tandis qu`il (Kabila) poursuit officiellement l`incorporation massive des troupes rwandaises dans les structures de notre armée, et qu`il s`atèle à  assassiner, la nuit comme le jour, les officiers militaires congolais pour accentuer le déséquilibre interne au sein de notre armée en faveur des étrangers! Voilà  la cruelle vérité devant laquelle la majorité d`élites politiques congolaises préfère pratiquer la politique de l`autruche !

9. Réveil FM: 44 officiers congolais dont la majorité est originaire de la province de l'Equateur refusent d'aller à  Kitona et préfèrent mourir au CPRK où ils sont détenus. Doit-on parler d'une mutinerie? Quel est l`état des lieux de notre armée?

Honoré NGBANDA : Le cas des 44 officiers congolais que l`APARECO a fortement dénoncé constitue plutôt une illustration de la stratégie rwando-ougandaise que je viens de décrire, et dont l`application est confiée au pion des étrangers placé à  la tête de l`Etat congolais. Je veux parler de celui qui se fait appeler "Joseph Kabila". A l`image de ces 44 officiers qu`il a décidé d`extraire furtivement du CPRK pour les éliminer froidement la nuit, se déroule actuellement une vaste opération de "nettoyage" des officiers et des soldats congolais à  travers tout le pays. Je vous informe que nous avons des hommes au sein des FARDC, de la DEMIAP et de la PIR qui nous informent chaque jour sur les exécutions sommaires des officiers et des soldats ex-FAZ et ex-Tigres. Dans l`entre-temps, des bataillons d`officiers et de soldats rwandais sont régulièrement envoyés dans nos bases militaires de Kitona et de Kamina pour y suivre des formations accélérées en vue de leur ``brassage» (entendez incorporation au sein des FARDC) ! Moralité ? Après quelques mois, si cette double opération d`élimination des officiers et soldats congolais d`un cà´té, et d`incorporation massive des officiers et militaires rwandais de l`autre se poursuit sans entrave, "Joseph Kabila" aura réussi à  mettre sur pied son "armée congolaise" à  lui, mais dominée par les rwandais! Ce qui lui permettra alors d`asseoir confortablement et définitivement sa dictature pour mà¢ter les congolais d`un cà´té, et permettre à  ses frères de parachever tranquillement l`annexion de l`Est de notre pays au Rwanda et à  l`Ouganda. Devons-nous croiser les bras et le laisser arriver jusqu`à  ce point de non-retour ? Je préfère laisser à  chaque élite congolaise le soin de réponde à  cette question selon sa conscience !

10. Réveil FM: Qu'est-ce qui motive votre engagement politique? Quel Bilan faites-vous de nos 48 ans d'indépendance? Quels sont les atouts de la RDC aujourd'hui?

Honoré NGBANDA : Ce qui motive mon engagement politique, c`est ma foi en mon Seigneur et Sauveur Jésus-christ. En effet, si j`avais tenu compte du jugement, de la vision et de l`opinion que mes propres compatriotes et d`autres gens à  travers le monde ont de moi, je n`aurais jamais osé entreprendre quoique ce soit en public! Mais ce que les hommes disent et pensent de moi n`a aucune valeur ni aucun effet sur moi. C`est uniquement ce que Dieu dit de moi qui compte à  mes yeux, car Lui seul me connaît et connaît les profondeurs de mon cœurr. Je suis aujourd`hui, et je serai demain ce que Dieu a décidé que je sois vis-à -vis de ma famille et de mon peuple. Et cela, personne ne pourra changer même un d`un iota! C`est cette vérité-là  qui constitue réellement la source de ma force et de ma confiance dans ce que je fais aujourd`hui. Rien d`autre.

Quant au bilan de 48 ans d`indépendance de notre pays, il est largement négatif dans presque tous les domaines. La démocratie n`a pas progressé du tout. Le niveau de vie des congolais qui était le même que celui des Sud Africains en 1960 a reculé de plusieurs dizaines d`années, au-delà  de l`époque coloniale: des congolais se promènent aujourd`hui nus comme des vers dans certains coins reculés de la République, les maladies endémiques éradiquées il y a plusieurs dizaines d`années ont refait surface à  cause de la pauvreté et de l`insalubrité. Par contre, le pillage des ressources nationales, le détournement des deniers publics par les gouvernants ont battu tous les records car, selon les révélations des experts de FMI et de la Banque Mondiale, ils ont atteint un niveau jamais égalé dans l`histoire de notre pays. Quant à  la souveraineté nationale et l`intégrité de notre territoire national, elles sont plus que jamais menacées et compromises….

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mardi 14 août 2007

RDC: La Peine de mort, sacrilège contre la vie

Dans un pays comme la République Démocratique du Congo où la justice est très politisée, où " les commanditaires de crimes ne sont jamais inquiétés". Dans un pays où " les loups lettrés tondent et égorgent les moutons ignares ", le refus d'une justice qui tue doit être encourager et appliquer. La peine de mort fait sienne la pratique de l'assassin en l'assassinant à  son tour. La peine de mort tombe dans le piège secret que lui tend le crime: celui de verser le sang en l'appelant châtiment. Elle ne protège pas la société des hommes et femmes libres, elle la déshonore. Le danger est que par son exécution, l'acte du criminel devient celui de la justice. La peine de mort est vengeance et non pas justice.

Peine de mort, héritage de l'esclavage et colonisation Belge

En 1885, lors de la conférence de Berlin où l'Afrique fut partager comme un gâteau d'anniversaire aux puissances de l'époque, contre les revendications de la France et le Portugal, le souverain des Belges , Léopold II aura le Congo qui en superficie est 80 fois la Belgique, pour lui tout seul: sa possession personnelle. En une vingtaine d'année, le pillage des richesses du Congo, notamment l'ivoire et le caoutchouc, délégué à  des compagnies privées, vont assurer au monarque une fabuleuse fortune. Mais des voix vont s’élever et dénoncer l'exploitation éhontée à  l'origine de cette richesse: travaux forcés imposés aux Congolais, mutilations de tous ceux, y compris les femmes et enfants, qui ne respectent pas les quotas de production. En 1908, Léopold II sera contraint par les britanniques de céder " sa colonie " à  la Belgique. La politique esclavagiste de Léopold II aurait fait des millions de victimes congolaises a en croire les écrits de joseph Conrad, Hearl of Darkness (Au cœur des ténèbres) ou encore Adam Horchschild, les fantômes du Roi Léopold. A l'époque coloniale, le droit en vigueur était un ensemble des règles mises au point afin de réaliser , sauvegarder et développer les intérêts du colonisateur, fut ce au prix d'indicibles humiliations pour le colonisé. Le droit pénal n'était pas congolais mais belge. La colonisation fut un régime de terreur, d'intimidation pour assurer la pérennité de son oeuvre. La condamnation de Msiri, qui n'était pas aussi un enfant de cœur, à  Bunkeya dans le Katanga, coupable de s'être opposé à  la " civilisation " qui n'était au fait que la colonisation est un exemple patent.

Sous Mobutu Sese Seko

Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat le 24 novembre 1965, Mobutu Sese seko ira plus loin que ses maîtres colonisateurs. Pour mieux asseoir son pouvoir qui ne deviendra qu'une dictature. Le 2 juin 1966, après un procès qui n'avait duré en tout et pour tout que quelques minutes, les conjurés de la pentecôte: Evariste Kimba, Anany, Bamba, et Mahamba seront pendus au pont Gabu, au lieu où est érigé le stade des martyrs. Sous Mobutu, Le code pénal va porter de 9 à  16 le nombre d'infractions politiques. Présenté comme l'ennemi public n°1, l'homme le plus haï de la communauté nationale. La mort tragique de Pierre Mulele marquera les esprits. En accord avec les autorités du Congo-Brazzaville, pierre Mulele, le ministre de l'éducation nationale du gouvernement Lumumba accepta de retourner dans son pays accompagné de Justin MBOMBOKO, premier ministre de l'époque. Le 2 octobre 1968, le lendemain de sa traversée du fleuve congo pour Léopoldville-Kinshasa,vers 17h, officiellement on va li annoncer que la population l'attend au stade et se prépare à  le saluer comme l'un des dignes fils du pays. Pierre MULELE sera acheminé au camp KOKOLO où les militaires l'attendaient pour le torturer: " on va lui arracher les oreilles, coupé le nez, tiré les yeux des orbites pour les jeter à  terre. On lui arrachera les organes génitaux. Toujours vivant, on lui amputera les bras, puis les jambes, les restes humains seront noués dans un sac et immergés dans le fleuve Congo". Seule personnalité a avoir échappé à  la peine de mort, Sous le régime dictatoriale de MOBUTU, seule une personnalité échappera à  la peine de mort prononcée, Nguz Karl -I -Bond. Arrêté le 13 août 1977 pour haute trahison, le Ministre des affaires étrangères n'aura la vie sauve que grâce à  sa notoriété et la pression internationale.

Le régime de l'AFDL

On ne fait jamais une révolution pour se venger mais plutôt pour apporter les correctifs nécessaires pour un véritable changement. Or sous l'ALFDL, la Cour d'Ordre Militaire (COM) juridiction d'exception aura battu tous les records en matière d'exécution. Jugeant les militaires et les civils, la COM hautement liberticide sera une juridiction de terreur. Le colonel Charles Alamba, ancien procureur général près de la Cour d'Ordre Militaire aura semé la terreur par une répression judiciaire aveugle. Qualifié de " Boucher ", les congolais le craignaient tellement qu'ils le croyaient capable d'exécuter, lui même les personnes qu'il venait de condamner à  mort dans un procès. La COM a symbolisée la dictature de l'AFDL et Charles Alamba a envoyé plus d'une personne à  la potence, par la cruauté de ses réquisitoires qui étaient dans l'ensemble moutonièrement suivis par la cour. Contre les présumés assassins de M'zée Laurent Désiré Kabila, le procureur de la COM, Charles Alamba avait requis pour 115 des 135 accusés la peine de mort. Sur les 30 condamnés à  mort, le 7 janvier 2003, à  l'issue d'un procès fleuve, 30 personnes seront condamnées à  mort, dont Eddy Kapend. D'après les informations en notre possession, 16 sont dans les couloirs de la mort, 2 personnes sont décédées après la condamnation et d'autres se sont évadées. Rappelons qu'Amnesty International et les Ong de droits de l'homme avaient dénoncés les exécutions à  la même date où semble t-il , 15 personnes condamnées à  mort par la COM avaient été exécutées en secret à  la périphérie de Kinshasa. S'agit-il des évadés dont nous parlons?. Retour de la manivelle, dans l'affaire Steve Nyembo, le colonel Alamba sera condamné à  la peine de mort par la Haute Cour Militaire (HCM). Plusieurs préventions ont été mises à  sa charge: assassinat, association des malfaiteurs, terrorisme...

Les pièges de la peine de mort pour les journalistes congolais

Les autorités congolaises actuelles proviennent des " élections libres, démocratiques et transparences", la 3e République devra être celle de la démocratie, de la liberté et celle du respect des droits de l'homme. Or les tribunaux militaires , celui de Butembo en plein stade condamnant six étrangers, quatre ougandais et deux kényans, présumés assasins du compatriote d'AL Qahida, commerçant de rénom dans cette contrée de la République mais aussi cité dans les rapports des nations-unies sur le trafic d'armes; celui des assassins du confrère Bampuwa wa Muamba, et même ceux présumés de Franck Ngyke et son épouse Hélène Mpaka, prouvent à  dessein que la peine de mort n'est pas encore abolie en République Démocratique du Congo. Où se situent les pièges :

1. Dans un pays où les militaires sont impayés comment comprendre que les hommes en uniformes puissent refuser l'argent qu'on leur propose pour laisser les journalistes en vie. La nuit du du 2 au 3 novembre 2005, Lorsque Franck Ngyke sortit de sa voiture mercedes pour ouvrir le portail de sa maison au quartier Mombele dans la commune de Limete. Il avait été abordé par 4 hommes cagoulés et armés, en civils, qui attendaient le couple dans la rue, selon les témoins occulaires. Le rédacteur en chef du quotidien la Réfrence Plus, Franck Kangundu avait tenté de négocier avec ses tortionnaires, en leur proposant de les emmener dans voiture pour leur offrir de l'argent, mais les quatre hommes lui avait répondu qu'ils avaient été envoyer pour le tuer. Le couple avait été abattu par balles, sous les yeux de plusieurs voisins. Quant à  Bampuwa wa Muamba, certes, il y a eu vol le 8 mars 2006 dans la résidence familiale du quartier Malandi dans la commune de Matete où il résidait avec son neveu. Les assaillants avaient acceptés l'argent proposer. Mais dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 juillet 2006, où Bampuwa fut assassiné, les meurtriers avaient refusé l'argent et lui avaient signifié qu'il venait pour le tuer.

2. Le 3 novembre 2005, le lendemain de l'assassinat de Franck Ngyke et son épouse Hélène Mpaka, une marche pacifique de protestation avait été organiser; de même une marche pacifique de colère, une journée sans médias la veille de l'inhumation Bampuwa le 17 juillet 2005 par les professionnels des médias. A chaque fois, la marche avait pour finalité le dépôt d'un mémorandum auprès du vice président Azarias Ruberwa, en présence de tous les ministres membres de sa commission politique, défense et sécurité. Ce dernier a toujours promis de diligenter une enquête sérieuse en vue de traquer les assassins et d'organiser un procès public et leurs commanditaires allaient être lourdement sanctionnés. Mais nous sommes tous d'accord pour dénoncer les manoeuvres dilatoires et parodie de procès. Dès le départ notre démarche a toujours été pacifique, et nous n'avons jamais céder à  la violence car les journalistes congolais sont dans la majorité acquise à  la paix. Exemple pendant que le corps de Bampuwa était encore sous la tente ardente à  YMCA, les policiers nous avaient gazés avec des bombes lacrymogènes. Le corbillard étant bien entouré qui l'escortait à  pas de tortue, les policiers utiliseront plus d'une fois les bomes lacrymogènes pour disperser les professionnels des médias, ils finiront par encadrer le corbillard par deux camions et le cortège roulera à  tombeau ouvert jusqu'au cimetière de la Gombé. Plusieurs confrères arrivèrent en retard au cimetière.

3. L'Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC), l'Observatoire des Médias Congolais (OMEC), l'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), Journalistes en danger (JED) ainsi que toutes les organisations professionnels des médias doivent réfuter que les présumes assassins de nos confrères soient des condamnés à  mort. Il nous faut de vrais commanditaires et non pas des fretins qui par leur métier sont habitués à  obéir et à  tuer sur ordre. La démocratie défend la liberté et reconnaît toute vie comme sacrée. L'homme , on le sait est un animal qui tue. Sacrilège contre la vie, la peine de mort, est de surcroît inutile. Jamais, nulle part, elle n'a réduit la criminalité sanglante. Réaction et non dissuasion, la peine de mort n'est que l'expression légalisée de l'instinct de la mort. Si nous nous battons pour la dépénalisation des délits de presse en République Démocratique du Congo, c'est pour mieux remplir nos missions notamment celle d'informer les populations congolaises sans qu'à  chaque fois nous soyons inquiété pour nos écrits ou nos dires. La démocratie doit bénéficier à  tous les congolais sans exception et non seulement à  une frange de la population.

4. Journalistes de la paix et pour la paix, les journalistes congolais doivent accompagner notre pays pour la naissance et l'instauration de la démocratie. Véritable chemin de croix car face au crime et à  l'outrage , la justice d'une démocratie doit refuser la vengeance et la mort. La justice doit mettre les assassins hors d'état de nuire et respecter leur vie. Elle doit punir mais pas tuer. Accepter que les présumés de nos confrères soient exécutés pour leur crime, la profession sera perdante aujourd'hui, demain et pour toujours.

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