
Kinshasa, le 9 février 2018, le cardinal Laurent Monsengwo devant la cathédrale Notre-Dame-du-Congo
Si le spirituel peut être un business rentable en République démocratique du Congo, il est aussi un enjeu de pouvoir ! Et en ces temps de crise politique, les leaders religieux, pressés par leurs fidèles et soucieux de préserver ou d`accroître leurs intérêts, font évoluer leurs positions face au régime d'imposture, d'occupation, d'usurpation et de prédation d'Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale. A deux mois des élections hypothétiques en République démocratique du Congo, le Comité laïc de coordination (CLC), cheville ouvrière des marches pacifiques réprimées dans le sang fin 2017 et début 2018, qui est pris en otage par l'autocrate Isidore Ndaywel è Nziem, qui envoie les enfants des autres au casse-pipe, est dans la tourmente. A 74 ans, Isidore Ndaywel è Nziem joue au dictateur au sein du CLC, quelle honte ! Fallait-il sacrifier des centaines de morts et de blessés ainsi que des arrestations et détentions arbitraires massives pour rien ? Avec ses communiqués alambiqués, le CLC a perdu, depuis longtemps, la saveur de son sel.
Isidore Ndaywel è Nziem, l'autocrate du CLC
L'info est affichée sur le site Actu 30 de Rachel Kisita! Dans une correspondance adressée aux curés de l`archidiocèse de Kinshasa, l`abbé chancelier demande de suspendre toutes les conférences du Comité Laïc Catholique. La lettre du chancelier fait suite aux doutes qui persistent sur l`usage ou non de la machine à voter lors des élections prévues le 23 décembre prochain en RDC. L`abbé Georges Njila demande aux curés d`attendre les conclusions d`une réunion entre l`Eglise et le CLC. Pour rappel le CLC avait annoncé le 5 octobre dernier dans un communiqué qu`il entreprendra des actions pour exiger à la Ceni l`impression des bulletins à papier selon le calendrier électoral publié le 5 novembre 2017 et ainsi dire Non à la machine à voter.
Maman Getrude Ekombe, CLC et membre du MSR
Le CLC est une coquille vide, qui biberonne aux frais financiers de Pierre Numbi Okongo, l'ancien Conseiller spécial en matière de sécurité d'Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale de 2011 à 2015, qui a été Ministre d'État chargé des infrastructures, des travaux publics et de la reconstruction de 5 février 2007 à février 2010, en Juillet 1994, qui a été Ministre d'État chargé des infrastructures, des travaux publics et de la reconstruction; ministre des Affaires étrangères d'aoà»t 1992 à juillet 1994 et qui est le Président du Mouvement social pour le Renouveau (MSR) ! Comment le Comité laïc de coordination (CLC) s'est-il laissé inféodé par Pierre Lumbi, un apparatchik qui a contribué à asseoir le régime d'Alias Joseph Kabila? Comment peut-on combattre le régime tout en étant du régime ? Comment ne pas comprendre que le CLC avec Isidore Ndaywel è Nziem travaille pour le régime d'Alias Joseph Kabila ? Les membres du CLC avaient pour élément fédérateur leur appartenance à l'Église catholique, leur condition de chrétien. Ils sont tous des croyants catholiques et l'autre trait qui les rassemblaient était la laïcité. Ils se positionnent toujours comme des laïcs. Pourquoi ce suivisme vers Pierre Lumbi ?
La majorité des membres du CLC sont aussi membres du MSR de Pierre Numbi: Justin Okana (Ex-PDG de la Régie des Voies Aériennes (RVA) a des accointances avec Pierre Lumbi), Julien Lukengu (Est un proche collaborateur de Pierre Lumbi), Gertrude Ekombe (Ex ministre de Transition, ex-PCA à Okimo. Elle a fait la campagne de l'élection pour la députation en 2011 dans la Province de l'Equateur pour le compte du MSR) et Franklin Mbokolo (Membre du MSR. Il est fonctionnaire et président des charismatiques).
Jonas Jonas Tshiombela n'est pas membre du MSR. Ancien comptable au journal le Potentiel, il est le neveu de "Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi. Or, après avoir évolué pendant longtemps aux cà´tés de Pierre Lumbi au sein du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR), c'est seulement en mars 2018, que le fourbe, roublard et grand requin, "Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi a créé son propre parti: Parti démocrate pour la gouvernance. Après avoir avoir profité de sa position de Président de la Haute Autorité des Médias (HAM de 2002-2007), pour museler des journalistes, bà¢illonner des médias et clouer de bec aux opposants, il a été nommé par Alias Joseph Kabila, Rapporteur au Sénat ! C'est d'ailleurs ce félon-ventriote de "Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi, qui a proposé une loi au Sénat pour protéger le Chef d'Etat Alias Joseph Kabila malgré ses crimes politiques, sociaux et économiques. Immunité après des crimes !
C'est le même "Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi qui a placé son autre neveu Freddy Mulumba Kabuayi, un ombrageux personnage, qui a été nommé DGA à la RTNC, média public caporalisé par Alias Joseph Kabila ! Avec un discours anti-Occident depuis quelques années et un faux un chantre de la renaissance africaine, il a toujours roulé pour le régime d'imposture, d'occupation et de prédation d'Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale. Freddy Mulumba Kabuayi a usurpé le slogan de la diaspora congolaise, lors des manifestations "Kabila dégage" organisées par des Anti-Alias Joseph Kabila, à Paris, Londres, Bruxelles, Washington... Non à la Balkanisation de la RDC ! Freddy Mulumba Kabuayi a vite été encouragé par la Tutsi Power. Le Potentiel, journal coupagiste et thuriféraire du régime d'Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale, a même récupéré le slogan de la diaspora en l'affichant à la Une. Freddy Mulumba Kabuayi en a fait des tonnes à tel point que lorsqu' on le voit, on l'appelle "Monsieur Non Balkanisation de la RDC". Il a fait cela non par conviction mais son boulot a été monnayé par la Tutsi-Power. C'est depuis avril 2018, que Freddy Mulumba Kabuayi est DGA de la RTNC, sur instigation et recommandation de la Tutsi-Power, à quelques mois des élections en République démocratique du Congo !