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lundi 1 juin 2020

RDC: 10 après son assassinat, Floribert Chebeya, icône des droits de l'homme, demeure un ami !

RDC: 10 après son assassinat, Floribert Chebeya, icône des droits de l'homme, demeure un ami !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Floribert Chebeya.jpg, juin 2020

10 ans déjà, que Floribert Chebeya, président de l'Ong la Voix des Sans Voix et l'icône des droits de l'homme en République démocratique du Congo, et Fidèle Bazana, étaient assassinés au siège de la police nationale congolaise à Kin-Maziere. La tête de Floribert Chebeya à été placée sous un plastique avant de subir la mort par étouffement. Quand à Fidèle Bazana, son beau-frère et chauffeur, il s'était battu avec vaillance contre des policiers en surnombre. Son corps a été jeté aux chiens de police. Le meurtre de Floribert Chebeya à été maquillé en accident. La police meurtrière a ramené sa voiture à Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula. Les ripoux ont placé des préservatifs dans sa voiture. Sauf que lorsque le médecin légiste a été dépêché sur place, il a constaté que la tête de Chebeya tournait dans tous les sens. Elle ne tenait pas à son cou.

freddy-mulongo-paulmwilambwe-1.jpg, juin 2020

L'émoi fut général. Protestations venues du monde entier. Floribert Chebeya qui participait au Conseil des droits de l'homme à Genève a été honoré par une minute de silence en sa mémoire.
Il y a dix ans, tous les leaders des Ong des droits de l'homme étaient des pro-procès Chebeya. Aucun de ces fameux leaders n'avaient l'aura de Floribert Chebeya, un patriote qui aimait et travaillait pour son peuple. Aucun des profito-situationnistes n'arrive à la cheville de Floribert Chebeya, qui a été assassiné dans le dossier des massacres de Bundu Dia Kongo.

Y a-t-il encore des activistes des droits de l'homme en RDC ? Nos jeunes de LUCHA sont là pour nous démontrer que nous n'avons pas désespéré. Ils sont tués et continuent de lutter pour un Congo libre et libéré, ancré dans le respect des droits de l'homme.
Quant à ceux qui ont fait des droits de l'homme leur gagne pain, quelle déception ! Les fameux leaders qui se sont arrangés pour prendre ont pris en otage les droits de l'homme ont beaucoup déçu. Ils se sont révélés êtres des tribaux. Les tribal-éthiques défendent la tribu et l'ethnie.

Georges Kapiamba (Acaj), Jean Claude Katende (Azadho), Hubert Tshiswaka (Fdih), Jonas Tshombela, Christopher Ngoie et Paul Nsapu de la Fidh ont grandement déçu !
Depuis la Nomination électorale d'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba par Alias Kabila, après un deal contre le peuple Congolais, par coterie tribale, ils ont soutenu le putsch électoral de Tshilombo, contre le vrai élu du peuple, Martin Fayulu, président élu.

Des activistes des droits de l'homme qui ont soutenu un Faussaire, Fourbe, Roublard, Traître et Collabo.

Quant à Paul Mwilambwe, notre compatriote témoin de l'assassinat de Floribert Chebeya. Il s'était constitué comme prisonnier à Dakar, au Sénégal, pays qui a la compétence universelle. 5 ans après, la justice tergiverse. À la Nomination électorale de Tshilombo, il y a un mois et six mois, Paul Mwilambwe a officiellement d'être extradé au Congo, afin d'y être jugé. Pas de réaction de la présidence usurpée.
Aujourd'hui, Paul Mwilambwe est en Belgique et espère toujours que le procès Chebeya-Bazana se fera en toute quiétude pour laver son honneur. Car au Congo-Kinshasa, Mwilambwe est condamné par contumance à 15 ans de prison.

Floribert Chebeya était notre ami, il le demeure. Cette photo de lui prise à la place Bastille à Paris, deux ans avant sa mort, est inoubliable.

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jeudi 8 novembre 2018

Cameroun: Paul Biya 85 ans, son discours d'investiture pour 7 ans de plus !

Paul Biya 85 ans prête serment pour son 7è mandat

Ils sont extrêmement rares les médias qui ont publié l'intégralité du discours d'investiture de Paul Biya au Cameroun. Réveil FM International met à  la disposition du discours d'investiture tel que parvenu à  notre rédaction. La prestation de serment officielle de Paul Biya, 85 ans, réélu pour un nouveau mandat de 7 ans après 36 ans au pouvoir, s'est effectivement déroulée le mardi 6 novembre à  l'Assemblée nationale, une date symbolique pour le RDPC, le parti au pouvoir, puisqu'elle coïncidait avec celle du 6 novembre 1982, date de l'accession de Paul Biya à  la magistrature suprême de son pays. Un septième mandat sous haute tension pour Paul Biya, dans un pays déchiré par une violente crise séparatiste dans les régions anglophones. Alors que la cérémonie de prestation de serment de Paul Biya se déroulait à  l'assemblée nationale à  Yaoundé, Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à  la présidentielle du 7 octobre dernier, tenait un rassemblement public en compagnie de ses partisans au Rond-Point Nlongkak, non loin de son QG de campagne à  Yaoundé pour dénoncer ce qu'il appelle un ``hold-up électoral». L'opposant a été interpellé et conduit à  son domicile par la police.

DISCOURS DE S.E.M. PAUL BIYA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN

A l`occasion de la prestation de serment. Yaoundé, le 06 novembre 2018

-Monsieur le Président de l`Assemblée Nationale,

-Monsieur le Premier Vice-Président du Sénat,

-Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel,

-Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême,

-Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

-Mesdames et Messieurs les Députés,

-Mesdames, Messieurs,

-Chers compatriotes,

Qu`il me soit tout d`abord permis de remercier Monsieur le Président de l`Assemblée Nationale pour ses paroles de bienvenue et ses encouragements au début de ce nouveau mandat.

Je tiens à  exprimer une fois encore devant vous ma reconnaissance au peuple camerounais de m`avoir renouvelé sa confiance. Celle-ci sera pour moi un soutien indispensable dans l`exercice des hautes responsabilités que j`aurai à  assumer au cours des prochaines années.

Le serment que je viens de prêter `` devant le peuple », selon les termes de l`article 7 de notre Constitution, en présence de ses représentants, revêt une haute valeur symbolique à  un double titre :

- il implique une fidélité absolue aux institutions de la République, à  laquelle je ne saurais déroger ;

- il a d`autre part valeur d`engagement personnel irrévocable à  se conformer aux obligations qui sont celles du Chef de l`Etat, telles qu`elles sont définies par notre loi fondamentale. Comme par le passé, ce sont ces principes qui guideront mon action au service du peuple camerounais au cours du septennat des `` Grandes Opportunités » qui s`ouvre aujourd`hui.

Mesdames, Messieurs,

Avant d`en évoquer les perspectives, je souhaiterais que nous jetions ensemble un rapide regard en arrière, ce qui nous permettra de faire le point sur la situation présente. Le septennat qui vient de s`achever ne s`est pas écoulé comme un `` long fleuve tranquille ». Au plan de la sécurité, nous avons d`abord été confrontés aux attaques répétées du groupe terroriste Boko Haram, qui a semé la terreur et la désolation dans l`extrême-nord de notre pays. Nous avons fait face, de concert avec nos voisins et avec l`aide de nos partenaires traditionnels. Nos forces de défense et de sécurité, auxquelles je tiens ici à  rendre, à  nouveau, hommage, ont repoussé l`ennemi hors de nos frontières. Aujourd`hui, la situation est stabilisée mais nous restons vigilants et déterminés. Par la suite, dans nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des forces négatives ont cru pouvoir profiter de revendications d`ordre corporatiste pour essayer de mettre en œ“uvre un projet de sécession. Il s`en est suivi une succession d`actes de violence terroriste auxquels le gouvernement a répondu en prenant des mesures nécessaires pour préserver l`ordre public, ainsi que la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Il va sans dire que l`objectif des sécessionnistes porte atteinte à  notre Constitution, qui consacre le caractère `` indivisible » de notre République. En revanche, le désir maintes fois exprimé, de nos populations d`être mieux associées à  la gestion de leurs affaires locales, nous a conduits à  prendre des mesures nécessaires pour accélérer le processus de décentralisation. Ces tà¢ches prioritaires ne nous ont pas détournés de la nécessité d`œ“uvrer à  l`amélioration de notre économie, affectée par les effets de la crise économique et financière mondiale, ainsi que par la baisse des cours des matières premières.

Dans ce but, nous avons poursuivi la mise en œ“uvre de nos réformes structurelles et pris des mesures pour redresser notre situation budgétaire. Notre `` résilience » a été saluée par le FMI avec lequel nous avons conclu, en 2017, un programme économique et financier appuyé sur une `` facilité élargie de crédit ». Nos efforts expliquent sans aucun doute le retour progressif de notre croissance. Parallèlement, tout en veillant à  la soutenabilité de notre dette extérieure, nous avons donné une nouvelle impulsion à  nos grands projets d`infrastructures concernant la production d`énergie, la distribution d`eau potable et la construction des routes. De nombreuses réalisations en portent témoignage.

Malgré les difficultés de la conjoncture, de nombreux chantiers ont été ouverts dans les domaines de la santé, de l`éducation et des services sociaux. Il est indéniable que sur ce plan, des avancées notables ont été réalisées.

Nous avons, par ailleurs, continué le parachèvement de notre édifice institutionnel et démocratique, avec la mise en place effective du Sénat et du Conseil Constitutionnel.

Ainsi, contre vents et marées, nous avons maintenu notre cap vers l`émergence. Ce rapide bilan, qui est loin d`être exhaustif, montre bien que notre pays est en pleine transformation et qu`il avance résolument dans la voie du progrès.

Mesdames, Messieurs,

D`une façon générale, au cours du septennat qui s`annonce, nous veillerons à  consolider nos acquis, tout en explorant les pistes nouvelles, nous permettant de saisir toutes les opportunités d`un monde en constante évolution.

Dans cet esprit, il va de soi que nous allons poursuivre nos réformes structurelles afin de renforcer notre équilibre budgétaire et de conforter la soutenabilité de notre dette. Des finances saines sont en effet la condition de l`attractivité d`une économie et, donc, de son aptitude à  accueillir les investissements. A ce propos, je voudrais appeler votre attention sur les changements qui sont en cours au niveau international et qui ne manqueront pas d`avoir des répercussions sur notre pays.

Les règles qui régissaient la mondialisation des échanges depuis plusieurs décennies sont remises en cause. Les tendances au protectionnisme, voire à  l`isolationnisme gagnent du terrain. Il y a là  le risque clair d`un effet déstabilisateur pour de nombreux pays, en particulier pour ceux en développement comme le nà´tre. Nous allons de plus en plus subir les effets des changements climatiques qui impacteront la vie de nos concitoyens, notamment ceux du monde rural.Dans ce contexte, il me semble opportun de nous attacher à  développer les secteurs de notre économie qui pourront réduire sensiblement nos importations de biens et services. Cette politique présentera l`avantage de nous permettre de rééquilibrer notre balance commerciale chroniquement déficitaire.

Par ailleurs, nous allons réaliser une véritable `` révolution agricole » en modernisant nos moyens de production et en transformant davantage nos produits agricoles. Cela devrait aller de pair avec la mise à  disposition de nouveaux équipements, magasins de stockage et routes d`accès. Ainsi pourrait se conforter notre statut de grenier de l`Afrique Centrale.Une économie moderne ne saurait se concevoir sans l`existence d`un secteur industriel performant. Nous disposons d`un Plan Directeur d`Industrialisation qui définit les contours et le contenu d`un projet d`envergure dans ce domaine. Sa réalisation sera une des tà¢ches prioritaires du septennat.

L`industrie, comme l`agriculture, exigent un apport d`énergie stable et suffisant. Nous avons entrepris des efforts importants dans ce secteur depuis un certain temps déjà . Les barrages et les centrales hydroélectriques que nous avons construits devraient nous permettre, à  plus ou moins brève échéance, de répondre pleinement aux exigences de notre économie et aux préoccupations de nos populations en la matière.

Mais nous ne nous arrêterons pas là . Nous continuerons d`exploiter tous les sites et cours d`eau disponibles afin de faire du Cameroun un grand producteur d`électricité dans notre continent. Nous ne délaisserons pas pour autant les zones rurales en les dotant progressivement de centrales solaires.

De la même façon, nous continuerons à  développer nos infrastructures de transport (routes, ports, aéroports) au bénéfice de notre économie, mais aussi pour faciliter les communications avec nos voisins.

D`autre part, conscients que la finalité de la démocratie est d`apporter au plus grand nombre des conditions de vie aussi bonnes que possible et une véritable égalité des chances, je persisterai à  consacrer tous mes efforts :- à  favoriser la relance de la croissance économique, créatrice d`emplois, notamment pour les jeunes, et susceptible d`améliorer le pouvoir d`achat ;

- à  promouvoir le rà´le des femmes dans notre société ;

- à  faciliter l`intégration sociale des jeunes en développant encore davantage notre système éducatif, à  tous les niveaux, et en mettant l`accent sur la professionnalisation ;

- à  lutter contre l`exclusion, notamment par une meilleure protection des personnes vivant avec un handicap ;

- à  améliorer l`accès aux services publics de l`eau potable et de l`électricité ;

- à  renforcer notre système de santé, en ouvrant de nouveaux hà´pitaux et en finalisant un dispositif de sécurité sociale efficace ;

- à  mettre en valeur une politique d`habitat social digne de ce nom ;

- à  valoriser notre patrimoine culturel ;

- et enfin à  apporter au secteur sportif le soutien qu`il mérite, pour que les efforts que nous avons consentis pour accueillir la CAN 2019 reçoivent leur juste récompense.

Mesdames, Messieurs,

Les grands défis que nécessite l`accès à  l`émergence de notre économie, que j`ai rappelés, et les engagements que j`ai pris pour améliorer la qualité de la vie des Camerounais, supposent en premier lieu que des conditions adéquates de stabilité et de sécurité soient réunies. Je puis vous donner l`assurance que je ferai en sorte que ce soit le cas. L`objectif de l`émergence doit être érigé en grande cause nationale qui mobilise l`ensemble de nos concitoyens afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé.

Les agents du service public, comme du secteur privé, ont à  cet égard un rà´le important à  jouer. Je connais leurs difficultés. Je prendrai les mesures nécessaires à  l`amélioration de leurs conditions de travail afin de leur permettre de mieux participer au progrès de notre pays. Avant de conclure, je veux souligner que je me suis attentivement penché sur les frustrations et les aspirations de la grande majorité de nos compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Un bon nombre de réponses à  ces préoccupations et à  ces aspirations sera apporté dans le cadre de l`accélération du processus de décentralisation en cours. Dans les meilleurs délais possibles, des mesures seront prises pour élargir le champ de compétences des collectivités territoriales afin de leur donner les moyens d`une plus grande autonomie.

Quant à  la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, elle continuera à  être mise en œ“uvre par la commission qui y est dédiée.Ces actions et d`autres seront prises pour régler nombre de problèmes qui sont à  l`origine des frustrations et des insatisfactions qui se sont manifestées ces derniers temps. Nous espérons que cela permettra de rétablir le calme indispensable au retour à  des activités économiques et sociales normales. J`ai l`intime conviction que l`écrasante majorité de nos compatriotes des deux régions concernées aspirent à  retrouver rapidement la paix au sein de la communauté nationale.

Malheureusement, nombre d`entre eux, en raison de la menace que les sécessionnistes continuent de faire peser sur cette partie de notre pays, n`ont pu exercer leur droit de vote à  la récente élection présidentielle et, donc, exprimer leur attachement à  notre unité nationale. Je leur demande de ne pas perdre espoir et d`accorder tout le soutien possible à  l`action des autorités en vue du rétablissement de la paix. Ils savent mieux que personne ce que serait leur existence sous le joug d`extrémistes qui font régner la terreur et la désolation dans leurs régions depuis quelques mois.

A ces entrepreneurs de guerre, qui mettent à  mal notre unité nationale et prà´nent la sécession, il faut qu`ils sachent qu`ils se heurteront non seulement à  la rigueur de la loi, mais aussi à  la détermination de nos forces de défense et de sécurité. Je leur lance un appel à  déposer les armes et à  retrouver le droit chemin. J`en appelle tout particulièrement aux jeunes qui se sont laissé entraîner dans une aventure sans lendemain. Il ne fait l`ombre d`aucun doute que le destin de nos compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s`inscrit dans le cadre de notre République. Fort du soutien du peuple camerounais tout entier et persuadé qu`il existe une issue honorable, dans l`intérêt de tous, je ferai en sorte que le calme et la sérénité reviennent dans les deux régions concernées, dans le respect des institutions dont je suis le garant.

M`adressant maintenant à  mes jeunes compatriotes, je voudrais vous dire de ne pas perdre espoir, j`ai compris votre aspiration profonde à  des changements qui vous ouvrent les portes de l`avenir et permettent votre plein épanouissement. J`ai tout aussi compris votre désir de mieux participer à  la prise des décisions qui engagent l`avenir de notre pays. J`en tiendrai compte en ayant à  l`esprit que le Cameroun de demain se fera avec vous.

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dimanche 28 octobre 2018

Cameroun: Paul Biya, dictateur et la gérontocratie de son système à  l'Afrique en miniature !

Paul Biya, le dictateur indéboulonnable !

Ceux qui ont félicité le gérontocrate Paul Biya pour sa énième réélection sur le trà´ne du Cameroun ne rendent pas un bon service à  ce pays et au Continent africain. Le Cameroun est un pays d`une incroyable diversité. Souvent qualifié d```Afrique en miniature» pour sa diversité géographique et humaine. Parmi des facteurs en exergue figurent en bonne place : une situation idéale au centre du continent, entre l`Afrique des plaines et des plateaux, l`Afrique des forêts et des savanes, l`Afrique des chrétiens et des musulmans, l`Afrique anglophone et francophone...

Le roi fainéant Paul Biya défendu par des journalistes camerounais à  Erevan. C'est à  peine croyable mais c'est ça la réalité. "Paul Biya n'est pas dictateur, il est notre président élu", clame un thuriféraire sans complaisance dans le bus presse qui nous ramène à  Tsakhkadzor ! Pardieu, un pays sans alternance est une démocratie ! Si mêmes les journalistes Camerounais réfléchissent, le Cameroun est mal parti. Comment peut-on éclairer ses lecteurs, auditeurs et téléspectateurs en affirmant des niaiseries pareilles. Le Cameroun est une démocratie à  la camerounaise ! Les journalistes sont thuriféraires, la presse est muselée, la société civile bà¢illonnée, l'opposition divisée par le régime...Paul Biya est le seul Camerounais capable de diriger ce pays. On croirait entendre Kin Kiey Mulumba "MOYIBICRATE" avec son Kabila Désir TO Tondi Yo Nanu Té !

Le président Paul Biya, c'est connu participe rarement aux sommets africains et internationaux. Il occupe 8 mois par an, un étage de l'hà´tel International de Genève. Il se pavane, fait du ski, dépense des folles sommes d'argent..et ne connais même pas certains de ses ministres camerounais. Paul Biya à¢gé de 85 ans connu, pulvérise le record du plus vieux président du monde avec 36 ans de règne. Seulement, la gérontocratie des principaux acteurs du système Biya, reste un sujet de questionnement pour un pays où l`extrême longévité politique du régime semble de plus en plus écoeurer les citoyens de bonne foi.

Le Cameroun a aussi le plus vieux sénateur du monde avec Chief Victor Muketé à¢gé de 100 ans

Le plus ancien député du monde est Camerounais, en la personne de Cavaye Yeguié Djibril élu pour la première fois en 1958

Le plus vieux patron de la police nationale du monde est Camerounais Martin Mbarga Nguele à¢gé de nos jours à  85 ans

Tout comme le doyen des chefs des missions diplomatiques du monde est Camerounais: il s'agit de Koué Ntonga, actuel ambassadeur du Cameroun au Sénégal dont l'à¢ge est de 85 ans.

Le plus ancien membre du gouvernement de la planète est du Cameroun, et a pour nom Amadou Ali, actuel vice-Premier ministre, chargé des Relations avec l'Assemblée. Voilà  35 ans qu'il est ministre !

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mercredi 20 février 2013

Paul Biya à  l'Intercontinental de Genève, 7 Français, dont 4 enfants, enlevés au Cameroun

Paul Biya, le président-dictateur camerounais séjourne toujours à  l'Intercontinental de Genève. Par an, il y passe 10 à  11 mois. Ce qui se passe au Cameroun ne le concerne pas et ne le préoccupe pas non plus. Le plus important est que l'on ne touche pas à  son pouvoir. 30 ans qu'il règne sans partage au Cameroun, le dictateur à  temps partiel savoure le froid hivernal de Genève, pendant ce temps le pays dont il a la charge de faire fonctionner fait la une de tous les journaux du monde. Sept touristes français, dont quatre enfants, ont été enlevés mardi dans l'extrême nord du Cameroun, puis emmenés au Nigeria voisin, selon Yaoundé. Une prise d'otages dont le groupe islamiste nigérian Boko Haram pourrait être l'auteur, selon Paris, menacé de représailles par les djihadistes depuis son intervention militaire au Mali. Le groupe gazier français GDF Suez a confirmé "l'enlèvement d'un de ses collaborateurs avec sa famille". Les Français étaient "expatriés au Cameroun, à  Yaoundé" et "se trouvaient en vacances dans le Nord". Les enfants sont à¢gés de 12 ans, 10 ans, 8 ans et 5 ans. L'un des groupes actifs dans le nord du Mali, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), avait menacé à  la mi-janvier de "frapper le cœ“ur de la France".

Ce nouvel enlèvement porte à  quinze le nombre d'otages français à  l'étranger, tous en Afrique. Parmi eux, au moins six sont détenus par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) au Sahel. Cet enlèvement a eu lieu trois jours après celui de sept employés étrangers d'une société de construction libanaise dans le nord du Nigeria, revendiqué par une faction de Boko Haram, le groupe islamiste nigérian Ansaru, qui aurait des liens avec AQMI. L'ambassade de France à  Yaoundé a conseillé mardi soir "à  tous les Français présents dans l'extrême Nord de se mettre immédiatement à  l'abri".

Sept Français ont été victimes d'un enlèvement dans le nord du Cameroun, à  la frontière avec le Nigeria. Ils ont été kidnappés par des hommes armés circulant à  moto dans la localité camerounaise de Dadanga, au nord du pays, avant d'être conduits en territoire nigérian. Il s'agit d'expatriés vivant à  Yaoundé, la capitale du Cameroun.

Dans la soirée, le gouvernement camerounais a confirmé que ravisseurs et otages n'étaient plus sur son sol. ``Les ravisseurs (Ndlr: des Français) ont traversé la frontière du Nigeria avec leurs otages», a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué lu sur les antennes de la radio d'Etat, la Cameroon Radio-Television (Crtv). Le communiqué précise que l'enlèvement ``s'est produit au lieu dit Sabongari situé à  7 km au nord de la localité de Dabanga (nord) sur la route nationale numéro 1 qui longe à  cet endroit la frontière terrestre entre le Cameroun et la République fédérale du Nigeria».

Le président François Hollande a lui-même confirmé qu'il s'agissait de ``trois adultes et de quatre enfants» et que ces Français étaient ``installés au Cameroun pour des raisons professionnelles. Dépendant d'une grande entreprise d'énergie, ils faisaient un excursion touristique» au moment de la prise d'otages. En fin d'après-midi, le groupe français GDF Suez a confirmé ``l'enlèvement d'un de ses collaborateurs avec sa famille, expatriés au Cameroun, à  Yaoundé, alors qu'ils se trouvaient en vacances dans le Nord du pays». ``Ce sont des enfants, ce sont une famille. Nous devons les appeler, si je puis dire, à  une grave responsabilité», a lancé François Hollande à  l'adresse des ravisseurs.

Les enfants auraient été séparés des adultes

En début de nuit, la télévision camerounaise affirmait que la famille avait été divisée. Les preneurs d'otages auraient séparé les quatre enfants de leurs parents. Le troisième adulte, qui serait le frère du salarié de GDF Suez, serait maintenu avec les deux parents. Certains spécialistes voyaient là  un bon espoir que les enfants puissent être rapidement libérés.

Selon une source proche de l'ambassade de France jointe par leparisien.fr, la famille venait de visiter le parc naturel de Waza (nord), une réserve de biosphère classée à  l'Unesco : ``Elle a été enlevée vers 7 heures du matin près du parc, l'alerte a été donnée à  l'ambassade autour de midi. Les services de sécurité de l'ambassade sont en contact permanent avec les autorités camerounaises pour amplifier les recherches».

Aucune revendication

Aucune revendication n'a été reçue pour l'instant. L'ambassade n'écarte pas l'hypothèse d'un groupe islamiste nigérian, ``mais on ignore s'il s'agit de Boko Haram et ou d'Ansaru», précise-t-elle. ``Nous avons de forts soupçons sur cette secte islamiste Boko Haram», a affirmé mardi une source sécuritaire camerounaise sur place. ``Nous sommes présentement à  la recherche des ravisseurs le long de la frontière avec le Nigeria», a poursuivi cette source sécuritaire camerounaise.

Selon une source au parc de Waza (nord) qui a requis l'anonymat, ``les touristes étaient allés visiter le parc hier. Ils ont dormi au campement touristique du parc d'où ils sont partis ce matin».

Un diplomate occidental dans la région a indiqué que ``six ravisseurs armés sur trois motos avaient enlevé une famille composée des parents, de leurs 4 enfants et de leur oncle à  Dabanga, au Cameroun, à  45 km, sur la Nationale 1. Les enfants sont à¢gés de 5 à  12 ans, selon cette même source.

François Hollande confirme la piste d'un groupe terroriste nigérian

De Grèce, où il est en voyage officiel, François Hollande a précisé que les auteurs de l'enlèvement étaient ``un groupe de terroristes du Nigeria». ``Nous ne savons pas exactement lequel, même si nous avons de fortes présomptions», a-t-il ajouté. ``Je vois surtout l'implantation d'un groupe terroriste, Boko Haram en l'occurrence, dans cette partie-là  du Cameroun et c'est suffisamment inquiétant pour nous mobiliser», a également souligné le chef de l'Etat.

Selon lui, ``la plus grande probabilité c'est qu'ils soient emmenés au Nigeria». ``Donc, a-t-il poursuivi, nous faisons tout pour éviter qu'ils soient retenus dans ce pays. Nous devons avertir aussi tous les touristes dans cette zone du Cameroun d'éviter de s'exposer et nous devons aussi tout faire pour retrouver nos compatriotes.»

Lors d'une conférence de presse prévue de longue date avec le Premier ministre malien, Laurent Fabius s'est montré prudent ce mardi après-midi à  Paris: ``La zone où ils ont été pris est au Nord du Cameroun, non loin du Nigeria et du Tchad (...) Si tout cela est confirmé, cela signifie que la lutte contre les groupes terroristes est une nécessité absolue.» ``Au moment où je vous parle, nous n'en savons pas plus (...) Nous sommes en contact avec le Cameroun et le Nigeria (...) Notre centre de crise s'occupe de tout cela. Il a pris contact avec la famille», a expliqué le ministre des Affaires étrangères, évoquant le terrorisme comme ``un problème dont doit s'occuper toute la communauté internationale».

15 otages français détenus dans le monde, tous en Afrique

En décembre dernier, un ingénieur français, Francis Collomp, avait été enlevé au Nigeria, un rapt revendiqué par le groupe islamiste nigérian Ansaru qui pourrait être lié à  la secte Boko Haram. Ansaru a aussi revendiqué lundi l'enlèvement ce week-end de sept employés étrangers de la société de construction libanaise Setraco, la plus importante prise d'otages jamais réalisée dans le nord du Nigeria.

A l'heure actuelle, rien ne permet de dire qui est responsable de l'enlèvement des Français au nord du Cameroun ce mardi. Ansaru est considéré comme relativement nouveau et en pleine expansion depuis sa revendication de l'enlèvement d'un ressortissant français en décembre. Avec l'enlèvement de cette famille, il y a désormais quinze otages français détenus dans le monde, tous en Afrique.

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