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lundi 1 février 2021

RDC: Tshilombo le plus Grand Braqueur de la République !

RDC: Tshilombo le plus Grand Braqueur de la République !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Tshilombo Braqueur.jpg, fév. 2021


Pour ses 2 ans, zéro bilan ! Tshilombo est le plus grand braqueur de la République. L'ancien pizzaiolo saigne les casses de l'état. Celui qui avec ses 15% est monté sur le trône du Congo vole la République. Tshilomno sur le strapontin présidentiel a enregistré 16 scandales financiers de l'ordre de 6 milliards $ placés dans les tiroirs. Checkuleurs, frappeurs, Fakwa, Ballados sont au palais.

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 L' an 2 de Tshilombo sur le strapontin présidentiel a enregistré 16 scandales financiers de l'ordre de 6 milliards $ placés dans les tiroirs.

Depuis sa nomination électorale et son accession frauduleuse à la magistrature suprême, le 24 janvier 2019, Tshilomboe le fameux putschiste et fils d'Etienne Tshisekedi  a inscrit la lutte contre la corruption, comme l’une de ses priorités. Lors de ses déplacements à l’étranger comme à l’intérieur, Tshilombo le corrompu-corrupteur n’a cessé de d’arranger les partenaires extérieurs par sa volonté de lutter contre la corruption.
“Je combattrai, avec la dernière énergie, la corruption, le détournement des deniers publics, le tribalisme, le népotisme, la concussion, le clientélisme, l’incivisme et j’en passe. Le respect des droits humains et libertés fondamentales sera assuré”, a-t-il dit le 13 mai 2019, devant les gouverneurs et vice-gouverneurs, à l’occasion du 1er séminaire de mise en train de nouveaux gouverneurs élus et leurs adjoints.

Deux ans après, les scandales financiers sont multiples. Tsieleka.com revient sur les 16 dossiers de corruption abandonnés ou esquiver l’administration Tshisekedi, évalués à 6milliards USD.

1) Corruption des Grands électeurs : le pays a assisté au monnayage des suffrages, lors des élections sénatoriales, des gouverneurs et vice-gouverneurs. Une voix d’un électeur était accordée en échange de 25.000 USD soit 50.000 dollars américains. La même dénonciation a été faite lors de traitement des recours des législatives à la Cour Constitutionnelle. Certaines victimes avaient porté plainte devant la cour de cassation. Jusqu’à ces jours, le dossier est classé sans suite.

2) Dépassement budgétaire de la Présidence de la République : selon le rapport de la reddition des comptes, la Présidence de la République a utilisé en 2019, à plus de 1000% des fonds lui attribués par le Parlement, autorité budgétaire. Selon la loi relative aux finances publiques, le dépassement budgétaire constitue une « faute de gestion » .

3) Marché de gré à gré : la passation des marchés publics a été caractérisée par le recours au gré à gré. Le montant total est d’environ 2 milliards USD effectués dans le cadre du programme 100 jours pour 21 projets.

4) Affaire 15 millions USD : Un rapport d’audit de l’Inspection Générale des Finances (IGF) effectué auprès des sociétés pétrolières (Total RDC, SEP Congo, Cobil SA, SPA COBIL SA, SOCIR, ENGEN DRC, GNPP), de Rawbank et BGFibank, de la Direction Générale des Impôts, de la Direction Générale des Douanes et accises a fait mention de détournement de 15 millions USD de bonus de l’Etat. Ce montant, qui revenait à l’Etat, a été prélevé sur une créance de 100 millions USD à rembourser, par le trésor public aux sociétés pétrolières, pour compenser le manque à gagner résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement. Trois personnalités ont été citées dans l’affaire, le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Georges Yamba Ngoie, Conseiller chargé des questions financières et des produits stratégiques au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Célestin TWITE YAMWEMBO, Secrétaire Général à l’Economie Nationale. Le rapport a été envoyé en date du 31 juillet à la cour de cassation.

5) Affaire 650 millions USD : Lors de l’ouverture d’examen du projet de loi de finances pour l’exercice 2020, le député national élu de Moba, Christian Mwando a dénoncé le détournement d’une somme de 650 millions de dollars américains par le Gouvernement Bruno Tshibala. En se référant au rapport de la reddition des comptes 2018, il a dénoncé l’achat des fournitures, des matériels de bureau qui ont été payés à 247 millions USD, l’exécution de 44 projets à hauteur de 467 000 000 USD, sans ouverture des crédits. Face à cette situation, la cour compte demander des sanctions. Cependant, la loi portant reddition a été votée au Parlement, sans donner réponse aux recommandations de la Cour des comptes.

6) Affaire 200 millions d’euros : La Gécamines dit avoir obtenu un prêt de 128 millions d’euros de la société Ventora, en 2017. Pour non-paiement de la créance, le Tribunal de paix de Lubumbashi l’a condamné en novembre 2019, à payer de 200 millions d’euros au titre de dommage et intérêt. Plusieurs voix se sont levées pour qualifier l’affaire de montage visant à soutirer 250 millions USD, obtenus de KCC après signature du contrat de cession d’actifs. La Gécamines dit avoir interjeté appel et ACAJ qualifie l’affaire de blanchiment de capitaux, invite la Cour de cassation à poursuivre les enquêtes.

7) Des fictifs découverts dans le fichier de la paie des agents de l’Etat : Le 14 septembre 2019, le président du Comité de suivi de la paie, Jean Louis Kayembe wa Kayembe a indiqué avoir identifié du fichier de la paie des agents de l’Etat un effectif de 5 823 comptes bancaires fictifs, dont l’impact financier est de 6,18 millions USD. 4.516 agents devraient bénéficier d’un moratoire dont la durée devrait être déterminée au cas par cas, sans toutefois dépasser 3 mois. Jusque-là, le pays est sans nouvelle, pas de sanction non plus.

8) Détournement de 55 millions USD à la SCTP (ex-ONATRA) : disparition miraculeuse des 55 millions perçus par la SCTP pour le compte de la redevance logistique et terrestre. Montant destiné à la réhabilitation des voies ferroviaires de la SCTP Sarl au courant de l’année 2018. La révélation a été faite par La Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO) qui a tiré la sonnette d’alarme, le 11 mars 2019. Elle a recommandé des sanctions à l’endroit des personnes qui ont gérées les fonds de la RLT car des soupçons de détournements des fonds sont établis.

9) Décret de l’ex Premier Ministre Bruno Tshibala accordant les avantages élogieux aux membres du Gouvernement : Un décret du Premier Ministre, Bruno TSHIBALA, signé le 24 novembre 2018 détermine les avantages et devoirs reconnus aux anciens membres du Gouvernement. Dans son volet financier, le décret fixe l’indemnité mensuelle des anciens premiers Ministres à 30 % des émoluments du Premier Ministre en fonction, une indemnité de logement à 5 000 USD, des titres de voyage, une garde sécuritaire composée de 2 à 3 policiers, la prise en charges des soins médicaux, un passeport diplomatique, etc. Le budget global de l’ensemble des avantages prévus dans ce décret coûterait 28,8 millions de dollars américains par an soit 2,4 millions USD par mois pour le Trésor public. Plusieurs personnalités, dont les parlementaires, la société civile ont sollicité son abrogation sans y parvenir.

9) Affaire détournement de 1 million USD : Dieudonné Lobo, coordonnateur chargé d’administration du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, avec quelques collaborateurs du Président de la République, ont été mis aux arrêts et transférés à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Ils ont été accusés d’avoir un contrat d’étude avec la compagnie Saint Louis BGM Sarl à la Miba au nom du chef de l’Etat, en détournant un montant de plus au moins 1 million de dollars américains. Cette arrestation a été rendue possible, suite à la lettre du 26 octobre dernier du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Dieudonné Lobo et ses compagnons ne sont plus en prison, actuellement libres de leurs mouvements.

10) Affaire 12 millions USD à l’assemblée nationale : Le bureau d’âge a demandé 12 millions USD pour l’organisation de la session extraordinaire. Lorsque le bureau de Jeanine Mabunda avait utilisé 6 millions USD, soit la moitié du montant.

11) 17 transactions de la Gécamines : La Coalition pour la gouvernance des entreprises Publiques du secteur extractif (COGEP) a révélé en janvier 2020, l’existence de 17 transactions d’environ 1,3 milliards USD de la Gécamines, effectuées de 2010 à 2018. Des opérations, qualifiées d’opaques par les ONG.

12) Les Royalties de Metalkol : Le contrat indique que la Gécamines devrait toucher 55 millions USD comme prix de cession, une somme qu’elle avait camouflé comme des avances sur les royalties dans le rapport ITIE 2017. La Gécamines n’a pu fournir des preuves qu’elle a reçu les 55 millions USD et encore moins les 83 millions USD que Gertler

13) 100 millions USD d’avance sur impôts payés par une société minière en 2015 :la Direction général des Impôts (DGI) a perçu 100 millions USD des avances fiscales auprès de la société Mutanda Mining (MUMI) en 2015. L’ancien Ministre des finances Henri Yav, cité dans la même affaire, n’a jamais été inquiété. l’ancien Directeur général de la Direction général des Impôts (DGI) Dieudonné Lokadi, placé en détention provisoire. Aujourd’hui, personne ne parle du dossier.

14) Affaire Transco: l’absence de traçabilité des recettes de la société d’environ 9 millions USD, des cotisations sociales, opacité des marchés publics,… selon un rapport de l’Observatoire de la dépense publique.

15) Plus de 30 tonnes d’or, d’une valeur de 1,5 milliards USD quittent clandestinement le pays, chaque année, sans être certifiées par le Centre d’expertise et d’évaluation des Substance précieuses et semi-précieuses (CEEC). Selon un mémorandum des travailleurs de ce service public, dont copie est parvenu à Tsieleka.com, ce manque à gagner serait lié à l’opacité organisée par la direction de service public. A cela s’ajoute, l’absence d’un laboratoire approprié pour assurer la traçabilité d’Or artisanal.

16) Affaire Vodacom: deux agents de la direction générale des Impôts, MM. Walende Radjabu et Delphin Iyonda ont falsifié des dossiers de comptabilité pour plusieurs entreprises, dont Kibali Gold Mine (KGM) et la Société d’exploitation de Kipoi (SEK). Au niveau de la société Vodacom Congo le manque à gagner a été évalué à 100 millions USD.

Tsieleka.com

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lundi 25 janvier 2021

RDC: Tshilombo le plus Grand Braqueur de la République !

RDC: Tshilombo le plus Grand Braqueur de la République !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Tshilombo frappeur.jpg, janv. 2021

Pour ses 2 ans, zéro bilan ! Tshilombo est le plus grand braqueur de la République. L'ancien pizzaiolo saigne les casses de l'état. Celui qui avec ses 15% est monté sur le trône du Congo vole la République. Tshilomno sur le strapontin présidentiel a enregistré 16 scandales financiers de l'ordre de 6 milliards $ placés dans les tiroirs. Checkuleurs, frappeurs, Fakwa, Ballados sont au palais de la Nation.

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 L' an 2 de Tshilombo sur le strapontin présidentiel a enregistré 16 scandales financiers de l'ordre de 6 milliards $ placés dans les tiroirs.

Depuis sa nomination électorale et son accession frauduleuse à la magistrature suprême, le 24 janvier 2019, Tshilomboe le fameux putschiste et fils d'Etienne Tshisekedi  a inscrit la lutte contre la corruption, comme l’une de ses priorités. Lors de ses déplacements à l’étranger comme à l’intérieur, Tshilombo le corrompu-corrupteur n’a cessé de d’arranger les partenaires extérieurs par sa volonté de lutter contre la corruption.
“Je combattrai, avec la dernière énergie, la corruption, le détournement des deniers publics, le tribalisme, le népotisme, la concussion, le clientélisme, l’incivisme et j’en passe. Le respect des droits humains et libertés fondamentales sera assuré”, a-t-il dit le 13 mai 2019, devant les gouverneurs et vice-gouverneurs, à l’occasion du 1er séminaire de mise en train de nouveaux gouverneurs élus et leurs adjoints.

Deux ans après, les scandales financiers sont multiples. Tsieleka.com revient sur les 16 dossiers de corruption abandonnés ou esquiver l’administration Tshisekedi, évalués à 6milliards USD.

1) Corruption des Grands électeurs : le pays a assisté au monnayage des suffrages, lors des élections sénatoriales, des gouverneurs et vice-gouverneurs. Une voix d’un électeur était accordée en échange de 25.000 USD soit 50.000 dollars américains. La même dénonciation a été faite lors de traitement des recours des législatives à la Cour Constitutionnelle. Certaines victimes avaient porté plainte devant la cour de cassation. Jusqu’à ces jours, le dossier est classé sans suite.

2) Dépassement budgétaire de la Présidence de la République : selon le rapport de la reddition des comptes, la Présidence de la République a utilisé en 2019, à plus de 1000% des fonds lui attribués par le Parlement, autorité budgétaire. Selon la loi relative aux finances publiques, le dépassement budgétaire constitue une « faute de gestion » .

3) Marché de gré à gré : la passation des marchés publics a été caractérisée par le recours au gré à gré. Le montant total est d’environ 2 milliards USD effectués dans le cadre du programme 100 jours pour 21 projets.

4) Affaire 15 millions USD : Un rapport d’audit de l’Inspection Générale des Finances (IGF) effectué auprès des sociétés pétrolières (Total RDC, SEP Congo, Cobil SA, SPA COBIL SA, SOCIR, ENGEN DRC, GNPP), de Rawbank et BGFibank, de la Direction Générale des Impôts, de la Direction Générale des Douanes et accises a fait mention de détournement de 15 millions USD de bonus de l’Etat. Ce montant, qui revenait à l’Etat, a été prélevé sur une créance de 100 millions USD à rembourser, par le trésor public aux sociétés pétrolières, pour compenser le manque à gagner résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement. Trois personnalités ont été citées dans l’affaire, le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Georges Yamba Ngoie, Conseiller chargé des questions financières et des produits stratégiques au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Célestin TWITE YAMWEMBO, Secrétaire Général à l’Economie Nationale. Le rapport a été envoyé en date du 31 juillet à la cour de cassation.

5) Affaire 650 millions USD : Lors de l’ouverture d’examen du projet de loi de finances pour l’exercice 2020, le député national élu de Moba, Christian Mwando a dénoncé le détournement d’une somme de 650 millions de dollars américains par le Gouvernement Bruno Tshibala. En se référant au rapport de la reddition des comptes 2018, il a dénoncé l’achat des fournitures, des matériels de bureau qui ont été payés à 247 millions USD, l’exécution de 44 projets à hauteur de 467 000 000 USD, sans ouverture des crédits. Face à cette situation, la cour compte demander des sanctions. Cependant, la loi portant reddition a été votée au Parlement, sans donner réponse aux recommandations de la Cour des comptes.

6) Affaire 200 millions d’euros : La Gécamines dit avoir obtenu un prêt de 128 millions d’euros de la société Ventora, en 2017. Pour non-paiement de la créance, le Tribunal de paix de Lubumbashi l’a condamné en novembre 2019, à payer de 200 millions d’euros au titre de dommage et intérêt. Plusieurs voix se sont levées pour qualifier l’affaire de montage visant à soutirer 250 millions USD, obtenus de KCC après signature du contrat de cession d’actifs. La Gécamines dit avoir interjeté appel et ACAJ qualifie l’affaire de blanchiment de capitaux, invite la Cour de cassation à poursuivre les enquêtes.

7) Des fictifs découverts dans le fichier de la paie des agents de l’Etat : Le 14 septembre 2019, le président du Comité de suivi de la paie, Jean Louis Kayembe wa Kayembe a indiqué avoir identifié du fichier de la paie des agents de l’Etat un effectif de 5 823 comptes bancaires fictifs, dont l’impact financier est de 6,18 millions USD. 4.516 agents devraient bénéficier d’un moratoire dont la durée devrait être déterminée au cas par cas, sans toutefois dépasser 3 mois. Jusque-là, le pays est sans nouvelle, pas de sanction non plus.

8) Détournement de 55 millions USD à la SCTP (ex-ONATRA) : disparition miraculeuse des 55 millions perçus par la SCTP pour le compte de la redevance logistique et terrestre. Montant destiné à la réhabilitation des voies ferroviaires de la SCTP Sarl au courant de l’année 2018. La révélation a été faite par La Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO) qui a tiré la sonnette d’alarme, le 11 mars 2019. Elle a recommandé des sanctions à l’endroit des personnes qui ont gérées les fonds de la RLT car des soupçons de détournements des fonds sont établis.

9) Décret de l’ex Premier Ministre Bruno Tshibala accordant les avantages élogieux aux membres du Gouvernement : Un décret du Premier Ministre, Bruno TSHIBALA, signé le 24 novembre 2018 détermine les avantages et devoirs reconnus aux anciens membres du Gouvernement. Dans son volet financier, le décret fixe l’indemnité mensuelle des anciens premiers Ministres à 30 % des émoluments du Premier Ministre en fonction, une indemnité de logement à 5 000 USD, des titres de voyage, une garde sécuritaire composée de 2 à 3 policiers, la prise en charges des soins médicaux, un passeport diplomatique, etc. Le budget global de l’ensemble des avantages prévus dans ce décret coûterait 28,8 millions de dollars américains par an soit 2,4 millions USD par mois pour le Trésor public. Plusieurs personnalités, dont les parlementaires, la société civile ont sollicité son abrogation sans y parvenir.

9) Affaire détournement de 1 million USD : Dieudonné Lobo, coordonnateur chargé d’administration du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, avec quelques collaborateurs du Président de la République, ont été mis aux arrêts et transférés à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Ils ont été accusés d’avoir un contrat d’étude avec la compagnie Saint Louis BGM Sarl à la Miba au nom du chef de l’Etat, en détournant un montant de plus au moins 1 million de dollars américains. Cette arrestation a été rendue possible, suite à la lettre du 26 octobre dernier du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Dieudonné Lobo et ses compagnons ne sont plus en prison, actuellement libres de leurs mouvements.

10) Affaire 12 millions USD à l’assemblée nationale : Le bureau d’âge a demandé 12 millions USD pour l’organisation de la session extraordinaire. Lorsque le bureau de Jeanine Mabunda avait utilisé 6 millions USD, soit la moitié du montant.

11) 17 transactions de la Gécamines : La Coalition pour la gouvernance des entreprises Publiques du secteur extractif (COGEP) a révélé en janvier 2020, l’existence de 17 transactions d’environ 1,3 milliards USD de la Gécamines, effectuées de 2010 à 2018. Des opérations, qualifiées d’opaques par les ONG.

12) Les Royalties de Metalkol : Le contrat indique que la Gécamines devrait toucher 55 millions USD comme prix de cession, une somme qu’elle avait camouflé comme des avances sur les royalties dans le rapport ITIE 2017. La Gécamines n’a pu fournir des preuves qu’elle a reçu les 55 millions USD et encore moins les 83 millions USD que Gertler

13) 100 millions USD d’avance sur impôts payés par une société minière en 2015 :la Direction général des Impôts (DGI) a perçu 100 millions USD des avances fiscales auprès de la société Mutanda Mining (MUMI) en 2015. L’ancien Ministre des finances Henri Yav, cité dans la même affaire, n’a jamais été inquiété. l’ancien Directeur général de la Direction général des Impôts (DGI) Dieudonné Lokadi, placé en détention provisoire. Aujourd’hui, personne ne parle du dossier.

14) Affaire Transco: l’absence de traçabilité des recettes de la société d’environ 9 millions USD, des cotisations sociales, opacité des marchés publics,… selon un rapport de l’Observatoire de la dépense publique.

15) Plus de 30 tonnes d’or, d’une valeur de 1,5 milliards USD quittent clandestinement le pays, chaque année, sans être certifiées par le Centre d’expertise et d’évaluation des Substance précieuses et semi-précieuses (CEEC). Selon un mémorandum des travailleurs de ce service public, dont copie est parvenu à Tsieleka.com, ce manque à gagner serait lié à l’opacité organisée par la direction de service public. A cela s’ajoute, l’absence d’un laboratoire approprié pour assurer la traçabilité d’Or artisanal.

16) Affaire Vodacom: deux agents de la direction générale des Impôts, MM. Walende Radjabu et Delphin Iyonda ont falsifié des dossiers de comptabilité pour plusieurs entreprises, dont Kibali Gold Mine (KGM) et la Société d’exploitation de Kipoi (SEK). Au niveau de la société Vodacom Congo le manque à gagner a été évalué à 100 millions USD.

Tsieleka.com

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lundi 26 novembre 2018

RDC: Vers la République des "Bena Mpuka" avec Félix Tshilombo sans imperium ?

Etienne Tshisekedi "Mula NKwasa" toujours pas enterré

Deux présidents de partis politiques, sans mandat du peuple congolais, peuvent-ils engager la République démocratique du Congo ? Et se partager des pouvoirs sans passer par les élections ? Peut-on hypothéquer le destin de tout un peuple par aventure politicienne ? Félix Tshilombo de l'UDPS et Vital Kamerhéon de l'UNC représentent leurs partis politiques, pas le Congo !

Félix Tshilombo Maréchal des "Bena Mpuka" "Bana Munyere"?

A un enfant qui pleure on peut lui donner un bonbon et le gamin se calme. Pour un adulte qui prétend qu'il préside le plus ancien parti politique de la République démocratique du Congo se faire enfariner comme un enfant. Ou Félix Tshilombo est toujours fatigué lorsqu'il signe des accords ou il a un problème des neurones. Vital Kamerhéon a compris qu'il est en face d'un petit joueur en politique Félix Tshilombo qu'il a dribblé facilement.

A Nairobi, Félix Tshilombo qui veut à  tout prix, même au prix de sa propre mort, devenir Président de la République démocratique du Congo, est roulé dans la farine par Vital Kamerhéon qui a tout prit pour lui. Félix Tshilombo, qui n'a plus instrumentalisé sa base, a été enfariné dans le partage des pouvoirs avec Vital Kamerhéon. Il a accepté d'être un président sans pouvoir pour inaugurer les chrysanthèmes.

Albert Kalonji Mulopwe, l`Empereur de l`ex-État autonome sécessionniste du Sud-Kasaï, décédé le 23 avril 2015 à  Bakwanga-Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental. Personne n'a jamais vu son corps ni où il a été enterré !

Or le pouvoir, c'est avoir les manettes en les mains. Le pouvoir, c'est avoir la capacité d'agir. L'imperium représente la symbolique du pouvoir ! Félix Tshilombo qui veut mettre en place sa République des "Bena Mpuka" comme à  l'époque de Kalonji Mulopwe dans la République du Kasaï mais cette fois, sans imperium. Pour revenir à  l'histoire. En 1960, l'année de l'indépendance de l'ex Congo belge, l'actuel République démocratique du Congo, une des provinces, le Sud-Kasaï, sous la conduite de Albert Kalonji Ngoyi "Mulopue" entre en dissidence et fait sécession. Pendant cette triste période, il se produira un événement tragique à  Kasengelu. Lors de cette opération de l'Armée Nationale Congolaise (ANC), il se passa un triste épisode, celui de Kasengelu.

Un défilé devant Albert Kalonji Mulopwe place de la poste au Bakwanga au Sud-Kasaï

Kasengelu est resté tristement célèbre à  Bakwanga. Ce jour là , la colonne de l'ANC franchit le pont de Tshidiendela en direction de Tshilengi. Quand les hommes des groupements environnants apprirent la nouvelle, ils s'organisèrent. Avec des pieux de bambous, des lances, des flèches il vont s'opposer à  des militaires armés d'armes modernes de l'époque: fusils mitrailleurs, mortiers et des lance obus. La rencontre entre les deux forces eà»t lieu à  Kasengelu. Le chantre en mission de galvaniser les troupes, comme dans l'empire luba, fut liquéfié en premier avec son `` nvunku » et transformé en vapeur par la première salve de mitraillette...la suite fut un carnage sans pareil. La débandade qui s'en suivit, eà»t comme résultat des montagnes de cadavres par centaines ! Quand le calme revint quelques jours plus tard, avec les engins de la Miba, les corps furent enterrés dans des fosses communes. Partout, il y avait des charniers énormes. Ce fut le désastre de Kasengelu qui portera plus tard le nom de massacre de Kasengelu. Ces événements montèrent jusqu'aux Nations Unies qui les qualifièrent de génocide.

Drapeau de l`État autonome du Sud-Kasaï (1960-1962)

Albert Kalonji était le maître incontesté du Sud-Kasaï. Etienne Tshisekedi a fait en sorte de demeurer le seul Kasaïen célèbre dans l'espace du Grand Kasaï, exaspérant des frustrations. Solidaires, les Kasaïens montrèrent une unité de façade. Depuis son décès, sans enterrement, des extrémistes des "Bena Mpuka" nostalgiques veulent à  tout prix ramener Félix Tshilombo sur des cimes de la gloire. Les Talibans de l'UDPS qui agressent et insultent tout le monde sont dans cette logique Félix Tshilombo ou rien ! Les Talibans arriveront-ils à  imposer Félix Tshilombo aà  tous les Congolais ? Le président de l'UDPS est incapable de dominer sur les autres congolais, il n'a pas vraiment de chance.

Les Talibans-Ethno-Tribalistes de l'UDPS sont entrain de lui savonner la planche. Cette milice de l'Udps qui exalte l'intolérance et le tribalisme, qui injurie, insulte et menace tous les compatriotes, qui ne sont pas d'accord avec Félix Tshilombo font le lit de l'échec de la fameuse République des "Bena Mpuka" "Bana Munyere". Félix Tshilombo doit avoir la décence d'enterrer d'abord son père Etienne Tshisekedi, icà´ne de l'opposition congolaise, rival du Maréchal Mobutu, de M'zée Laurent-Désiré Kabila et de l'imposteur Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale. Jusqu'au bout de sa vie, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a cultivé son image de mythe politique, mais il est mort seul, sans personne autour de lui !

Pourquoi Etienne Tshisekedi n'a jamais voulu que son fils Félix Tshilombo porte le nom de Tshisekedi ? Avait-il raison ? Après avoir signé, retiré et renié leurs signatures de Genève, où Martin Fayulu, le soldat du peuple, a été élu à  la primaire de l'opposition congolaise, Félix Tshilombo, président putatif de l'Udps, parti famillio-Ethno-Tribalo-Taliban et Vital Kamerhéon de l'UNC, ont signé un accord chiffon à  Nairobi au Kenya, sous l'instigation de la Tutsi-Power.

Sous l'emprise des conseillers de deux dictateurs: Yoweri Museni de l'Ouganda et Paul Kagamé du Rwanda, Félix Tshilombo de l'UDPS et Vital Kamerhéon de l'UNC ont signé un accord chiffon.

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dimanche 19 mars 2017

France Insoumise: Mélenchon a eu son "Trocadéro", de la Bastille à  la "6è" République avec 130 000 Insoumis !

Contrairement à  François Fillon qui avait réuni les bourgeois cathos au Trocadéro pour sauver sa tête après ses retentissantes casseroles, Jean-Luc Mélenchon a gagné son pari. Candidat de la France Insoumise, grand tribun mais surtout pédagogue, Jean-Luc Mélenchon a fait une belle démonstration de force de la Bastille à  République, sous un ciel menaçant. Que l'on aime ou non, le meeting du chef des Insoumis a plus été pédagogique, tonique, combatif que véhément. D'après ses équipes, 130 000 "Insoumis" étaient à  la place de République pour le 6è République ! Le peuple de gauche intergénérationel a répondu présent. Certains sont venus en famille avec enfants, de quatre coins de France !

" Je savais que vous seriez là  . Je savais qu'elle est inépuisable la vague qui nous porte génération après génération de la Bastille à  la République" "Tout ceci n'est pas seulement un événement extraordinaire à  l'intérieur d'une campagne électorale, c'est une manifestation politique, une insurrection citoyenne contre la monarchie présidentielle" !

Personne n'est à  mesure de dire si Jean-Luc Mélenchon sera élu Président de la République ou non, mais la constance et cohérence de son discours sur la 6è République attire, surtout à  l'heure des Affaires Fillon "Monsieur Propre".

Plusieurs français d'origine africaine dans la foule, sans doute le "Dégagisme" de Mélenchon leur parle plus face aux imposteurs non élus qui s'accrochent du fauteil présidentiel, qui tripatouillent la Constitution pour demeurer éternellement au pouvoir, qui trichent et fraudent aux élections avec des chiffres pharaoniques...L'Afrique est mal partie avec des Dinosaures, Mammouths et Brontosaures qui s'accrochent...Le "Dégagisme" est un slogan qui convient bien au continent africain.

"Quelque soit le problème, la solution c'est le peuple "! déclare Jean-Luc Mélenchon aux Insoumis qui agitent des drapeaux bleu-blanc-rouge et scandent "Résistance" ou encore "Fin de la monarchie présidentielle" ! "Ceci n'est pas seulement un événement extraordinaire, à  l'intérieur d'une campagne électorale comme jamais on n'en a vu (...), c'est une insurrection citoyenne contre la monarchie présidentielle", a lancé M. Mélenchon à  la foule.

"Notre marche prouve que nous sommes capables de diriger le pays", s'est-il félicité. Debout sur une petite estrade semblable à  un ring, face à  des militants agitant pour certains des drapeaux bleu-blanc-rouge, il a harangué la foule pendant un peu plus d'une heure, par grand vent. "Nous voici pour proposer la VIe République sur cette place ou fut annoncée la Ve dont nous voulons tourner la page", a lancé le candidat, qui propose de rompre avec le système très présidentiel instauré en 1958 à  l'initiative de Charles de Gaulle. Concernant l'Europe, il a fustigé une "négation de la volonté du peuple" et une "compétition sans fin entre les peuples, de sorte que partout sont encouragés les nationalismes les plus aveuglés". "Il faut donc que tout soit désobéi et rediscuté", a-t-il estimé sous les applaudissements, promettant de soumettre les traités européens à  référendum. "Notre marche prouve que nous sommes capables de diriger le pays", s'est-il félicité. Debout sur une petite estrade semblable à  un ring, face à  des militants agitant pour certains des drapeaux bleu-blanc-rouge, il a harangué la foule pendant un peu plus d'une heure, par grand vent.

"Nous voici pour proposer la VIe République sur cette place ou fut annoncée la Ve dont nous voulons tourner la page", a lancé le candidat, qui propose de rompre avec le système très présidentiel instauré en 1958 à  l'initiative de Charles de Gaulle.

Concernant l'Europe, il a fustigé une "négation de la volonté du peuple" et une "compétition sans fin entre les peuples, de sorte que partout sont encouragés les nationalismes les plus aveuglés". "Il faut donc que tout soit désobéi et rediscuté", a-t-il estimé sous les applaudissements, promettant de soumettre les traités européens à  référendum.

Photos. Pancartes de la 6è République Mélenchonienne

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