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vendredi 11 février 2022

BENA MPUKA : POUR LA RENAISSANCE DE LA REVUE JEUNES POUR JEUNES !

BENA MPUKA : POUR LA RENAISSANCE DE LA REVUE JEUNES POUR JEUNES !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1644600385813.jpg, fév. 2022

On y travaille depuis belle lurette en tenant compte de l'évolution technologique. La bande dessinée de l'époque ne peut vraiment continuer de jouer son rôle d'éducation de masse, si elle évolue avec son époque. Le numérique a pris le dessus sur l'analogique. 

Le dessin a beaucoup évolué. 

Les personnages ne meurent jamais ! Les scénario doivent s'adapter. Puisque c'est la demande de plusieurs Kongo de la diaspora Patriotique.

Place à la jeune génération des dessinateurs, qui sont nés plusieurs années après, qui vont dépoussiérer tout ça et adapter Jeunes Pour Jeunes à leur génération. 

 L’histoire de la BD au Congo indépendant a commencé en 1965 avec la revue en stencil Gento Oyé créée par le journaliste Achile-Flor Ngoie.  En 1968, elle était reprise par le Grand Patriarche  Freddy Mulongo, paix à son âme, sous le nom de Jeunes pour jeunes. Pendant une décade, ce mensuel était devenu le magazine préféré des jeunes Kinois et Kongo. 

Jeunes pour jeunes sortait en deux versions distinctes : une BD et un magazine consacré à la chanson congolaise appelé Hit-parade. Avec la politique de recours à l’authenticité, la BD devint Kake (foudre) tandis que son pendant musical prit le nom de Likembe jusqu’à leur disparition en 1979 non sans avoir boosté le 9e art au Kongo .

Denis Boyau Loyongo était celui qui avait planté le décor dans la maison Jeunes pour jeunes en créant la quasi-totalité des personnages de cette BD (Sinatra, Errol, Durango, Kikwata, Apolosa, Coco, Didi, brigadier Mungala, Wabuza). Boyau avait joué un rôle clé dans cette revue dont les histoires attiraient de plus en plus de lecteurs. Après le départ de Boyau, d’autres bédéistes reprirent le flambeau en continuant l’œuvre qu’il avait commencée notamment Gérard Sima Lukombo, Lepa Mabile Saye et Bernard Mayo Nke.

1. SINATRA , MOLOKET ERROL 

Des garçons que tout opposait. Sinatra jouait le Zorro tandis que Molok le gladiateur, et Errol Le Ntambu Mabe créaient la désolation. Dans leur passage Toujours reconnaissable par sa casquette et sa chemise à carreaux, Sinatra Le Nkasaduma défiait ses adversaires qu’il corrigeait pour le bonheur des badauds. Sinatra jouait dans la société le rôle de défenseur des faibles.

2. APOLOSA ET KIKWATA 

Dès leur première rencontre chez leur patron blanc où il travaillaient, une inimitié manifeste s’installa entre le barbu Apolosa et Kikwata. Emporté un jour par cette colère dont il avait seul le secret, Apolosa avait failli étrangler Kikwata. Ce dernier appela le patron au secours en ces termes : « Lungula ye patron, je mort. » Les deux protagonistes aimaient beaucoup parler la langue de Molière. S’adressant à son vis-à-vis, le célèbre barbu répondit à une question : « Moi, je ne cupe pas ça.» Si Kikwata avait toujours joué le figurant, Apolosa par contre fut l’homme à tout faire au Congo. Il avait tour à tour été mécanicien, cycliste, footballeur (il avait été Léopard), boxeur, policier de circulation, infirmier etc.

3. MOSE KONZO ET MAMA SAKINA

Un couple intrépide, problématique. Mose Konzo coureur des jupons fait face à Mama Sakina, "Big Maman" prête à tout écraser sur son passage à cause de l'infidélité de son mari. Et le juge Mutombo trouve toujours des circonstances atténuantes au mari infidèle.

4. COCO ET DIDI

La mère acariâtre aime plus sa petite fille cachautière qu'elle favorise au détriment de son garçon de fils, le mal aimé. La mère dans son injustice caractèrielle n'y va pas de main morte. 

4.  BRIGADIER MUNGALA 

Un flic tenace à qui l’on donnait les missions les plus difficiles. Cet agent des services secrets congolais travaillait au CND (Centre national de documentation). Le mystère de tombeau de Kalina (Gombe) était une de ces enquêtes périlleuses qui lui était confiées.

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