
Robert Mbelo, diplomate honoraire
6. Réveil FM International: Quel régime politique règne en RDC ? Sommes-nous sous occupation? Comment faire pour s'en sortir ?
Robert Mbelo: Pour en sortir, je prà´ne une diplomatie de rupture et de réappropriation. Douze points d`intérêts majeurs et de focalisation pour une nouvelle doctrine diplomatique au Congo.
1. à€ la base de tous les malheurs qui menacent, hier, aujourd`hui et comme demain, la destinée des Congolais et qui risquent de compromettre le destin de leur pays, se trouvent les immenses richesses géologiques contenues dans
le sous-sol du Congo.
Il s`agit d`un postulat fondamental qui dicte constamment le rythme des désastres qui s`abattent sur ce pays impose la cadence des viols et des mutilations sexuelles subies par les femmes congolaises, donne la mesure et explique les raisons des pillages infligés aux ressources minières du Congo.

Pourtant, les richesses géologiques congolaises, élément déclencheur et principal facteur incitateur de la guerre d`agression dont notre pays est victime depuis septembre 1996, n`ont jamais été prises en compte depuis le 30 juin
1960 dans la définition de notre politique étrangère et la qualification de nos relations avec tous les autres États du monde.
Dans l`existence de tous les autres peuples de notre planète, les ressources minières ont toujours constitué le facteur fondamental de leur progrès social, de leur développement économique et de leur essor spirituel. Que seraient, par exemple l`Arabie saoudite, le Qatar ou le Venezuela sans leur pétrole ? Par contre, pour la République Démocratique du Congo, l`or, le cuivre, le cobalt, l`uranium, le diamant, le pétrole et désormais le coltan ont toujours formé le faisceau des causes maudites qui, depuis plus d`un siècle, ne cessent de précipiter les pires calamités sur notre pays et sur notre peuple.

Dès lors, il convient désormais de placer les ressources géologiques minières au cœ“ur de la politique étrangère de la république démocratique du Congo. La conception de toute doctrine diplomatique, de même que l`élaboration d`un programme de politique étrangère soucieuse de rompre avec cette fatalité doivent impérativement inscrire le rà´le des minerais congolais au premier rang des éléments à prendre en considération. Mais ce n`est pas tout. Il existe un second constat.
2.Depuis la fin du 15 e siècle, plus exactement au lendemain de la fameuse `` découverte », en 1484, de l`embouchure du fleuve Congo par le navigateur portugais Diego Cao, toutes les tragédies ayant frappé les peuples bantous installés dans le pays dénommé aujourd`hui République Démocratique du Congo sont venues de l`extérieur.
C`est une évidence qui aurait dà» inspirer la doctrine et dicter la logique des relations entre le Congo et le reste du monde depuis le 30 juin 1960. Mais force est de constater qu`il n`en a jamais été question dès lors que les concepteurs de la politique étrangère du Congo ont omis de prendre en compte cette dimension pourtant fondamentale.

Qu`il s`agisse de l`esclavage qui a sévi contre notre peuple pendant 350 ans jusqu`en 1848, de la guerre de conquête pré-coloniale ; de la colonisation, du néocolonialisme, de l`endettement, de la sécession katangaise inspirée par la Belgique, des deux conflits de Moba ou de la guerre d`agression qui décime la population congolaise depuis septembre 1996 ; les ministres congolais ayant les affaires étrangères dans leurs attributions ont oublié que tous ces malheurs sont venus ou ont été inspirés depuis l`étranger.
Les mesures à prendre en vue de la réparation d`un tel oubli seront également destinées à éviter la récurrence de telles agressions. Elles doivent constituer l`une des préoccupations majeures de la future diplomatie de notre pays. Mais, une troisième considération entre également en ligne de compte.

3. Tous les minerais quittant le territoire national congolais, lors des opérations d`exportation initiées par des firmes occidentales, subissent une plus-value dont le pourcentage peut dépasser les 500% avant même la première phase de raffinage. Dans les pays étrangers, les matières premières issues du Congo contribuent non seulement à renforcer la puissance et à augmenter l`enrichissement des autres nations, mais aussi à la création de millions d`emplois. C`est le cas notamment pour le coltan, le diamant, le cobalt, le tungstène, le wolfram, le niobium, l`uranium et le pétrole pour ne citer que ces quelques produits. Par contre, les biens manufacturés fabriqués dans les pays industriels et importés par les Congolais leur coà»tent les yeux de la tête.
En d`autres termes, depuis le début du 20 e siècle jusqu`à ce jour, les ressources naturelles congolaises, en particulier minières, exportées dans le monde entier ont, en réalité, servi surtout à l`appauvrissement du Congo et de sa population ; tout en fournissant aux industries et aux pays acheteurs les matières premières pour l`amélioration de leur bien-être, pour l`accroissement de leur puissance, de leur prestige et pour le renforcement de leur pouvoir sur la scène internationale. La nouvelle doctrine diplomatique devra être définie et appliquée en intégrant étroitement ce facteur de paradoxe afin d`éliminer définitivement cette contradiction.

Mettant à profit l`invasion de la République démocratique du Congo, à partir de septembre 1996 de troupes et de milices armées à dominante ethnique tutsie venues de l`Ouganda, du Rwanda et du Burundi, plus de cent sociétés minières étrangères se livrent au pillage systématique des richesses
géologiques nationales congolaises, financent directement les forces armées ennemies opérant sur le territoire congolais, agissant ainsi délibérément en complices dans l`entreprise de génocide en cours au Congo où, jusqu`à ce jour, plus de 8 millions des nà´tres ont déjà péri.
La liste des entreprises criminelles impliquées dans le pillage des minerais congolais est lisible en annexe de la présente. L`identification des pays d`où sont originaires leurs principaux actionnaires ; de même que les noms et la nationalité de leurs différents dirigeants doivent, en toute logique, constituer des paramètres à retenir en priorité pour élaborer toute politique étrangère.

Jusqu`à présent, cela n`a jamais été le cas. Non seulement l`ensemble de ces firmes multinationales doivent être poursuivies devant les instances de la justice internationale, mais leurs administrateurs ainsi que leurs principaux actionnaires feront l`objet d`actions publiques en vue de dénoncer leur caractère nocif et de les rendre inoffensifs.
Désormais, l`exportation des minerais congolais s`effectuera exclusivement sur base de `` contrats joint-venture » restant valables jusqu`à la seconde ou la troisième phase de leur raffinage à l`étranger. C`est ainsi que l`émirat du Koweït a installé dans les pays européens achetant le pétrole koweitien un vaste réseau de stations-service à l`enseigne de Q8 où sont vendus, au détail, non seulement le pétrole raffiné de l`émirat koweitien, mais aussi les sous-produits provenant du raffinage de son brut.

Dans le même temps, l`implantation à l`étranger des postes diplomatiques congolais doit tenir compte de ce facteur. Il appartient alors aux ambassades de veiller à la protection des intérêts économiques et financiers de l`État congolais dans les pays où des sociétés sont liées avec le Congo par des agréments de joint-venture.
4. Un quatrième aspect mérite également d`être intégré dans la nouvelle vision de la politique étrangère congolaise. Pendant plus d`un demi-siècle à partir du 30 juin 1960, le Congo a pratiqué une diplomatie de générosité et d`hospitalité ainsi qu`une politique de bon
voisinage envers les pays africains qui l`entourent et vis-à - vis de leurs populations respectives. Tous les avantages leur furent accordés:
offre généreuse d`asile politique, bourses d`études, priorité dans les embauches, accès à de hautes fonctions administratives et même politiques, hospitalité tous azimuts aux réfugiés hutus, tutsis, angolais, etc. Tout ceci fut entrepris dans l`espoir d`en attendre une juste réciprocité Il n`en a jamais été question puisque la RD-Congo et son Peuple sont payés aujourd`hui en retour avec la monnaie de l`ingratitude, du cynisme et de la cruauté. L`agression armée perpétrée contre notre pays par les armées rwandaise, ougandaise et burundaise, l`occupation de larges portions du territoire national congolais par ces trois pays, l`exploitation frauduleuse par l`Angola des gisements pétroliers situés au large du littoral atlantique congolais démontrent à suffisance que les gouvernants de ces États et leurs populations respectives ont perdu le sens des valeurs d`humanisme qui ont toujours fondé les relations entre différents peuples africains.

Mais, de tous les crimes commis contre le Congo et les Congolais, le plus perfide et le plus condamnable demeure l`offensive militaire déclenchée en septembre 1996 par l`AFDL, alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, une milice armée formée par des contingents militaires des armées régulières du Rwanda, de l`Ouganda ainsi que du Burundi et directement détachée des ministères de la défense de ces trois pays.
Faussement appelées `` rébellions congolaises » la milice armée dénommée
AFDL et ses différentes mutations comme le RCD-Goma, le CNDP et le M23 se
sont lancées à l`assaut du Congo pour y semer la mort et la désolation. Alors
qu`un immense génocide visant l`anéantissement des Bantous congolais est en
cours et que tous les rouages essentiels de l`État congolais se trouvent
désormais entre les mains de nos ennemis tutsis rwandais, un double péril se
profile désormais à l`horizon à travers les tentatives de balkanisation du
Congo et de création d`un tutsiland ou foyer national tutsi.

La nécessité et l`urgence de mettre en échec les deux objectifs visés par nos
ennemis doivent constituer dès le début, la priorité de toutes les priorités pour
la future diplomatie congolaise. Dans le même temps, la nature et la qualité
des relations diplomatiques du Congo avec tous les autres pays du monde
dépendront de leur condamnation des auteurs, identifiés notamment du point
ethnique, du génocide des Bantous congolais et de leur façon de qualifier les
milices armées étrangères opérant sur le sol de la république démocratique du
Congo.

Toute confusion de langage et toute référence à une soi-disant rébellion
congolaise sera tenue comme une preuve de complicité avec nos agresseurs,
une marque d`hostilité envers le Congo et une expression d`inimitié vis-à - vis du
peuple congolais.
Il revient aux concepteurs de la nouvelle doctrine diplomatique du Congo
d`intégrer la dimension ethnique du conflit qui ravage notre pays et notre
peuple. La politique africaine des États étrangers désireux de nouer des
relations avec la république démocratique sera appréciée à travers leur choix
entre les Bantous d`un cà´té et, de l`autre, les Tutsis et les Nilotiques.
Face aux actes d`ingratitude, devant les marques de trahison envers l`amitié et
la fraternité vouées par le Congo à ces pays, pendant des décennies; la
politique de bon voisinage menée jusqu`ici par le ministère congolais des
affaires étrangères doit être complètement reconsidérée pour être remplacée
par une diplomatie de stricte réciprocité.

Paul Kagamé, génocidaire et Hitler Africain
Il en ira de même des multinationales minières, bancaires, industrielles et
pétrolières ainsi que de tous les États dont le Rwanda, l`Ouganda et le Burundi
servent de sous-traitants dans la gestion de leurs intérêts au Congo à travers la
guerre d`agression déclenchée en septembre 1996.
5. Un cinquième paramètre majeur doit aussi entrer en ligne de compte dans
la conception de la future diplomatie congolaise et constituer un des axes
importants dans les relations diplomatiques que le Congo établira ou non avec
des pays étrangers.
Il s`agit du payement par le Congo belge, c`est-à - dire par
les ressources minières de notre pays, par la sueur et le sang des mineurs
congolais des énormes dettes souscrites et laissées en souffrance par le roi
Léopold 2 du 26 février 1885 au 15 novembre 1908, date de la confiscation par
ses créanciers de sa propriété privée dénommée État indépendant du Congo,
en sigle EIC.

à€ la suite de cette saisie, les 2 millions 345.000 km² formant l`étendue de
l`ancien domaine foncier du roi des Belges furent confiés à l`administration de
la Belgique en vue du remboursement des créances royales par les ressources
géologiques du Congo et la main d`œ“uvre des indigènes congolais.
De façon délibérément abusive, l`opération fut appelée colonisation, en vue de
créer la confusion dans les esprits alors qu`il s`était agi, en réalité, d`une
gigantesque entreprise destinée à l`apurement de dettes léopoldiennes par le
Congo belge devenu la propriété collective des créanciers de Léopold 2, grà¢ce
aux richesses naturelles de notre pays et à l`imposition aux indigènes congolais
d`un régime de travaux forcé pendant plus d`un demi-siècle.
De toute évidence, il subsiste entre la République Démocratique du Congo et
les anciens créanciers de Léopold II un immense contentieux financier et moral
resté intact jusqu`à ce jour alors que le contentieux belgo-congolais, si
important soit-il, n`est pas de la même ampleur.
Au demeurant, il n`a pas
encore reçu une solution finale un tant soit peu respectueuse des intérêts, de
l`honneur et de la dignité du peuple congolais.

Paul Kagamé, génocidaire et Hitler Africain
Faisant preuve de courage et de perspicacité dans la compréhension de
l`histoire du Congo, une diplomatie congolaise digne de ce nom se doit
d`instruire ce double litige à la lumière de sa nouvelle lecture. La République
Démocratique du Congo se doit d`exiger une reddition des comptes aux
anciens créanciers de Léopold II.

Des sources historiques évaluent à 25 millions de franc-or, soit 25 milliards de
dollars au cours d`aujourd`hui, le montant global des dettes souscrites par
Léopold II auprès des familles royales britannique et hollandaise (Léopold II fut
le double oncle de la reine Victoria d`Angleterre), de banquiers de la City à
Londres, des banques de Zurich, de Hanovre et de Hambourg ; des industries
d`armement dont l`Allemande Krupp et la Belge de la FN à Liège en Belgique ;
mais aussi des propriétaires des bateaux installés à Rotterdam, à Amsterdam
et à Anvers, sans oublier les industries de fabrication d`équipement et de
matériel ferroviaire pour la construction du chemin de fer Matadi-Kinshasa.

Paul Kagamé, criminel, génocidaire et Hitler Africain
Du 15 novembre 1908, date de la fausse cession de l`EIC à la Belgique
(l`opération consista, en réalité, en un acte de saisie de la propriété de Léopold
II et de l`attribution de sa gestion à la Belgique avec l`accord du parlement
belge)Â ; jusqu`à la veille de l`indépendance du Congo belge le 30 juin 196Â ;
notre pays, grà¢ce à ses fabuleuses ressources minières, à la main d`œ“uvre et au
sang des indigènes congolais assura quatre fois le remboursement des
créances souscrites par l`ancien roi des Belges, soit 100 milliards de dollars au
cours de la devise américaine de 1960.
Il faudra faire preuve d`un grand courage politique, d`une conscience
inébranlable et d`une volonté inoxydable pour qu`à la lumière d`une lecture et
d`une compréhension sans complaisance de l`histoire du Congo, une nouvelle
diplomatie congolaise digne de ce nom entame l`instruction de ce double litige.
La République Démocratique du Congo se doit d`exiger une reddition des
comptes non seulement à la Belgique, mais surtout aux anciens créanciers
publics et privés de Léopold II.

A ce colossal contentieux financier datant de plus d`un demi-siècle sera adossé
le dossier de l`endettement actuel de la République Démocratique du Congo,
évalué à 15 milliards de dollars, envers les mêmes anciens créanciers du
deuxième souverain belge. Pour le ministre d`État chargé des affaires
étrangères et de la coopération internationale, il s`agira alors de savoir qui doit
à qui.
6. Un sixième élément à inclure dans le champ de vision de la nouvelle
diplomatie concerne le statut du Congo, depuis 1955, en qualité que membre
associé de l`Organisation du Traité de l`Atlantique nord.
à€ la suite de la fourniture aux USA des 1.250 tonnes d`uranium qui servirent à
la mise au point et à la fabrication des trois premières bombes atomiques
américaines, le Congo belge entra dans l`OTAN comme membre associé avec
tous les avantages et les devoirs attachés à cette qualité. Notre pays n`a jamais
manqué à aucune de ses obligations vis-à - vis de l`organisation atlantique.
De son cà´té, l`OTAN, honora scrupuleusement ses engagements vis-à - vis du
Congo belge d`abord, et de la République du Congo ensuite jusqu`en 1996.

C`est ainsi que la base militaire de Kitona à l`ouest, celle de Kamina à l`est ainsi
que l`aéroport de Libenge, situé en pleine forêt équatoriale et doté d`une piste
d`atterrissage capable de recevoir des gros porteurs furent construits par
l`OTAN. Les statuts de cette organisation militaire obligent tous les signataires
à porter aide et assistance à chacun de ses membres en cas d`agression par
une puissance ou un pays étranger.
Depuis septembre 1996, la République Démocratique du Congo est victime
d`une agression armée caractérisée de la part de trois pays voisins mais, loin
de voler au secours de leur membre associé, les autres pays de l`OTAN font
preuve de mansuétude, de complaisance, sinon de complicité envers les
agresseurs.
7. Des milliers de Congolais ont été brutalement expulsés des pays européens
pour avoir enfreint les lois sur le séjour dans les États signataires des accords
de Schengen. D`autres pays occidentaux comme la Suisse ont recouru aux
mêmes brutalités. La nouvelle doctrine diplomatique devra identifier les
victimes congolaises de ces mesures et appliquer aux pays s`étant rendus
coupables de ces violences contre nos concitoyens le principe de la réciprocité.

8.. Un huitième aspect, et non des moindres, à prendre en compte pour
déterminer la future diplomatie congolaise est le constat que la république
démocratique du Congo, avec plus d`un millier d`ethnies et de tribus, abrite sur
son territoire la plus vaste biodiversité de l`espèce humaine terrestre.
à€ ce titre, que ce soit du point de vue génétique, culturel, linguistique ou
artistique, cette variété unique doit bénéficier de la protection du reste du
monde, comme le sont les sites archéologiques, les tigres du Bengale, certaines
espèces de crapauds, de papillons ainsi que de nombreux monuments
architecturaux inscrits au patrimoine mondial de l`humanité.
9. Un neuvième facteur doit également trouver sa place dans le nouveau
paysage de la diplomatie congolaise. Depuis les guerres de conquête
précoloniales menées à partir d`octobre 1876 par les armées de M. Henry
Morton Stanley, pour le compte de l`EIC et de Léopold II jusqu`à ce début du
21 e siècle, aucun traité de paix, aucun armistice n`a jamais été signé entre le
peuple congolais et les nations qui menèrent ces actes d`agression.
La souveraineté, les droits et les libertés des royaumes, des empires et des
centaines de communautés traditionnelles des peuples bantous installé dans le
bassin de l`immense cours d`eau appelé aujourd`hui fleuve Congo fut furent
violés, confisqués et bafoués tandis que leurs terres faisaient l`objet d`une
spoliation en règle avant d`être fusionnées pour former les 2.345.000 km² de la
superficie de la république démocratique du Congo d`aujourd`hui.

Devenu l`émissaire attitré du Roi Léopold II, Henry Morton Stanley arracha à
nos ancêtres militairement vaincus un millier de traités de cession de
souveraineté, rédigés en langue anglaise, signés par des dirigeants indigènes
ne sachant ni lire, ni écrire, ne comprenant ni ne parlant pas un seul mot de la
langue de Shakespeare.
Les documents fonciers d`une valeur juridique nulle furent ensuite exhibés à la
conférence internationale de Berlin du 15 novembre 1884 au 26 février 1886
pour la reconnaissance, en faveur du roi Léopold 2, des titres d`une
gigantesque propriété foncière située au cœ“ur de l`Afrique.
Dès lors, il est fondé d`en conclure que ce conflit n`a jamais pris fin, qu`il a, au
cours des décennies pris diverses expressions et formes, tantà´t violentes et
tantà´t latentes, tantà´t économiques, diplomatiques, culturelles et
médiatiques, mais toujours présentes.
C`est pourquoi, il est temps et urgent de demander la signature entre le Congo
et toutes les nations hébergeant les anciens créanciers de Léopold d`un traité
paix, d`amitié et de non-agression afin de mettre un terme définitif aux
tragédies qui ont marqué l`histoire du Congo et qui endeuillent encore le
présent de notre pays.
Afin de sceller définitivement cet acte, il reviendra au ministère d`État
congolais chargé des affaires étrangères et de la coopération internationale
d`exiger du royaume de Belgique la restitution de la totalité des originaux des
traités de cession de souveraineté actuellement conservés au Musée de
Tervuren.

11. Un onzième aspect appelé à figurer sur le tableau des préoccupations
diplomatiques du Congo porte sur les relations bilatérales entre l`empire du
Japon et la république démocratique du Congo. Les villes japonaises du
Hiroshima et de Nagasaki furent détruites les 6 et 9 aoà»t 1945 à l`aide de deux
bombes atomiques fabriquées avec des minerais d`uranium extraits du sous-
sol congolais, plus précisément des mines de Shinkolobwe au Katanga. Qu`il
s`agisse du meilleur ou du pire, l`humanité est entrée dans l`ère nucléaire,
pour le plus grand malheur du peuple japonais, à cause du minerai uranifère
du Congo.
12..Le douzième et dernier socle sur lequel doit s`appuyer la diplomatie
congolaise concerne `` la première guerre mondiale africaine » qui se déroule
au Congo depuis septembre 1996. Les contingents militaires d`une
cinquantaine de pays ont déjà foulé le sol congolais où y stationnent encore.
Il s`agit d`abord des 28 États de l`Union européenne. L`EUFOR, forces armées
de l`UE fut dépêchée au Congo en 2006 pour la sécurisation des élections
ensuite; de la dizaine de pays composant les 28.000 casques bleus de la
Monusco dans ce qui est désormais devenue la plus longue et la plus coà»teuse
de toutes les missions organisées par l`ONU depuis sa création.

Aux corps expéditionnaires de ces 38 pays, il convient d`ajouter ceux de la
France dans le cadre de l`opération Artémis menée en Ituri en 2002Â ; de
l`Africom, la force de stabilisation de l`Afrique dépêchée par les USA et basée à
Kisangani ; de l`Angola, de la Namibie, du Zimbabwe, du Tchad, du Rwanda, du
Burundi, de l`Ouganda et des brigades d`interposition actuellement en cours
de déploiement, composées de soldats envoyés par l`Afrique du sud, la
Tanzanie et le Malawi.
L`objectif immédiat de la nouvelle diplomatie congolaise consistera à
demander à tous ces États le rapatriement de leurs soldats respectifs. De façon
plus générale, il portera sur le renvoi immédiat dans leur pays d`origine de la
totalité de ces contingents militaires, sans exception, afin de favoriser le retour
de la paix et de la sécurité au Congo, ainsi que la restauration de la
souveraineté nationale de notre pays. Le même ultimatum sera adressé à
toutes les milices armées étrangères présentes sur notre territoire.
Tous ces douze facteurs fondamentaux doivent dorénavant constituer les
piliers destinés à recevoir le socle le futur édifice de la diplomatie congolaise.
Ils constituent les douze points de focalisation qui qualifieront notre politique
étrangère, justifieront les relations du Congo avec les autre pays et
détermineront les actions à mener.
Pour leur mise en œ“uvre, les douze points énumérés et argumentés ci-dessus
seront coulés sous forme de d`instructions, de notes aux ambassades et de
directives données à tous les services centraux du ministère d`État chargé des
affaires étrangères et de la coopération internationale.
Qu`il s`agisse des fonctionnaires œ“uvrant à Kinshasa ou du personnel du corps
diplomatique congolais accrédité dans les pays étrangers, tous seront tenus
d`assimiler parfaitement l`esprit autant que la lettre de la nouvelle doctrine
diplomatique, ainsi que les modalités de sa concrétisation.
Le Congo, et donc sa diplomatie ne peuvent pas se permettre de demeurer
inaudibles et invisibles sur la scène médiatique internationale, là où se
déroulent les principaux enjeux pour la protection et la sauvegarde des
intérêts majeurs des nations modernes.

Bruno Tshibala a-t-il toujours un problème de vue malgré son opération en France. Le PM d'Alias Joseph Kabila feint de saluer la foule alors qu'il n'y a personne !
7. Réveil FM International: Samy Badibanga, l'affairiste ex-Premier ministre comme Bruno Tshibala, l'actuel Premier ministre sont tous les deux du Kasaï mais n'ont jamais dénoncé le massacre qui se commettent dans cette contrée de la République. Pourquoi ne l'ont-ils pas fait ? Le chef Kamwina Nsapu assassiné était-il un terroriste comme l'ont qualifié les membres du gouvernement d'imposture ? Au Kasaï, la violence d'État y a semé la mort et la désolation : 5000 morts, 87 fosses communes, 600 viols, 1.300 million déplacés et réfugiés...
Robert Mbelo: Nos frères du Kasaï se sont singularisés dans leur collaborations avec les occupants et je l`ai toujours dénoncé a mainte reprises. Mais beaucoup d`entre-eux,à court d`arguments, me traite de tribaliste alors qu`ils devraient condamner ceux qui avaient donné à Alias Kabila le droit de tuer leurs propres frères et sœ“urs. Ils n`ont jamais condamné non plus la scène horrible et apocalyptique ou un `` chef coutumier » avait incité un fils à violer publiquement sa mère, c`était le comble ! Et avec ça, ce pays a été élu à la commission des Nations-Unies aux droits de l`homme, comprenne qui pourra !…

Azarias Ruberwa, président de RCD-GOMA, mouvement rebelle et criminel devenu parti-politique
8. Réveil FM International: Azarias Ruberwa parle souvent des Tutsis-Congolais. Hier ils étaient des Banyamulenge or Mulenge dans le Kivu est une colline qui ne peut engendrer. Aujourd`hui, ils sont Tutsis-Congolais. Azarias Ruberwa et sa bande sont-ils des faussaires impénitents ? Pouvez-vous nous éclairer ?
Pour mieux répondre à votre question, une page de l`histoire s`impose :
1.- DONNÉES HISTORIQUES
Depuis trop longtemps, les Bantous congolais ont commis l'aberration de laisser à d'autres peuples le soin de proposer une grille de lecture de leur passé. Du coup, ils ont compromis, et pour longtemps, la maîtrise de leur présent et, par voie de conséquence, leur destin futur.
La nationalité congolaise date d'il y a 128 ans seulement c'est-à - dire, du 26 février 1885, jour de l'octroi de la reconnaissance internationale à quelque 850 traités de cession de souveraineté exhibés à la clà´ture de la conférence de Berlin, devant 14 émissaires de puissances coloniales européennes (plus un envoyé spécial américain en la personne du général Stanford, ambassadeur des USA en Belgique) par le baron de Lambermont, délégué du roi Léopold II?
Mais avant le 26 février 1885, qui étions-nous ? Et cette identité a-t- elle survécu jusqu'à ce jour ? Je suis obligé de commettre l'affront de répondre à cette double question dont les réponses sont censées être connues même des cancrelats, des moustiques et de tous les insectes volants et rampants en République démocratique du Congo: avant la conférence de Berlin qui se clà´tura le 26 février 1885 et qui marqua non seulement la naissance de l'EIC, État Indépendant du Congo, ancêtre de la République démocratique du Congo d'aujourd'hui mais aussi de la nationalité congolaise, nous étions les membres d'une quinzaine de royaumes, d'empires et de quelques centaines d'organisations
traditionnelles installés dans le bassin de l'immense cours d'eau qui s'appelle aujourd'hui fleuve Congo, dont les sujets s'identifiaient par leur appartenance ethnique et à leurs tribus.

Après avoir confisqué les terres des Bantous congolais par la force des armes et créé l'EIC, après que les nations colonialistes européennes eurent reconnu ses titres de propriété sur un immense domaine foncier couvrant près de deux millions et demi de km², le roi Léopold II crut devoir s'endetter pour investir dans des projets qui devaient assurer sa fortune et le hisser au rang des monarques les plus riches au monde.  Mal lui en prit. Il s'endetta effectivement. Mais au bout de 23 ans, son crédit se retrouva ébranlé, poussant dès lors ses
créanciers à faire main basse sur sa propriété, l'EIC. C'est ainsi qu'ils s'appuyèrent dessus, sur ses richesses minières et la main d`œ“uvre des populations indigènes pour se faire rembourser.
Pendant ce temps, le Rwanda, le Burundi, la Namibie (Sud-ouest africain), le Togo, le Cameroun, etc. ployaient déjà sous le joug colonial allemand. En d'autres termes, les populations de ces possessions coloniales de l'Allemagne du redoutable chancelier Bismarck étaient déjà devenues des sujets de l'empire allemand. Pour plus de précision, soulignons qu'en ce qui concerne particulièrement les Tutsis, les Hutus et les Twas (Pygmées) rwandais, ils sont demeurés totalement séparés des populations indigènes du Congo belge, c'est-à -dire, des Bantous congolais durant les 57 ans de la colonisation belge du Congo.
Devenu Congo belge, nouvelle dénomination de l'EIC à partir du 15
novembre 1908, date du vote émis par le parlement belge, notre pays ne peut en aucune façon être assimilé ou confondu avec le Rwanda et le Burundi, ni avec leurs terres, ni avec leurs populations respectives.

L'Afrique orientale allemande était une colonie allemande qui s'étendait sur les territoires actuels du Burundi, du Rwanda et de la partie continentale de la Tanzanie. Créée dans les années 1880, elle fut conquise par les armées britannique et belge pendant la Première Guerre mondiale et fragmentée à l'issue de celle-ci pour donner naissance au Ruanda-Urundi (Empire colonial belge) et au Tanganyika (Empire britannique). Il est donc établi clairement que le Rwanda et le Burundi était déjà des colonies allemande en 1880 et l`État Indépendant du Congo était devenu colonie belge en 1908 soit 28 ans avant que le Congo ne devienne belge.
Le 15 novembre 1908, les députés belges confièrent la gestion, mais uniquement la gestion et non pas la propriété de l'EIC à la Belgique, marquant du coup le commencement de la colonisation belge du Congo. Il en fut ainsi jusqu'à la veille de l'indépendance du Congo belge le 30 juin 1960.Â
Même lorsque fut créée par la SDN, la Société des Nations, ancêtre de l'ONU, l'association appelée Congo belge et Ruanda-Urundi, -(et non pas Congo et Ruanda-Urundi belges) à partir de 1919 c'est-à - dire au lendemain de la défaite de l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale de 1914-1918, les populations rwandaise, burundaise et congolaise conservèrent leur identité
nationale et leurs appartenances ethniques respectives. Rien que ce constat démolit toute prétention collective des Tutsis à la nationalité congolaise. Ils doivent d'abord prouver à partir de quelle date et par quel procédé les membres de leur ethnie seraient devenus des Congolais en d'autres termes, posséderaient des terres quelque part, sur les 2.345.000 km² formant la superficie de la
République démocratique du Congo.
Jamais, de 1919, à partir de la création de l'association Congo belge et Ruanda-Urundi jusqu'aux indépendances de ces trois pays, l'autorité coloniale belge ne prit le risque de confondre leurs territoires ni leurs ethnies. Il faut noter, au passage, que le Rwanda et l'Urundi (le Burundi d'aujourd'hui) ne furent jamais administrés comme étant des colonies belges.
Le mandat confié à la Belgique par la SDN sur ces deux anciennes possessions coloniales allemandes l'interdisait formellement. En d'autres termes, l'EIC devenu Congo belge fut la seule et unique possession coloniale de la Belgique dans le monde.
En passant, je me permets de vous faire remarquer le rà´le unique, méconnu et pourtant extraordinaire joué par l'EIC devenu Congo belge. Il se résuma essentiellement au remboursement des énormes créances restées impayées par le roi Léopold II.
En réalité, c'est en cela que consista vraiment la colonisation belge à savoir, une gigantesque entreprise destinée à l'apurement des dettes des bailleurs de fonds de Léopold II. Le Congo belge, les indigènes congolais ainsi que les ressources minières de leurs sous-sols parvinrent à rembourser 4 fois les créances Léopoldiennes.Â
Pour prouver que le Congo belge, ses terres et ses ethnies ne doivent en aucune façon être confondus avec ceux du Rwanda et du Burundi durant les 52 ans de la colonisation, les indépendances de ces trois États africains voisins intervinrent à des dates différentes, chacune de ces trois nations et leurs populations respectives retrouvant du coup leur destin individuel.Â
Lorsque le Congo belge accède à l'indépendance le 30 juin 1960, les Rwandais, les Burundais, les Angolais, les Togolais et autres Popo, appelés aussi Coastmen et résidant sur le territoire de l'ancienne colonie belge furent priés de rentrer dans leurs pays d'origine.
Quant à ceux qui choisirent de rester au Congo, ils durent prendre un profil bas, se faire tous petits et se fondre dans la population des grandes villes congolaises. Mais en faisant librement le choix de ne pas rentrer au pays de leurs parents et de devenir des Congolais, ils durent forcément et automatiquement renoncer à leur appartenance ethnique à savoir, qu'ils ne pouvaient pas revendiquer le moindre cm² de terre dans le Congo indépendant.
Aujourd'hui, plus de 57 ans plus tard, les enfants des Togolais, des Ghanéens, des Sénégalais et même de nos voisins Angolais, notamment les Bazombo, ne nourrissent aucune prétention foncière au Congo. Jamais ils n'ont revendiqué un morceau du territoire congolais en tant que membres d'une ethnie togolaise, ghanéenne, sénégalaise ou angolaise. Pourquoi en serait-il différemment des Tutsis ou des Hutus rwandais ayant choisi de rester chez nous ?
C'est seulement en revisitant le passé du Congo et des Bantous congolais, c'est en parcourant en sens inverse le chemin qui nous ramène 128 ans en arrière qu'il est possible de découvrir la vérité et donc, de démasquer l'imposture des Tutsis se prétendant congolais.Â
Il est amusant de constater que leur revendication date seulement du lendemain de l'indépendance du Congo, c'est-à - dire, il y a quelque 53 ans. Mais où ces Tutsis ont-ils trouvé les terres sur lesquelles ils ont jeté leur dévolu et qu'ils revendiquent comme étant les leurs après l'accession du Congo belge à la souveraineté internationale ?Â
Ni le roi Léopold II, ni Henri Morton Stanley ne mirent jamais leurs pieds au Rwanda ni au Burundi. Par conséquent, pas un millimètre carré du territoire de ces deux anciennes colonies allemandes ne fut annexé par le Gallois et le monarque belge pour former les 2.345.000 km² de l'EIC, État indépendant du Congo, ancêtre en droite ligne de la République démocratique du Congo.
 La notion d'ethnie est, en effet; inséparable à la propriété foncière collective ou à la possession d'une terre commune. Admettre l'existence de Tutsis congolais,
c'est nécessairement leur attribuer une portion du territoire congolais leur appartenant et datant d'avant le 26 février 1885. No way !!
à€ coups de manipulation des faits historiques, de grossiers mensonges et
d'affabulations grotesques, les Tutsis essayent de donner du crédit à l'expression
Tutsis congolais. Ce faisant, ils font un amalgame entre une identité ethnique
et une appartenance nationale. Leur imposture éclate ainsi au grand jour. Il
existe des Belgo-congolais mais non des Batéké belges ou des Baluba belges. Il
existe des Congolais ayant acquis les nationalités anglaise, canadienne,
australienne, allemande, italienne, suédoise, hollandaise, française, etc., mais ils
ne le sont pas devenus sous le statut de leur identité ethnique originelle qu'ils ne
peuvent, du reste, pas brandir dans leur patrie d'adoption.Â
Aujourd`hui, les Tutsis -rwandais utilisent un stratagème à se doter de noms à
consonance luba pour se faire passer pour des Congolais. .
Les flux migratoires des Tutsis au Congo, les uns clandestins et illégaux
(notamment ceux ayant impliqué des pasteurs nomades tutsis à la recherche,
paraît-il, de verts pà¢turages pour leurs troupeaux de vaches); les autres officiels
à la faveur de la MIB, (mission d'immigration belge au Congo) et comprenant
des ouvriers pour les usines, des mineurs, des travailleurs agricoles, des agents
administratifs et des étudiants tutsis rwandais;Â tout ce beau monde ne
nourrissait qu'un seul dessein: se draper dans la nationalité congolaise pour,
ensuite, trahir la même nationalité, confisquer les terres congolaises et fonder
un pays dont la population serait exclusivement composée de Tutsis.Â
C'est ce procédé qui fut utilisé avec succès en 2002, lors du funeste dialogue
congolais de Sun City au terme duquel, du jour au lendemain, un Tutsi
rwandais dénommé Joseph Kabila se retrouva confirmé président de la
République démocratique du Congo et un autre, appelé AzariasRuberwa
fut nommé vice-président chargé de la défense (ben voyons !!).Â
Plus tard, à la suite de nombreuses opérations de brassage au sein des FARDC,
des milliers d'officiers et de soldats issus de milices armées tutsies rwandaises
obtinrent la nationalité congolaise et furent admis à la tête ou au sein des plus
hautes institutions nationales congolaises.
Actuellement, dans les rangs des forces armées congolaises, on ne compte
pas moins de 9 généraux, 22 colonels et lieutenants colonels, 77 majors et
plus de 330 capitaines, tous des Rwandais et tous exclusivement des Tutsis.
Parmi eux, pas un seul Hutu rwandais.Â
Et comment interpréter la mainmise des Tutsis sur les services étatiques
stratégiques congolais comme la direction générale des impà´ts, comme le port
de Matadi et comme l'OFIDA, office des douanes et accises ? Pourquoi n'y
trouve-t- on pas, même dans une proportion insignifiante des Ougandais, des
Tanzaniens, des Angolais, des Zambiens, autant de nationalités pourtant
voisines et frontalières du Congo comme le sont les Tutsis rwandais ?
Du reste, il existe un plan d'occupation du Kivu, élaboré par les Tutsis vivant
au Congo dès 1962, et qui explique à lui seul tous les malheurs, toute la
confusion et tous les millions de morts que nous déplorons depuis 20 ans. Le
Tutsi n'est pas seulement le problème du Muntu congolais. C'est notre
cauchemar. Il est la cause de toutes les misères qui nous accablent. Il faudra, le
moment venu et toutes affaires cessantes, procéder à un débrassage intégral,
général et impitoyable des Tutsis de toutes les institutions congolaises. C'est la
condition sine qua non pour retrouver la paix, restaurer la sécurité et créer les
conditions du développement économique et du progrès social au Congo.
Pas facile car, les Tutsis fonctionnent désormais comme une immense mafia
internationale, comme une société du crime, organisé à l'échelle mondiale,
possédant des agents, notamment féminins, dans toutes les grandes villes du
monde, dans toutes les institutions des pays et dans toutes les organisations
internationales. Les Bantous congolais doivent le savoir, se préparer en
conséquence, prendre les mesures de sauvegarde et de prévention qui s'imposent
s'ils veulent encore exister jusqu'à la fin du 21e siècle.
Désormais, c'est leur survie qui est en jeu car, leur génocide a déjà été
programmé par les multinationales minières, bancaires, pétrolières et industrielles qui ont instrumentalisé les Tutsis rwandais pour accomplir cette funeste et sale besogne. Les 13 millions de morts que pleurent les Bantous congolais doivent être mis au débit de la stratégie de leur annihilation.
Â
Jamais à court d'imagination, les Tutsis qui manipulent également la Monusco
ont inspiré à M. Martin Koebler un étrange discours où il est question de
décentralisation et de plan Marshall pour le développement du Kivu. Il s'agit
en réalité d'une lamentable stratégie de balkanisation du Congo cousue de cà¢ble
blanc. Jamais leur funeste projet de dislocation de l'unité territoriale congolaise
ne verra un commencement de réalisation. Malgré le milliard de dollars mis sur
la table par Bill Gate pour financer cette entreprise de balkanisation rampante
du Congo, tous les conjurés, notamment Bill Clinton, Tony Blair et les grands
actionnaires des multinationales qui misent sur le dépeçage du Congo vont se
retrouver bientà´t le bec dans l'eau. Ils commettent l'erreur de confondre notre
pays avec le Soudan.
Nous avons offert aux Tutsis, pendant des décennies l'exil, le gîte et le couvert,
nous les avons protégés, enrichis, rendus puissants et prospères. Et voilà qu'ils
se retournent aujourd'hui contre nous pour nous poignarder dans le dos, pour
tenter de balkaniser notre pays en servant de sous-traitants pour des puissances
étrangères. Il existe un barème arrêté par la justice divine et prévoyant desÂ
souffrances indicibles pour la punition de tels individus.Â
Puisse les Tutsis du monde entier se convaincre qu'ils seront bientà´t, dès 2017,
convoqués devant le tribunal de l'Histoire pour répondre des atrocités et des
abominations qu'à travers leurs milices armées extrémistes comme l'AFDL, le
RCD-Goma et ses dérivées , le CNDP et le M23, qu`ils ont commises au
Congo, dans le pays dont le peuple eut la naïveté de les prendre pour des frères
et de les traiter en conséquence.(Je vous signale ici, que cette partie historique
m`a été inspirée en grande partie par des entretiens et conversations que
j`avais eues avec mon ami, Kwebe Kimpele en aoà»t 2014 et que je valide
encore aujourd`hui le 11/11/2017)
2. -L`IMPOSTURE D`AZARIAS RUBERWA
Notre bureau d`étude de Zaïre-Renaissance avait confectionné, pour
conscientiser le peuple congolais sur la grande imposture de Ruberwa, un
réfugié rwandais sollicitant l`asile politique au HCR à Lubumbashi.
Un pan de vérité du mystérieux dossier de Ruberwa se dévoile avec la
révélation des faits se rapportant à son arrivée au Congo, en tant que réfugié
rwandais sollicitant l`asile politique dans le pays hà´te.De là à sa prétention à la
nationalité congolaise jusqu`à comploter la déstabilisation des institutions du
pays d`accueil et d`y briguer jusqu`aux les hautes fonctions politiques,
l`imposture est portée à son comble et a de quoi faire frissonner d`horreur,
méritant ainsi d`être dénoncé vigoureusement.
Un correspondant particulier communique sur Internet une interview d`un
curieux jeune sujet rwandais sollicitant l`asile politique au Congo, auprès du
Haut-commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR) à Lubumbashi. Le
sujet rwandais concerné n`est autre que M. AzariasRuberwa, l`homme qui
nargue actuellement toute la Nation congolaise, après qu`il eut bénéficié à
l`époque des faits, sans à la fin de la décennie 70, et de l`hospitalité de la RDC
et de tous les avantages du statut de réfugié, en se faisant admettre même à la
Faculté de droit de l`Université de Lubumbashi où il débuta, après ses études, sa
carrière d`avocat en commençant par prester dans le cabinet d`un certain Me
Diambu, rapportent d`autres sources.
L`opinion peut réaliser aujourd`hui l`immensité de l`imposture gobée par les
Congolais ayant été contraints, par la communauté internationale, d`accepter au
dialogue intercongolais l`ancien directeur de cabinet de l`ancien ministre AFDL
des Affaires étrangères, Bizima Karaha, un autre soi-disant `` Munyamulenge »
embarqué dans l`aventure des agresseurs et déstabilisateurs du Congo,
subitement mués en rebelles pro-rwandais, sous la couverture d`un mouvement
militaro-politique, le Rcd.
Voici en fait le texte de l`interview de demande d`asile politique du dossier de
Ruberwa au HCR. Il dévoile l`irréfutable origine de l`intéressé qui se prévaut
aujourd`hui des imprescriptibles droits congolais tout en continuant à rouler
pour le Rwanda. Le correspondant occasionnel rapporte dans sa communication
textuellement ceci : `` Incroyable mais vrai, dit-on ! Le Bureau du HCR à
Lubumbashi - tout le monde peut y aller pour vérifier la véracité de cette
information - avait reçu Ruberwa comme demandeur d`asile politique.
Q : Par quel moyen es-tu venu au Zaïre (Congo aujourd`hui) ? avait demandé
l`officier de protection du HCR à Ruberwa.
Ruberwa: Je suis venu des fois à pieds, des fois par camion, et enfin par train.Â
Q : Quelle est la raison de ta demande d`asile politique ?Â
Ruberwa: Habyarimana tue les Tutsi dont je fais partie. Toute ma famille fut tuée.
Voilà pourquoi je demande l`asile politique.Â
Q : Que pouvons-nous faire pour toi, M. Ruberwa ?Â
Ruberwa: Je veux ma protection et ma sécurité et j`aimerai aussi continuer avec mes
études.Â
Q : Es-tu marié ?Â
Ruberwa : Non, pas pour l`instant.
 Q : Connais-tu quelqu`un à Lubumbashi ?Â
Ruberwa : Non, je n`ai personne.Â
Q : Où sont tes bagages ?Â
Ruberwa : Je n`ai pas de bagages.
Le correspondant signale ensuite que pour toute conclusion de la formalité,
l`officier de protection du HCR Lubumbashi répondant au nom de Marcelin Epie,
un sujet de Cà´te d`Ivoire, a accordé un statut provisoire à Ruberwa qui reçut dès
lors l`assistance comme étranger et s`inscrivit à l`Université de Lubumbashi à la
Faculté de droit. Le même correspondant indique qu`il défie tout contradicteur de
son information.
`` Je mets ma tête sur la table si cette information s`avérait
fausse. Tout Congolais de bonne volonté peut nous rendre service en se
renseignant aux bureaux des Nations Unies pour les Réfugiés pour chercher où
serait aujourd`hui le sujet ivoirien ancien officier de protection du HCR
Marcelin Epie. Voici aujourd`hui Ruberwa qui fait danser tout un pays dont il
n`est même pas originaire ». (MMCNews.com )
3. Les crimes horribles d`Azarias Ruberwa au sein de la `` rébellion »
Nous sommes au mois de mars 2004.Un beau matin,Azarias Ruberwa a été sur
le gril, au Palais du peuple, où ses devoirs d`État qui l`y ont conduit et l`ont
exposé à la vindicte virulente de 10.000 femmes en colère à l`occasion de la
célébration de la Journée internationale de la femme.
Mais qu`est-ce qui a bien pu pousser Ruberwa à accepter la mission, suicidaire
entre toutes, d`aller ce matin-là au-devant des femmes, victimes par excellence
des violences sexuelles les plus inouïes commises sur elles par la soldatesque du
Rcd-Goma, dans les territoires sous son contrà´le, du temps de la rébellion et du
reste encore actuellement ?
Réponse de la plupart des témoins des événements de ce jour : il a simplement
oublié que c`est par sa rébellion que ses soldats ont commis les pires
abominations sur les femmes en Ituri et dans les villes et villages des deux
Kivu.
Azarias Ruberwa l`a oublié, mais les femmes, qui n`ont pas la mémoire courte se
sont mobilisées ce matin-là pour lui passer un savon avant de lui donner une
douche écossaise retentissante. Et comment donc !
De mémoire de journaliste, jamais ; depuis sa construction, le Palais du peuple
n`a donné lieu à un spectacle de streaptease aussi coloré et aussi saisissant que
celui auquel on a assisté ce matin-là , à l`occasion de la célébration de la
Journée internationale de la femme.
Tà´t le matin, des dizaines de milliers de femmes habillées en pagne de
circonstance, et venues des quatre coins de la Capitale, ont convergé vers le
Palais du peuple pour assister à la séance académique prévue à cet effet. Alors
que la vedette devrait être tenue par le principal orateur du jour, à savoir l`un ou
l`autre représentant personnel du Président de la République, cette vedette a été
volée à ce dernier par les femmes dès que celles-ci ont remarqué la présence du
vice-président Azarias Ruberwa à la place d`honneur.
Pour elles, c`était la
suprême injure, l`inacceptable provocation : il ne fallait donc pas plus pour
exacerber les courroux qu`elles digérèrent en silence depuis les douloureuses
abominations endurées par leurs sœ“urs en Ituri et dans les deux Kivu.
`` Que va-t- il nous raconter après tant et tant de violences sexuelles auxquelles il
nous a soumises et dont nous gardons des stigmates impérissables » ? Se sont
écriées les femmes lorsque l`une des victimes, venues de Bunyakiri, a présenté
les moignons de ces deux bras coupés.
C`est la goutte d`eau qui a fait déborder
le verre, et qui a déclenché spontanément les scènes d`hystérie, et toutes les
outrances verbales lancées à l`endroit de l`encombrant orateur transformé pour
la circonstance en victime.
Au comble de leur furie, des mamans se sont dévêtues, exhibant, qui leurs seins
nus, qui leur postérieur au chef de leurs bourreaux d`hier ! Ce qui, dans nos us
et coutumes est signe patent de malédiction !
Inutile de dire que, devant ces `` arrêts sur l`image » d`une ampleur visuelle
frisant l`impudicité, AzariasRuberwa a été mis sous une charge émotionnelle
intense où la honte l`a disputé à chaque seconde à la panique.
`` L`occasion faisant le larron, et puisque nous avions entre nos griffes l`un des
responsables des violences sexuelles dont nous avons été victimes, ont expliqué
quelques femmes interrogées à chaud, nous avons senti comme une obligation
morale de lui faire payer publiquement la dette qu`il a contractée envers les
femmes que ses hommes de main avaient enterrées les vivantes.
C`est là l`une
des pages les plus sombres de l`histoire du territoire de Mwenga, situé à 130 km
au Sud de Bukavu, pendant la guerre dite de Libération ou de Rectification en
1999, c`est selon. En ce jour,un commandant militaire rebelle a ordonné
l`enterrement d`une vingtaine de personnes vivantes.
Depuis que le monde est
monde, on n`a jamais connu de telles atrocités ! La Marche Mondiale des
Femmes qui a lieu cette année au Sud Kivu a inscrit dans son programme un
recueillement sur le site où a eu lieu cette tragédie humaine.
Quand on arrive
devant le mémorial érigé sur le site des fosses communes de ces femmes et
hommes enterrés vivants, on n'arrive pas à retenir ses larmes ! Octobre 1999,
quelle coïncidence ! C`est peut-être un pan de voile qui pourrait se lever sur un
dossier gardé secret pendant longtemps.
4. L`activisme d`AzariasRuberwa et de Moise Nyarugabo aux États-Unis
Le rwandais Azarias RUBERWA appuyé par le lobby TUTSI POWER mène en
ce moment un activisme complotiste et très compromettant auprès de la
nouvelle administration américaine contre les intérêts du Congo.Â
Dans son exposé aux nouvelles autorités américaines Azarias RUBERWA a
utilisé encore une fois le génocide rwandais comme fonds de commerce. Le
Rwandais RUBERWA a affirmé à ses hà´tes que seul un congolais d'origine
TUTSI à la tête du Congo peut garantir la sécurité du Rwanda et les intérêts de
la communauté TUTSI au Congo AzariasRuberwa et Moïse Nyarugabo
soutiennent que Kabila ne quittera pas le pouvoir fin 2017
AzariasRuberwa et Moïse Nyarugabo ont quitté Kinshasa, fin décembre 2016,
pour aller passer leurs vacances de fin d'année aux États-Unis, à cà´té de leurs
familles, qui résident dans ce pays comme réfugiés.
Mais, Azarias Ruberwa, qui
était à Washington, a rencontré certains lobbies tutsi dans ce pays constitués en
majorité de pasteurs chrétiens protestants, lesquels ont facilité, durant les dix
dernières années, la réinstallation des milliers de réfugiés tutsi rwandais
étiquetés banyamulenge vers les États-Unis à partir du Rwanda, du Burundi, de
l'Ouganda, du Kenya et du Malawi, en leur expliquant la situation actuelle des
Banyamulenge en RDC (République démocratique du Congo), ainsi que leur
avenir dans ce pays, où une menace de leur extermination reste toujours réelle,
d'après lui.
Il a profité de l'occasion pour alerter ses interlocuteurs sur la discrimination et le
rejet d'après lui, dont les Banyamulenge sont victimes dans tout le pays, surtout,
durant cette période d'enrà´lement des électeurs, car accusés d'être des infiltrés
tutsi rwandais.
Il a aussi profité de l'occasion, pour chercher à convaincre ses
interlocuteurs américains que seule la présence de Joseph Kabila à la tête de la
RDC constitue une garantie pour la vie et la sécurité des Banyamulenge en
RDC. Par la suite, Ruberwa est rentré à Kinshasa au début de cette année 2017,
pour continuer à assumer ses charges ministérielles dans le gouvernement de
Samy Badibanga.
Quant à Moïse Nyarugabo, qui était à New York, où réside sa famille, il est
resté séjourner aux États-Unis poursuivant des contacts et des réunions pour
l'intérêt de la communauté Banyamulenge. Le 21 janvier 2017, par exemple, il a
réussi à réunir, à New York, des centaines de Banyamulenge vivant aux États-
Unis, mais aussi certains ressortissants rwandais tutsi.
Pour lui, l'objectif était
d'expliquer à ses frères d'ethnie vivant aux États-Unis la situation politique
actuelle en RDC et répondre à certaines de leurs préoccupations.
Mr Nyarugabo a rappelé à ses frères que tous les Banyamulenge de par le
monde doivent savoir que Joseph Kabila est leur frère tutsi, et que sa
présence à la tête de la RDC est la garantie ultime pour leur survie et leur
sécurité dans ce pays.
Il les a aussi rassurés que Joseph Kabila ne quittera
jamais le pouvoir en RDC, il doit au contraire s`y accrocher comme
Kagamé au Rwanda et Museveni en Ouganda , en ajoutant que les
négociations en cours, à Kinshasa, sous l'égide des évêques catholiques de
la CENCO, constituent une distraction, car n'ayant aucune force
d'empêcher le plan déjà mis en place pour que Joseph Kabila conserve le
pouvoir en RDC.
Devant plusieurs questions de l'auditoire sur cette déclaration, il a insisté sur le
fait que les élections ne seront jamais organisées en RDC, car toutes les
stratégies sont déjà mises en place pour bloquer et détruire tout ce qui
pourra concourir à la tenue des élections en RDC.
Il a aussi demandé à ses
frères ethniques présents à la réunion de se mettre en tête que le jour où un
RDCongolais authentique deviendra président en RDC, ça sera la fin de
l'existence des Banyamulenge en RDC et leur condamnation à devenir des
réfugiés perpétuels, suivant la prophétie satanique de Laurent Désiré
Kabila, quelques mois, avant son assassinat.
à€ une question de savoir si lui et Ruberwa sont dans la majorité présidentielle
ou dans l'opposition en RDC, il a répondu, à la surprise de tous, qu'ils sont,
spirituellement et réellement dans la majorité présidentielle, aux cà´tés de leur
frère, Joseph Kabila, mais physiquement dans l'opposition pour, distraire les
RDCongolais.
Il a signifié que c'est Joseph Kabila, lui-même, qui leur avait
demandé d'afficher un tel comportement politique, car étant conscient du rà´le de
bouclier politique que lui et Ruberwa sont en train de jouer pour le soutenir,
parallèlement au rà´le de bouclier militaire et sécuritaire que les autres Tutsi
congolais disséminés dans différents coins en RDC, surtout à Kinshasa, à
Lubumbashi, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri, sont en train de jouer de
leur cà´té, et qu`ils sont prêts à verser leur sang pour la pérennité du pouvoir de
Joseph Kabila, à la tête de la RDC. Enfin, Moïse Nyarugabo, qui a été félicité
par ses frères ethniques pour son ascension politique au poste de rapporteur-
adjoint du sénat congolais, a précisé à ses frères que Joseph Kabila est comme
une mine d'or pour la communauté Banyamulenge en RDC, une mine d'or qui
doit être protégée et soutenue jusqu'au prix du sacrifice suprême.
5. Le Plan Ruberwa dit `` Plan Robert »
LE PLAN RUBERWA BAPTISE `` PLAN ROBERT »
- LE PLAN RUBERWA: le Tutsi Power est en train de concocter la mort
de la Nation congolaise. Les Rwandais l`appellent`` PLAN RUBERWA»,
mais certains membres du Tutsi Power ne veulent pas que l`on parle de
``Plan RUBERWA», alors ils ont convenu de l`appeler ``PLAN
ROBERT».
Les Burundais voulaient être associés à ce plan, mais les
Rwandais ont refusé. Il s`agit en fait de ceci :
- Remplacer, homme pour homme, tous les militaires congolais par des
Rwandais. Pour cela, le Rwanda doit procéder à une forte mobilisation
de jeunes Rwandais à partir de 18 ans;
- La même opération doit être effectuée dans la Police nationale. Ainsi, le
risque de trahison sera réduit à zéro, pour le Tutsi Power, et dans l`armée,
et dans la Police.
- Tous le démobilisés congolais (de l`Armée et de la Police) doivent être
déversés dans la population pour faire partie de la masse laborieuse.
- Le Gouvernement ainsi que toutes les institutions du pays seraient alors
exclusivement dirigés par des Rwandais; la fameuse ``Élite» congolaise
serait tout simplement décimée ou mise à l`écart de la gestion de la chose
publique; les immenses ressources de la RDC serviraient à entretenir
l`armée et la Police, deux principales forces de répression. Ainsi
s`achèverait l`occupation totale de la RDC!
En novembre 1996, lorsqu`on rapatriait les Rwandais à partir de l`Aéroport de
Ndjili, certains d`entre eux chantaient une mélopée qui disait : ``Nous partons,
mais nous reviendrons pour prendre ce pays». Cette funeste prédiction n`est
pas loin de se réaliser.
Aujourd`hui Ministre d`État et Ministre de la Décentralisation des
gouvernements d`occupation des traitres et collabos Samy Badibanga d`abord
puis de Bruno Tshibala, Ruberwa est en fait le vrai premier ministre qui détient
l`imperium du pouvoir en République démocratique du Congo.
Il est l`oreille de
Paul Kagamé, le vrai et le réelPrésident de notre pays qui est sous occupation.
Je rappelle encore une fois à tous les négationnistes ce qui suit :
Selon l`article 42 du règlement de La Haye de 1907, `` un territoire est
considéré comme occupé lorsqu'il se trouve placé de fait sous l'autorité de
l`armée ennemie »
L`occupation est une situation dans laquelle se trouve un État au cours ou à
l'issue d'un conflit envahi et placé sous domination militaire étrangère.
La RDC
a été envahie non point à l`issue d`un conflit quelconque, mais à l`issue d`un
complot ourdi par des forces armées étrangères du Rwanda, de l`Ouganda et du
Burundi, en vue de l`exploitation de ses ressources naturelles de la RDCongo.
En plus de l`occupation politico-militaire, une partie de la RDC est en voie
d`être annexée au Rwanda. En effet, selon la définition donnée par l'ancien
président de la Cour internationale de justice, 1 , l'annexion est `` une opération
effectuée ou non en vertu d`un traité, par laquelle la totalité ou une partie
d'un territoire d'un État passe sous la souveraineté d`un autre État ».
 Le
territoire du Kivu est en fait l`objet d`une annexion rampante au profit du
Rwanda qui en fait exerce la plénitude de ses prérogatives sur ce territoire et
que le gouvernement congolais n`y exerce plus son imperium.
La tentative de la
création du territoire de Minembwe par le RDC/Goma est un des plusieurs
stratagèmes qu`use le Rwanda pour s`adjuger cette partie de la RDC et au-delà ,
l`ensemble du pays.
Devant cette inertie et le manque de volonté politique du gouvernement
congolais de venir à bout de l`agression et de mettre fin à l`occupation ainsi que
devant l`amnésie de l`ensemble de la communauté internationale de ne pas
appliquer, pour le cas de la République Démocratique du Congo, contre ses
agresseurs, les mesures coercitives prévues par les articles 41, 42 et suivants de
la Charte en ce qu`il donne mandat aux Nations Unies de recourir à l`usage de
la force, pour mettre fin à une agression qui menace la paix et la sécurité
internationale, le peuple congolais est fondé en droit d`user deson droit légitime
à la légitime défense voire de recourir à une révolution sanglante et populaire en
vue de chasser non seulement alias Kabila et tous les occupants, mais aussi de
déboulonner tout le système maffieux mis en place par des racistes blancs
occidentaux.
9. Réveil FM International: La RDC membre du Conseil des droits de l'homme n'est-ce pas nommer le pédophile Belge Marc Dutroux à la protection de la petite enfance ?
Robert Mbelo: L‘élection de la RDC au Conseil des droits de l`Homme est une insulte aux nombreuses victimes des abus commis par le gouvernement congolais à travers le pays. Que peut offrir le régime vichyssois du gouvernement de Kinshasa comme garantie de paix et de respect des droits de l`homme ?
10. Réveil FM International: Dans nos fora, vous êtes parfois pris à partie par des joséphistes et autres Ayatollahs, Mollahs et égorgeurs du clavier mais cela ne vous décourage pas ?
Robert Mbelo: Je me bats pour mon pays et pour conscientiser ceux des Congolais qui n`ont pas eu accès au savoir et à la compréhension de certains faits saillants de la politique de notre pays. Par conséquent, personne ne peut me faire taire. Le chien aboie…
8. On a le sentiment que les congolais sont impuissants pour renverser la vapeur et prendre leur destin en main. Ceux qui sont à la mangeoire et qui ramassent des miettes ne veulent pas de changement. Est-ce que l'ennemi de la RDC, ce n'est pas le congolais lui-même ?
Oui, c`est ce qui apparaît et c`est ce que l`occident raciste veut que l`histoire retienne,à savoir que ce sont les Congolais eux-mêmes qui entre-déchirent. Or, tout cela est complètement faux. Il n`y a pas de problème politique en République démocratique du Congo. Notre pays est victime d`une agression, d`une invasion et d`une occupation étrangère planifiées principalement par Bill Clinton, Tony Blair et Louis Michel.