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dimanche 13 mars 2022

BENA MPUKA : PROCÈS CHEBEYA À KINSHASA, LE GÉNÉRAL JOHN NUMBI EN RUSSIE !

Bena Mpuka :  Procès Chebeya, le Général John Numbi en Russie ? 

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1647144275624.jpg, mars 2022

Tshilombo Tshintuntu Tshifueba avait envoyé ses sicaires avec John TSHIBANGU arrêté pour aller assassiner le général John Nyumbi au Malawi. C'est en Russie qu'il faut aller le chercher  Qui va oser aller Russie, il faut déjà que le président Poutine donne son accord ! Tshilombo Tshintuntu Tshifueba est lui-même très malade à Bruxelles. Les Kinois chantent Nzambe Sala Kabila Azonga  à cause de Tshilombo et sa bande des mafieux Fakwa, Frappeurs, Checkuleurs, Ballados et Braqueurs de la République ! Procès Chebeya ?

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mercredi 16 juin 2021

Sommet Etats-Unis-Russie: Joe Biden-Vladimir Poutine à Genève international !

Sommet Etats-Unis-Russie: Joe Biden- Vladimir Poutine à Genève international ! 

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Biden Poutine 3.jpg, juin 2021

C'est la Genève internationale qui a accueilli le mini-sommet de deux superpuissances: les Etats-Unis et la Russie. Les présidents américain et russe Joe Biden et Vladimir Poutine se rencontrent ce mercredi à Genève. Vladimir Poutine, le président Russe n'a pas voulu d'accueil protocolaire.

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Joe Biden et Vladimir Poutine se sont serré la main mercredi au début de leur premier sommet à Genève, qui doit apaiser les tensions entre les deux pays et peut-être dégager quelques rares terrains d'entente.

Fidèle à sa personnalité, le président américain s'est tourné le premier vers son homologue russe et lui a tendu la main. Vladimir Poutine l'a brièvement serrée, avant que les deux hommes ne rentrent dans la belle bâtisse du XVIIIe siècle qui va accueillir leurs discussions.

"J'espère que notre réunion sera productive", a dit le président russe, en remerciant Joe Biden d'avoir pris l'initiative de la rencontre.

Homme de contact, Joe Biden a souligné qu'"il est toujours mieux de se rencontrer en tête-à-tête".

Les deux hommes étaient arrivés à quelques minutes d'intervalle, accueillis par le président suisse Guy Parmelin qui leur a souhaité bonne chance.

Malgré ce geste -devenu rare en pleine pandémie de Covid- les discussions s'annoncent âpres et tendues.

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Genève en état de siège. Transports publics à l’arrêt, travailleurs invités à rester chez eux, barbelés et clôtures érigés depuis une semaine tout autour du parc La Grange : le sommet Biden-poutine trouble la tranquillité de Genève, pourtant rompue aux ballets diplomatiques. 4 000 policiers, militaires et autres personnels de sécurité ont été mobilisés. La quasi-totalité des policiers de la ville sont sur le pont, 900 agents venus du reste du pays ont été envoyés en renfort. Chargée de protéger le ciel, l’armée suisse a déployé canons antiaériens, stations radars et hélicoptères sur les bords du lac Léman. Dix ans après leur première rencontre, ils se revoient.  Joe Biden  et Vladimir Poutine ont démarré mercredi leur rencontre à Genève, premier sommet entre les présidents américain et russe -lorsqu’ils se sont vus en 2011, ils étaient respectivement vice-président et Premier ministre. Accueillis par le président suisse Guy Parmelin, les deux hommes se sont serré la main avant d’entrer  au sein de la Villa La Grange, où s’étaient déjà rencontrés Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev en 1985, puis ont été photographiés dans le salon. «J’espère que la réunion sera productive», a déclaré Vladimir Poutine. «Il est toujours mieux de se rencontrer en tête à tête», a répondu Joe Biden.

18h28

Washington n’a pas à s’inquiéter d’une militarisation russe de l’Arctique

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Le président russe Vladimir Poutine a assuré mercredi que les États-Unis ne devaient pas s’inquiéter d’une militarisation russe dans l’Arctique, région stratégique où la Russie ne cache pas ses ambitions.

«Les préoccupations de la partie américaine sur une militarisation n’ont aucun fondement», a-t-il dit à la presse à la fin de sa rencontre avec Joe Biden, ajoutant : «Au contraire, je suis convaincu que nous devons coopérer».

18h23

Poutine et Biden s'entendent sur un dialogue en matière de «cybersécurité»

Le président russe Vladimir Poutine a assuré mercredi que lui et son homologue américain Joe Biden s’étaient entendus sur des «consultations en matière de cybersécurité», les deux pays s’accusant mutuellement d’une multitude de cyberattaques.

«Nous sommes convenus d’entamer des consultations sur la cybersécurité», a-t-il déclaré durant une conférence de presse à Genève, ajoutant toutefois que «le plus grand nombre de cyberattaques dans le monde provient de l’espace américain» et critiquant l’absence de coopération en la matière de Washington.

18h21

Poutine et Biden s'entendent sur un retour de leurs ambassadeurs respectifs

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Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden se sont entendus mercredi à Genève pour le retour de leurs ambassadeurs respectifs, rappelés plus tôt cette année pour des consultations, a affirmé Vladimir Poutine. «Ils retournent sur leur lieu d’affectation. Quand exactement, c’est une question purement technique», a déclaré le président russe durant une conférence de presse ayant suivi cette rencontre.

Les relations diplomatiques entre Moscou et Washington se sont rapidement dégradées depuis l’entrée en fonction de Joe Biden en janvier, qui reproche à la Russie notamment des cyberattaques en série et son ingérence électorale aux États-Unis.

En mars, la Russie a pris la rare décision de rappeler son ambassadeur Anatoli Antonov après que Joe Biden avait comparé Vladimir Poutine à un «tueur». L’ambassadeur américain, John Sullivan avait annoncé un mois plus tard qu’il retournerait à Washington pour des consultations, ce que le Kremlin avait réclamé.

Par ailleurs, les États-Unis avaient expulsé dix diplomates en avril dans une nouvelle vague de sanctions après des cyberattaques imputées à Moscou. La Russie avait riposté par d’autres expulsions et en interdisant à l’ambassade des États-Unis à Moscou d’employer des ressortissants étrangers, une mesure contraignant beaucoup les activités de l’ambassade.

17h54

Vladimir Poutine tient une conférence de presse

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Le président russe Vladimir Poutine a indiqué mercredi que sa première rencontre avec son homologue américain Joe Biden à Genève avait été «constructive», sur fond de tensions bilatérales. «Il n’y avait aucune animosité», a-t-il dit lors d’une conférence de presse, ajoutant que «sur beaucoup de questions nos évaluations divergent, mais les deux parties ont démontré un désir de se comprendre l’un l’autre et de chercher les moyens de rapprocher les positions».

17h33

Fin des discussions. Départ de la délégation américaine.

Les discussions sont terminées. Joe Biden remonte dans sa voiture. La conférence presse de Vladimir Poutine est imminente. Le cortège américain repart. La conférence de presse de Joe Biden devrait avoir lieu au restaurant du parc des Eaux-Vives.

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La réunion des délégations élargies devrait durer jusqu'à 18h00 environ

16h29 Joe Biden aimerait des relations plus «prévisibles»

Le président américain Joe Biden a proposé mercredi à son homologue russe Vladimir Poutine des relations plus «prévisibles» entre États-Unis et Russie, estimant que «deux grandes puissances» devaient gérer leurs désaccords de façon «rationnelle».

«Nous essayons de déterminer là où nous avons des intérêts communs et où nous pouvons coopérer. Et quand ce n’est pas le cas, établir une façon prévisible et rationnelle de gérer nos désaccords», a expliqué le président américain.

Réseau TPG de nouveau paralysé

Comme à midi, les TPG sont à nouveau tenus de paralyser leur réseau au centre-ville, ce qui affecte les pôles majeurs que sont Rive, Bel-Air et Cornavin ainsi que les Rues Basses. L'opérateur, qui était parvenu à rétablir son réseau à un niveau quasi normal en début d'après-midi, commence donc à devoir à nouveau scinder les lignes voire interrompre totalement le service. Il s'attend à des conditions très difficiles en fin de journée et invite les usagers à retarder leurs déplacements après 20h ou à recourir au Léman Express.

Réunions terminées à 18h

Selon plusieurs médias russes, la réunion au format restreint à laquelle ont participé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a duré 2h15 au lieu des 1h15 prévues. La réunion des délégations élargies doit durer jusqu'à environ 18h00.

Autoroute à nouveau fermée en début de soirée

Soirée compliquée en vue: La police annonce que des nouvelles restrictions, en plus des zones sécuritaires de la rade et de l'Hôtel Intercontinental, seront établies sur un vaste périmètre de la Rive droite allant des quais à l'aéroport, dès 18h15. Ces restrictions se prolongeront jusque vers 21h30. L'autoroute A1 sera à nouveau fermée à la hauteur de l'aéroport aux environs de 19h, mais pour une durée d'environ 30 minutes, annonce la police. À la mi-journée, des sorties forcées de l'A1 ont eu lieu à Bernex et Coppet.

Les pourparlers restreints sont terminés

Selon l’agence russe RIA Novosti, les négociations entre Vladimir Poutine et Joe Biden dans un format restreint sont terminées. Les pourparlers vont se poursuivre en présence de conseillers.

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Des petites blagues pour un grand sommet

Taquins, des internautes se moquent gentiment de Guy Parmelin. Un exemple de «blague» qui circule sur les réseaux.

15h40

Session photo tendue à la Villa La Grange

Sur Twitter, Anita Kumar, correspondante de «Politico» à la Maison Blanche, raconte l'ambiance tendue à la Villa La Grange au moment de la session photo. Selon son récit, il s'agit de «la bagarre médiatique la plus chaotique de sa carrière à un événement présidentiel. Des journalistes se sont poussés, se criaient de bouger mais personne ne le faisait. Après quelques minutes, la sécurité russe a tiré un cordon rouge pour séparer les médias des présidents, avant de se mettre à pousser les journalistes et à leur crier de partir. Ces derniers, ainsi que les officiels de la Maison Blanche, ont répondu, intimant aux Russes de ne pas les toucher. Elle a été poussée à de nombreuses reprises, est presque tombée, pendant que des confrères trébuchaient sur le cordon de délimitation qui était pratiquement au sol.»

Les curieux s’agglutinent le long du parcours des deux présidents

De nombreuses personnes se sont postées aux abords de la rade de Genève, mercredi, à l’heure de midi, pour voir passer les convois des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden. Les deux chefs d’Etat se rendaient à la Villa La Grange pour des discussions bilatérales.

L’attente sous un soleil estival a été longue pour beaucoup, le passage des limousines fugace. En apercevant les feux bleus des véhicules ouvrant le cortège, les curieux ont été nombreux à sortir leur portable pour immortaliser un petit bout d’Histoire.

Genève a l’habitude d’accueillir des hôtes de marque, mais rarement deux invités aussi prestigieux pour une rencontre en tête-à-tête. Les moyens déployés pour assurer la sécurité des délégations témoignent de l’importance du moment.

Des hélicoptères faisaient inlassablement entendre leur ronronnement dans le ciel bleu, des cordons de policiers empêchaient tout approche de la zone interdite, des voltigeurs de la police parcouraient à moto les rues adjacentes.

Le convoi russe a précédé le convoi américain d’un bon quart d’heure. Une fois le président américain passé, les gens se sont dispersés rapidement, chacun revenant à sa routine et à la vie normale.

14h37

Début du sommet Biden-Poutine à Genève

Le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine ont démarré leur sommet à Genève. Au début de leur discussion, le premier a dit considérer celle-ci comme «importante» et le second l’a souhaitée «productive».

«Meilleurs voeux et au revoir», a dit de son côté mercredi peu avant 13h30 le président de la Confédération Guy Parmelin en français, en anglais et en russe, en laissant le Villa La Grange aux deux dirigeants. «La Suisse est heureuse de pouvoir, conformément à sa tradition des bons offices, favoriser votre dialogue et votre compréhension mutuels», a-t-il expliqué.

Il a relevé «l’honneur» d’accueillir ce sommet à Genève «ville de paix». Comme prévu, les chefs d'Etat américain et russe ne se sont pas exprimés, mais ils se sont serré la main.

Les deux présidents étaient accompagnés dans un premier temps de leur chef de la diplomatie (P+1), Antony Blinken pour les Américains et Sergueï Lavrov pour les Russes. Le format sera également ensuite élargi au «P+5», avec de nouveaux collaborateurs pour chaque pays.

14h49

Un air de dimanche sans voiture dans le quartier des Eaux-Vives

Après l’excitation lors du passage des deux convois présidentiels sur les quais, le quartier des Eaux-Vives qui jouxte le Parc La Grange était à nouveau calme mercredi après-midi. Les piétons et les cyclistes ont pris possession des rues vidées d’une grande partie de la circulation.

Pendant que les grands de ce monde discutaient à la Villa La Grange, les habitants des Eaux-Vives vaquaient tranquillement à leurs occupations. Beaucoup semblaient avoir suivi la consigne du Conseil d’Etat qui avait recommandé à la population de rester chez elle.

Un groupe d’adolescents venu assisté aux défilés des limousines pestait contre l’interdiction de se baigner dans le lac alors que le mercure dépasse allègrement les 30 degrés. Des curieux étaient encore postés derrière les barrières en haut du parc La Grange. Ils tentaient d’apercevoir les délégations.

Anticipant ce calme plat en raison des restrictions de circulation, plusieurs bistrots ont préféré rester fermés toute la journée. Sur les terrasses ombragées des établissements ouverts, les conversations des clients tournaient principalement autour du «fameux sommet». Beaucoup s’enthousiasmaient pour cet événement, alors qu’une petite partie râlait contre les nuisances générées.

14h32

Les entreprises forcées de fermer à cause du sommet seront indemnisées

Le Conseil d’Etat a adopté un arrêté relatif à l'indemnisation des commerces qui se trouvent dans la zone d'exclusion et qui ont été obligés de fermer dans le cadre du sommet Poutine-Biden.

Le département de sécurité, de la population et de la santé transmettra sur demande aux commerces concernés un formulaire d'indemnisation ad hoc spécifiant les documents exigés et les renseignements utiles et nécessaires à l'indemnisation.

Les demandes pour obtenir le formulaire d'indemnisation pour paiement par la Confédération pourront être faites via l’adresse électronique [email protected]

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Vladmirir Poutine, le président Russe n'a pas voulu d'accueil protocolaire.

Vladimir Poutine arrive à Genève pour son sommet avec Joe Biden | AFP Images © AFP

Air Force One s'est posé à 16H23 (14H23 GMT) sur le tarmac de l'aéroport de Genève, en provenance de Bruxelles où le président américain a réaffirmé sa volonté de redonner force aux relations transatlantiques et d'adresser un message clair à Moscou.

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Le président Américain Joe Biden sur le tarmac, reçu par le président de la Confédération Guy Parmelin, le conseiller fédéral chargé des Affaires étrangères Ignazio Cassis, Serge Dal Busco, président du Conseil d’État genevois et Frédérique Perler, maire de la Ville de Genève.

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mercredi 23 octobre 2019

Sotchi: Face à  Poutine Tshilombo a-t-il pensé à  Patrice E. Lumumba au Sommet Russie-Afrique ?

A Sotchi, Tshilombo a -t-il demandé à  l'homme fort de Kremlin, Vladimir Poutine, le vrai de le protéger contre son partenaire-nominateur Alias Kabila, le Poutine de Kingakati, qui veut revenir occuper son fauteuil ? Au delà  de la compassion pour le crash de l'Antonov Ex-72093, à  Kolé dans le Sankuru, dont le nombre des morts est toujours tenu secret: 8, 11, 14, 28...que peux poutine à  Tshilombo ? A Lubumbasi, sans vergogne Emmanuel Shaday, le Secrétaire Général du PPRD a annoncé le retour actif et imminent de leur autorité morale. La situation est intenable pour Tshilombo, Monsieur 15% est bénéficiaire d'un odieux deal, contre le peuple congolais. Il est bénéficiaire d'une Nomination Électorale. La légalité internationale n'est pas au dessus de la légitimité issue du peuple congolais souverain. Les Américains et occidentaux ont fermé les yeux sur la fraude électorale en République démocratique du Congo. Pour ne pas être en reste par rapport aux autres grandes puissances, Poutine organise un sommet Russie-Afrique à  Sotchi ces 23 et 24 octobre. Tshilombo y participe.

A Sotchi, Tshilombo a-t-il eu une pensée pour Patrice Émery Lumumba ? En 1992, après la chute de l'URSS, l'Université Patrice-Lumumba de Moscou est rebaptisée Université russe de l'Amitié des Peuples. Il est loin la période de la guerre froide. La décolonisation du Congo belge a lieu aussi sur un fond de guerre froide. L`an 1960 voit se déployer plusieurs affrontements entre l`Est et l`Ouest Des conseillers du bloc soviétique, il est vrai, sont de plus en plus nombreux à  "Léopoldville" et patrice Emery Lumumba a menacé de faire appel aux Russes si les troupes belges ne sont pas retirées du Congo le 19 juillet 1960. Ces 10 000 soldats belges ne partiront qu`à  la fin-aoà»t. Nikita Khrouchtchev a certes vociféré contre les Nations unies, accusées de ne pas en faire assez pour soutenir Lumumba; il a même menacé de prendre des `` mesures énergiques » pour arrêter `` l`agression impérialiste » de la Belgique.

Il est loin la période de la guerre froide. La République démocratique du Congo a perdu son premier Premier ministre Patrice Emery Lumumba qualifié de communiste pro-soviétique. A Léopoldville, le Premier ministre du Congo vit cloîtré. Privé de téléphone, il est assigné à  résidence. Un premier cercle de casques bleus ghanéens le protège; un second cercle de soldats congolais le surveille. Le 27 novembre 1960, ce `` prisonnier » se fait la belle : personne n`inspecte la Chevrolet dans laquelle ont pris place les domestiques à  la fin de leur service. Lumumba quitte la capitale. Direction : Stanleyville (Kisangani), son fief politique. Il espère y retrouver des troupes et des nationalistes qui lui sont restés fidèles. Le 5 septembre, Patrice Lumumba, jugé pro-soviétique, est révoqué par le président Kasavubu. Celui-ci est destitué à  son tour par son Premier ministre. Le colonel Joseph-Désiré Mobutu, chef d'état-major, s'empare quelques jours plus tard du pouvoir grà¢ce à  un premier putsch militaire, soutenu par les USA et Bruxelles. Le 10 octobre, Lumumba est encerclé dans sa résidence, puis arrêté le 2 décembre par les troupes du colonel Mobutu, alors qu'il cherchait à  rejoindre ses partisans qui contrà´laient Stanleyville, actuelle Kisangani (nord-est). Il est ramené dans la capitale, puis transféré au Katanga, à  Elisabethville - aujourd'hui Lubumbashi - où il est assassiné avec deux de ses collaborateurs, après avoir été sauvagement torturé. Leur mort ne sera annoncée que le 13 février. Selon la version officielle, il aurait été `` tué lors d'une tentative d'évasion, sur ordre des dirigeants de la province sécessionniste du Katanga ».

A l`aube, les soldats accompagnés par le commissaire Verscheure emmènent les détenus vers une clairière et un peloton d`exécution se met en place. Les tireurs sont congolais, mais c`est le capitaine Gat qui ordonne d`ouvrir le feu. Pressés d`en finir, les soldats enterrent sommairement les corps, oubliant à  quel point on redoute l`éventuelle exhumation des corps ou les pèlerinages qui pourraient suivre. Même mort, Lumumba n`est pas encore neutralisé et il faudra que son corps, après avoir été découpé à  l`aide d`une scie à  métaux, soit dissous dans un bain d`acide sulfurique. L`un des auteurs de l`opération, le commissaire de police Gérard Soete, se vantera plus tard d`avoir ramené en Belgique une dent de Lumumba et avant sa mort, il assurera l`avoir jetée dans la mer du Nord. Après avoir pris le pouvoir en 1965 à  la faveur d'un coup d'Etat, Mobutu osa sans vergogne élever le "père de l'indépendance" congolaise au rang de "héros national".

Les circonstances de l'assassinat du premier chef de gouvernement du Congo indépendant, actuelle République démocratique du Congo (RDC), n'ont jamais été éclaircies et son corps n'a jamais été retrouvé. Une commission d'enquête parlementaire belge a été en mai 2000 "chargée de déterminer les circonstances exactes de l'assassinat de Patrice Lumumba et l'implication éventuelle des responsables politiques belges", après la parution d'un livre accusant Bruxelles de porter "la plus grande responsabilité" dans cet assassinat. Celui-ci avait jusqu'alors été présenté comme le fruit de querelles inter-congolaises (sic). En 2001 cette commission d'enquête parlementaire belge a conclu à  la "responsabilité morale" de la Belgique qui a présenté ses excuses (sic) au Congo.

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