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dimanche 31 mars 2013

Toronto: Jean-Marc Ayrault à  l'université de Toronto 2ème Partie !

Profitant de la visite du premier ministre français Jean-Marc Ayrault, la France et l`Université de Toronto ont signé jeudi dernier une convention pour l`échange d`étudiants entre la Faculté de Médecine de l`Université de Toronto et le Magistère Européen de Génétique de l`Université Paris Diderot-Paris 7. L`accord renforcera les liens déjà  existants entre les deux universités par la création de partenariats scientifiques et académiques dans les domaines de la Génétique et de la Biologie Moléculaire via des échanges d`étudiants et d`enseignants-chercheurs.

La France et l`Université de Toronto se rapprochent, (de gauche à  droite): Judith Wolfson, vice-présidente des relations publiques de l`Université de Toronto; Richard Nunn, président du Conseil de l`université; Brigitte Ayrault, épouse du premier ministre; Philippe Zeller, ambassadeur de la France au Canada; et, derrière lui, le premier ministre français Jean-Marc Ayrault, à  l`Université de Toronto. Photo Réveil FM

La signature du livre d'or de l'université de Toronto par Jean-Marc Ayrault, Premier ministre et Brigitte Ayrault, son épouse. Photo Réveil FM

Après son discours devant les membres de l`Empire Club de Toronto, le premier ministre Ayrault a visité le laboratoire de recherche du Terrence Donnelly Centre for Cellular & Biomolecular Research (CCBR) et a assisté à  un mini-forum sur les intérêts de la coopération entre la France et le Canada au niveau de la recherche scientifique.

Arrivée de Jean-Marc Ayrault dans la salle de réunion avec des chercheurs franco-canadiens. Photo Réveil FM

Installation du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Photo Réveil FM

Le début de la réunion. Photo Réveil FM

Plusieurs professeurs et post-doctorants francophones ont pris la parole pour partager leur vécu sur les avantages de la coopération entre les deux pays. Trois post-doctorants français ont indiqué que leur travail à  l`Université de Toronto ne sera certainement qu`une étape de leur parcours et qu`ils espèrent pouvoir revenir en France poursuivre leur recherche.

Par ailleurs, la France pourrait soutenir la mise en place d`une institution post-secondaire francophone pour le Sud-Ouest de l`Ontario. C`est en tout cas ce que laissait entendre une source proche du dossier, mentionné dans le discours du Trà´ne de la nouvelle première ministre Kathlen Wynne.

Jean-Marc Ayrault s'entretient avec des jeunes chercheurs. Photo Réveil FM

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Toronto: Jean-Marc Ayrault à  l'université de Toronto 1ère Partie !

Jeudi 14 mars à  15 heures précises, la délégation du Premier ministre Jean-Marc Ayrault arrive, sirènes hurlantes devant le bà¢timent de l`Assemblée législative, gravit les marches au pas de course jusqu`au deuxième étage où des drapeaux canadien, européen, français et ontarien sont disposés. Madame Kathleen Wynne, Première ministre de l'Ontario sort de son bureau pour accueillir chaleureusement son homologue et sa délégation, devant les photographes et les caméras. La réunion se fera à  huis clos. Au menu : des discussions, un nouvel accord sur la mobilité des jeunes Français au Canada, et des jeunes Canadiens en France, qui sera facilitée. Un accord allant dans ce sens a d`ailleurs été signé par l`ambassadeur Philippe Zeller et l`Université de Toronto. Le premier ministre Ayrault a fait mention à  plusieurs reprises de la présence du fait français et de la langue française en Ontario, et plus précisément dans la capitale. `` La langue française n`est pas dominante, mais elle n`est pas absente ici à  Toronto (…) C`est une erreur de croire que le français n`est présent qu`au Québec. »

Le cortège du Premier ministre Jean-Marc Ayrault à  Toronto. Photo Réveil FM

Madame Kathleen Wynne, Première ministre de l'Ontario et Jean-Marc Ayrault, Premier ministre Français. Photo Réveil FM

De très nombreuses voitures diplomatiques de la délégation française faisaient le tour du rond-point de l`Université de Toronto, le 14 mars dernier vers 16 h. Un étudiant demande la raison de ce vacarme. `` Il s`agit du premier ministre français ». Moue étonnée de l`étudiant : `` Nicolas Sarkozy? » Le premier ministre de la République française, Jean-Marc Ayrault, n`est pas aussi connu au Canada que l`ancien président Nicolas Sarkozy, battu au mois de mai dernier par le socialiste François Hollande. Pourtant, sa visite au Canada (Ottawa, Toronto, Montréal et Québec), et en particulier dans la Ville reine, est un évènement, quand on pense que les visites officielles françaises au pays ont tendance à  se concentrer sur Ottawa et le Québec.

La statue de John A. Macdonald devant le Parlement d'Ontario, à  Queen`s Park. Sir John Alexander Macdonald (11 janvier 1815 - 6 juin 1891) fut la première personne à  occuper le poste de premier ministre du Canada. Figure dominante de la Confédération canadienne, sa carrière politique s'étendit sur près d'un demi-siècle. Macdonald resta premier ministre durant 19 ans. Photo Réveil FM

La police qui escortait Jean-Marc Ayrault. Photo Réveil FM

Freddy Mulongo et des confrères à  l'université de Toronto: Marc Antoine (France culture), Hélène Hugue (France télévision), Jean-Jérome Bortolus (i-Télé), et Marie Hélène de TF1. Photo Réveil FM

L'université de Toronto. Photo Réveil FM

La faculté de médecine de Toronto. Photo Réveil FM

La police veille. Photo Réveil FM

L'omniprésence de la police, sécurise en même temps. Photo Réveil FM

Le cortège de Jean Marc Ayrault. Photo Réveil FM

Le cortège de Jean Marc Ayrault. Photo Réveil FM

parmi les chercheurs rencontrés par le premier ministre se trouvait un historien spécialiste de la langue française, en particulier en Ontario, Paul Cohen, qui a expliqué les tenants et les aboutissants de ses recherches. Jean-Marc Ayrault a terminé la rencontre en allant à  la rencontre d`étudiants français de l`Université de Toronto, qui représentent 10 % des étudiants étrangers de l`université. Parmi eux, Jean Sévalle, post-doctorant en biologie de haut niveau raconte : `` Il m`a demandé ce que je faisais, il était très intéressé et m`a demandé si je comptais rentrer en France mettre mon expérience au service de la nation. »

L'université de Toronto, une propreté à  vous couper le souffle. Photo Réveil FM

L'accueil avant l'entrée dans la salle. Photo Réveil FM

La salle de réunion du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault avec des éminents chercheurs franco-canadiens. Photo Réveil FM

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Toronto: Rencontre entre Jean-Marc Ayrault et des jeunes Volontaires Internationaux en Entreprise (VIE)

Après son discours à  l'Empire Club of Canada, Jean-Marc Ayrault s'est entretenu avec des jeunes français volontaires internationaux en entreprise au Canada. Le Premier ministre a acquis des autorités canadiennes, le doublement à  la fois des quotas et de la durée des Permis Vacances-Travail pour les jeune français au Canada d`ici les mois à  venir. Jean-Marc Ayrault, souhaite vivement augmenter les quotas d`un autre tremplin à  la mobilité internationale : le volontariat international en entreprise (VIE). Actuellement, ce sont 7 200 jeunes ayant entre 18 et 28 ans qui s`envolent via ce dispositif. Le Premier ministre français voudrait semble-t-il atteindre les 9 000 départs d`ici 2015 ! Le Volontariat International en Entreprise consiste, à  travailler dans une grande entreprise française agréée implantée à  l`étranger pour une rémunération comprise entre 1 449,69 € et 3 828,73 €, d`après le site officiel de l`administration française. Aussi, le gouvernement français aurait la volonté de diversifier les entreprises profitant de ce dispositif en accentuant son effort sur les PME. Notons que le VIE est souvent l`apanage des diplà´més des grandes écoles. Avec cette réforme, l`accès au VIE devrait se populariser.

Jean-Marc Ayrault avec des jeunes volontaires internationaux en entreprise de Toronto. Photo Réveil FM

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault écoute les doléances de jeunes. Photo Réveil FM

L'une de grandes qualités de Jean-Marc Ayrault, c'est l'écoute. Photo Réveil FM

Après l'écoute, les réponses de Jean-Marc Ayrault aux jeunes ! Photo Réveil FM

Fairmont Royal York à  Toronto. Photo Réveil FM

L'entrée latérale du Fairmont Royal York. Photo Réveil FM

Des confrères du BFM TV font un plateau. Photo Réveil FM

Les journalistes quittent Fairmont Royal York. Photo Réveil FM

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Toronto: Jean-Marc Ayrault invité d'honneur du prestigieux Empire Club of Canada

Le 14 mars 2013, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, était l`invité d`honneur d`un déjeuner-conférence organisé par l`Empire Club, en partenariat avec la Chambre de Commerce française de Toronto, réunissant plus de 150 personnes. Au cours de cet évènement, le Premier ministre a prononcé un discours sur l`économie et l`attractivité française. Établi en 1903, le prestigieux Empire Club of Canada a déjà  permis à  plus de 3,500 orateurs de s'y exprimer. Parmi d'illustres personnalités figurent : Indira Gandhi, Brian Mulroney, le Dalai Lama, Margaret Thatcher, Bill Gates, Audrey Hepburn, John Diefenbaker, Ronald Reagan, Margaret Mead, Winston Churchill, Billy Graham, Vladimir Poutine, Pierre Trudeau, Grey Owl, Henry N.R. Jackman, Jean Chrétien, Hilary Weston, Maureen Forrester, Roberta Bondar, Adrienne Clarkson, Paul Martin, Stephen Harper, Michael Ignatieff, Mark Carney, Christopher Plummer, Gordon Pinsent...

Jean-Marc Ayrault en dialogue avec l'honorable Joe Oliver ministre canadien des Ressources naturelles. Photo Réveil FM

Jean-Marc Ayrault peaufine son discours. Photo Réveil FM

150 personnalités attendent l'allocution de Jean-Marc Ayrault. Photo Réveil FM

Allocution du Premier ministre jean-Marc Ayrault à  l'Empire Club de Toronto

Le président de l`Empire Club of Canada, mesdames, messieurs les ministres, ministres canadiens et de l`Ontario, et aussi mes collègues du gouvernement français qui m`accompagnent, mesdames et messieurs les parlementaires, canadiens et de l`Ontario, mais aussi ceux qui m`accompagnent, de la délégation française, mesdames et messieurs, je voudrais d`abord commencer par vous exprimer ma gratitude, Monsieur Schumar (phon), parce que vous me donnez aussi l`occasion de m`exprimer devant la communauté d`affaires de Toronto, mais dans un cadre prestigieux, et vous en avez rappelé l`histoire en quelques instants, des personnalités que vous y avez invitées, de grandes personnalités, vous citiez Winston Churchill, qui a lui joué un rà´le tellement important dans l`histoire. Eh bien je me sens honoré d`être invité aujourd`hui par l`une des plus anciennes institutions, plus prestigieuses institutions, de la ville de Toronto, dont le rayonnement va bien sà»r bien au-delà .

J`ai appris, en venant ici, que le nom de Toronto signifiait "le lieu de la rencontre", dans la langue des hurons, et je veux y voir évidemment un présage heureux pour notre première rencontre. Les liens qui unissent la France et l`Ontario sont anciens, ils sont également très solides, et je souhaite, pour ma part aujourd`hui, contribuer au renouveau, au renforcement, de cette relation. Je me réjouis que l`Ontario ait choisi le 400e anniversaire de l`arrivée de Samuel de Champlain en 2015 pour célébrer sa communauté franco-ontarienne et la France sera heureuse de s`associer à  cet événement.

Vous disiez, Monsieur le président, il y a quelques instants, que Samuel de Champlain était venu avec 28 personnes, ils ne savaient pas forcément exactement où ils allaient, je ne suis pas sà»r. Ils avaient un but, ils croyaient à  leur aventure, ils voulaient arriver à  la découverte d`un autre monde, ils cherchaient peut-être la voie de la Chine, ils sont arrivés ici, et ils ont créé un pays, mais ils n`avaient pas peur, ils avaient confiance, ils avaient de l`audace, ils avaient de l`énergie. eh bien, dans le monde d`aujourd`hui, parfois préoccupant, parfois instable, parfois dangereux, il faut aller chercher partout l`énergie et la confiance, et surtout avoir le courage et l`audace, justement pour aller plus loin et donner des perspectives à  tous ceux qui dans le monde parfois s`inquiètent, que nous avons un avenir et que, ensemble, nous pouvons le construire.

Je profite de cette occasion pour saluer les nombreux francophones qui sont présents dans la salle, et en même temps la vitalité de la langue française en Ontario, dont témoigne le succès de l`Alliance française de Toronto, qui est la deuxième d`Amérique du Nord.

Et puis j`ai une pensée particulière pour mes 10 000 compatriotes, présents en Ontario, donc ils participent à  cette très grande communauté française, environ 200 000 personnes, et qui témoignent ici par la diversité de leur talent, de la qualité des formations, et des savoir-faire français, je les remercie et je les salue tout particulièrement.

Et puis, je voudrais exprimer mon émotion, toute particulière, après avoir entendu le témoignage éloquent de monsieur Christian Petit-Frère (phon), qui vient d`Haïti, que vous avez accueilli au York Glendon College, j`y vois un beau symbole, lui qui représente un pays qui souffre, qui a subi tant de fois des catastrophes, eh bien, la France et le Canada, avec bien sà»r d`autres pays, mais tout particulièrement nos deux pays, ont voulu accompagner l`effort qui est actuellement entrepris pour permettre à  votre pays de trouver un avenir, lui aussi, qu`il mérite, bien sà»r, depuis si longtemps.

Et donc, en exprimant notre solidarité, je crois que ce n`est que justice. Eh bien je voulais, à  travers vous, vous exprimer, je dirais toute mon amitié, et l`amitié de la France, mais je sais que c`est aussi l`amitié des Canadiens, mais aussi de tous les francophones, pour ce pays qui se bat pour son avenir avec la dignité et le courage qu`on lui connaît. Vous avez accueil Christian Petit-Frère, il nous a adressé un message, je suis sà»r qu`on ne repartira pas indifférent après ce qu`il nous a dit, parce que c`est un message d`espoir et de dignité.

Vous avez un déjeuner très bref, parce que c`est votre habitude, votre rituel, c`est un déjeuner de travail, mais je vais donc être bref aussi, comme le déjeuner, mais je voudrais aller à  l`essentiel, avec deux messages simples.

Afin de répondre à  des interrogations qui me sont transmises souvent et qui pourraient inquiéter votre communauté d`affaires, le premier message que je voudrais vous adresser, c`est que depuis l`élection du président de la République François Hollande, le 6 mai dernier, la France est engagée dans une vaste entreprise de redressement, qui demande du temps, des efforts, pour qu`on en perçoive les résultats, mais cette entreprise de redressement est nécessaire, et nous voulons la réussir. C`est un vaste chantier de réformes que nous avons engagé, qui permettra à  la France de retrouver le chemin de la croissance, dans le cadre d`un pacte refondé, entre les chefs d`entreprise, les salariés, et les pouvoirs publics. C`est ce pacte que nous voulons faire vivre et réussir.

Le second message c`est que cet agenda de réformes ambitieux permettra de donner aussi une nouvelle impulsion aux relations économiques entre le Canada et la France, qui sont déjà  excellentes, mais qui doivent se renforcer.

Mais, permettez-moi, avant toute chose, de saluer nos propres succès. En 2012 la France a été la première destination européenne, et on ne le sait pas assez, pour les investissements étrangers dans l`industrie. Le premier en Europe. Ce résultat, notre pays l`a obtenu grà¢ce à  sa tradition d`excellence en matière d`innovation, en matière de recherche, de formation, mais aussi à  la qualité de notre main-d`œ“uvre, de nos salariés, et puis grà¢ce aussi à  la qualité de nos infrastructures. Eh bien ce sont des atouts que nous voulons aujourd`hui conforter, et le premier de ces atouts c`est notre appartenance à  l`Union européenne.

L`Union européenne, mesdames et messieurs vous le savez, c`est un vaste marché, de 500 millions d`habitants, pour nos entreprises, c`est un vaste espace de mobilité pour nos travailleurs, et puis c`est notre appartenance à  la zone euro. Alors je sais, je sais que, pour faire face à  la crise de la dette qui frappe durement certains de nos partenaires en Europe nous avons décidé de conforter les mécanismes de solidarité et d`intégration au sein de la zone euro, nous avons engagé ce processus que le président de la République française appelle "l`intégration solidaire."

Mais je sais que les efforts des Européens, pour sauver l`euro, je pense notamment au risque majeur qui concernait la Grèce ou l`Irlande, et ces problèmes, même s`ils sont exigeants pour les pays concernés, et parfois douloureux pour leurs populations, sont traités efficacement. Mais vous avez pu, de l`extérieur, penser parfois que nous étions trop lents, que nous étions trop hésitants, pour décider. C`est vrai, c`est difficile de décider à  27, et en tout cas à  17 pour la zone euro, mais le cap est désormais fixé et les résultats sont là , avec un nouveau traité sur la gouvernance, une Banque Centrale Européenne dotée de nouveaux outils, une supervision bancaire intégrée qui sera mise en place très rapidement, et qui constitue la première étape vers une véritable Union Bancaire.

C`est donc une étape très importante qui est franchie, même s`il y a encore des fragilités, mais nous allons les traiter. Et après il faudra aller plus loin, sà»rement, dans l`intégration. J`aurai l`occasion de l`expliquer davantage.

Mais en tout cas sachez que l`Europe est consciente de ses atouts, est consciente de sa force dans un monde qui se bouleverse, où de nouvelles puissances émergent, et se construisent à  travers le monde, où d`ailleurs de nouvelles alliances s`organisent, en Amérique du Sud, en Amérique Latine, comme en Asie. Et ça ne serait donc pas le moment, où le monde se déplace, où l`Europe tournerait le dos à  ce qu`elle a construit, pas à  pas, après la Seconde Guerre mondiale ?

Eh bien c`est le moment justement d`avancer davantage, et de consolider ce que nous avons construit, qui est justement cette force, attractive, qu`est l`Union européenne, il faut d`abord que les Européens en soient les premiers conscients, eh bien la France, le gouvernement de la France, non seulement en est conscient, mais veut agir davantage dans cette direction. Et je crois que ça concerne à  la fois les Européens, ce que je suis en train de vous dire, mais ça concerne le reste du monde, et si j`aborde cette question c`est parce que je sais que parfois vous vous interrogez, et qu`il nous appartient de répondre, pas seulement les Français, mais tous les Européens, et donc je le fais aujourd`hui, avec force et avec détermination.

Vous savez bien qu`un des défis auxquels est confronté l`ensemble de l`Europe est celui de la maîtrise de ses déficits publics, ou privés dans certains pays, en tout cas ce n`est pas le cas de la France. La France est confrontée, c`est vrai, à  des déficits publics que nous voulons à  tout prix traiter, et c`est pourquoi le gouvernement met en œ“uvre une stratégie de redressement rapide de ses finances publiques.

Alors que le déficit public de la France était supérieur à  5 % en 2011, nous l`avons ramené à  4,5 % en 2012, donc dès après le changement de président de la République et l`installation du nouveau gouvernement, et entre 2012 et 2013 nous réduirons ainsi le déficit structurel, c`est ça qui est le plus significatif, de 2 %, et ce qui signifie, pour la France, un effort sans précédent, et notre objectif c`est d`arriver à  la fin du mandat du président de la République, à  l`équilibre, à  0 déficit, en 2017. Et pour y parvenir, j`ai engagé avec l`ensemble du gouvernement un vaste chantier de modernisation de l`action publique, et l`objectif que j`ai fixé c`est d`économiser 60 milliards d`euros à  l`horizon 2017.

C`est un effort, mais nous y parviendrons, si nous le faisons, j`allais dire avec méthode. mais je sais que le Canada a une longue expérience en la matière, a été confronté, il y a quelques années, à  des déficits et une dette, encore plus importante, et vous avez trouvé la solution, et vous vous êtes redressés, vous êtes repartis de l`avant, retrouvant la croissance, sans pour autant défaire ce que vous êtes, votre originalité politique, votre État fédéral et ses systèmes culturels et sociaux.

Et donc c`est une étape, dans votre histoire, qui a été marquée par de vraies réussites. Et j`ai d`ailleurs eu l`occasion hier soir, avec votre chef du gouvernement, le Premier ministre Stephen Harper, d`évoquer cette période passée, et expliquer ce que la France était en train de réaliser.

Cette politique de redressement de nos finances publiques s`inscrit dans une stratégie cohérente et ambitieuse, qui vise à  retrouver des marges de manœ“uvre, ce n`est pas la réduction de la dette et des déficits, simplement comme objectif, c`est pour redonner à  la France une pleine souveraineté et une pleine capacité d`agir, et de décider par elle-même, et donc ces nouvelles marges de manœ“uvres, pour les mettre au service d`une croissance retrouvée, et de la compétitivité de l`économie française, et de l`attractivité de notre territoire.

C`est le sens du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l`emploi, que j`ai annoncé le 6 novembre, dernier, et qui est en train de se mettre en œ“uvre. Il comprend 35 mesures concrètes pour améliorer la performance de notre économie. Avec ce pacte, c`est l`une des mesures, nous réduisons l`impà´t sur les sociétés à  hauteur de 20 milliards d`euros par an, nous mettons ainsi en œ“uvre une baisse de 6% du coà»t du travail pour les entreprises installées en France, et cela dès cette année, 4 % cette année et 2 % supplémentaires l`année prochaine, ce qui fera 6 %.

Mais, évidemment, ça ne suffit pas, il faut renforcer la compétitivité hors coà»t, comme on dit, en mettant en place un système, par exemple de financement efficace, en faisant émerger un écosystème favorable à  l`innovation, à  l`exportation.

Et s`agissant des exportations françaises, j`ai fixé un objectif, que je reconnais très ambitieux, parvenir à  l`équilibre de notre balance commerciale, hors énergie, en 2017, toujours à  la fin du mandat, alors que je suis arrivé aux responsabilités avec un déficit, hors énergie, de plus de 25 milliards d`euros. Pour cela nous venons de réformer en profondeur notre système de financement des exportations. C`est en prenant appui sur ce nouveau système que, par exemple, les chantiers navals français de Saint-Nazaire viennent d`engager la construction du plus grand navire de croisière au monde, qui n`est jamais été construit, avec une capacité d`accueil de 7500 personnes, pour le compte d`un commanditaire américain, c`est à  la fois donc pour la qualité professionnelle, la qualité technologique, la qualité du produit, mais aussi pour les conditions de financement que nous avons pu réunir, que ce succès a été obtenu.

Mais, mesdames et messieurs, le plus gros potentiel de développement de nos exportations repose sur les entreprises de taille intermédiaire, et sur les petites et moyennes entreprises, auxquelles le gouvernement entend apporter un soutien important.

Elles pourront accéder plus facilement à  des financements adaptés, grà¢ce à  la nouvelle Banque Publique d`Investissement que nous venons de créer. Elles bénéficieront également du soutien des grands groupes, dans le cadre de l`organisation des filières industrielles, qui doivent tenir compte alors non seulement de leurs sous-traitants, mais de les organiser, de les soutenir, de les conforter, dans leur stratégie de développement, tant à  l`interne qu`à  l`externe, et qui inciteront ainsi tous à  se solidariser davantage, et aussi dans la conquête des marchés extérieurs à  avancer de façon solidaire et groupée.

A cet égard je voudrais saluer l`ensemble de la délégation des entreprises françaises qui m`accompagne, ici au Canada, pendant ce déplacement, cette délégation est à  l`image de notre ambition et de nos entreprises. Les grands groupes français, vous les connaissez, vous en connaissez l`excellence, ils sont bien représentés avec Thales, qui soutient cette manifestation, mais aussi avec Total, avec Alstom, avec Air Liquide, avec Safran, avec Sanofi, ou encore dans le domaine militaire avec Nexter et DCNS. Mais cette délégation comprend une majorité de dirigeants de petites et moyennes entreprises, qui sont impliquées dans des secteurs souvent très innovants, tel que les énergies renouvelables, les technologies vertes, les technologies de l`avenir, mais aussi les technologies de l`information, notamment dans les logiciels où nos entreprises sont très avancées et très performantes.

Oui, nous avons l`ambition de renforcer l`attractivité du territoire français, je l`ai dit tout à  l`heure, avec 20 000 entreprises étrangères installées sur notre sol, 700 décisions nouvelles d`investissements étrangers par an, la France est d`ores et déjà  une destination de premier ordre, mais nous voulons aller plus loin encore.

Nous avons donc fixé un objectif annuel de 1000 décisions d`investissements étrangers sur le territoire français d`ici 2017, ainsi que l`accueil, chaque année, de 300 nouvelles entreprises étrangères. Les entreprises étrangères installées en France bénéficieront, comme les autres, des mesures que nous avons prises, et que j`ai évoquées, en faveur de la compétitivité.

Nous mettons ainsi en place des dispositifs spécifiques, comment "le passeport talent", qui permettra de faciliter les démarches d`installation en France de talents étrangers. Je pense également au renforcement du crédit impà´t recherche, en particulier en direction des petites et moyennes entreprises. ce crédit impà´t recherche, qui est une particularité française, a contribué à  la création, par des entreprises étrangères, au cours des 5 dernières années, de plus de 200 centres de recherche et de développement sur les territoires français.

Enfin je veux évoquer également devant vous l`accord, très ambitieux, de l`emploi, que les partenaires sociaux, patronat et syndicats de salariés, ont conclu, en France, au mois de janvier sur le marché du travail. Cette négociation a été lancée à  l`initiative du gouvernement qui a pour objectif de renforcer la démocratie sociale, le dialogue social, dans notre pays, comme méthode pour trouver le bon chemin des réformes. Eh bien, cet accord, qui a été signé par une majorité de syndicats, vise à  sécuriser les parcours professionnels des salariés, tout en renforçant la compétitivité de nos entreprises. Dans les prochaines semaines le Parlement va transcrire cet accord dans la loi, contribuant ainsi à  accroître l`attractivité de notre territoire et la compétitivité de notre économie.

Redressement des comptes publics, compétitivité, attractivité, dialogue social, vous le voyez, en quelques mots, la France est un pays en mouvement, qui se réforme en profondeur, et qui s`est fixé cette ambition, et je souhaite que les relations économiques entre la France et le Canada puissent aussi bénéficier de cette dynamique. Je me réjouis que les échanges commerciaux entre nos deux pays continuent de progresser, dans le contexte économique que nous connaissons, mais je note que l`Ontario, où nous sommes aujourd`hui, représente un tiers des exportations françaises vers le Canada.

Je me félicite que ces échanges, qui sont dans l`ensemble équilibrés, soient fondés pour une grande part sur des produits à  forte valeur ajoutée, je pense par exemple aux secteurs de la pharmacie, ou de l`aérospatiale, à  l`aéronautique, je pense bien sà»r aussi à  des secteurs plus spécialisés qui caractérisent nos échanges commerciaux, mais qui témoignent d`un véritable partenariat entre nos économies. Mais ces relations commerciales peuvent et doivent se développer. C`est pourquoi le gouvernement soutient pleinement, et j`ai eu l`occasion de le réaffirmer encore ce matin avec le Premier ministre HARPER, les négociations commerciales en cours entre le Canada et l`Union européenne. Nous souhaitons un accord économique approfondi. Nous souhaitons que ces négociations puissent se conclure rapidement.

Bien entendu les relations économiques entre nos deux pays ne se résument pas à  nos échanges commerciaux bilatéraux, elles sont en grande partie fondées sur des investissements croisés. Vous le savez, les entreprises françaises sont déjà  très représentées au Canada, près de 550 entreprises françaises y sont implantées et ces entreprises emploient plus de 80 000 personnes, et au total la France se place ici au 7ème rang des investisseurs étrangers. Là  encore nous pouvons faire mieux, nous voulons faire mieux.

C`est pourquoi je me réjouis de la diversification croissante de nos investissements, traditionnellement concentrés sur quelques grands secteurs d`excellence, l`aéronautique, les transports urbains, l`énergie, les ressources naturelles, et aujourd`hui nos investissements se développent également dans les services, et dans l`environnement, ils se diversifient également géographiquement au Canada, et ils couvrent désormais l`ensemble du territoire canadien, mais, je le dis vraiment, on peut faire beaucoup mieux. Mais la marge justement, de progression, des investissements canadiens en France, est également importante, mais la France n`occupe que le 19ème rang des pays destinataires des investissements canadiens dans le monde. Je vous invite donc, mesdames et messieurs, à  profiter de la nouvelle stratégie que je viens de vous présenter, qui est de nature à  créer de la confiance, de la visibilité, de la simplicité, de la durabilité, de vous engager pour mettre en œ“uvre vos stratégies d`investissement et accroître votre présence dans notre pays, en tout cas vous y serez les bienvenus.

Le renforcement de nos relations économiques est donc une priorité, c`est une perspective stimulante, pour les jeunes de nos deux pays. Le gouvernement français s`est engagé à  accroître très sensiblement le nombre de volontaires internationaux en entreprise, ces jeunes qu`on appelle les VIE, qui aux sortir de leur école rejoignent une entreprise française à  l`étranger, ils sont aujourd`hui 200, faisant de votre pays l`une des destinations les plus recherchées, je crois que plusieurs d`entre eux sont là  aujourd`hui et je les salue, et j`aurai peut-être l`occasion tout à  l`heure de les rencontrer, en tout cas je les remercie pour leur engagement.

Et je sais par expérience que ces jeunes, qui découvrent en quelque sorte un pays, mais qui découvrent aussi un métier, ont été parfois à  l`origine de succès économiques et commerciaux formidables. J`ai en tête quelques exemples, et donc leur présence n`est pas qu`un stage de formation, elle est utile pour les entreprises où ils travaillent, ici, elle est utile pour les entreprises françaises, et donc c`est pourquoi le gouvernement est tout à  fait déterminé à  poursuivre et à  renforcer ces initiatives en faveur des volontaires internationaux en entreprise.

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samedi 30 mars 2013

Ottawa-Toronto, un vol paisible malgré la neige !

Le 14 mars dernier était une journée marathon pour le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Après l'entretien avec son homologue canadien Stephen Harper au Parlement fédéral, la conférence de presse de deux personnalités a clà´turé le séjour de Jean-Marc Ayrault à  Ottawa. Le cortège s'ébranle, direction l'aéroport. Le Premier ministre français est attendu à  Toronto et il passera la nuit à  Montréal. trois villes canadiennes en un jour ! Le canada étant un pays vaste, heureusement il y a l'avion. Un bon vol avec le commandant Eric herbeaud et son équipage. L`abondance de photos dans cet article n'a rien à  voir avec la m'astuvuïsme de mauvais goà»t mais une volonté d'informer d'informer au plus près de la réalité. Pour permettre à  ceux qui n'ont jamais été au canada, plus précisément à  Toronto de le découvrir ce grand territoire canadien et à  ceux qui y ont déjà  été d'apprécier dans quel pays ils vivent. Tout en tenant compte que notre vision est partielle n'ayant pas eu le temps de tout voir, ni de parler en profondeur avec ses habitants.

Aéroport d'Ottawa, le retour de véhicules du cortège. Photo Réveil FM

Le dégivrage de l'avion. Photo Réveil FM

Le taxi de l'avion avant le décollage. Photo Réveil FM

Ottawa après le décollage. Photo Réveil FM

Ottawa vu du ciel. Photo Réveil FM

Toronto, le poumon économique du Canada

Toronto est la capitale de la province de l'Ontario au Canada. L'Assemblée législative de l'Ontario y siège dans les édifices parlementaires situés dans le centre-ville à  Queen's Park. Avec plus de 2,6 millions d'habitants, Toronto est la plus grande ville du Canada, devant Montréal et la quatrième pour la population en Amérique du Nord. La ville métropolitaine actuelle est issue de la fusion des municipalités du Toronto Métropolitain, en 1998, alors que l'ancienne ville comptait 653 734 résidents, deux ans avant la fusion. En 2011, 5 583 0644 personnes vivaient dans la région métropolitaine ainsi que huit millions dans la mégalopole Golden Horseshoe, située autour du bout ouest du lac Ontario.

La ville de Toronto vu du ciel. Photo Réveil FM

En tant que capitale économique du Canada, Toronto est une ville de classe internationale, ainsi qu'une des villes financières les plus importantes du monde. C'est une ville mondiale classée alpha. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, le secteur aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication de documents, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville, ainsi que la Bourse de Toronto, la septième en importance dans le monde sur le plan de la capitalisation boursière.

Toronto vu du ciel. Photo Réveil FM

Toronto est une ville multiculturelle dont 49 % de la population est née à  l'extérieur du Canada. La lingua franca a toujours été l'anglais, mais une centaine d'autres langues sont parlées. 50 % des habitants de la ville ont une langue maternelle différente et 32 % parlent à  la maison une langue autre que l'anglais.

C'est surtout la croissance de l'industrie automobile dans la banlieue d'Oshawa qui a donné l'impulsion industrielle initiale à  cet ancien centre d'abattoirs porcins. Toronto est aujourd'hui le cœ“ur bancaire, financier et commercial du Canada. Les activités culturelles et l'informatique s'y développent à  un rythme soutenu. Pourtant, depuis une quinzaine d'années, peu de nouveaux immeubles à  bureaux ont vu le jour dans le centre-ville.

Toronto avant atterrissage. Photo Réveil FM

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 17597. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. Après la révolution, le territoire faisait toujours partie de la province de Québec, mais l'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à  diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Toronto, attention l`atterrissage approche ! Photo Réveil FM

Simcoe s'établit à  Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à  1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines8. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à  l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Toronto, atterrissage et taxi de l'avion. Photo Réveil FM

En 1891, les tramways à  traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à  la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrà´le de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégà¢ts ont coà»té plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Toronto, le parking de l'avion officiel. Photo Réveil FM

Le drapeau canadien flotte à  cà´té de celui de la France, c'est un vol officiel ! Photo Réveil FM

Des camions de sapeurs pompiers pour secourir l'avion en cas de problème. Photo Réveil FM

Des journalistes et hommes d'affaires français descendent de l'avion. photo Réveil FM

Des journalistes avec leurs matériels de reportage sur le tarmac. Photo Réveil FM

L'avion de la République française. Photo Réveil FM

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à  nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientà´t suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégà¢ts fut estimé à  plus de 25 millions de dollars11. à€ cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à  Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à  cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto). Le maire actuel de Toronto est Rob Ford.

Autoroute, direction the Fairmont Royal York de Toronto. Photo Réveil FM

Toronto est aujourd'hui le cœ“ur bancaire, financier et commercial du Canada. Les activités culturelles et l'informatique s'y développent à  un rythme soutenu. Pourtant, depuis une quinzaine d'années, peu de nouveaux immeubles à  bureaux ont vu le jour dans le centre-ville. La situation semble cependant changer avec le démarrage de nouveaux projets, dont la construction de la West Tower du Bay Adelaide Centre d'une hauteur de 50 étages (achevé en 2009), la construction de la deuxième tour (East Tower) de 44 étages vient d'être annoncée18, la tour RBC haute de 43 étages (achevée), et la tour Telus de 30 étages (achevée). Les immeubles relativement hauts du centre-ville bénéficient depuis 2004 d'un mode de réfrigération innovant par le biais de pompes à  chaleur alimentées par l'eau froide des profondeurs du lac Ontario (EnWave). Depuis vingt (20) ans environ, les entreprises spécialisées dans la construction résidentielle ont bénéficié d'un marché en pleine croissance avec la construction de centaines de nouvelles tours résidentielles de 30 étages jusqu'à  60 étages et plus, comme la tour Trump. Trois nouveaux hà´tels de renommée internationale sont actuellement en construction : l'hà´tel Shangri-La (66 étages), l'hà´tel Ritz Carlton (52 étages), et l'hà´tel Four Seasons (55 étages). La tour résidentielle la plus haute du pays, la tour Aura, sera bientà´t érigée (en construction), elle comptera 78 étages. Les tours jumelles nommées ICE de 57 et 67 étages (en construction), qui formeront le Centre York situé près des quais royaux (Queen's Quay), le Southcore Financial Centre qui comprend le nouvel hà´tel Delta de 45 étages (en construction) viendront rejoindre un vaste corridor de gratte-ciel qui s'élèvent le long du havre de Toronto. De plus, Toronto est un centre très important pour la recherche médicale et scientifique avec de nombreux grands hà´pitaux qui abritent des centres de recherche. L'hà´pital pour enfants (SickKids) a récemment inauguré le début de la construction (désormais en construction) de sa tour baptisée `` Learning Tower », qui consistera en une tour de 21 étages entièrement consacrée à  la recherche sur les maladies qui touchent les enfants. Il y a 9 importants centres de recherche regroupés ensemble et surnommés `` Discovery District » (quartier de La Recherche).

Impressionnants immeubles. Photo Réveil FM

Toronto est au cœ“ur de la vie intellectuelle et culturelle du Canada anglophone. La chaîne anglophone de Radio-Canada, la Canadian Broadcasting Corporation, siège à  Toronto, ainsi que TV Ontario et TFO, CTV, Global, CityTV, les chaînes anglophones et francophones du gouvernement ontarien. La plupart des maisons d'édition se trouvent à  Toronto. L'International Festival of Authors (IFOA) au Harbourfront Centre est le premier festival littéraire au Canada anglophone, avec en deuxième place le festival littéraire The Word On The Street. Toronto est également un centre de productions pour le film et le théà¢tre (Festival international du film de Toronto) où se trouve le nouveau siège social du festival nommé Bell Lightbox avec sa tour de 45 étages. en:Pinewood Toronto Studios Les nouveaux Pinewood Toronto Studios, qui se trouvent dans le quartier Portlands, vont assurer une production de méga-productions étrangères avec le plus grand plateau de tournage en Amérique du Nord.

Taxi aux couleurs vives. Photo Réveil FM

Un train à  étage roulant à  vive allure. Photo Réveil FM

Taxi orange-vert de Toronto. Photo Réveil FM

On peut également voir des films de tous genres dans plus 300 salles de cinéma à  travers la région métropolitaine. On y trouve aussi le National Ballet of Canada avec son siège social aménagé dans les anciens locaux historiques de la CBC, partagé entre la modernité des nouvelles salles de répétition et le manoir historique de Northfield entièrement restauré. Le Toronto Symphony Orchestra et le Conservatoire Royal de Musique avec son audacieuse rénovation font de Toronto un atout pour la culture. Depuis 1967 la compagnie de théà¢tre professionnelle du Théà¢tre français de Toronto propose une saison complète de spectacles en français. Certains spectacles sont présentés avec des Surtitres en anglais. Il y a deux quotidiens locaux, le Toronto Star et le Toronto Sun et deux quotidiens nationaux, The Globe and Mail et le National Post. De plus, il y a plusieurs journaux gratuits quotidiens (Metro, 24 Hours) et hebdomadaires (Now, Eye Weekly...).

La tour CN, splendeur de Toronto. Photo Réveil FM

La Tour CN, officiellement, la Tour nationale du Canada est une tour de 553,33 mètres située dans le centre de Toronto, au Canada, qui est devenue l'emblème de cette ville. La tour est parfois appelée la Tour du Canadien National car la compagnie ferroviaire du Canadien National (CN) était le propriétaire de la tour.

Elle a été construite en 1976 par le Canadien National (CN) qui désirait montrer la force de l'industrie canadienne en construisant le plus haut édifice du monde. Originellement prévue comme une antenne pour la radio et la télévision, elle est aujourd'hui une des principales attractions touristiques de Toronto. En 1995, la Société immobilière du Canada a acheté la tour. Cette société de la Couronne l'a depuis renommée Tour nationale du Canada, une appellation moins courante que tour CN.

Les touristes peuvent accéder à  une plate-forme comportant plusieurs niveaux entre 342 m et 351 m d'altitude : un restaurant, une plate-forme d'observation à  l'air libre, ainsi qu'un plancher transparent.

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