Freddy Mulongo, Réveil FM International

Le 8 mai 2018, sans mâcher ses mots et en toute liberté, Réveil FM International titrait : La Suisse et la diaspora congolaise: Collabos et Traîtres! https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/080518/la-suisse-et-la-diaspora-congolaise-collabos-et-traitres
C'est avec les "Bena Luluabourg" de Genève que Vital Kamerhe est entrain de peaufiner son coup contre son aillé de Nairobi: Tshilombo !
La Suisse est petit mais costaud. Pays démocratique,où il fait beau vivre, les tribalo-ethniques ont transformé ce beau pays en nid des collabos Zaïro-Congolais.
La vague des braillards de la diaspora congolaise en Suisse qui avait rejoint l'AFDL devenu le PPRD-Parti Etat puis le MP et enfin le FCC sont des grands collabos contre la République démocratique du Congo: Jean Pierre Kambila, Benoit-Christian Kambinga, She Okitundu...
En effet, le 23 juin 1999, le gouvernement congolais portait plainte devant la Cour internationale de Justice (CIJ) contre le Rwanda de Paul Kagame, Hitler Noir et bourreau du peuple congolais suite à l’agression d’une partie de son territoire par des troupes rwandaises. Le 15 janvier 2001, la République Démocratique Congo, via She Okitundu, qui sera nommé ministre des Affaires étrangères d'Alias Kabila, retirait ladite plainte. Le lendemain 16 janvier 2001, la terre entière apprenait l’attentat qui ôta la vie au troisième président de la République: M'zée Laurent-Désiré Kabila.
Dans une ordonnance de la Cour internationale de Justice datée du 30 janvier 2001, on peut lire : «Le président de la Cour internationale de Justice, (…). Considérant que, par lettre du 15 janvier 2001, reçue au Greffe par télécopie le même jour, l’agent de la République démocratique du Congo, se référant au paragraphe 2 de l’article 89 du Règlement, a fait savoir à la Cour que le gouvernement de la République démocratique du Congo souhaitait se désister de l’instance et a précisé que «celui-ci se réservait la possibilité de faire valoir ultérieurement de nouveaux chefs de compétence de la Cour» !
Le complot contre Tshilombo est ourdi par Vital Kamerhe avec les "Bena Luluabourg" de Genève. Des Cow-boys fatigués, Mobutistes nostalgiques, ils sont pré-retraités et retraités, fatigués de la Suisse. Ils veulent eux aussi aller à la mangeoire au pays pour jouir. Aigris, cupides, sournois, fourbes, bonimenteurs et corrompus, ils reçoivent leur pitance de Vital Kamerhe pour saborder Tshilombo. Nourris et blanchis par celui que certains Udpsiens appellent abusivement le "Coach", des "Bena Luluabourg" de Genève s’attellent à faire tomber Tshilombo au profit de Vital Kamerhé, leur bienfaiteur.
Le plan contre Tshilombo est ourdi par Vital Kamerhe, ficelé à Kingakati et boutiqué par Kigali.

Primo: Pour traumatiser Tshilombo président nommé, on crée un vide autour du bénéficiaire de la Nomination Électorale, avec des morts en cascade parmi ses plus proches. C'est ce qui se passe actuellement. Esseulé on l'isole pour mieux l'abattre.

Secundo: Une fois Tshilombo tombé et éliminé...Vital Kamerhe, son directeur de cabinet va brandir l'accord de Nairobi, au Kenya entre l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) et l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) qui a produit Cap sur le changement "CACH". Cette coalition est née, à l'hôtel Sérena à Nairobi. Vital Kamerhe se désistait au profit de Tshilombo qui, en cas de victoire à la présidentielle du 30 décembre 2018, lui garantissait le poste de Premier ministre. Au bout de cinq ans, ils inverseraient les rôles. Donc l’accord Nairobi couvre une décennie, avec un mandat présidentiel chacun et une primature chacun.
Faute d'une majorité CACH à l'Assemblée nationale, le président de l'UNC a dû se contenter du fauteuil du directeur de cabinet de Tshilombo.
Pour sa part, Tshilombo avait pris également l'engagement de soutenir la candidature de son allié Vital Kamerhe à l'élection présidentielle de 2023.

Tertio: La jurisprudence existe en RDC. Lors de l'élection frauduleuse Louis Michel 2006, pour être élu, le candidat indépendant Alias Kabila avait fait alliance avec le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) d'Antoine Gizenga et l'UDEMO de Nzanga Mobutu. Revenons à l’élection Louis Michel 2006. Au premier tour sur 31 candidats figurants et putatifs, Azarias Ruberwa, président du mouvement rebelle-criminel pro-Rwandais n'aura que 0,1 %. Pour barrer la route à Jean-Pierre Bemba, candidat du MLC, en lice face à Alias Kabila... Vital Kamerhe, directeur de campagne d'Alias Kabila va parvenir à débaucher Antoine Gizenga, vieillard fatigué de 81 ans et candidat de Palu. Ayant obtenu 13 % des votes au premier tour, Gizenga est troisième de l'élection Louis Michel 2006 et se pose en arbitre du second tour entre Alias Kabila et Jean-Pierre Bemba. Le 30 septembre 2006, Antoine Gizenga signe au Grand hôtel de Kinshasa un accord de coalition qui vise à faire élire le président Joseph Kabila au second tour de l'élection présidentielle prévue pour le 29 octobre. L'accord prévoit aussi l'attribution du poste de Premier ministre à un membre du Parti Lumumbiste Unifié-d'Antoine Gizenga. Après la victoire d'Alias Kabila à la présidentielle, il est nommé comme informateur chargé de trouver au sein de l'Assemblée nationale une coalition majoritaire. Le 30 décembre 2006, il est nommé Premier ministre par Alias Kabila comme "président". Il prend la tête du nouveau gouvernement du pays le 5 février 2007, comprenant 59 membres. Ce gouvernement sera remanié, le 25 novembre 2007, produisant le second gouvernement Gizenga. Le 25 septembre 2008, Antoine Gizenga annonce sa démission du poste de Premier ministre. Tergiversations entre politicailleurs, le Palu va brandir l'accord du Grand Hotel de kinshasa: la primature revient au Palu ! Le 10 octobre 2008, Antoine Gizenga est remplacé à la primature par Adolphe Muzito jusqu'alors ministre du Budget.

Quatro: Vital Kamerhe avec ses "Bena Luluabourg", le barbu de kingakati qui est d'ailleurs revenu à sa résidence spolié de GLM à la Gombé, Paul Kagamé, Hitler noir et tous les comploteurs-prédateurs qui veulent dominer sur le Congo, continuer à massacrer son peuple pour mieux piller ses ressources...veut écourter le quinquennat usurpé de Tshilombo, se faire catapulter sur le trône du Congo, terminer le mandat de Tshilombo et après faire ses 5 ans de l'accord de Nairobi.
Vital Kamerhe se trompe d'époque et de pays. Que les "Bena Luluabourg" de Genève puissent bouffer son argent, c'est un fait de collaborationnisme et cupidité, rien de plus. La République démocratique du Congo n'est pas à vendre. Le peuple congolais se bat pour sa libération totale contre des imposteurs et usurpateurs comme lui.
L'odieux deal contre le peuple congolais entre CACH-FCC est un acte sous seing privé qui n'engage pas la République. Si Tshilombo tombe Kamerhe tombera avec lui. Il n'y a pas d'alternative. Tshilombo a volé le destin de tout un peuple, avec Kamerhe dans sa gibecière. Les deux sont liés dans le putsch électoral du 30 décembre 2018, contre le peuple congolais.
L'accord de Nairobi que Vital Kamerhe est prêt à brandir avec le soutien de ses "Bena Luluabourg" de Genève est nul. Alias Kabila ne sera plus président en RDC. Quant à Vital Kamerhe, il est autant nuisible pour le Congo que Tshilombo. Qu'il restitue d'abord les 15 millions volés à la présidence de la République. La RDC est un pays francophone.