C'est pour la troisième fois que le peuple congolais de la République démocratique du Congo est victime d'un hold-up électoral: Election Louis Michel 2006, élection de novembre 2011 et celle du 30 décembre 2018, après un odieux deal il y a eu nomination de Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi comme président. Il n'a jamais été élu. Monsieur 16% demeure un imposteur et usurpateur. Mais au commencement ce n`était pas le cas .La classe politique congolaise d`avant l` indépendance fut composée de grands compatriotes, nationalistes , patriotes consciencieux ,la plupart appartenant à la classe des `` évolués » .
Donc, les Congolais qui cà´toyaient les colons belges au quotidien.
Au travail ,dans l`administration, dans des sociétés etc.. des personnes décomplexées et soucieuses de prendre le destin de leur pays en mains .
Les leaders ne manquaient pas au sein des partis politiques . Mais aussi parmi les syndicalistes . L`indépendance du Ghana en 1957 et de la Guinée -Conakry en 1958 fera école . L`indépendance ou rien.
Les Belges n`auront pas d`autre choix à part celui de là¢cher du lest après les émeutes du 4 janvier 1959 à Leopolville . Une table ronde fut convoquée dare-dare à Bruxelles en janvier 1960 pour préparer le Congo-Belge à la souveraineté nationale .
Une chose est importante à signaler: On ne fait pas la politique les poches vides .
Beaucoup d`entre-eux avaient des soutiens financiers solides. L`Abako par exemple, avait comme source de financement , les grands commerçants Né Kongo .
Tshombe Moïse riche héritier et homme d`affaires. Kalonji Albert Mulopwe issu d`une famille noble lui aussi . Il y avait des Bolikango Akpolokaka, Kingotolo, Finant, Kashamura, Lumumba , Thomas Kanza, Lihau Marcel etc… des gens intègres qui gagnaient très bien leur vie .
Faire la politique ce n`était pas pour s`enrichir , mais pour chasser les Belges et être les maîtres de notre propre destin malgré l`inexpérience.
La soif de la liberté les avait rendus aveugles, sourds et impénétrables aux critiques .
Mais déjà comme un premier piège , durant leur séjour d`un mois pour les travaux préparatifs , les spécialistes belges ,de fins psychologues rendront agréable le séjour de nos politiciens , choyés, bichonnés ,hormis les soirées agrémentées par l`Afrcan Jazz , beaucoup vont aller se prélasser dans des palaces avec des prostituées réquisitionnées exprès pour eux , on va les présenter aux Congolais comme étant filles de familles riches de l`aristocratie belge. Fille des barons et autres .
Comprenez l`émotion d`un nègre qui n`avait jamais touché à une femme de la race caucasienne ! La table ronde devint une formalité , ils se feront dribbler en signant à la vaille-que -vaille .
Les soirées torrides avec les femmes blanches avaient totalement hypnotisées beaucoup d`entre-eux . Et ,avaient totalement embrouillées leur conscience .
Je connais un grand nombre d`enfants de ces politiciens là qui risqueraient de changer leur patronyme si je cite les noms de leurs géniteurs ( pas tous).
C`était à partir de ce moment que les politiciens congolais sauront que la politique mène au bonheur et aux honneurs inespérés et surtout quand on vient d`un si riche pays .
La suite se trouve dans les manuels d`histoire .
Mais quand est-ce que ces politiciens ont perdu les pédales définitivement ?
C`était lors du conflit Kasavubu -Lumumba en septembre 1960. Kasavubu destitua Lumumba, qui à son tour destitua le Président .
à€ regarder de près , le Président n`avait pas raison, car il n`avait pas nommé Lumumba le premier ministre ,élu par les deux chambres par la majorité de députés,dans un régime parlementaire . Et non présidentiel.
L`Assemblée rejeta la décision du Président Kasavubu en maintenant le Premier Ministre Lumumba ,conformément à la constitution. C`est alors que les impérialistes, les commanditaires de cet imbroglio, vont entrer en action pour isoler Lumumba .
Les cartons d`argent circuleront pour corrompre les députés avec promesses des postes ministériels . Lumumba fut isolé, démis puis assassiné en janvier 1961.
Mobutu arrivé au pouvoir en novembre 1965 , va interdire tous les partis politiques mais va récupérer tous ces politiciens pour les verser dans le moule du MPR , tous, des anciens corrompus, traîtres de Lumumba en septembre 1960 .
à€ partir de cette histoire, 4 mois après l`indépendance , le péché entra dans les politiciens congolais .La politique devint un business juteux , les pères passeront les relais à leurs descendants . Les Congolais vicelards trouveront dans la politique, un ascenseur social . Un vrai filon . Série en cours .
Les médiocres indexés par Monsengwo ne sont-ils pas aussi dans l`opposition ?
M. Kalonji, né le 6 juin 1929 à Hemptinne près de Luluabourg (aujourd'hui Kananga), avait été l'un des cofondateurs, avec Patrice Lumumba - devenu ensuite le premier Premier ministre du Congo indépendant -, du Mouvement national congolais (MNC). Il avait milité pour l'indépendance et avait participé en janvier 1960 à la Table ronde de Bruxelles qui avait fixé la date de cette indépendance au 30 juin suivant.
Des dissensions avaient ensuite surgi avec M. Lumumba, aboutissant à la scission du MNC en deux branches, connues sous les noms de MNC-Lumumba et MNC-Kalonji. En 1960, Albert Kalonji, président du MNC-Kalonji, s'était proclamé empereur des Lubas et "président de l'État autonome du Sud-Kasaï".
Cette indépendance de fait avait duré jusqu'en septembre 1962. A cette date, il avait été renversé lors d'un coup d'État militaire (instigué par son Premier ministre, Joseph Ngalula), s'exilant en Espagne.
Il était devenu ministre de 1964 à 1965 dans le gouvernement de l'ancien dirigeant sécessionniste du Katanga Moïse Tshombe. Il avait quitté le gouvernement peu avant le coup d'État du colonel Joseph-Désiré Mobutu le 24 novembre 1965. M. Kalonji est décédé le 20 avril et a été enterré dans son village natal, Katende.
Mais son décès n'a été annoncé qu'un mois plus tard, pour respecter une tradition locale,Après le Katanga et comme malheur ne vient jamais seul, Le 8 aoà»t 1960, Albert Kalonji, ami personnel de Moïse Tshombe, proclama l'autonomie du Sud-Kasaï, avec comme capitale Bakwanga (actuel Mbuji-Mayi). Le rêve d`un Congo uni et unitaire venait de se briser. Dans les frontières de la jeune république fraîchement née cohabitèrent trois Etats distincts, chacun avec son président, son gouvernement, son drapeau, son parlement voire son armée. Outre la république du Congo, venaient successivement de naître en l`espace de quelques semaines l`Etat du Katanga et l`Etat minier du Sud-Kasaï qui deviendra plus tard l`Etat autonome du Sud-Kasaï. Cette brèche ouvrit la porte à toutes les rebellions futures comme celle du Kwilu avec Pierre Mulele et celle de Kisangani où fut même proclamée la République populaire du Congo. A peine né, le Congo devait faire face aux problèmes très aigus qui menacèrent son intégrité territoriale. Les tares de ces divisions antérieures sont encore visibles de nos jours. Le Congo ne s`est pas encore débarrassé de ses vieux démons.
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Cette photo montre déjà à l`époque les contradictions des politiciens congolais. Après la Table ronde de Bruxelles qui les avait pourtant tous réunis et unis autour de l`indépendance, ils se sont vite brouillés. Moins de deux mois après le 30 juin 1960, il y eut deux sécessions successives. Sur ce cliché, on voit pour un seul pays, le Congo, les représentants de ses trois différents Etats en train de signer le document d`un accord afin de former un bloc commun contre le danger d'une tutelle des Nations Unies, la tyrannie communiste et une guerre du style de la Corée. C`était à Elisabethville un certain 28 février 1961. Sur cette table, assis l`un à cà´té de l`autre, on reconnaît un premier ministre et deux chefs d`Etat. Joseph Iléo représentait Joseph Kasa-Vubu son président. Il était Congolais alors que les deux chefs d`Etat à ses cotés (Le mulopwe Albert Kalonji Ditunga et le raïs Moïse Tshombe Kapenda) étaient eux Sud-Kasaïen et Katangais.
Voici la composition du gouvernement du Sud-Kasaï au vendredi 02 juin 1961 tel que rendu public par l`Assemblée nationale du Sud-Kasaï.
Chef de l`État: S.M. le Mulopwe Kalonji Albert Ditunga
Le Vice-président: S.E. Joseph Ngalula
Ministre de l`Information et de la Gendarmerie: M. Ferdinand Kazadi
Ministre de l`Intérieur : Jonas Mukamba
Ministre de la Justice: M. le Docteur Tshisekedi
Ministre de la Santé: le Docteur Ilunga Félicien
Ministre des Travaux Publics: M. Ngandu Paul
Ministre du Travail et des Affaires Sociales : M. Tshiswaka Théodore
Ministre des Finances: M. Nyembwe Albert
Ministre de la Fonction Publique: M. Beya Norbert
Ministre de l`Agriculture: M. Ngandu Adolphe
Ministre des Télécommunications et Voies des Communications: M. Kasanda Justin
Ministre de l`Enseignement: M. Ilunga Jérémie
Ministre d`Etat et des Affaires Economiques : M. Kankolongo Albert
Secrétaire d`Etat au Commerce: M. Bazila Jean
Secrétaire d`Etat à l`Education Civique: M. Muntu André
Secrétaire d`Etat aux Réfugiés : M. Ngoyi Hilaire.