RDC: Le Cardinal Ambongo doit démissionner de Tshilombo !
Freddy Mulongo, Réveil FM International
Pour déjouer son illégitimité, Tshilombo , le président nommé par deal par Alias Kabila, a nommé le Cardinal Fridolin Ambongo, cordonnateur du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus-Covid 19. De plus en plus, des voix s'élèvent au Congo, pour demander au Cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa de démissionner et privilégier son sacerdoce cardinalistique.
Le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa est "Prince de l'Eglise". Un cardinal (du latin cardinalis, principal) est un haut dignitaire de l'Église catholique choisi par le pape et chargé de l'assister. Les cardinaux reçoivent la mission de collaborer à la mission papale : ils participent étroitement au travail de la Curie romaine et se réunissent en assemblées consultatives à la demande du pape. A la mort du pape ou en cas de vacance au Siège apostolique, l’élection de son successeur est réservée aux cardinaux âgés de moins de 80 ans.
Liberté et indocilité étaient les deux pieds, du premier Cardinal et archevêque de Kinshasa: Albert Malula. Le père du rite zaïrois de la messe et des Bakambi n'était pas un enfant de chœur face aux dérives dictatoriales de Mobutu. Il avait décidé de rouler dans sa VW plutôt que dans la grosse Mercedes donnée par Mobutu.
Dans un pays comme la République démocratique du Congo, où des évêques (Mgr.Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo et Mgr. Mgr Emmanuel Kataliko), des prêtres et religieuses ont été assassinés. Des paroisses profanées, des officiants déshabillés...la mission du Cardinal Ambongo est de travailler pour réconforter les fondements de l'église catholique romaine au Congo. C'est un travail à plein temps.
Dans un pays comme la République démocratique du Congo, où le hold-up électoral est devenu un sport national. Où le choix du peuple congolais n'est jamais respecté. L'élection Louis Michel 2006 fut une catastrophe électorale, celle de novembre 2011, une vraie calamité. Le Congo vient d'inventer un autre paradigme qui risque de faire des émules en terres africaines. Le deal entre le président sortant qui s'arrange avec un politicailleur de l'opposition pour le faire bénéficier d'une nomination électorale. Et en faire un pantin-marionnette. Tshilombo, Monsieur 15% n'a pas gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Les FCC et CACH ont signé un accord secret à Kingakati, contre le peuple congolais. Un an et quatre mois après, on a le sentiment que le peuple congolais n'était pas allé aux élections: c'est la continuité sans le changement. Le Cardinal Fridolin Ambongo le sait, puisque la CENCO avait déployé 40 000 observateurs électoraux. Le même Tshilombo qui fait ami-ami avec le cardinal Ambongo, c'est le même qui fustigeait les résultats de la CENCO.
Le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa doit démissionner de la nomination Tshilombo comme cordonnateur du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus-Covid 19 et laisser sa place à la Caritas ou un autre organisme catholique. En RDC, il y a 47 Caritas diocésaines et 1 Caritas nationale, la Caritas-Développement Congo (CDC). Elles ont l'expertise dans les recherches de fonds et savent gérer. Les accointances de Tshilombo, un non élu qui dirige par défi risque de nuire au Cardinal Fridolin Ambongo. Ce dernier qui est théologien éthicien doit savoir l'éthique, c'est ce qui guide nos valeurs et convictions. Le 17 novembre 2019, il y a eu messe de cardinalat au stade des Martyrs à Kinshasa. Et Tshilombo, le non élu, fraudeur et tricheur a fait un don d’une Jeep 4×4 au cardinal Fridolin Ambongo. Les clefs de la Jeep ont été remise à l’archevêque de Kinshasa par Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Tshilombo, qui croupit à la prison de Makala pour avoir braqué la République et pillé plus de 370 millions de dollars.
Nous publions l'appel à la démission du Cardinal Ambongo qui nous est parvenu à notre rédaction:
*Allô Vatican: Appel à la démission politique du CARDINAL AMBONGO !
Nommé Cordonnateur du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus, notre Cardinal Fridolin AMBONGO est tombé dans le piège lui tendu par le Sieur Félix Tshilombo, dont l'élection présidentielle a été qualifiée par le même Cardinal "d'un MENSONGE SPECTACULAIRE ". Demandons à notre Eminence Cardinal Fridolin AMBONGO de décliner cette offre politique empoisonnée avant qu'il ne soit, tôt ou tard, en sa qualité de Coordonnateur dudit Fonds, accusé "faussement" de détournement de l'argent destiné à lutter contre COVID-19 par ses détracteurs d'hier qui se recrutent tant au sein de l'UDPS que du FCC.
Sur ces entrefaites, le Parquet Général serait instruit de l'inviter à comparaître. Il ne rétorquera pas, comme il l'avait fait pour boycotter l'investiture de TSHILOMBO que l'invitation n'est pas la convocation. Sinon, un mandat d'amener lui serait décerné, et ce serait la fin du prestige de l'Église catholique romaine en RDC. L'opprobre ! Comment alors accepter d'être nommé et investi Cordon du Fonds par celui-là dont le même Cardinal avait boudé l'investiture au motif qu'il n'a pas été élu par le Peuple. Ce dernier avait plutôt voté pour Martin FAYULU avec plus de 60% selon le Cardinal aujourd'hui nommé (RFI, TV5, FRANCE 24, RADIO VATICAN, RADIO OKAPI...).
En politique, Éminence Cardinal, la vengeance est un plat qui se mange froid. Méfiez-vous des politiques, surtout ceux qui agissent par PROCURATION. Suivez mon regard... Matthieu 6:24 "Nul ne peut servir 2 maîtres: ou il haïra l'1 et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'1 et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent" (FONDS COVID-19 destinés au Gouvernement à qui vous allez rendre compte). Proverbe 16:25 : "Tel chemin paraît droit à quelqu'un, mais en fin de compte, c'est le chemin de la mort". Je vous exhorte, Éminence, de quitter ce chemin de la mort du COVID-19 dont aucun fonds ne saurait combattre mais votre notoriété, personnalité, honneur en feraient les frais. Tous les morts du Coronavirus retomberont sur vos épaules, car les politiques sont capables d'insinuer que si le peuple continue à mourir du COVID-19, c'est par ce que vous n'avez été en mesure, soit de mobiliser les fonds nécessaires pour y faire face, soit de gérer à bon escient, les fonds mobilisés. Veuillez démissionner, Son Éminence... En politique, tous les coups sont permis.