Réveil FM, la première radio libre et citoyenne de Kinshasa en République démocratique du Congo !

lundi 4 mai 2020

Covid-19: Le Président Tanzanien John Magufuli suspend l'équipe de riposte!

Covid-19: Le Président Tanzanien Magufuli suspend l'équipe de riposte!

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Surnommé surnommé le bulldozer "tingatinga " en swahili, John Magufuli, le président Tanzanien vient de suspendre l'équipe de riposte de son pays. Il a fait prélever le sang d'une cobaye à qui on a donné un nom humain et l'âge, pour une chèvre aussi, d'un pigeon, d'un chien également. Après avoir envoyé ces échantillons à l'équipe de la riposte: la chèvre,la cobaye et le pigeon sont positifs.

Freddy Mulongo-président tanzanien.jpg, mai 2020

freddy-mulongo-president-tanzanien

Le Président Tanzanien Magufuli vient de surprendre l'équipe de riposte de son pays qui ne fait que déclarer positif tout échantillon qu' on envoie pour tester. Sans que l'équipe de riposte de covid 19 de son pays ne le sache, il a fait prélever le sang d'une cobaye à qui on a donné un nom humain et l'âge, pour une chèvre aussi , d'un pigeon, d'un chien également. Après avoir envoyé ces échantillons à l'équipe de la riposte, la chèvre, le pigeon , la cobaye et le chien étaient déclarés positifs. Donc, ils sont contaminés. Tandis que pour le chat c'est négatif selon l'équipe de la riposte. Ça chauffe en Tanzanie, l'équipe de la riposte doit expliquer ce phénomène au Président de la République.

https://www.facebook.com/ciakudia/videos/2997044750352101/

Security Check Required © Julien

Magufuli, surnommé le bulldozer " tingatinga » en swahili", fait partie d'une poignée de dirigeants dans le monde qui doutent encore de la dangerosité de la pandémie de Covid-19, à tout le moins en public. « C'est l'heure de consolider notre foi et de continuer à prier Dieu, plutôt que de dépendre de masques sur le visage. N'arrêtez pas d'aller dans les églises et les mosquées pour prier », avait-il déclaré le mois dernier dans une église de la capitale politique tanzanienne, Dodoma. "Je suis sûr que c'est juste le vent qui tourne et que (le virus) disparaîtra comme d'autres avant lui ont disparu ", avait-il ajouté.

Lire la suite...

Partager sur : Partager

mercredi 15 avril 2020

RDC: Oncle et chef de la maison civile de Tshilombo, Mgr. Mulumba est mort!

RDC: Oncle et chef de la maison civile de Tshilombo, Mgr. Mulumba est mort!

Freddy Mulongo, Réveil FM International

freddy-mulongo-gerard-mulumba

La mort rôde autour de Tshilombo. Il est poursuivi par un signe indien. Trop de décès à sa présidence usurpée. L'ange de la mort erre et emporte autour lui des personnalités qui pouvaient l'aider et le soutenir: Gilbert Mundela Tshimanga, Me Joseph Mukendi wa Mulumba, Jacques Ilunga et maintenant Mgr. Gérard Mulumba.

Personne ne peut se réjouir de la mort de quelqu'un. C'est dans l'ADN de la tradition africaine. Mais nous avons un devoir journalistique de dire la vérité à notre peuple. Afin d'éviter que les générations futures prennent les mêmes chemins scabreux. 

Oncle de Tshilombo, Mgr. Gérard Mulumba est mort de Coronavirus-Covid 19. Que Tshilombo ait 102 conseillers tribaux, tous de Bena Mpuka à sa présidence usurpée. Mgr. Gérard Mulumba, le mitré retraité de l'église catholique romaine, ancien évêque de Mweka n'avait pas à sombrer dans le népotisme de son neveu Tshilombo. Le fils Tshisekedi n'a jamais gagné , haut la main , l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Tshilombo est allé négocier nuitamment à Kingakati, auprès d'Alias Kabila, une Nomination Électorale. Il a fait un odieux deal contre le peuple congolais. En évêque retraité, Mgr. Gérard Mulumba aurait dû s'abstenir d'accompagner son Angwalima de neveu dans son aventure désastreuse contre la République. 

C'est Mgr. Gérard Mulumba, qui avait instrumentalisé les Évêques du Grand Kasaï pour reconnaître la nomination électorale de son neveu. Et pourtant , il y a eu putsch-électoral contre Martin Fayulu, le président élu. Tshilombo a volé son élection. En effet, dans un communiqué publié dimanche 28 janvier 2019, les évêques de Kananga, au Kasaï, s'étaient démarqués de la position de la Conférence Épiscopale Nationale Congolaise (Cenco).  L’archevêque de Kananga et les évêques des provinces du Kasai central et du Kasai, fiefs Udps,  reconnaissaient la nomination de tshilombo "Allons, marchons à la lumière du Seigneur "," les « temps nouveaux qui s'ouvrent dans l'histoire de [la RDC] à la suite des élections du 30 décembre 2018 » et remercié Dieu pour « la première alternance au sommet de l'Etat par la voie des urnes ". L'élévation à la magistrature suprême de Félix Tshisekedi « est aussi le couronnement du long combat politique de son père M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l'un des grands hommes politiques congolais dont le patriotisme marquera l'histoire de notre pays ","Selon ces évêques, « pour changer [une] longue histoire de souffrances, le Congo a besoin d'hommes politiques vertueux ». « Le Congo nouveau sera seulement l'œuvre des citoyens et des citoyennes qui marchent dans la lumière du Seigneur »! Les Évêques Kasaïens ont voulu fragiliser la position de la CENCO qui ne reconnaissait pas Tshilombo vainqueur de l'élection présidentielle.

Tshilombo marche-t-il dans la lumière avec tous ses Micmacs à tire-larigot à sa présidence usurpée ? Pourquoi Mgr. Gérard Mulumba, évêque de Mweka durant 28 ans, qui durant son épiscopat ,  a tant prêché l’Évangile: Jésus-Christ dit "Je suis le chemin, la vérité et la vie", l'amour et la crainte de Dieu a-t-il pu accepter la coterie tribale et le népotisme de son neveu pour être nommé chef de maison civile ? La nomination de Mgr. Gérard Mulumba à la Maison civile par Tshilombo, le 21 mai 2019, c'est bien la "Famille d'abord" ! A 80 ans, lors de sa nomination, Mgr Gérard Mulumba avait-il aussi besoin de jouir ?  Dans sa grosse villa à la Gombe, dans la capitale congolaise, l'ancien Mitré et nouveau jouisseur avait dit adieux aux "Béatitudes" de la Sainte Bible. Pourqoui Mgr Gérard Mulumba n'avait-t-il pas demandé à quelqu'un d'autre d'assumer cette fonction frauduleuse ? Et lui demeurer le patriarche de la famille Tshisekedi.  Le sphinx de Limeté, Etienne Tshisekedi, qui a eu 26 enfants, avait 8 frères et sœurs. C'est du boulot, l'on peut s'en charger et s'en occuper. Mgr Gérard Mulumba a de son vivant encouragé le népotisme, tribalisme, hold-up électoral de son neveu Tshilombo. Il s'est discrédité et  a jeté l'opprobre sur l'Eglise catholique romaine au Congo-Kinshasa.

Fourberies et roublardises de Tshilombo sont connues et reconnues par tout le monde. Comment un Évêque peut-soutenir la fausseté, le hold-up électoral de son Angwalima Tshilombo ? 

Et pourtant, sous Alias Kabila, le même Mgr. Gérard Mulumba est demeuré aphone sur l'assassinat de chef Kamwina Nsapu, des villages brûlés, la fuite de la population en Angola et l'assassinat de deux experts des nations-Unies. Malgré son départ, le titre évocateur de jeune Afrique reste:" RDC: Du bisbilles dans la famille Tshisekedi" que Mgr Mulumba se dispute avec Denise Nyakeru la compagne de Tshilombo, une cagnotte de plusieurs millions de dollars américains (5 milliards de Francs congolais soit 2,6 millions d'euros. Ce budget doit être réévalué à 16 milliards de Francs congolais, soit 8,6 millions d'euros). Cet argent était  celui de la République, pas de la famille Tshisekedi.

On  avait appris sur des réseaux sociaux que l'ancien Mitré de Mweka avait écrit  des lettres au Canada pour chercher des investisseurs...on marche vraiment sur la tête. Depuis quand, la Maison civile cherche des investisseurs ?

 

Lorsque vient l'ouragan de l'histoire, mûr ou pas mûr, le fruit finit par tomber...les imposteurs, usurpateurs, dictateurs, vuvuzélateurs s'en fuient ou sont capturés et ils entrent en grande pompe dans la poubelle de l'histoire.

Mgr. Gérard Mulumba au moment où ceux, qui ont fait bénéficier son neveu Tshilombo d'une nomination électorale, veulent à tout prix organiser un congrès. Sera-t-il un congrès de destitution? Congrès de capture d'un président nommé ? Ou congrès sur l'état d'urgence du Covid 19 ? Personne ne sait. En tout cas, Mgr. Gérard Mulumba est parti. Il a refusé de voir la déchéance et l'opprobre de son neveu Tshilombo, voleur du destin du peuple congolais. 

Lire la suite...

Partager sur : Partager

lundi 13 avril 2020

France: "Coronavirus", Macron annonce le prolongement du confinement jusqu'au 11 mai !

Emmanuel Macron a annoncé la prolongation du confinement en France afin de ralentir la propagation du coronavirus dans l’Hexagone. Les "mesures de confinement le plus strict" pour lutter contre le coronavirus en France sont prolongées jusqu’au lundi 11 mai, a annoncé lundi soir le président Emmanuel Macron lors d’une allocation télévisée.

Freddy Mulongo-macoron prolongation.png, avr. 2020

ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR LE CORONAVIRUS - COVID19 

Françaises, Français, 

Mes chers compatriotes,

Nous sommes en train de vivre des jours difficiles. 

Nous ressentons tous en ce moment la peur, l'angoisse pour nos parents, pour nous même face à ce virus redoutable, invisible, imprévisible. 

La fatigue et la lassitude pour certains, le deuil et le chagrin pour d’autres.

Cette période est encore plus difficile à vivre lorsqu’on habite à plusieurs dans un appartement exigu, lorsqu’on ne dispose pas chez soi des moyens de communications nécessaires pour apprendre, se distraire, échanger. Encore plus difficile à vivre lorsque les tensions sont là, que les risques de violence dans la famille scandent le quotidien et nous mesurons tous, dans cette période, la solitude et la tristesse de nos aînés.

Et pourtant, grâce à nos efforts, chaque jour nous avons progressé. Nos fonctionnaires et personnels de santé, médecins, infirmiers, aides-soignants, ambulanciers, secouristes, nos militaires, nos pompiers, nos pharmaciens ont donné dans cette première ligne toute leur énergie pour sauver des vies et soigner. Ils ont tenu. Les hôpitaux français ont réussi à soigner tous ceux qui s'y présentaient. Ces journées, ces semaines ont été et resteront l'honneur de nos soignants, en ville comme à l'hôpital.

Dans la deuxième ligne, nos agriculteurs, nos enseignants, nos chauffeurs routiers, livreurs, électriciens, manutentionnaires, caissiers et caissières, nos éboueurs, personnels de sécurité et de nettoyage, nos fonctionnaires, nos journalistes, nos travailleurs sociaux, nos maires et élus locaux et j'en oublie tellement aidé par tant de Français qui se sont engagés. Tous ont permis à la vie de continuer au fond.

Et chacun d'entre vous, dans ce que j'ai appelé cette troisième ligne, chacun d'entre vous par votre civisme, en respectant les règles de confinement, grâce aussi à la vigilance de nos policiers et de nos gendarmes, vous avez fait que l'épidémie commence à marquer le pas.

Les résultats sont là. Plusieurs régions ont pu être épargnées. Depuis quelques jours, les entrées en réanimation diminuent. L'espoir renaît.

Et je veux ce soir vous remercier très chaleureusement pour ce dévouement et vous dire toute ma reconnaissance. 

Alors, étions-nous préparés à cette crise ? A l'évidence, pas assez mais nous avons fait face en France comme partout ailleurs. Nous avons donc dû parer à l'urgence, prendre des décisions difficiles à partir d'informations partielles, souvent changeantes, nous adapter sans cesse, car ce virus était inconnu et il porte encore aujourd'hui beaucoup de mystères.

Le moment, soyons honnêtes, a révélé des failles, des insuffisances. Comme tous les pays du monde, nous avons manqué de blouses, de gants, de gels hydro alcooliques. Nous n'avons pas pu distribuer autant de masques que nous l'aurions voulu pour nos soignants, pour les personnels s'occupant de nos aînés, pour les infirmières et les aides à domicile.

Dès l'instant où ces problèmes ont été identifiés, nous nous sommes mobilisés - Gouvernement, collectivités locales, industriels, associations - pour produire et pour acquérir le matériel nécessaire. Mais je mesure pleinement que, lorsque l'on est au front, il est difficile d'entendre qu'une pénurie mondiale empêche les livraisons.

Les commandes sont désormais passées. Surtout, nos entreprises françaises et nos travailleurs ont répondu présent et une production, comme en temps de guerre, s'est mise en place : nous avons réouvert des lignes pour produire et nous avons réquisitionné.

D'ici trois semaines, nous aurons, imaginez-le, multiplier par cinq la production de masques pour nos soignants en France et nous aurons produit 10 000 respirateurs supplémentaires de plus sur notre sol. Ces respirateurs si précieux en réanimation.

Grâce à ces efforts, nous saurons faire face et nous allons continuer à distribuer davantage d'équipements.

Mais comme vous, j'ai vu des ratés, encore trop de lenteur, de procédures inutiles, des faiblesses aussi de notre logistique. Nous en tirerons toutes les conséquences, en temps voulu, quand il s'agira de nous réorganiser.

Ces dernières semaines, soyons aussi justes avec notre pays, ont été marqué par de vraies réussites : le doublement du nombre de lits en réanimation, ce qui n'avait jamais été atteint, les coopérations inédites entre l'hôpital, les cliniques privées et la médecine de ville, le transfert de patients, vers les régions les moins touchées, mais aussi vers le Luxembourg, la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche, que je remercie, la mise en place de l'enseignement à distance, l'organisation de chaînes de solidarité dans nos communes, la réussite de tous ceux qui nous ont nourris durant ces semaines sans rupture, avec engagement, le rapatriement de plusieurs dizaines de milliers de ressortissants français et européens depuis des pays du monde entier et le soutien aux Français de l'étranger.

Très souvent, ce qui semblait impossible depuis des années, nous avons su le faire en quelques jours. Nous avons innové, osé, agit au plus près du terrain, beaucoup de solutions ont été trouvées. Nous devrons nous en souvenir car ce sont autant de forces pour le futur.

Mes chers compatriotes, si je tenais à m'adresser à vous ce soir, après avoir largement consulté ces derniers jours, c'est pour vous dire en toute transparence ce qui nous attend pour les prochaines semaines et les prochains mois.

L'espoir renaît, je vous le disais, oui, mais rien n'est acquis. Dans le Grand Est comme en Ile de France, les services hospitaliers sont saturés. Partout, en Hexagone comme dans les outre-mer, le système est sous tension et l'épidémie n'est pas encore maîtrisée.

Nous devons donc poursuivre nos efforts et continuer d'appliquer les règles. Plus elles seront respectées, plus nous sauveront de vies.

C'est pour cela que le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu'au lundi 11 mai. C'est durant cette période, le seul moyen d'agir efficacement.

C'est la condition pour ralentir encore davantage la propagation du virus, réussir à retrouver des places disponibles en réanimation et permettre à nos soignants de reconstituer leurs forces. Le lundi 11 mai ne sera possible que si nous continuons d'être civiques, responsables, de respecter les règles et que si la propagation du virus a effectivement continué à ralentir.

Je mesure pleinement, en vous le disant, l'effort que je vous demande. Durant les 4 semaines à venir, les règles prévues par le gouvernement devront continuer d'être respectées. Elles sont en train de montrer leur efficacité et ne doivent être ni renforcées ni allégées, mais pleinement appliquées. Je demande à tous nos élus, dont je sais l'importance dans cette période, je demande à tous nos élus, comme la République le prévoit en cette matière, d'aider à ce que ces règles soient les mêmes partout sur notre sol. Des couvre-feux ont été décidés là où c'était utile mais il ne faut pas rajouter des interdits dans la journée.

Pour notre vie quotidienne, il faut continuer lorsque nous sortons à appliquer les « gestes barrières » : nous tenir à distance et nous laver les mains. Je veux aussi vous rappeler que tous ceux qui ont une maladie chronique ou souffrent d'autres maladies doivent pouvoir continuer à consulter leur médecin. Car il n'y a pas que le virus qui tue : l'extrême solitude, le renoncement à d'autres soins peuvent-être aussi dangereux.

Je souhaite aussi que les hôpitaux et les maisons de retraite puissent permettre d'organiser pour les plus proches, avec les bonnes protections, la visite aux malades en fin de vie afin de pouvoir leur dire adieu.

Durant cette phase de confinement, le pays continue à vivre, et heureusement. Certaines activités sont interdites, car incompatibles avec les règles sanitaires. Pour tous les autres secteurs économiques, quand la sécurité des travailleurs et des entrepreneurs est bien garantie, ils doivent pouvoir produire et l’ont largement fait depuis maintenant un mois.

Pour tous ceux qui doivent-être aidés durant cette période, les mesures de chômage partielles pour les salariés et de financement pour les entreprises, seront prolongées et renforcées. Elles sont inédites et protèges d’ores et déjà plus de 8 millions de nos salariés et nombre de nos entreprises. 

Pour les artisans, les commerçants, les professions libérales et les entrepreneurs, le fonds de solidarité apporte une première réponse mais je sais votre angoisse, je l’ai entendu, je l’ai lu : les charges qui continuent de tomber, les traites, les loyers, les emprunts, c’est pourquoi j’ai demandé au Gouvernement d’accroître fortement les aides, de les simplifier, pour vous permettre de surmonter cette période. Je souhaite que les banques puissent décaler toutes les échéances beaucoup plus massivement qu’elles ne l’ont fait et les assurances doivent être au rendez-vous de cette mobilisation économique. J’y serai attentif.

Il y a donc un travail dans les prochains jours à poursuivre pour vous consolider économiquement dans cette période.

Rapidement, un plan spécifique sera mis en œuvre pour les secteurs qui, comme le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, la culture et l’événementiel, seront durablement affectés. Des annulations de charges et des aides spécifiques seront mises en place.

Pour les plus fragiles et les plus démunis, ces semaines sont aussi très difficiles. Je veux remercier les maires, les élus locaux, les associations qui se sont fortement mobilisés aux côtés du Gouvernement. Et j’ai demandé à celui-ci d’aller plus loin là aussi et de verser sans délai une aide exceptionnelle aux familles les plus modestes avec des enfants afin de leur permettre de faire face à leurs besoins essentiels. Les étudiants les plus précaires vivants parfois loin de leurs familles, en particulier lorsque celles-ci viennent d’outre-mer, seront aussi aidés.

Dès mercredi, le Conseil des ministres décidera des moyens financiers nouveaux et le Gouvernement apportera toutes les réponses nécessaires à chaque fois qu’il le faudra.

Le 11 mai prochain, mes chers compatriotes, sera donc le début d’une nouvelle étape. Elle sera progressive, les règles pourront être adaptées en fonction de nos résultats car l’objectif premier demeure la santé de tous les Français.

A partir du 11 mai, nous rouvrirons progressivement les crèches, les écoles, les collèges et les lycées.

C’est pour moi une priorité car la situation actuelle creuse des inégalités. Trop d’enfants, notamment dans les quartiers populaires et dans nos campagnes, sont privés d’école sans avoir accès au numérique et ne peuvent être aidés de la même manière par les parents. Dans cette période, les inégalités de logement, les inégalités entre familles sont encore plus marquées. C’est pourquoi nos enfants doivent pouvoir retrouver le chemin des classes. Le Gouvernement, dans la concertation, aura à aménager des règles particulières : organiser différemment le temps et l'espace, bien protéger nos enseignants et nos enfants, avec le matériel nécessaire.

Pour les étudiants de l'enseignement supérieur, les cours ne reprendront pas physiquement jusqu'à l'été. Le Gouvernement précisera pour chacun la bonne organisation qui sera nécessaire, en particulier pour les examens et les concours.

Le 11 mai, il s'agira aussi de permettre au plus grand nombre de retourner travailler, redémarrer notre industrie, nos commerces et nos services. Le Gouvernement préparera sans délai ces réouvertures avec les partenaires sociaux pour que des règles soient établies afin de protéger les salariés au travail. C'est la priorité.

Les lieux rassemblant du public, restaurants, cafés et hôtels, cinémas, théâtres, salles de spectacles et musées, resteront en revanche fermés à ce stade. Les grands festivals et événements avec un public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu'à mi-juillet prochain. La situation sera collectivement évaluée à partir de mi-mai, chaque semaine, pour adapter les choses et vous donner de la visibilité.

Pour leur protection, nous demanderons aux personnes les plus vulnérables, aux personnes âgées, en situation de handicap sévère, aux personnes atteintes de maladies chroniques, de rester même après le 11 mai confinées, tout au moins dans un premier temps. Je sais que c'est une contrainte forte. Je mesure ce que je vous demande et nous allons, d'ici le 11 mai, travailler à rendre ce temps plus supportable pour vous. Mais il faudra essayer de s'y tenir pour vous protéger, pour votre intérêt.

Nous aurons à partir du 11 mai une organisation nouvelle pour réussir cette étape. L'utilisation la plus large possible des tests et la détection est une arme privilégiée pour sortir au bon moment du confinement. 

D'ici là et dans les prochaines semaines, nous allons continuer d'augmenter le nombre de tests faits chaque jour. C'est ce qui, depuis 15 jours, est fait. Durant les semaines à venir, j'ai demandé que ces tests, soient d'abord pratiqués sur nos aînés, nos soignants et les plus fragiles. Et que nous puissions continuer de mobiliser partout tous les moyens de faire des tests, c'est-à-dire tous les laboratoires publics et tous les laboratoires privés.

Le 11 mai, nous serons en capacité de tester toute personne présentant des symptômes. Nous n'allons pas tester toutes les Françaises et tous les Français, cela n'aurait aucun sens. Mais toute personne ayant un symptôme doit pouvoir être testée. Les personnes ayant le virus pourront ainsi être mises en quarantaine, prises en charge et suivies par un médecin. 

Pour accompagner cette phase, plusieurs innovations font l'objet de travaux avec certains de nos partenaires européens, comme une application numérique dédiée qui, sur la base du volontariat et de l'anonymat, permettra de savoir si, oui ou non, l'on s'est trouvé en contact avec une personne contaminée. Vous en avez sûrement entendu parler. 

Le Gouvernement aura à y travailler, il ne faut négliger aucune piste, aucune innovation. Mais je souhaite qu’avant le 11 mai, nos Assemblées puissent en débattre, et que les autorités compétentes puissent nous éclairer. Cette épidémie ne saurait affaiblir notre démocratie, ni mordre sur quelques libertés. 

Jusqu'à nouvel ordre, nos frontières avec les pays non-européens resteront fermées.

Nous déploierons ensuite tous les moyens nécessaires à la protection de la population. En complément des « gestes barrière » que vous connaissez bien et qu'il vous faudra continuer à appliquer, l'Etat à partir du 11 mai en lien avec les maires devra permettre à chaque Français de se procurer un masque grand public. Pour les professions les plus exposées et pour certaines situations, comme dans les transports en commun, son usage pourra devenir systématique.

Ce sera possible grâce à nos importations et grâce à la formidable mobilisation d'entrepreneurs et de salariés partout sur le territoire pour produire massivement ce type de masques.

Le Gouvernement présentera d'ici 15 jours, sur la base de ces principes, le plan de l'après 11 mai et les détails d'organisation de notre vie quotidienne.

Des points de rendez-vous réguliers se tiendront pour que nous puissions adapter les mesures prises et ensemble décider de manière régulière d'ajuster les choses. 

Alors à quelle échéance, dès lors, peut-on espérer entrevoir la fin définitive de cette épreuve ? Quand pourrons-nous renouer avec la vie d'avant ? Je sais vos questionnements, je les partage. Ils sont légitimes. J'aimerais tellement pouvoir tout vous dire et vous répondre sur chacune de ces questions. Mais en toute franchise, en toute humilité, nous n'avons pas de réponse définitive à cela. 

Aujourd'hui, d'après les premières données qui seront prochainement affinées par ce qu'on appelle les tests sérologiques, une très faible minorité de Français ont contracté le Covid-19. Ce qui veut dire que nous sommes loin de ce que les spécialistes appellent l'immunité collective, c'est-à-dire ce moment où le virus arrête de lui-même sa circulation parce que suffisamment d'entre nous l'avons eu.

C'est pourquoi la première voie pour sortir de l'épidémie est celle des vaccins. Tout ce que le monde compte de talents, de chercheurs y travaille. La France est reconnue en la matière et a d'excellentes ressources parce que c'est sans doute la solution la plus sûre, même s'il faudra plusieurs mois au moins pour la mettre en oeuvre. Notre pays investira encore plus massivement dans la recherche et je porterai dans les prochains jours une initiative avec nombre de nos partenaires en votre nom pour accélérer les travaux en cours.

La seconde voie, ce sont les traitements. Nous y travaillons depuis le premier jour. Il y a eu, je le sais, beaucoup de débats dans le pays. Toutes les options sont explorées et notre pays est celui qui a engagé le plus d'essais cliniques en Europe. J'ai tenu moi-même à comprendre chacune des options possibles, à m'assurer que tout était essayé dans les meilleurs délais et avec rigueur. Il ne s'agit pas de donner un traitement si on n'est pas sûr mais de procéder à tous les essais cliniques pour que toutes les pistes soient poursuivies. Et croyez-le, nos médecins, nos chercheurs travaillent d'arrache-pied. Aucune piste n'est négligée, aucune piste ne sera négligée. Je m'y engage.

Voilà, ce soir je partage avec vous ce que nous savons et ce que nous ne savons pas. Nous finirons par l'emporter mais nous aurons plusieurs mois à vivre avec le virus. Avec humilité, il nous faut aujourd’hui décider et agir en tenant compte des incertitudes avec lucidité, oui, parce que regardez l'Asie, où le virus semblait avoir été vaincu et il revient dans de nombreux pays qui, à nouveau, décident de refermer leurs économies. Il nous faut donc procéder avec calme et courage.

Mais ce que je sais, ce que je sais à ce moment, mes chers compatriotes, c'est que notre Nation se tient debout, solidaire, dans un but commun.

On disait que nous étions un peuple indiscipliné, et voilà que nous respectons des règles, des disciplines parmi les plus rigoureuses jamais imposées à notre peuple en temps de paix.

On disait que nous étions un peuple épuisé, routinier, bien loin de l'élan des fondations, et voilà que tant d'entre vous rivalisent de dévouement, d'engagement face à l'inattendu de cette menace.

Nous voilà tous solidaires, fraternels, unis, concitoyens d'un pays qui fait face. Concitoyens d'un pays qui débat, qui discute, qui continue de vivre sa vie démocratique, mais qui reste uni. Et je veux ce soir partager avec vous, au cœur de l'épreuve, cette fierté.

Cette certaine idée qui a fait la France est bien là, vivante et créatrice. Et cela doit nous remplir d'espoir.

Durant les semaines à venir, le Gouvernement, le Parlement, notre administration, avec nos maires et nos élus locaux, auront à préparer la suite. Pour ce qui me concerne, je tâcherai de porter en Europe notre voix afin d'avoir plus d'unité et de solidarité. Les premières décisions ont été dans le bon sens et nous avons beaucoup poussé pour cela, qu'il s'agisse de la Banque centrale européenne, de la Commission européenne ou des gouvernements.

Mais nous sommes à un moment de vérité qui impose plus d'ambition, plus d'audace, un moment de refondation.

Nous devons aussi savoir aider nos voisins d'Afrique à lutter contre le virus plus efficacement, à les aider aussi sur le plan économique en annulant massivement leurs dettes.

Oui, nous ne gagnerons jamais seuls.

Parce qu'aujourd'hui, à Bergame, Madrid, Bruxelles, Londres, Pékin, New York, Alger ou Dakar, nous pleurons les morts d'un même virus. Alors si notre monde sans doute se fragmentera, il est de notre responsabilité de bâtir dès aujourd'hui des solidarités et des coopérations nouvelles. Il nous reviendra aussi, dans les prochaines semaines, de préparer l'après. 

Il nous faudra rebâtir notre économie plus forte afin de produire et redonner plein espoir à nos salariés, nos entrepreneurs, garder notre indépendance financière.

Il nous faudra rebâtir une indépendance agricole, sanitaire, industrielle et technologique française et plus d'autonomie stratégique pour notre Europe. Cela passera par un plan massif pour notre santé, notre recherche, nos aînés, entre autres. 

Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd'hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. « Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune ». Ces mots, les Français les ont écrits il y a plus de 200 ans. Nous devons aujourd'hui reprendre le flambeau et donner toute sa force à ce principe. 

Il nous faudra bâtir une stratégie où nous retrouverons le temps long, la possibilité de planifier, la sobriété carbone, la prévention, la résilience qui seules peuvent permettre de faire face aux crises à venir.

Ces quelques évidences s'imposent aujourd'hui à nous mais ne suffiront pas. Je reviendrai donc vers vous pour parler de cet après. Le moment que nous vivons est un ébranlement intime et collectif. Sachons le vivre comme tel. Il nous rappelle que nous sommes vulnérables, nous l'avions sans doute oublié. Ne cherchons pas tout de suite à y trouver la confirmation de ce en quoi nous avions toujours cru. Non. Sachons, dans ce moment, sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer – et moi le premier. 

Il y a dans cette crise une chance : nous ressouder et prouver notre humanité, bâtir un autre projet dans la concorde. Un projet français, une raison de vivre ensemble profonde.

Dans les prochaines semaines, avec toutes les composantes de notre Nation, je tâcherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible. 

Mes chers compatriotes, nous aurons des jours meilleurs et nous retrouverons les Jours Heureux. J'en ai la conviction.

Et les vertus qui, aujourd'hui, nous permettent de tenir, seront celles qui nous aideront à bâtir l'avenir, notre solidarité, notre confiance, notre volonté.

Lire la suite...

Partager sur : Partager

jeudi 9 avril 2020

LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME TIENT UNE CONVERSATION VIRTUELLE SUR L’IMPACT DE LA CRISE DE COVID-19 SUR LES DROITS DE L’HOMME

LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME TIENT UNE CONVERSATION VIRTUELLE SUR L’IMPACT DE LA CRISE DE COVID-19 SUR LES DROITS DE L’HOMME

 

 Freddy Mulongo, Réveil FM International 


Freddy Mulongo-Cdroits de l'homme.jpg, avr. 2020

 

Le Conseil des droits de l’homme a tenu ce matin une conversation virtuelle inédite avec la Haute-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, sur l’impact de la crise de COVID-19 sur les droits de l’homme à travers le monde.  Une quarantaine de délégations ont pris part à la discussion.

 

Dans une déclaration liminaire, la Présidente du Conseil des droits de l’homme, Mme Elisabeth Tichy-Fisslberger, a fait savoir qu’un peu plus tard dans la journée, le Conseil de sécurité des Nations Unies tiendra également une réunion virtuelle sur le sujet, mais que c'est ici, à Genève, qu’il revient d'examiner l'impact de cette crise sur les droits de l'homme, qui se manifeste à bien des égards. 

 

Mme Bachelet a quant à elle souligné que nous ne savons pas comment le virus lui-même pourrait évoluer, ni si les personnes affectées seront immunisées en permanence. Nous ne disposons pas de données complètes sur les personnes infectées et développant les symptômes les plus graves - ou s'il existe des liens avec des facteurs tels que la pollution, a-t-elle ajouté.  Mais nous savons que des mesures vitales doivent être prises pour moderniser les systèmes de santé et sociaux afin d'assurer le plus grand soutien possible aux personnes les plus touchées par l'épidémie. Nous savons également que nous ne pouvons nous permettre de laisser quiconque de côté dans cet effort et nous savons que les confinements ne peuvent pas durer éternellement, a indiqué la Haute-Commissaire.

 

Cette crise montre à quel point nous avons besoin d'une action internationale collective et démontre la valeur de nos organisations multilatérales, a poursuivi Mme Bachelet, avant de relever que la pandémie révèle l'impact néfaste des inégalités dans chaque société et de souligner que non maîtrisée, elle est susceptible de créer des inégalités encore plus grandes.  La Haute-Commissaire a également insisté sur l'impératif du respect des droits civils et politiques pendant cette crise.  Une situation d'urgence n'est pas un chèque en blanc pour ignorer les obligations en matière de droits de l'homme, a-t-elle souligné.  Lorsqu'une menace existentielle pèse sur nous tous, il n'y a pas de place pour le nationalisme ou pour la désignation de boucs émissaires, a-t-elle en outre rappelé.  Par ailleurs, tout obstacle aux efforts médicaux dans un pays augmente le risque pour nous tous, a ajouté Mme Bachelet.

Concernant la sortie de cette crise, la Haute-Commissaire a affirmé que nous devons redoubler d'efforts pour construire des économies plus inclusives et durables et façonner des sociétés plus résilientes face aux chocs. Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 reste notre outil le plus puissant, a-t-elle indiqué.

 

Les délégations suivantes ont ensuite pris la parole : Union européenne, Azerbaïdjan, Chine, République de Corée, Pays-Bas, Fédération de Russie, Iran, Philippines, Brésil, Suède (au nom d’un groupe d’États), Iraq, Inde, Îles Marshall, Syrie, Allemagne, Bulgarie, Venezuela, Autriche (au nom d’un groupe d’États), Géorgie, Malaisie, État de Palestine, Slovénie, Royaume-Uni, Afrique du Sud, Pakistan, Liechtenstein (au nom d’un groupe d’États), Japon, Égypte, Cuba, Indonésie, Népal, Chili, Tunisie, Arménie, Ukraine, Maldives, Bangladesh et Australie.

 

Sont également intervenues les quatre organisations non gouvernementales ci-après : CIVICUS, International Network for the Protection against Elder Abuse, Asian Forum, International Service for Human Rights.

 

La Haute-Commissaire aux droits de l’homme a fait savoir qu’elle ferait des mises à jour régulières sur les travaux entrepris par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme dans le cadre de la COVID-19 à mesure que la situation évoluera.

 

La diffusion sur le web (webcast) de cette discussion virtuelle informelle est disponible ici, alors que les comptes rendus écrits en anglais et en français de cette séance sont disponibles sur la page Information et Médias du site Internet de l’Office des Nations Unies à Genève.

 

Déclaration liminaire de la Présidente du Conseil

 

Dans une déclaration liminaire, la Présidente du Conseil des droits de l’homme, MME ELISABETH TICHY-FISSLBERGER, a déclaré que ce dialogue informel virtuel était une première mondiale. La crise de la COVID-19 est ce que les analystes politiques appellent un « cygne noir », a-t-elle indiqué. Cette crise a jeté de manière inattendue la communauté internationale dans des eaux troubles. Nous assistons à un bouleversement des sociétés et des économies affectant tous les coins du globe, a insisté la Présidente.

 

Un peu plus tard dans la journée, le Conseil de sécurité des Nations Unies tiendra également une réunion virtuelle sur le sujet mais c'est ici, à Genève, qu’il revient d'examiner l'impact de cette crise sur les droits de l'homme, qui se manifeste à bien des égards.  Les procédures spéciales du Conseil insistent depuis le début de la crise sur une augmentation des risques pour les groupes vulnérables: personnes âgées, personnes handicapées, minorités, peuples autochtones, réfugiés, demandeurs d'asile, migrants et personnes déplacées, détenus, sans-abri et personnes vivant dans la pauvreté ou dans les pays qui sont déjà confrontés à une crise humanitaire. Les procédures spéciales ont souligné que les femmes courent un risque disproportionné parce qu'elles sont souvent les principales dispensatrices de soins, parce qu'elles maintiennent la société pendant la crise et parce que la crise accroît encore le risque de violence domestique.

 

Mme Tichy-Fisslberger a ensuite souligné que les problèmes habituels avec les médias sociaux deviennent encore plus frappants [dans le contexte actuel] : les fausses nouvelles (« fake news ») sont plus fréquentes que jamais, mais cette fois, elles peuvent mettre des vies en danger, par exemple lorsqu'elles permettent de diffuser des informations trompeuses ou des fournitures médicales contrefaites.

 

De nos jours, les sociétés doivent faire des compromis atroces, notamment entre sauver des vies et assurer les moyens de subsistances, entre la santé d'une part et la vie privée, la liberté de mouvement et le droit de réunion pacifique d'autre part.

Il y a donc beaucoup de choses à analyser et à discuter au sein de ce Conseil. C’est pourquoi, le Bureau a estimé qu'il est d'une importance cruciale que le Conseil se réunisse virtuellement afin de faire face aux conséquences de la crise de la COVID-19 sur les droits de l'homme dans le monde, a indiqué Mme Tichy-Fisslberger.

 

Déclaration de la Haute-Commissaire

 

Dans sa déclaration devant le Conseil, la Haute-Commissaire aux droits de l’homme, MME MICHELLE BACHELET, a souligné que cette réunion importante se tient à un moment qu’aucun de nous ne peut oublier.  La pandémie de COVID-19 génère des souffrances et des dégâts dans toutes les régions et constitue une menace de grande envergure pour les droits de l'homme, a-t-elle indiqué.

 

Nous ne savons pas comment le virus lui-même pourrait évoluer, ni si les personnes affectées seront immunisées en permanence. Nous ne disposons pas de données complètes sur les personnes infectées et développant les symptômes les plus graves - ou s'il existe des liens avec des facteurs tels que la pollution, a poursuivi Mme Bachelet. Nous savons que des mesures vitales doivent être prises pour moderniser les systèmes de santé et sociaux afin d'assurer le plus grand soutien possible aux personnes les plus touchées par l'épidémie. Nous savons que nous ne pouvons nous permettre de laisser quiconque de côté dans cet effort et nous savons que les confinements ne peuvent pas durer éternellement, a déclaré la Haute-Commissaire.


Mme Bachelet a dit espérer que cette réunion informelle du Conseil contribuerait à la création d'une approche de la crise plus coopérative, globale et fondée sur les droits de l'homme.  Il est naturel - et nécessaire - que les efforts nationaux soient une priorité forte dans toute crise. Mais il s'agit d'une pandémie mondiale, et seule la solidarité mondiale garantira que nous pourrons la combattre efficacement, a souligné Mme Bachelet. Cette crise montre à quel point nous avons besoin d'une action internationale collective et démontre la valeur de nos organisations multilatérales, a-t-elle insisté. « Je vous exhorte tous à travailler ensemble pour promouvoir une approche forte, multilatérale, coopérative et mondiale », a lancé la Haute-Commissaire, rappelant que l'ONU a été créée pour prévenir, atténuer et traiter plus efficacement les crises internationales.

 

Abordant certaines questions urgentes concernant les droits économiques et sociaux, Mme Bachelet a souligné que la pandémie révèle l'impact néfaste des inégalités dans chaque société.  Non maîtrisée, la pandémie est susceptible de créer des inégalités encore plus grandes, au milieu de souffrances considérables, a-t-elle fait observer.  L'universalité de la menace de ce virus fournit l'argument le plus convaincant qui ait jamais été pour un accès universel et abordable aux soins de santé, a-t-elle déclaré, insistant sur l’urgence d’actions de mise à niveau des soins de santé publique dans tous les pays. L'OMS dirige les efforts pour s'assurer que tous les pays sont équipés pour détecter, tester, localiser, isoler et traiter les personnes infectées par COVID-19 et cet effort devrait être entièrement financé, a-t-elle indiqué. Il faudra un effort régional et mondial important pour éviter l'effondrement du système médical de tout pays, une question qui intéresse d'urgence tout le monde. 

 

De vastes mesures économiques et sociales doivent également être prises, dans chaque pays, pour atténuer les chocs de cette épidémie et minimiser la poursuite de la croissance des inégalités.  De nombreux États de toutes les régions - en particulier en Europe - ont pris des mesures sans précédent pour protéger les droits des travailleurs et minimiser le nombre de ceux qui se sont retrouvés au chômage. Tous les États disposant de ressources suffisantes devraient être encouragés à faire de même. De nombreux pays en développement ont moins de capacité d'absorber et d'atténuer l'impact économique et social de l'épidémie et le Secrétaire général [de l’ONU] a appelé à des mesures comprenant, mais sans s'y limiter, l'allégement de la dette, un accès élargi aux financements par le biais du FMI et des contributions au Fonds humanitaire mondial.  Nous devrons peut-être aussi explorer de nouveaux mécanismes financiers pour financer la solidarité mondiale, a indiqué la Haute-Commissaire.


Je tiens également à souligner l'impératif du respect des droits civils et politiques pendant cette crise, a poursuivi Mme Bachelet.  Une situation d'urgence n'est pas un chèque en blanc pour ignorer les obligations en matière de droits de l'homme, a-t-elle souligné.  « Je suis profondément préoccupée par l'adoption par certains pays de pouvoirs d'urgence illimités et non soumis à révision », a affirmé Mme Bachelet. « Je suis également préoccupée par les mesures prises pour imposer des restrictions à la liberté des médias et à la liberté d'expression », a-t-elle ajouté.

 

Concernant la réponse immédiate, tous les efforts nationaux devraient chercher à atténuer l'impact de l'épidémie sur les femmes et les groupes vulnérables, a poursuivi Mme Bachelet.  À l'heure actuelle, plusieurs groupes à haut risque et vulnérables nécessitent une plus grande attention et des mesures d'atténuation. Il s'agit notamment des personnes placées dans des lieux de détention et d'autres établissements, y compris les établissements psychiatriques et les orphelinats; des personnes handicapées; des peuples autochtones et des minorités; des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées internes; des personnes dans les zones de conflit; et, en particulier, des personnes âgées, surtout celles qui vivent seules ou en institution.  Des directives spécifiques sur la plupart de ces domaines ont été publiées ou sont en préparation, a indiqué la Haute-Commissaire, avant de se dire « préoccupée par le fait que certains pays envisagent des peines de prison pour violation des ordonnances de mise à distance physique », ce qui risque d’aggraver l’épidémie.

Lorsqu'une menace existentielle pèse sur nous tous, il n'y a pas de place pour le nationalisme ou pour la désignation de boucs émissaires, a-t-elle en outre rappelé.  Par ailleurs, tout obstacle aux efforts médicaux dans un pays augmente le risque pour nous tous, a rappelé Mme Bachelet, avant d’affirmer que les sanctions sectorielles qui ont un impact négatif sur les soins de santé et les droits de l'homme des personnes vulnérables devraient être levées ou adaptées de toute urgence, avec des exemptions humanitaires efficaces pour garantir l'accès à des fournitures vitales.

 

Concernant la sortie de cette crise, la Haute-Commissaire a affirmé que nous devons redoubler d'efforts pour construire des économies plus inclusives et durables et façonner des sociétés plus résilientes face aux chocs. Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 reste notre outil le plus puissant, a-t-elle indiqué.  Il doit également être clair que la protection de l'environnement est le meilleur moyen de protéger la santé et le bien-être humains, y compris contre les pandémies. Nous ne pouvons tout simplement pas retourner là où nous étions il y a quelques mois à peine, avant la COVID-19, a souligné Mme Bachelet.  « Je vous ferai des mises à jour régulières sur les travaux entrepris par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme dans le cadre de la COVID-19 à mesure que la situation évoluera, a fait savoir la Haute-Commissaire.

 

Aperçu de la discussion

 

Questions et observations des délégations

 

S’agissant du cadre général de la lutte contre la COVID-19, nombre de délégations ont estimé que la riposte à la crise ne devait en aucun cas affaiblir les institutions démocratiques, l'état de droit, ou encore les voix de la société civile et des défenseurs des droits de l'homme. Les mesures d’exception prises dans le sillage de la pandémie doivent être proportionnées et limitées dans le temps, ont précisé plusieurs intervenants. Une délégation a condamné les mesures de confinement qui ciblent spécifiquement les personnes LGBT et les minorités religieuses.

 

Un groupe d’États a mis en avant le rôle très important joué par une presse libre dans la riposte à la pandémie. Une organisation non gouvernementale a mis en garde contre l’application de mesures d’exception destinées à limiter l’accès à des informations essentielles dans la lutte contre la pandémie.

 

Des délégations ont attiré l’attention sur le soutien accordé par la société civile aux populations confrontées à la pandémie. Une ONG a attiré l’attention du Conseil sur le risque de représailles accru que courent les membres de la société civile qui participent à ses sessions virtuelles.

 

De nombreux intervenants ont mis en garde contre la propagation de fausses nouvelles concernant l’origine du coronavirus, qui risquent d’affecter négativement certains groupes vulnérables, en particulier les minorités religieuses, et de favoriser la xénophobie, le racisme, la discrimination et la stigmatisation.

 

Les lignes directrices préparées par le Haut-Commissariat à l’intention des États, relatives au respect des droits de l’homme dans la riposte à la COVID-19, ont été mentionnées à plusieurs reprises. Il a été suggéré que le Haut-Commissariat travaille sur la notion de santé publique mondiale en tant que bien commun de l’humanité.

 

Plusieurs délégations ont demandé la levée immédiate des mesures coercitives unilatérales ou des blocus qui limitent fortement la capacité des pays visés de lutter contre la pandémie. La Haut-Commissaire a été priée de dire si elle avait connaissance des effets concrets de telles mesures sur l’accès aux médicaments et au matériel médical, en particulier.

 

Une délégation a rappelé que plus de soixante titulaires de mandat au titre des procédures spéciales ont, dans une déclaration datée du 26 mars, souligné que toute personne, sans exception, a droit à des interventions vitales ; que la discrimination à l'encontre de certains groupes de patients ou de certains groupes n'est jamais justifiée ; et que l'accès aux traitements vitaux doit être non discriminatoire. La nécessité de respecter les droits des personnes âgées dans cette crise a été soulignée. Une délégation a plaidé pour que tous les travailleurs migrants et les membres de leur famille aient, eux aussi, accès à des services de santé complets.

 

De nombreux intervenants ont mis en garde contre les effets potentiellement dévastateurs de la pandémie sur les pays en voie de développement, s’agissant notamment de la crise alimentaire qui risque de survenir. L’importance de minimiser les répercussions de la COVID-19 sur le développement social et économique, et surtout sur l’emploi, a été mentionnée à plusieurs reprises.

 

Il a été recommandé que les plans d'intervention élaborés par le système des Nations Unies s’efforcent d’atténuer les effets des mesures prises pour contenir la COVID-19, en particulier pour les pays en développement qui souffrent d’un manque de ressources et de capacités ainsi que du lourd fardeau de la dette extérieure.

 

Les mécanismes des Nations Unies, y compris le Haut-Commissariat et le Conseil des droits de l’homme, ont été appelés à appuyer les efforts nationaux dans le cadre de leur mandat. Les États ont quant à eux été priés de poursuivre leur collaboration multilatérale au profit des populations les plus vulnérables.

 

La Haut-Commissaire a été priée de dire quelles mesures le Haut-Commissariat pouvait prendre pour atténuer les effets de la COVID-19 sur les personnes réfugiées et sur les personnes vivant en situation de conflit armé, d'occupation ou de blocus.

 

Une délégation a relevé qu’un grand nombre des missions du Haut-Commissariat consistent à suivre la situation des droits de l'homme dans un pays, une région ou un territoire ; or, introduites en raison de la pandémie de COVID-19 par de nombreux pays, la limitation du droit de réunion ainsi que la restriction imposée aux déplacements ont dû entraver le travail du Haut-Commissariat sur le terrain, a fait observer la délégation.

 

Le Conseil des droits de l’homme a été appelé par une ONG à convoquer, aussitôt que possible, une session extraordinaire sur la COVID-19.

 

L’appel du Secrétaire général des Nations Unies à un cessez-le-feu général pour mieux lutter contre la COVID-19 a été relayé par plusieurs orateurs ce matin.

 

Enfin, un hommage a été rendu aux médecins, aux infirmières et aux autres personnels qui sont en première ligne de la riposte à la pandémie. Une ONG a demandé que ces personnels soient effectivement dotés des équipements de protection individuelle indispensables.

 

Réponses de la Haute-Commissaire

 

MME BACHELET a précisé que la pandémie de COVID-19 limitait effectivement le fonctionnement du Haut-Commissariat, certaines activités ayant en effet dû être repoussées. Mais le Haut-Commissariat mène d’autres activités en ligne et continue de dialoguer avec les États, les organisations de la société civile et les institutions nationales de droits de l’homme, a-t-elle précisé.

 

Le Haut-Commissariat a identifié six domaines prioritaires face à la pandémie, parmi lesquels le soutien aux individus et groupes vulnérables ; les répercussions de la crise sur les droits sociaux et économiques ; et le soutien au système onusien des droits de l'homme, a fait savoir la Haut-Commissaire.

 

Soulignant que certains groupes et individus sont victimes de vulnérabilités multiples et croisées, Mme Bachelet a appelé à un soutien fort aux personnes handicapées ainsi qu’aux migrants, aux réfugiés et aux autres personnes contraintes de fuir.

 

La Haute-Commissaire a ajouté que la fermeture des écoles dans de nombreux pays suscitait des inquiétudes quant à l'aggravation des inégalités en matière d'éducation. Mais cette situation devrait aussi être l’occasion d’agir pour remédier à ces mêmes inégalités et donner accès à l'éducation à tous les enfants, a-t-elle indiqué.

 

Le droit international autorise les États à prendre des mesures d’exception dans le cadre d’une crise, a confirmé Mme Bachelet. Mais ces mesures doivent être proportionnées et limitées dans le temps, a-t-elle rappelé, avant de demander que les systèmes électroniques destinés à faire respecter les mesures de confinement ne soient pas utilisés à d’autres fins.

 

Mme Bachelet a en outre rappelé avoir demandé, le 24 mars, une suspension des sanctions économiques afin de permettre aux États visés de faire face à la crise sanitaire. Les sanctions ne doivent pas porter sur le matériel humanitaire et médical, a-t-elle insisté.

 

La Haute-Commissaire a par ailleurs fait savoir que le Haut-Commissariat était en train d'élaborer un guide sur l'intégration des considérations de genre dans les réponses à la COVID-19. D’autre part, le Haut-Commissariat vient de publier des directives sur la protection des migrants et des réfugiés vivant dans des zones surpeuplées. À cet égard, Mme Bachelet a insisté sur l’aide internationale dont doivent bénéficier les pays hôtes.

 

Le Haut-Commissariat a aussi élaboré des directives pour aider les États à évaluer quelles personnes détenues devraient être libérées pour éviter qu’elles ne soient victimes de la COVID-19.

 

Enfin, eu égard aux mesures de confinement à domicile, la Haute-Commissaire a recommandé que les États prennent des mesures de protection en faveur des femmes et des enfants victimes de violence domestique.

 

Le Haut-Commissariat est en train de finaliser un ensemble d’indicateurs destinés à mesurer les effets de la pandémie sur la jouissance des droits de l’homme, a annoncé Mme Bachelet.

 

Enfin, la Haute-Commissaire a recommandé que les États s’abstiennent de sanctionner celles et ceux qui font connaître la vérité, même si elle peut être difficile à entendre.

 

Remarques de conclusion

 

En conclusion de ce dialogue virtuel, la Présidente du Conseil a souligné que l’organisation de cette réunion avait constitué un véritable défi mais que cela en valait certainement la peine.  Un large éventail de questions très pertinentes a été abordé, dont beaucoup n'ont pas pu être discutées en profondeur ; cela encourage le Bureau à essayer d'organiser d’autres réunions informelles, notamment avec les titulaires de mandats, a indiqué Mme Tichy-Fisslberger.

 

Cette crise est comme une expérience sociale à grande échelle, mais avec d'énormes implications pour les droits de l'homme, a-t-elle poursuivi. Elle a déclaré que ce qui lui donnait espoir, c'est la solidarité entre tous, quelles que soient les positions idéologiques ou politiques habituelles ; car ce qui est en jeu, ce sont les vies humaines et les moyens de subsistance, en particulier ceux des populations les plus vulnérables.

 

Lire la suite...

Partager sur : Partager

samedi 4 avril 2020

RDC: Dr. Muyembe trahit-il notre génération comme "Momo" Modeste Mutinga, un fossoyeur de la République ?

RDC: Dr. Muyembe trahit-il notre génération comme "Momo" Modeste Mutinga, un fossoyeur de la République ?

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Dr Muyembe 3.jpg, avr. 2020

Adulé, acclamé, honoré, respecté et cité en exemple pour le traitement d'Ebola, le respectable Dr. Muyembe, 78 ans  vient de plonger avec sa déclaration alambiquée sur le vaccin contre le Coronavirus-Covid19, les Congolais pour Cobayes. Le découvreur d'Ebola est vomi par la majorité des Congolais, qui ne lui font plus confiance. Monsieur 15%, Tshilombo fait plonger le Dr. Muyembe.

En 2020, être aimé par le peuple congolais, avec tous ce qu'ils subissent, ce n'est pas une mince affaire. Or le Dr. Muyembe a été le "Chouchou" du peuple congolais avec Ebola. Il était en première ligne pour secourir son peuple.  Adulé, acclamé, honoré, respecté et cité en exemple pour le traitement d'Ebola, le respectable Dr. Muyembe, 78 ans  vient de plonger avec sa déclaration alambiquée sur le vaccin contre le Coronavirus-Covid19, les Congolais pour Cobayes. Le découvreur d'Ebola est vomi par la majorité des Congolais, qui ne lui font plus confiance. 

Le. Dr. Muyembe nous rappelle l'un des plus grands fossoyeurs de la République. Grand requin, fourbe et roublard, "Momo" Modeste Mutinga nommé à la Haute Autorité des Médias (HAM) de 2002-2007, il transforma cette institution citoyenne d'appui à la démocratie en étouffoir des libertés.

Freddy Mulongo-Modeste mutinga.jpg, avr. 2020

Modeste Mutinga musela des journalistes, médias et opposants. Pour soutenir Alias Kabila, le chauve de la HAM devint un affreux prédateur de la liberté d'expression et de la presse. C'est "Momo" Modeste Mutinga qui annula le débat démocratique inscris dans la Constitution de la Transition, qui devrait opposer deux candidats arrivés en lice: Jean Pierre Bemba et Alias Kabila.

Nommé Rapporteur au Sénat par Alias Kabila en récompense de son travail de musellement à la HAM, c'est "Momo" Modeste Mutinga qui produit la loi sur les anciens chefs d'état, qui fait gagner à Alias Kabila: 680 000 dollars par mois. Retour de l'ascenseur.

Qu'est-ce que le Dr Muyembe a à perdre sa notoriété pour défendre Angwalima Tshilombo Tshintuntu-Tshifueba dans sa ènieme magouille pour candidater la RDC au vaccin du Coronavirus-Covid19. Être aimé en 2020, en RDC par des Congolais et sa diaspora est un privilège. Et le Dr Muyembe vient de tout perdre en quelques minutes avec son discours sur le vaccin.

Rigoureux et honnête, Dr Muyembe vient d'être piégé par un voleur professionnel Angwalima Tshilombo Tshintuntu-Tshifueba, un Mayuyeur patenté qui a pris le peuple congolais pour des Cobayes.

Après avoir visionné sa propre vidéo, Dr Muyembe vient de faire du rétropédalage dans une vidéo qui ne convainc personne. Dr Muyembe a plus de moral que Modeste Mutinga... Il rejoint la longue liste des Traîtres à la Nation. 

Lire la suite...

Partager sur : Partager

RDC: Marthe Kasalu Jibikila, candidate au vaccin du Coronavirus-Covid19 du Dr.Muyembe !

RDC: Marthe Kasalu Jibikila, candidate au vaccin du Coronavirus-Covid19 du Dr.  Muyembe !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Marthe Jibikila.jpg, avr. 2020

C'est l'amour d'une mère à son fils ! Contre espèces sonnantes et trébuchantes des lobbies et laboratoires, Tshilombo a candidaté la RDC de son propre chef. Tollé de cette décision tarabiscotée d'un vaccin contre Coronavirus sur des "Congolais Cobayes", Marthe Kasalu Jibikila à 88 ans, se dit prête pour ce vaccin afin de sauver l'inconscient de son fils: Tshilombo.

Personne ne doit être vacciné contre son gré. Face au tollé et la désapprobation de Dr. Muyembe depuis son annonce, que la RDC est candidate au vaccin du Coronavirus-Covid19... Pour apaiser la colère du peuple congolais et sa diaspora, Marthe Kasalu Jibikila, la maman d'Angwalima Tshilombo Tshintuntu-Tshifueba est candidate volontaire au test du vaccin.

Née le 14 décembre 1932, Marthe Kasalu Jibikila, veuve Tshisekedi à 88 ans. Elle s'offusque que le peuple congolais se lève comme un seul homme contre le vaccin du Coronavirus-Covid19, que son mafieux fils Angwalima Tshilombo Tshintuntu-Tshifueba à candidaté la RDC auprès des  lobbies pharmaceutiques, sans l'aval des parlementaires ni avis de l' ordre des médecins. Tshilombo se croit toujours pizzaïolo à Bruxelles et considère le peuple congolais à qui il a volé le destin comme des Cobayes.

Marthe Kasalu Jibikila "Mukaji wa Mufwila", veut sauver la tête des nœuds de son fils. Elle se porte volontaire pour être la première vaccinée de la RDC du Coronavirus-Covid19. La veuve n'a rien à perdre.

La théoricienne de l'adage: "Dieu a donné à gauche ce qu'il a pris à droite" y va fort. Son âge canonique va-t-il faire l'affaire ? Va-t-elle supporter les effets secondaires du vaccin ?

Lire la suite...

Partager sur : Partager

lundi 30 mars 2020

RDC: "Coronavirus", Tshilombo liquidateur des "Baluba-Kasaïens" à sa présidence usurpée !

RDC: "Coronavirus", Tshilombo liquidateur des "Baluba-Kasaïens" à sa présidence usurpée !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Faussaire Tshilombo 4274.jpg, mar. 2020

Voler n'est pas bon ! Surtout pas le destin de tout un peuple. La présidence usurpée de Tshilombo finira en eau de boudin. Ni Fédérateur ni rassembleur, tribaliste outrancier, Tshilombo qui use et abuse de la politique "Kosa Leka" est entrain de mettre en péril, l'équilibre de toute une Nation.

Angwalima Tshilombo est entrain de "sacrifier " les Lubas Kasaïens au vu et su de tout le monde. Un vide est entrain de se créer autour de lui. Jusqu'aujourd'hui les résultats du crash de l'Antonov AN-72 n'ont jamais été publiés. Combien des personnes d'appoints de la présidence usurpée de Tshilombo étaient dans cet avion ? 30, 40, 60 ? Le mystère demeure entier autour du crash de l'Antonov AN-72 qui avait été affrété par la présidence congolaise.

Freddy Mulongo-Me Mukendi jean Joseph 44.jpg, mar. 2020

Freddy mulongo-Jacques Ilunga.jpg, mar. 2020

Tshilombo projetait deux nominations capitales pour se pérenniser à la tête du Congo: Me Jean-Joseph Mukendi wa Mukendi, son conseiller juridique, à la Présidence à la Cour Constitutionnelle et Jacques Ilunga, son chargé des missions, à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Les deux sont tombés du Coronavirus-Covid 19. Mais la maman de Jacques Ilunga, chargé des missions de Tshilombo décédé le 27 mars, a haussé le ton. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, elle réfute que son fils soit mort du Coronavirus...Jacques Ilunga a été empoisonné affirme-t-elle depuis l'étranger où elle vit ? Populaire à Kinshasa, Jacques Ilunga dans un cercueil noir a été nuitamment enterré !

Freddy Mulongo-Gilbert Mundela.jpg, mar. 2020

Gilbert Mundela Tshimanga, cousin et conseiller principal un des conseillers d'Angwalima Tshilombo, est décédé vendredi 27 décembre 2019, en pleine réunion, en fin d’après-midi à Nairobi au Kenya. La menace de mort pesait sur Gilbert depuis quelque temps de la part du camp de Vital Kamerhe et d'Alias Kabila, le barbu de Kingakati. En effet, d’un côté, Alias Kabila soupçonnait Gilbert Mundela de négocier contre sa personne un mandat d’arrêt international auprès des Etats-Unis. Quant à Vital Kamerhe, conscient de toutes les mafias qu’il entretient à la présidence usurpée, il avait peur de voir Gilgert Mundela ramener son cousin Tshilombo à la raison avec comme conséquence redoutable de se voir enfin désavoué. En effet, Mundela répétait sans cesse à Tshilombo qu’il payera tôt ou tard le prix de tous les dégâts causés sciemment par Vital Kamerhe dont on peut énumérer les détournements des fonds publics, l’ouverture des sociétés ou entreprises fantômes, etc.

Freddy Mulongo-Monique Kitoko 1.jpg, mar. 2020

Monique kilima Kitoko, proche-fidèle de Tshilombo, Secrétaire Nationale Adjointe en charge de la communication et médias de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est décédée dans l’après-midi, le mercredi 5 juin 2019, à l’âge de 47 ans, suite à une crise cardiaque survenue à l’Assemblée Nationale. Elle était la présidente de la Fondation Antoine Felix Tshisekedi. fut empoisonnée une fois à la présidence usurpée de Tshilombo.Au sein de l’UDPS où elle avait gravi tous les échelons de la simple combattante au Secrétaire Nationale Adjointe, en charge de communication et médias. Un combat qui lui à valu d’essuyer des gaz lacrymogènes, des balles réelles de la police antiémeute.

Freddy Mulongo-Kabila dégage.jpg, mar. 2020

Le peuple congolais et sa diaspora se sont levés comme un seul homme contre le régime d'Alias Kabila avec ses 18 ans des crimes et impostures au Congo. Se croyant plus malin que les 80 millions de Congolais, Angwalima Tshilombo, Monsieur 15% est allé nuitamment négocier, signer des accords secrets, faire un deal avec des ennemis du Congo, pour sa Nomination Electorale ! Le fameux fils Tshisekedi a volé le destin de tout un peuple, pris en otage l'avenir de toute une nation pour ses intérêts égoïstes.

https://www.youtube.com/watch?v=ImTtdvT4wt0

A sa présidence usurpée, Tshilombo étale son tribalisme exacerbé: 105 conseillers tous des Balubas du Kasaï, les "Bena Mpuka". Sa gabegie financière de l'argent de la République va de pair avec des scandales en cascade. L'individu qui a volé 15 millions dollars est son voisin de bureau. Il n'est ni interpellé ni sanctionné. Tshilombo a fait le tour du monde pour 85 millions de dollars. L'incapacitaire confond la diplomatie et faire allégeance aux pays ennemis qui est paisible de Haute trahison.

Au grand mépris de notre peuple, Tshilombo a déclaré à Kigali que les 12 millions de Congolais morts de l'invasion et occupation rwandaise de Paul Kagame, Hitler Noir, sont morts par "Effets collatéraux" ! Tshilombo a fait suspendre la décision de la Cour International de Justice qui condamnait l'Ouganda contre l'agression en 2000 de la RDC à 10 milliards de dollars.

Le politicailleur ventriote est poursuivi par un signe indien. Il a le Botutu. Tout ce qu'il touche se gâte. Des tribalo-ethniques qui avaient infiltré le combat avec l'objectif de tribaliser la lutte...certains sont morts d'autres sont revenus la queue entre les pattes. "Tshilombo Azali Muana Mboko" ! Moyibi Azali Kaka Moyibi. Ceux qui croupissent en prison pour vol ne sont-ils pas des Congolais ? Ne sont-ils pas des Compatriotes ? En quoi le vol d'élection de Tshilombo et sa bande des mafieux est-il moins grave qu'un Congolais qui a volé les feuilles de manioc dans champ d'autrui, qui est arrêté et jeté en prison ?

Tshilombo est incapable d'aller au Kasaï pour voir la misère. Des compatriotes qui sont rentrés de l'Angola, lors de l'événement de kamwina Nsapu, dorment à la belle étoile. Ils n'ont rien. Depuis sa Nomination Electorale, le Magellan a foulé le sol de plusieurs pays, il n'a jamais mis pied au KasaÏ. Bukalenga Buetu ?

La RDC est le seul bien qui appartient à tous les Congolais. Nous ne pouvons pas accepter qu'un individu fut-il un "Rangers en vols" joue la destinée de tout un peuple pour ses intérêts personnels. Tshilombo voulait à tout prix marcher sur un tapis rouge et après ? Lui arrive-t-il de se regarder dans un miroir et de constater tous ses morts tombés autour de lui et à cause de lui ? Tshilombo a monté une petite armée des petits couteaux pour insulter tous les compatriotes Non kasaïens qui dénoncent sa gestion calamiteuse. Comme des perroquets, ils ne sont que des répétiteurs des expressions: "Haineux", "Jaloux", "Aigris", "Tribalistes", "Mitema Mabe", "Bayaka", "Ba Mpangistanais", "Bilongi Mabe", "Ba domestiques", "Batu ya Fayulu"...


Lire la suite...

Partager sur : Partager

samedi 28 mars 2020

Présidence usurpée de Tshilombo infectée, Vidiye Tshimanga atteint du Covid19 !

RDC: La présidence usurpée de Tshilombo est infectée par le Coronavirus, Vidiye Tshimanga annonce qu'il est guérit du Covid-19 !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Vidiye Tshimanga 2.jpg, mar. 2020

Le Coronavirus-Covid 19 est un virus de destruction massive. Eh bien, un vide est entrain de se créer à la cour du "Roi Pétaud"de l' imposteur et usurpateur. Ils tombent comme des mouches et se ramassent à la pelle à la présidence usurpée d'Angwalima Tshilombo ! Vidiye Tshimanga est l'alter ego de Tshilombo. Ils ont fait les 400 coups ensemble à Bruxelles. L'homme qui parle à l'oreille de Tshilombo est un arriviste, hautain et arrogant: Vidiye Tshimanga se permet tout ! 

Freddy Mulongo-Vidiye Tshimanga 10.jpg, mar. 2020

A bon, quand est-ce que Vidiye Tshimanga, le checkuleur et homme qui souffle à l'oreille de Tshilombo était-il tombé malade?  N'est-ce pas le même Vidiye Tshimanga  qui avait influencé Angwalima  Tshilombo d'insulter la diaspora à Londres de "CombatNtaba". Quel toupet?  Vidiye Tshimanga a annoncé sur son compte twitter qu'il est guérit du Covid 19 ? Pourquoi vient -il nous annoncer sa guérison alors que personne ne savait qu'il était contaminé ? Quelle est la preuve qu'il est vraiment guérit ? S'agit-il d'un simulacre ? Où bien, c'est la trouille de voir le décès inopiné de Patrick Ilunga, un autre conseiller de Tshilombo ?Arriviste, arrogant et imbu de lui-même, Vidiye Tshimanga qui a vécu à Bruxelles de la manière dont on sait, quelle mouche l'a piqué pour insulter la diaspora de "CombatNtaba" ?
Nous voulons voir Tshimanga faire 100 pompes, faire le marathon et manger le Bukula Bwa Nseka seul comme un grand pour croire !

Déjà la Maman de Patrick Ilunga crie au scandale. Elle ne croit pas que son fils est mort du Covid 19 mais empoisonné à la présidence de Tshilombo.

Lire la suite...

Partager sur : Partager

"Coronavirus": L'allocution du président Macron à Mulhouse !

Freddy Mulongo-Macron Mulhouse.jpg, mar. 2020

ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR LE COVID-19 

Mesdames, Messieurs, mes chers compatriotes.

Je tenais à venir aujourd’hui ici, à Mulhouse, en Alsace, dans cette région Grand-Est, dans cette région qui est à ce jour la plus touchée par l'épidémie de Covid-19 et l'une des premières frappées en France, il y a près d'un mois. Dans le Grand-Est, plusieurs centaines de nos compatriotes ont perdu la vie.  Plus de 700 se trouvent en état grave, placés en réanimation. Je m'associe à la douleur des familles, des proches et veux leur dire que la Nation toute entière est à leurs côtés.

Je veux aussi, ce soir, saluer la mémoire des soignants qui ont payé de leur vie leur engagement pour soigner d'autres vies, sauver d'autres vies depuis le début de cette épidémie. Le premier soignant est tombé il y a quelques jours à Compiègne. Trois soignants ont perdu la vie dans la région Grand-Est, ils avaient décidé de soigner coûte que coûte. Un gynécologue obstétricien ici à Mulhouse, un médecin généraliste, dans la commune de l'hôpital en Moselle et un médecin généraliste à Colmar, une ville elle aussi très durement touchée. Nos pensées accompagnent leurs familles, leurs proches, toute la communauté des soignants.

Mes chers compatriotes, je vous ai dit il y a quelques jours que nous étions engagés dans une guerre, une guerre contre un ennemi invisible, ce virus, le Covid-19 et cette ville, ce territoire porte les morsures de celui-ci. Lorsqu'on engage une guerre, on s'y engage tout entier, on s'y mobilise dans l'unité. Je vois dans notre pays les facteurs de division, les doutes, toutes celles et ceux qui voudraient aujourd'hui fracturer le pays alors que nous ne devons avoir qu'une obsession : être unis pour combattre le virus.  J’en appelle à cette unité, à cet engagement : être unis.  Vous avez un Gouvernement qui est à la tâche, œuvrant pour trouver les solutions et se battant. Le ministre de la Santé reviendra dans les prochains jours, comme il l'a déjà fait et comme il le fait constamment sur les sujets les plus sensibles, en toute transparence. Le sujet des masques, des respirateurs, des tests et des traitements pour apporter toutes les explications, toutes les demandes d'informations légitimes, mais sans que nous ne cédions à aucune forme de division sans que jamais nous ne céderons au flot de fausses informations. Nous n'avons qu'une priorité : battre le virus.

La Nation tout entière est mobilisée. Mobilisation d'abord des services de l'Etat, qui est totale, et ici, dans le Grand-Est depuis le début. Sur le plan sanitaire, d'abord, tout est mis en œuvre pour que le service, nos services de santé puisse faire face à la vague. L'Agence régionale de santé a lancé très tôt un appel au volontariat des personnels soignants. Plus de 1 000 engagés ont répondu présent dans la région, dont 250 ici à Mulhouse. Une organisation s'est mise en œuvre consistant à déprogrammer les opérations qui n'étaient pas urgentes pour libérer des lits, mobilisant le secteur privé, faisant jouer toute la solidarité entre l'hôpital, le secteur privé et la ville. Les respirateurs sont arrivés, d'autres hôpitaux, des Armées. Un déploiement complet a été fait. Nous avons ici, dans cette région, mis en place une organisation, une méthode inédite qui sera répliquée partout où elle sera utile. 

Solidarité aussi nationale qui joue à plein. Plusieurs transferts ont été organisés vers des régions moins touchées. Une trentaine de patients ont ainsi été conduits dans d'autres hôpitaux de la région. Trois opérations menées par les Armées ont permis de transférer 18 patients vers d'autres régions. Et demain, un train médicalisé sera affrété pour transférer une vingtaine de patients à nouveau. La mobilisation de nos systèmes de santé est totale. Je veux saluer tous les personnels de l'hôpital, des hôpitaux de la région, mais aussi tous les médecins de ville que j'ai croisé tout à l'heure et avec qui j'ai pu discuter, et l'ensemble du secteur sanitaire, médico-social et social.

Mobilisation aussi de tous les services de l'Etat. Je veux saluer les préfets qui, aux côtés des responsables sanitaires, se sont mobilisés pour assurer la continuité des services publics. Tous les services de l'Etat sont mobilisés, nos policiers, nos gendarmes, nos douaniers, l'ensemble de nos fonctionnaires, nos enseignants, à qui aussi je veux dire merci car ils continuent de s'occuper de notre jeunesse de manière physique pour les enfants de nos personnels soignants mais de tous les autres aussi, sans relâche. Je veux ici aussi remercier l'ensemble des collectivités locales, la région, le département, l'agglomération et la ville et l'ensemble de leurs personnels qui n'ont cessé d'être également au front.

Enfin, je veux remercier nos voisins allemands, suisses, luxembourgeois, qui ont pris en charge une trentaine de patients lourds, comme nous l'avons fait il y a quelques semaines pour nos voisins italiens. C'est cela aussi l'Europe, la vraie, cette solidarité. 

Ici, dans cette première région si lourdement touchée, cette mobilisation a été exemplaire. L'organisation a permis collectivement de nous améliorer pour apporter une réponse indispensable. Ici, nous avons fait bloc pour soigner, pour sauver. C'est en activant tous les leviers de la solidarité et en faisant bloc que nous pourrons faire face en Corse, où la situation est déjà très difficile, puis demain, dans les Hauts-de-France, en Bourgogne-Franche-Comté, en Île-de-France, en Outre-mer aussi, où des situations extrêmement tendues sont en train d'arriver. Dans chacun des territoires que je viens d'évoquer, la situation, chaque jour, est plus difficile et c'est la même organisation qui se met en place. Elle se met en place aussi parce qu'une formidable mobilisation nationale est là, et je veux vous en féliciter et vous en remercier, mes chers compatriotes. La réserve sanitaire d'abord, avec plus de 40 000 inscrits, permet d'apporter des bras, des soutiens à des femmes et des hommes qui se réengagent pour aider. Plus de 100 000 d'entre vous se sont engagés sur la plateforme "Je veux aider" pour là aussi, à leur manière, avec leurs moyens, apporter une aide au milieu de cette crise. C'est cette France fraternelle qui nous permettra de tenir et de vaincre.

Mais derrière cette organisation, il y a toujours et avant tout les femmes et les hommes. Je suis ici à Mulhouse, à leurs côtés, pour leur rendre hommage. Dans cette guerre, il y a en première ligne l'ensemble de nos soignants, qu'ils interviennent à l'hôpital, en ville, dans les EHPAD, dans nos établissements accueillant des personnes en situation de handicap, dans les services à domicile, qu'ils soient médecins, infirmiers, ambulanciers, pharmaciens, aides-soignants. Tous sont en première ligne. Les yeux sont cernés, la fatigue est présente. L'angoisse est là pour eux-mêmes, pour leurs collègues, pour leur famille. Je l'ai vu aujourd'hui avec beaucoup de force. La Nation tout entière est derrière eux, reconnaissante. Elle rend hommage chaque jour. Elle est à leurs côtés à chaque instant. Avec un courage exceptionnel, ils font face. Ils sauvent des vies. Ils font tout ce qui est en leur pouvoir. Nous serons là aussi au rendez-vous de ce que nous devons, au-delà de cette reconnaissance et du respect. J'ai demandé au gouvernement d'apporter une réponse claire et forte de court terme pour l'ensemble des personnels soignants comme pour l'ensemble des fonctionnaires mobilisés, afin de majorer les heures supplémentaires effectuées sous forme d'une prime exceptionnelle pour pouvoir accompagner financièrement cette reconnaissance. Mais plus largement, nos soignants qui se battent aujourd'hui pour sauver des vies se sont hier battus, souvent pour sauver l'hôpital, notre médecine. Beaucoup a été fait, sans doute pas suffisamment vite, pas suffisamment fort. L’engagement que je prends ce soir pour eux et pour la nation toute entière c’est qu’à l’issue de cette crise un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières sera construit pour notre hôpital. C’est ce que nous leur devons, c’est ce que nous devons à la Nation. Cette réponse sera profonde et dans la durée.

Je veux aussi saluer l’ensemble des femmes et des hommes qui sont en deuxième ligne et qui permettent à nos soignants de soigner, et au pays de continuer à vivre. Ce sont les femmes et les hommes qui transportent, qui hébergent, qui dépannent, qui nettoient, qui réparent. Ce sont nos agriculteurs, ce sont l’ensemble des femmes et des hommes qui sont dans le secteur de l’alimentation, des commerces de première nécessité, ce sont nos livreurs, nos caissiers et nos caissières, c’est tout ce peuple travailleur de France qui se bat, qui, je le sais, parfois, est angoissé, souvent pour eux-mêmes et leurs familles, mais permet au pays de vivre. Je veux ce soir avec beaucoup de force les remercier et leur apporter tout le soutien de la Nation. Je sais les attentes qu’il y a là aussi pour être mieux protégé et le gouvernement fera le maximum pour apporter toutes les réponses avec les contraintes qui sont les nôtres, toujours en transparence. Vendredi, je rassemblerai l’ensemble des partenaires sociaux et un très gros travail a été fait ces derniers jours pour, secteur par secteur, apporter les meilleures réponses pour organiser le travail, pour mieux protéger au travail. Je veux remercier l’ensemble des employeurs de tous ces secteurs qui ont beaucoup fait là aussi pour que la nation continue à vivre. Cette deuxième ligne est indispensable et je veux remercier tous nos compatriotes qui, avec courage, chaque jour, permettent au pays de continuer à vivre dans ce contexte. Leur travail, leur engagement, leur courage sont aussi notre fierté.

Et il y a la troisième ligne, celles et ceux qui peuvent télétravailler ou rester à la maison, arrêter leur activité pour un temps ou qui y sont contraints parce que le secteur d’activité a fermé et qui contribuent aussi à l’effort de la Nation en restant chez eux, en respectant les règles de confinement qui ont été édictées par le gouvernement, en réduisant les contacts, en luttant contre la propagation du virus. Je vous remercie, mes chers compatriotes, de cette part que vous prenez à l’effort collectif. Elle est indispensable, pour protéger notre système de santé, pour ralentir ce virus et protéger l’ensemble de nos soignants, de nos réanimateurs, pour permettre de sauver un maximum de vies, pour protéger aussi nos aînés et les plus fragiles.

Chacun a un rôle, et dans ce contexte nos armées ont un rôle et je veux les en remercier, et je terminerai par là. Nos armées sont déjà mobilisées comme ici, à Mulhouse, avec cet hôpital de campagne dans lequel je viens de me rendre et par la mobilisation aussi du service de santé dans son intégralité. Cet hôpital a été monté dans des délais records par le service de santé et l’armée de terre. Les 5 hôpitaux d’instruction des armées sont aussi mobilisés, où des malades sont déjà pris en charge. Des opérations de transport sanitaire aérien et maritime ont déjà été réalisées par des avions ravitailleurs, dont les opérations Morphée de l’armée de l’air, le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, d’autres missions de soutien encore. Partout, je le sais, nos militaires sont prêts et déterminés.

Nous sommes en guerre et face à ce qui se profile, ce pic de l'épidémie qui est devant nous, j'ai décidé, sur proposition de la ministre des Armées et du chef d'état-major des Armées, de lancer l'opération Résilience. Cette opération, distincte de l'opération Sentinelle qui continue de se concentrer sur la lutte contre le terrorisme quant à elle, cette opération Résilience sera entièrement consacrée à l'aide et au soutien aux populations ainsi qu'à l'appui aux services publics pour faire face à l'épidémie de Covid-19 en métropole et en outre-mer, en particulier dans les domaines sanitaire, logistique et de la protection. Dans ce cadre, j'ai d'ores et déjà décidé de déployer immédiatement le porte-hélicoptères amphibies Mistral dans le sud de l'Océan Indien et à partir de début avril le porte-hélicoptères Dixmude ira se positionner dans la zone Antilles Guyane en soutien de nos territoires ultramarins. 

Mes chers compatriotes, Mesdames, Messieurs, je reviendrai dans quelques jours faire un point complet de la situation, vous dire les décisions prises pour les semaines à venir et les décisions plus profondes que j'entends prendre pour la nation. Mais ce soir je voulais être là, aux côtés de nos soignants, aux côtés de nos armées, aux côtés de nos malades, pour dire que toute la Nation est engagée, engagée dans ce combat. Chacun a un rôle à y jouer, chaque citoyen, parce que la Nation française est un bloc et parce que dans cette guerre nous devons faire bloc, être unis, fiers et reconnaissants pour le rôle de chacun et tenir l'unité et le courage nous permettront de vaincre. Nous ne sommes qu'au début mais nous tiendrons.

Nous tiendrons parce que nous ne cèderons rien. Nous tiendrons parce que nous en avons la force. 

Lire la suite...

Partager sur : Partager

Manu Dibango: Sa veuve Marie-Josée "Coco", 4 jeunes et un pasteur à ses obsèques !

Manu Dibango: Sa veuve Marie-Josée "Coco", 4 jeunes et un pasteur à ses obsèques !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Manu Dibango 5.jpg, mar. 2020

Freddy Mulongo-Manu Dibango 2.jpg, mar. 2020

A 86 ans, le grand saxophoniste Manu Dibango est décédé du coronavirus, le mardi 24 mars, à l'hôpital de Melun. Mais l'image de 6 personnes à ses obsèques fait pleurer plus d'un africain. La France est confinée. Restez-chez vous, clame le message du gouvernement. En temps normal, Manu Dibango méritait des obsèques avec foule dû à son rang, par sa musique 

avoir rapproché des hommes et femmes mais aussi plusieurs continents.

Il n'y a pas eu plus ambassadeur itinérant du Cameroun à travers le monde que Manu Dibango. Sur les réseaux sociaux, il est regrettable que certains Camerounais se déchaînent contre lui. Qu'a-t-il fait et laisser au Cameroun? Frères, l'oeuvre de l'esprit est immatériel, il dépasse de loin les matériels.


Lire la suite...

Partager sur : Partager

Paris: Décès de Manu Dibango, le communiqué de l'Elysée !

Freddy Mulongo-Manu Dibango 6.jpg, mar. 2020



Palais de l’Élysée, le mardi 24 mars 2020

 

 

COMMUNIQUÉ

 

La musique mondiale a perdu un géant. Manu Dibango, saxophoniste, compositeur, passeur de rythmes et lanceur de tubes, était l’un de ces musiciens virtuoses et généreux dont le talent ne connaissait pas de limites : ses créations ont fait danser plusieurs générations, plusieurs continents. Il est hélas l’une des premières personnalités mondiales à succomber à la pandémie du Covid-19.

 

C’est à Douala au Cameroun qu’Emmanuel Dibango a vu le jour en 1933. Au temple protestant où sa mère est chef de chœur, il apprend à vocaliser sur Bach et Haendel et à caresser les cordes sous la bienveillante férule d’un oncle guitariste. En 1949, il a 15 ans lorsqu’il arrive en France pour faire ses études, avec 3 kilos de café dans ses bagages pour payer un premier mois d’accueil à ses hôtes. Mais, assez vite, la musique le tire loin des manuels scolaires. Un enseignant lui fait découvrir le piano, puis un ami, Francis Bebey, qui deviendra lui aussi une grande figure de la musique camerounaise, l’initie au jazz et au saxophone, son instrument-roi.

 

De Paris à Bruxelles, de caves en cabarets, il fréquente la diaspora afro-caraïbéenne et la bouillonnante scène jazz de l’après-guerre. Il rencontre bientôt Joseph Kabaselé, alias « Grand Kallé », le père de la rumba congolaise et le créateur de l’un des hymnes des indépendances africaines, Indépendance Tcha-tcha, qui l’embauche comme saxophoniste dans son orchestre African Jazz. Installé pour un temps à Léopoldville au Congo, Manu Dibango débute alors une carrière en solo, se fait connaître avec « Premier twist à Léo », et ouvre son propre club de musique, le Tam-Tam.

 

Revenu en France avec un répertoire qui s’est enrichi au fil de ses pérégrinations et de ses rencontres, qui s’est ouvert à la soul et au funk, il travaille avec quelques-unes des plus grandes vedettes de l’époque : Dick Rivers, Nino Ferrer, Mike Brant. A la fin des années 1960, il est le premier à faire jouer des artistes africains pour une émission de télévision française, Pulsations, dont il signe le générique en live avec son big band.

 

Manu Dibango se riait des frontières : il sautait d’un continent à l’autre, d’une culture à l’autre, d’un genre à l’autre, d’un instrument à l’autre – il les maîtrisait presque tous – pour créer une musique universelle, qui était à la fois africaine et caraïbéenne, américaine et européenne, mais qui était surtout chaloupée, entrainante et joyeuse. À chaque album, il inventait de nouveaux rythmes de joie, des mélodies du bonheur.

 

C’est avec un tube funk en diable, « Soul Makossa », qu’il avait accédé à une renommée internationale. Un hymne à la danse et au mélange qui n’était à l’origine que la face B d’un 45-tours sorti à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations de 1972, et qui est devenu, par un improbable cheminement d’admirations et de reprises, un hymne mondial dont le succès ne se dément pas : découvert par les pionniers new-yorkais du Disco, pillé par les plus grandes stars, cité, repris, il est joué et rejoué depuis près de cinquante ans.

 

Infatigable musicien voyageur, il a fait résonner son art virtuose sur les scènes de France et de Belgique, aux États-Unis, en Amérique Latine, en Côte d’Ivoire où il a un temps dirigé l’Orchestre de la Radio-télévision ivoirienne. Apôtre d’une musique où les artistes du monde entier dialoguent ensemble sur un pied d’égalité, Manu Dibango n’a jamais cessé de jeter des ponts, d’inventer des hybridations nouvelles, de susciter des rencontres, collaborant tour à tour et parfois en même temps avec Youssou N’Dour, Angélique Kidjo, Peter Gabriel, Sting, Serge Gainsbourg, Herbie Hancock ou Fela Kuti.

 

Avec le temps, celui qu’on surnommait « Papa Groove » était devenu « Papy groove », mais il n’avait jamais perdu son énergie et son enthousiasme : il était encore en tournée en France et à travers le monde l’an dernier, à l’occasion de ses 60 ans de carrière avec son « Safari symphonique », où s’entrelaçait harmonieusement le jazz et la musique classique.

 

Manu Dibango était aussi une voix, grave, engagée, qui savait se faire entendre pour célébrer les indépendances, pour dénoncer le racisme et l’apartheid, pour combattre partout les injustices, et pour célébrer cette Afrique dont il était l’un des fils les plus connus. En 1994, il en avait même pris le visage, sur la pochette de son album Wakafrica, auquel il avait fait participer les plus grandes stars du continent.


Immense musicien, il était aussi une figure d’humaniste universelle qui, par-delà les frontières géographiques et les styles musicaux, semait à foison la générosité et la joie. 

Lire la suite...

Partager sur : Partager

Me Wilkens Alhongo "Fally Ipupa est pénalement coupable et responsable pour les personnes décédées du Covid-19 après son concert de Bercy"!

Me Alhongo "Fally Ipupa est pénalement coupable et responsable pour les personnes décédées du Covid-19 après son concert de Bercy"!

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Me Alhongo.jpg, mar. 2020

La France est touchée par le Coronavirus-Covid-19. 32 964 personnes sont contaminées et 1995 personnes décédées. Et parmi eux des personnes qui ont assisté au concert de Fally Ipupa le 28 février dernier à Bercy. La vague sanitaire qui fait des dégâts en France s'installe dans la durée.

Du jamais vu ! Alors que des manifestations ont été annulées à cette date, le concert politique, politisé et instrumentalisé de Fally Ipupa a été maintenu. Fally Ipupa a ramené du Congo en France, une quarantaine de personnes y compris des chroniqueurs musicaux. On sait aujourd'hui que Dedié

Me Wilkens Alhngo, grand patriote et résistant à Bruxelles, qui suit le dossier concert Fally Ipupa à Bercy depuis le départ, monte au créneau et sans ambages déclare: Fally Ipupa est coupable et responsable de personnes décédées à son concert de Bercy. Ceux qui croient que les patriotes-résistants-combattants Congolais s'amusent n'ont qu'à se raviser. Pour Me Wilkens Alhongo, le combat de libération du Congo est un combat de vie. La diaspora congolaise ne lâchera rien. "Kabila dégage" était une lutte contre un système, pas contre un individu. Or aujourd'hui, les ennemis du Congo ont fait un deal avec Alias Kabila pour une nomination électorale avec mépris du peuple congolais. Le combat de la diaspora congolaise est noble et légitime.

1. Réveil FM International : Me Wilkens Alhongo comment avez-vous passé la journée du 28 février dernier à Paris ?

Me Wilkens Alongo : Ce vendredi là 28 février 2020, j'étais à Paris. Et comme l'Avocat au barreau de Paris Me Tamba avait besoin d'éléments du combat pour finaliser sa requête, il s'est que je me suis rendu en son cabinet. J'étais accompagner du combattant Pitshou Shomongo. Nous avons rencontré Me Michel Tamba. Et de là je lui filé quelques astuces en rapport avec le risque très élevé de contamination par le Coronavirus si le concert de FALLY Ipupa se jouait. Donc il s'agirait d'un trouble de l'ordre public. Par l'insalubrité publique. Car beaucoup de rencontres importantes venaient d'être annulés en France comme en Suisse : annulation du salon automobile. Tout cela augurait la survenance d'un malheur éventuel. De son cabinet, nous sommes allés au tribunal administratif de Paris repondre à l'invitation à comparaître à l'audience en référé au palais de justice de Paris.

Me Tamba et moi même avons demandé à la Juge des référés Mme F.DEMURGER de pouvoir annuler ce concert à cause du risque de contamination au Coronavirus.Malheusement notre demande fut rejetée. Ce qui fait que FALLY Ipupa devait alors donner son concert. Au mépris du grand risque de contamination au Coronavirus que FALLY Ipupa n'ignorait pas. La perfidie était à son comble car il doit être tenu co responsable de la mort de ceux qui sont venus à ce concert et qui y sont contaminés. FALLY Ipupa doit avoir sur sa conscience la mort de nos frères et sœurs congolais, voire Africains venus à ce concert de FALLY Ipupa le 28 février 2020.
Il est tenu co responsable de tous les contaminés par le Coronavirus venus à ce concert.

2. Réveil FM International: Plusieurs événements prévus le 28 février dernier ont été annulés sauf le concert politique, politisé et instrumentalisé de Fally Ipupa pourquoi ?

Me Wilkens Alhongo: Effectivement le concert de Fally Ipupa était très politisé. Comment pouvait-on annulé d' autres événements français importants et le laisser jouer ? Tout cela prouve à suffisance qu' il avait bénéficié de l' appui des lobbyistes en France et même des occultistes qui avaient besoin de sacrifices humains et du sang humain. Selon certains recoupement, il a bénéficié du fort soutien du numéro 1 de l' Organisation Internationale de la Francophonie : Mme Louise Mushikiwabo, ancienne Ministre rwandaise des affaires extérieures proche du sanguinaire et agresseur de notre pays; l' actuel président du Rwanda: Paul Kagame, Hitler Noir, dictateur Rwandais et bourreau du peuple congolais avec plus de 12 millions de Congolais à sa conscience. Il est également pillard et receleur des ressources de la République démocratique du Congo. Le Rwanda est devenu le premier producteur du coltan, un minerai qui ne trouve pas dans son sous-sol.

L' agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda et l'Ouganda, est un crime imprescriptible selon l' article 29 du statut de Rome du 17 Juillet 1998. Elle est défini à l'article 8 Bis du même statut de Rome puis définie par la Résolution de l' Assemblée générale des Nations Unies ; résolution 3314 du 14 décembre 1974: "L' agression est la violation de l' intégrité territoriale d' un État, la violation de son indépendance politique et de sa souveraineté nationale".

3. Réveil FM International: Par amour pour Fally Ipupa Vous avez tenté de le dissuader avec un proverbe Mongo lequel ?

Me Wilkens Alhongo : BON' ODJU TSIKA : Jeune homme laisse. BAKOKUMYA BAKOSAMANYA L' AALOKI: En t' applaudissant, on attire vers toi les sorciers et les malheurs.

4. Réveil FM International : Le Coronavirus frappe partout en France. Et déjà quelques pro-concert de Fally Ipupa sont parmi des victimes emportées. Le chansonnier Congolais est il pénalement coupable et responsable ?

Me Wilkens Alhongo : Oui, il est pénalement responsable et coupable pénalement pour complicité de crime de génocide et de mise en danger du risque de contamination au Coronavirus.
Article 6, C du statut de Rome dit : la soumission intentionnelle d' un groupe de gens à des conditions de vie devrant entraîner sa destruction physique totale ou partielle. C' est ce qu'il a favorisé par son concert du 28 février 2020 alors qu'il savait pertinemment bien le danger de contamination au Coronavirus lors de ce concert et qu' il y aurait des gens venus de différents pays voire de l' Italie ; un pays en ce 28 février 2020 déjà très frappé par le Coronavirus.Son appel à l'aide à la population congolaise pour le danger du Coronavirus constitue un aveu car il savait déjà avant son concert le danger de contamination au Coronavirus ce 28 février 2020 là à Accor Hôtel : ex Bercy à Paris en France. L' article 121-3 du code pénal français:". ..les personnes physiques qui n' ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de l'éviter, sont responsables pénalement s' il est établi qu'elles ont soif violé de façon manifestement délibéré une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d' une particulière gravité qu' elle ne pouvaient ignorer".

En outre l'article 121-7 dit : "Est complice d'un crime ou d' un délit la personne qui sciemment par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation". C'est ce qu'a fait Fally Ipupa avant et ce 28 février 2020 par son concert à Paris Bercy.

5. Réveil FM International: Les chroniqueurs musicaux de Kinshasa ont clamé le retour des concerts en Europe avec Fally Ipupa. Est-ce que c'est la fin de la Fatwa Anti-Concerts ?

Me Wilkens Alhongo : Non ! Au contraire, il a encore fait durcir le ton. La FATWA ANTI-CONCERT reste et demeure renforcée de plus. La FATWA ANTI-CONCERT est la propriété de toute la diaspora congolaise au niveau mondial. Elle n'appartient à personne mais à tous. Pour lever la FATWA ANTI-CONCERTS, il faudra une assemblée générale mondiale, chaque congolais et congolaise de la diaspora aura son mot à dire. Il faudra la participation de nos compatriotes de contrées lointaines: Vanuatu, Samoa, Fidji, îles Salomon, île d'Efate...

Non, la FATWA ANTI-CONCERT EST CORSÉE. Elle se renforce davantage. Elle devient immuable, inaltérable et inviolable. Fally Ipupa a fermé toutes les portes aux artistes congolais en Occident.

6. Réveil FM International: Que doit faire la diaspora diaspora congolaise mondiale pour que le dossier concert Fally Ipupa aille jusqu'au bout ?

Me Wilkens Alhongo : La Diaspora congolaise doit maintenant beaucoup plus médiatiser son combat noble pour la libération effective du pays. Dénoncer devant les tribunaux toutes les machinations et complicité des artistes musiciens congolais ; liés à la sale politique anti peuple congolais à travers les médias : Grandes chaines de radio- TV et sur les réseaux sociaux. Demander et rencontrer les grands décideurs do monde politique international afin de mieux leur expliquer les vraies réalités et enjeux en RDCONGO. Leur faire savoir la situation macabre que traverse notre pays. Mieux leur expliquer les raisons valables de la FATWA ANTI-CONCERT des musiciens congolais pourtant Leaders d' opinions avec forte capacité d' influencer et responsabiliser le peuple congolais au lieu de l' entraîner dans la distraction.
Preuves actuellement qu' ils peuvent en tant que leaders d' opinions influencer et orienter la masse congolaise ; les messages de Koffi Olomide, de Fally Ipupa à l' endroit et pour le peuple congolais. Ces appels à l' aide et aux dons auraient vraiment de la valeur si ces musiciens dénonçaient la mauvaise politique anti peuple congolais pratiquée en RDCONGO par les dirigeants actuellement au pouvoir dans notre pays. Ces appels aux dons pour sauver la vie des millions de congolais dans cette crise de Coronavirus prouve à suffisance leurs capacités d' influencer le peuple congolais pour parvenir à un changement politique en RDC.

7. Réveil FM International: Fally Ipupa a-t-il péché par arrogance et cupidité ?

Me Wilkens Alhongo : Oui, il a péché par arrogance et par cupidité au lieu de penser à la souffrance des millions des congolais.Il devait plutôt être humble. Malheureusement, il n' a pensé qu' à sa poche et à son ventre au lieu de penser à la contamination des spectateurs venus de partout par le Coronavirus. C'est inhumain et égoïste.

Il aurait pu parler calmement à la Diaspora congolaise et avec les combattants qui mènent un combat noble. Il a préféré sacrifier ses frères et sœurs africains; surtout Congolais au profit de l' argent et le faux succès.

8. Réveil FM International: Le concert de Fally Ipupa est une hécatombe qui ne dit pas son nom. Quelles sont les leçons en tirées ?

Me Wilkens Alhongo : Les leçons à tirer sont les suivantes : Être dorénavant vrai patriote, se ranger du côté du peuple congolais et devenir un vrai Messager de la souffrance du Peuple Congolais. Devenir un véritable Leader d' opinion qui dénonce tout le mal fait sur le peuple congolais en RDC comme le firent Miriam Makeba sous l' apartheid dans son pays l' Afrique du Sud, Bob Marley , Peter Tosh ....en Jamaïque, Fela Kuti au Nigeria, Alpha Blondy...

Être humble et écouter aussi ses frères et sœurs combattants congolais de la Diaspora. Devenir ce musicien congolais véritablement Leader d'opinions dénonçant les massacres des congolais à Béni et partout, les viols massifs des femmes congolaises, l'agression du pays par Paul Kagame, Hitler Noir.

9. Réveil FM International: Fally Ipupa est soutenu par plusieurs lobbies pour casser la Fatwa Anti-Concerts instaurée dans la diaspora. Pourquoi cette Fatwa fait-elle tant de mal aux prédateurs et occupants du Congo ?

Me Wilkens Alhongo : C' est parce qu'ils veulent casser l' éveil patriotique congolaise ancré dans la Diaspora par la distraction liée au concert des musiciens congolais de la Diaspora.

Nos bruits et manifestation dérangent les spoliateurs de nos ressources naturelles qu' ils veulent continuer à puisser dans le silence total. Nos dénonciations suscitent des interrogations des citoyens et peuples des Pays occidentaux et prédateurs qui tiennent à spolier nos richesses dans le calme en sacrifiant les vies de nos peuples.

D' où il faut nous faire taire. Nous ramener dans les distractions des concert dans le but de détourner notre attention sur le sort de notre pays et ses vrais enjeux.

10. Réveil FM International: Le mot de la fin ?

Me Wilkens Alhongo : Je fais plutôt un appel à la PERSÉVÉRANCE DU PEUPLE Congolais dans cette lutte pour la libération effective de notre pays. Nous finirons par gagner ce combat qui est noble et juste.

Continuons à nous battre pour chasser l' incarnation du mal congolais : Hippolyte Kanambe alias Joseph Kabila ; lui et tout son système doivent dégager. KABILA DEGAGE ! Est toujours d' actualité !

Parvenir à tout prix à mettre fin à l' exploitation illégale de notre pays par des pilleurs venus d' ailleurs : du Rwanda, Ouganda, et de l' occident voire du monde entier profitant de l' absence de l' État de droit en RDCONGO.

Wilkens E. Alhongo, Juriste et Docteur en Droit/ Belgique.. Opposant politique au système en place en RDCONGO.Ancien de la Magistrature militaire en RDCONGO. Ancien Assistant du Secrétaire général administratif de l' Université de Kinshasa, Chargé de l'enseignement du Cours de Droit administratif à l'Institut Supérieur des Sciences du Travail : ISST /Kinshasa, RDC.

Ayant prêté le serment d'avocat au Barreau de Bruxelles le 03 décembre 2012, Combattant Résistant congolais de la Diaspora depuis plusieurs années, Président des associations de droit belge : Mouvement Indépendant pour la Reconnaissance Congolais : MIRGEC, et BEDEN human rights, President d' honneur de l' association de droit luxembourgeois: RACINE BONHEUR CONGO.

Lire la suite...

Partager sur : Partager

jeudi 26 mars 2020

"Coronavirus": Le Ghana de Kwame Nkrumah met 100 millions de dollars et des équipements, le Grand Congo de Patrice Lumumba met 1 million 800 mille dollars et demande l'aide internationale !

"Coronavirus": Le Ghana de Kwame Nkrumah met 100 millions de dollars et des équipements, le Grand Congo de Patrice Lumumba met 1 million 800 mille dollars et demande l'aide internationale !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Tshilombo Tshintuntu 4.jpg, mar. 2020


Le coronavirus révèle le fonctionnement de deux pays sur le même continent. Un pays qui fonctionne où l'Etat use de son pouvoir régalien pour protéger sa population: Le Ghana. Un autre pays, la République démocratique du Congo où des kuluna et chekuleurs cravatés ont pris en otage, une population exsangue par la misère, pauvreté, chômage, malnutrition, vols des deniers publics, corruption généralisée...

Kwame Nkrumah et Patrice Lumumba était des panafricanistes convaincus qui aiment chacun son pays. Qu'en est-il de leurs héritiers ?

Le Ghana met 100 millions de dollars et des équipements aux Ghanéens: les masques sont distribués, les rues sont nettoyés, des évêques, pasteurs et imams prient et jeûne ensembles pour leur pays. Le Ghana a 2 décès sur les 68 cas déclarés positifs.

La République démocratique du Congo est dans la mal gouvernance depuis plusieurs décennies et parmi ses fléaux qu'elle traîne comme un un boulet, il y a celui de la légitimité de ses dirigeants. La fraude électorale est devenue un sport national.

En République démocratique du Congo, c'est la bouillabaisse. Le régime Tshilombo décide le confinement d'une population qui vit avec -1 dollar par jour, au jour le jour. Des autorités dictent des mesurettes sans véritable prises en charges des populations. Le régime de Kinshasa ne connait même pas le nombre de sa population, le dernier recensement date de 1984.

Après avoir dépensé 80 millions de dollars pour des voyages inutiles d'Angwalima Tshilombo voleur du destin du peuple congolais, et dépensé 10 millions pour le mausolée d'Etienne Tshisekedi "Héros National" qui avait empêché en 1969, Joseph Kasa-Vubu, premier président du Congo d'aller se faire soigner en Belgique et lui avait coupé l'eau et l'électricité à sa résidence...Tshilombo met 1 million 800 mille dollars pour 80 millions de Congolais et tend la main à l'aide internationale.
Tshilombo met en place un Fonds national de solidarité contre le coronavirus" (FNSCC) sans y mettre un sou. Angwalima Tshilombo attend l'argent des autres. Inconscient, incapacitaire et médiocre, Tshilombo est une calmité pour et contre le Congo.

Freddy Mulongo-Ghana.jpg, mar. 2020

Le Ghana est passé par des moments difficiles mais il s'en sort mieux que la République démocratique du Congo. Le Ghana est le seul pays africain qui a eu un Secrétaire Général de l'ONU: Koffi Annan. Il y a eu aussi Jerry Rollins.

Freddy Mulongo-Ghana 10.jpg, mar. 2020

En juin 1979, Rawlings et plusieurs officiers subalternes organisent avec succès un coup d'État militaire. Avec le Conseil des forces révolutionnaires, il dirige le pays pendant 112 jours, au cours desquels plusieurs dirigeants, dont le général Ignatius Kutu Acheampong, sont jugés et exécutés. Rawlings cède alors le pouvoir à un président civil élu librement, Hilla Limann. Ce dernier renvoie rapidement le putschiste de l'aviation.

Freddy Mulongo-Ghana 2.jpg, mar. 2020

Rawlings n'en demeure pas moins une figure populaire. Face à l'incompétence du nouveau régime civil qui ne parvient pas à enrayer le déclin de l'économie nationale, il décide, le 31 décembre 1981, de renverser le gouvernement de Limann. Rawlings constitue un Conseil provisoire de la défense nationale pour remplacer le gouvernement et fait emprisonner Limann et quelque 200 hommes politiques.

Il crée des comités de défense populaire dans les quartiers, ainsi que des conseils de travailleurs destinés à contrôler la production des usines. Lorsque ces structures et diverses autres mesures populistes se révèlent un échec en 1983, Rawlings fait machine arrière et adopte une politique économique conservatrice éditée par le F.M.I. et la Banque mondiale. Il diminue ainsi les subventions et le contrôle des prix afin de réduire l'inflation, privatise de nombreuses entreprises publiques et dévalue la monnaie en vue de stimuler les exportations. Cette libéralisation dope l'économie ghanéenne, qui affiche au début des années 1990 l'un des taux de croissance les plus élevés d'Afrique.

Rawlings est élu président en 1992, et réélu en 1996. La Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat, il se retire au début de l'année 2001, cédant la présidence à John Kufuor. Il aura apporté la stabilité politique au Ghana tout en gérant l'économie d'une main de maître, mais en laissant se creuser le fossé entre les riches et les pauvres. À tout juste 71 ans, Jerry Rawlings reste une personnalité qui compte dans le paysage politique ghanéen et en Afrique de l’Ouest. Si l’ancien chef de l’État s’exprime moins souvent dans les médias, chacune de ses interventions est très attendue.

La pandémie de coronavirus “s’accélère”. L’OMS appelle l’Afrique à “se réveiller” et se préparer au “pire”.
Des mesures drastiques sont prises par certains pays sur le continent pour endiguer l‘épidémie de coronavirus.
Plus de 2 400 cas confirmés dans 46 pays pour 66 décès en Afrique.

Le Ghana est un pays démocratique que j'ai eu la grâce de visiter en novembre 2016 lors de la visite officielle du premier ministre français. J'ai été accrédité pour couvrir ce déplacement.

Lire la suite...

Partager sur : Partager

mercredi 25 mars 2020

RDC: "Coronavirus", les prisonniers Congolais confinés et abandonnés à eux-mêmes !

RDC: "Coronavirus", les prisonniers Congolais confinés et abandonnés à eux-mêmes !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-prison de Makala 3.jpg, mar. 2020

La prison centrale de Makala est le plus grand centre pénitentiaire de Kinshasa. Construite en 1958, alors que la capitale ne dénombrait que 500 000 habitants contre 13 millions aujourd’hui, elle compte près de 9000 prisonniers dépassant très largement la capacité d’accueil de 1500 places .

Le centre de détention de Makala est tristement réputé pour son état de délabrement et sa surpopulation, qui en font un véritable "enfer sanitaire". La prison de Ndolo est réservée aux personnes poursuivies ou condamnées devant les tribunaux militaires.

Le Coronavirus tue et décime des populations. Que dire des populations carcérales en République démocratique du Congo ?

Freddy Mulongo-prison de Makala 1.jpg, mar. 2020

A l’origine de cette surpopulation, le recours excessif à la détention préventive. L’article 17 al 1 de la Constitution congolaise dispose que la liberté individuelle est la règle et la détention l’exception. Mais en réalité, 70 à 80 % des prisonniers sont des détenus préventifs. La plupart d’entre eux moisissent depuis des mois à Makala sans jamais avoir été présentés à un magistrat.

Freddy Mulongo-prison de Makala Mike-Mukebayi.jpg, mar. 2020

A Makala, la chaleur y est étouffante. Les corps en sueur sont allongés à même le sol et rares sont ceux qui peuvent s’offrir des matelas. Les détenus vivent dans la misère la plus sombre. Ils se retrouvent parfois à 500 dans une salle de 20 mètres sur 30 mètres. Ils dorment à même le sol et doivent se soulager dans des seaux. Leur nourriture se compose souvent d’un seul repas par jour à base de quelques haricots ou de feuilles de manioc. Certains se font apporter leur repas par leur famille, mais souvent les gardiens les gardent pour eux.

Tout se paie à la prison de Makala. La cellule, la sécurité, les téléphones portables ("pour pouvoir en posséder un, il faut payer au moins 200 dollars par trimestre aux policiers qui improvisent des fouilles") et même la possibilité d’avoir un peu de compagnie. La vie en détention y apparaît anarchique, sans policiers, directement encadrée par les prisonniers les plus âgés. Sans réelle surveillance ni contrôle, les évasions sont courantes. Les conditions sanitaires y sont catastrophiques: 150 personnes dans une salle de moins de 30m² par une rude chaleur.

Au cours de son allocution pour imposer le confinement aux populations congolaises affamées, sans soins ni infrastructures... pas un mot d'Angwalima Tshilombo, bénéficiaire de Nomination Électorale, pantin, marionnette et masque d'Alias Kabila...sur les prisonniers Congolais avec cette pandémie de Coronavirus. Grand Voleur du destin du peuple congolais avec son putsch électoral, Angwalima Tshilombo Félix Tshisekedi déclarait le 24 janvier 2019 vouloir " défendre la Constitution" et travailler à la construction d’un " Congo réconcilié".

Doivent-ils mourir parce qu'ils sont prisonniers ? Quelles sont les mesures prises pour les centres de détentions en RDC ? Rien ! Avec la pandémie du coronavirus, ce ne plus le désengorgement de prisons, qui est urgente mais c’est la réorganisation pénitentiaire de la République démocratique du Congo.

Partout en République démocratique du Congo, la situation des centres pénitentiaires est alarmante. Sur les quatre-vingt que compte le Congo: la malnutrition, les mauvaises conditions d’hygiène et le manque d’accès aux soins que subissent les détenus congolais sont monnaies courantes. A l’exception de la prison de Luzumu, située dans la province du Kongo central et dont la construction a été financée par l’Union européenne, les conditions de vie sont infernales. 

Lire la suite...

Partager sur : Partager

mardi 24 mars 2020

RDC: Photos, décédé du Coronavirus Me Joseph Mukendi wa Mulumba déjà enterré!

RDC: Photos, décédé du Coronavirus Me Joseph Mukendi wa Mulumba déjà enterré!

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Le Coronavirus est une drôle de maladie. L'enterrement se fait le même jour, sans la présence de la famille. Me Jean Joseph Mukendi wa Mulumba qui est décédé ce matin à 5h du matin a été enterré cet après-midi à Kinshasa. Personne ne connait l'endroit exacte de sa dernière demeure. Bizarre tout de même. Le jour du putsch électoral d'Angwalima Tshilombo, Me Jean Joseph Mukendi wa Mulumba s'était fait accompagner d'une cohorte d'avocats, une quarantaine,  à la Cour Constitutionnelle pour défendre la fraude électorale et la tricherie de son neveu Tshilombo, voleur de tout un destin du peuple congolais. Il aura été à toutes les négociations entre Udps et le régime dictatorial d'Alias Kabila: Ibiza, Venise, Paris, Bruxelles, Kinshasa. Pour avoir été avocat de deux famille Chebeya et Bazana, puis par après défenseur du régime Kabila sur le même dossier, cela jette un trouble dans l'esprit de plus d'un Congolais. 

Freddy Mulongo-Me Mukendi jean Joseph 1.jpg, mar. 2020Freddy Mulongo-Me Mukendi jean Joseph 3.jpg, mar. 2020

Lire la suite...

Partager sur : Partager

samedi 21 mars 2020

Fally Ipupa-Coronavirus: Dedié Bandubola, première victime du Covid-19 à Kinshasa !

Fally Ipupa-Coronavirus: Dedié Bandubola, première victime du Covid-19 à Kinshasa !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Dedie Bandubola.jpg, mar. 2020

L'hécatombe commence. Les pro-concerts Fally Ipupa à Paris Bercy, le 28 février dernier, qui étaient déterminés avec leurs lobbyistes de défier la diaspora congolaise avec la Fatwa Anti-Concerts, tombe un à un frappé du Covid-19.

Fally Ipupa-Coronavirus aura des morts sur sa conscience. Muana Mayele Ayokaka. Avec ces morts, qu'est-ce que son concert a-t-il apporté ? Rien ! Défier tout un peuple à cause des petits intérêts mercantiles, voici les premières conséquences. Que tes politicailleurs-ventriotes et lobbyistes ramènent à la vie ceux qui sont morts.

Freddy Mulongo-Jean Michel Denis.jpg, mar. 2020

Amoureux de musiques africaines, c'est le confrère Jean-Michel Denis, qui a introduit Fally Ipupa sur scène de Bercy le 28 février dernier. Il est décédé le 16 mars à Paris, emporté par le Coronavirus. Il a commencé à tousser juste après le concert de Fally Ipupa à Bercy, sa santé s’est dégradée et gâtée par la suite. Et le coronavirus l’a emporté.

Dedié Bandubola est la première victime du Coronavirus à Kinshasa en République démocratique du Congo. Lui aussi était au concert de Fally Ipupa à Bercy. Arrogant rabatteur qui avait trompeté pour Fally Ipupa en plein Paris venu de Kinshasa. Étaient-ils parmi ceux qui avaient garanti les paiement des casses et dégâts à la gare de Lyon ? Il était parmi ceux qui incitaient à aller à Bercy pour le concert de Fally Ipupa comme le montre cette vidéo. Son chauffeur est aussi décédé et 5 autres personnes sont contaminées.

https://www.facebook.com/DeniseDusauchoyOfficiel/videos/515442892699830/

Le cas de cet individu arrogant est plus problématique. Dedié Bandubola était le directeur adjoint au cabinet de sa sœur Acacia Bandubola Mbongo, Ministre de l'Economie nationale. Donc ce cabinet familial est-il au service du Congo ou de la famille Bandubola-Bena Mpuka ? Qu'est-ce qu'un pseudo- médecin connait de l'économie ? Comment une ministre peut avoir son frère comme Directeur Adjoint dans son cabinet ?

Le Congo est tombé si bas. Personne ne dénonce le clientélisme et népotisme au ministère de l'économie nationale.
La sœur nomme son frère directeur adjoint de cabinet, personne ne pipe mot. Parce que la fameuse ministre a des liens familiaux avec Angwalima Tshilombo avec sa présidence usurpée.

Aux thuriféraires-blablateurs de Kinshasa qui nous abreuvent sur les réseaux sociaux avec "Nos condoléances" faisant l' éloge funèbre et hommage funéraire à un certain Dedié Bandubola doivent se raviser.

Lire la suite...

Partager sur : Partager