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vendredi 6 mars 2020

LE CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME POURSUIT SON DÉBAT GÉNÉRAL AU TITRE DE LA PROMOTION ET PROTECTION DE TOUS LES DROITS DE L’HOMME

LE CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME POURSUIT SON DÉBAT GÉNÉRAL AU TITRE DE LA PROMOTION ET PROTECTION DE TOUS LES DROITS DE L’HOMME

       Freddy Mulongo, Réveil FM International 
       Freddy Mulongo-Conseil des droits de l'homme 11.jpg, mar. 2020

 

 

Il célèbre la Journée internationale de la femme et le vingt-cinquième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing

Le Conseil des droits de l’homme a célébré ce matin la Journée internationale de la femme - qui tombe cette année dimanche prochain, 8 mars – et le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, adoptés en septembre 1995 à l’issue de la Conférence mondiale sur les femmes tenue dans la capitale chinoise.  Le Conseil a ensuite poursuivi son débat général au titre de la promotion et de la protection de tous les droits de l’homme, en entendant les déclarations de très nombreux intervenants*.

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme et du 25ème anniversaire de la Conférence de Beijing, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, a rappelé que lors de cette Conférence, qui avait solidement consacré l’égalité des droits des hommes et des femmes, les États s’étaient engagés à faire avancer les conditions de vie des femmes dans toutes les régions.  Pour cette raison, il est « inacceptable » que les progrès soient trop lents, a-t-elle déclaré, appelant à « mieux faire ». 

La Haute-Commissaire a fait état de la campagne – intitulée « hashtag changethestory » - qu’elle lance pour lutter contre les croyances préjudiciables, pour faire cesser les inégalités entre les sexes.  

La Finlande, au nom de plus d’une quarantaine d’États, ainsi que le Centre pour les droits de la reproduction, au nom de dix-sept organisations, ont également fait des déclarations. 

  

Cet après-midi, à 15 heures, le Conseil achèvera son débat général au titre de la promotion et de la protection de tous les droits de l’homme, avant d’engager son débat interactif avec le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en République populaire démocratique de Corée.  Il tiendra ensuite son débat annuel sur les droits des personnes handicapées. 

 

Les débats de cette quarante-troisième session et l’ensemble des interventions auxquelles ils ont donné lieu peuvent être suivis et réentendus en consultant le site UN Web TV.

 

 

Célébration de la Journée internationale de la femme et du vingt-cinquième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing

 

MME ELISABETH TICHY-FISSLBERGER, Présidente du Conseil des droits de l’homme, a fait savoir à l’ouverture de la séance ce matin que – la Journée internationale de la femme tombant cette année le dimanche 8 mars – le Conseil a décidé de la célébrer à l’avance, dans le cadre également du vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de la Conférence mondiale sur les femmes, tenue en septembre 1995 à Beijing (Chine).  Elle a encouragé tout un chacun à saisir cette double occasion pour soutenir et protéger les droits des femmes partout dans le monde.  

MME MICHELLE BACHELET, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a rappelé, en ce 25éme anniversaire de la Conférence de Beijing, que cette Conférence mondiale sur les femmes avait solidement consacré l’égalité des droits des hommes et des femmes.  Les représentants de 191 États s’y étaient alors engagés à faire avancer les conditions de vie des femmes dans toutes les régions, a rappelé la Haute-Commissaire.  Il faut fêter cet événement sans toutefois oublier qu’obtenir les droits des femmes est une tâche de longue haleine, les femmes ayant encore un long chemin à parcourir pour être sur un pied d’égalité avec les hommes dans de nombreux domaines.  À cet égard, Mme Bachelet a jugé inacceptable que les progrès soient trop lents : « on doit mieux faire », a-t-elle exhorté, espérant compter sur tous les secteurs pour atteindre cet objectif et être à la hauteur de ce qui a été convenu à Beijing.  Dans ce but, elle a fait état de la campagne – intitulée « hashtag changethestory » - qu’elle lance pour lutter contre les croyances préjudiciables, pour faire cesser les inégalités entre les sexes.  Il nous faut saisir l’ambition, réaliser les objectifs de Beijing et favoriser l’égalité et la dignité, a insisté la Haute-Commissaire. 

 

Dans une déclaration commune au nom de plus de 44 États, la Finlande a déclaré qu’en 1995, les États, l’ONU et les organisations féminines s’étaient largement mobilisés pour changer la donne.  Malgré les progrès, on constate avec préoccupation une résurgence de lois discriminatoires qui menacent l’égalité des chances et les droits à la santé reproductive et génésique.  « Tout ce qui s’oppose aux droits des femmes et des filles est à éliminer », a insisté la Finlande, pointant en premier lieu la violence fondée sur le sexe sous toutes ses manifestations.  En outre, les défenseuses des droits reproductifs et des droits fonciers des femmes, par exemple, sont particulièrement ciblées, a fait observer la Finlande, avant de renouveler ses engagements en vue d’une égalité pleine et entière. 

 

Dans une déclaration au nom de 17 organisations, le Centre pour les droits de la reproduction, a rappelé que les organisations des femmes et les militantes ont perpétué la lutte pour la justice sociale, pour l’autonomie, contre la violence et la militarisation et pour l’amélioration des mécanismes institutionnels.  Les organes de traités, les individus et les groupes ont toujours répété qu’il faudrait, avant tout, une participation paritaire, de la transparence, la non-discrimination et des réparations concrètes pour les survivantes.  Les mouvements sociaux ont montré toute la force du mouvement féministe, a insisté l’ONG, appelant pour les femmes à « une place à la table et dans la rue, partout où les décisions sont prises ».  

 

Fin du débat général au titre de la promotion et de la protection de tous les droits de l'homme

 

Au cours du débat les interventions ont tourné sur la nécessité de respecter tous les droits de l’homme, sans distinction aucune.  Plusieurs délégations ont donc évoqué l’urgence de réaliser le droit au développement. 

 

A également été évoquée la question d’un instrument international juridiquement contraignant sur les entreprises et les droits de l’homme.  Si certains ont soutenu l’actuel projet d’instrument dans sa mouture actuelle, plusieurs délégations ont estimé que l’actuel projet ne répondait pas aux problématiques actuelles et, de ce fait, risquait de ne pas atteindre l’objectif commun.  Parmi les lacunes persistantes, a-t-il notamment été relevé, figure l’absence de mention, dans le préambule du texte, de la primauté du droit international relatif aux droits de l’homme sur le commerce et les accords d’investissement. 

 

Des questions thématiques, dont celle des violences et discriminations à l’encontre des femmes, de même que des situations spécifiques de pays – notamment dans le sous-continent indien et dans des territoires non autonomes – ont en outre été soulevées. 

 

Des voix se sont élevées contre l’adoption de lois discriminatoires à l’endroit de minorités ethniques et religieuses et il a été souligné que ceux qui s’opposent à ces lois sont sévèrement réprimés. 

 

Ont par ailleurs été dénoncés les blocus économiques et financiers imposés à plusieurs pays dans la région arabe et en Amérique latine, au regard notamment de l’impact dévastateur de ces blocus sur les populations et sur le droit au développement. 

 

L’attention a en outre été attirée sur le risque d’escalade de la violence lié à l’usage excessif de la force contre des manifestations pacifiques, ainsi que sur la situation actuelle aux frontières en Méditerranée s’agissant des migrants. 

 

De nombreux intervenants ont rendu hommage aux défenseurs des droits de l’homme qui, a-t-il été rappelé, opèrent dans des conditions difficiles, au péril de leur vie. 

 

Les brutalités policières et dans les prisons, commises dans l’anonymat et en toute impunité, ainsi que les disparitions forcées, ont été catégoriquement condamnées et le Conseil prié de se saisir de cette question pour que justice soit faite. 

 

Liste des participants : République islamique d’Iran, Ghana, Mozambique, Albani, Chine, Kirghizistan, Éthiopie, Suède, Timor Leste, Azerbaïdjan, Algérie, Royaume-Uni, World Federation of United Associations (declaration conjointe), Cairo Institute for Human Rights (declaration conjointe), Stichting Choice for Youth and Sexual, Centre Europe-tiers monde, FIAN international, (declaration conjointe), United Nations Assocition of ChinaHuman Rights Law Center, VAAGDHARA, Friends World Committee for ConsultationGlobal Institute for water environment and HealthGeneva Center for Human Rights Advancement and Global DialogueWorld Evangelical AllianceSikh Human Rights GroupJapanese Workers’ Committee for Human RightsInstitut international pour les droits de l’homme et le développement, Société pour les peuples menacés, OCAPROCE Internationale, Make Mothes Matter, International Institute for Non-Aligned StudiesIndian Council for Education, Center for Environment and Management Studies, International Lawyers.Org, Ingénieurs du Monde, International Association of Crafts and Small and Medium-Sized EnterprisesChinese Association for International Understanding, United Nations WatchAssociation for Progressive Communications, Action internationale pour la paix et le développement dans la région des Grands Lacs, Global Welfare AssociationIraqi Development OrganizationMother of Hope Cameroon Common Initiative GroupPan African Union for Science and TechnologyCommunity Human Rights and Advocacy (CHRAC), World Barua Organization (WBO), Association pour l’intégration et le développement durable au Burundi, Center for Organisation, Research and Education, African Development AssociationAsociacion cubana de las Naciones Unidas, Friends of the Earth International, Jeunesse étudiante tamoule, Ecumenical Federation of Constantinopolitans, II Cenacolo, Khiam Rehabilitation Center for Victims of TortureSociety for Iranian Women Advocating Sustainale Development of Environment, Association internationale des avocats et juristes juifs, Right Livelihood Award Foundation, Union des juristes arabes, Association internationale des avocats démocrates (IADL), International Service for Human Rights (également au nom d’Amnesty International), Shivi Development Society, International Humanist and Ethical UnionBritish Humanist AssociationInternational Fellowship of Reconciliation, Association internationale pour l’égalité des femmes, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (IHRAAM), Christian Solidarity Worldwide, Congrès musulman mondial, International Human Rights Association of American Minorities, CIVICUS, Organisation internationale pour les pays les moins avancés (OIPMA), International Muslim Women’s UnionChina Society for Human Rights Studies (CSHRS), Union européenne des relations publiques, iuventum e.V, Organisation internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, World Environment and Resources Council (WERC), Americans for Democracy and Human Rights in Barhraïn IncAssociation of World CitizensAlsalam FoundationFundacion latinoamaricana por los derechos humanos y desarrollo socialAfrican Regional Agricultural Credit Association, Agence internationale pour le développement, Canners International Permanent Committee, Peace Brigades International SwitzerlandUnion of Northwest Human Rights Organisation, Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Action of Human Movement (AHM), International Bar Association (également au nom de Law Council of Australia), Villages unis, Centre européen pour le droit, la justice et les droits de l’homme, Organization for Defending Victims of ViolenceArticle 19-The International Center Against Censorship, Réseau International des droits humains, Commission internationale des juristes, International Youth and Student Movement for the United NationsCommission for the Churches on International Affairs of the World Council of Churches, Solidarité Suisse-Guinée

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jeudi 5 mars 2020

LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME ENTEND LA PRÉSENTATION DE NOMBREUX RAPPORTS AU TITRE DE LA PROMOTION ET DE LA PROTECTION DE TOUS LES DROITS DE L'HOMME

LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME ENTEND LA PRÉSENTATION DE NOMBREUX RAPPORTS AU TITRE DE LA PROMOTION ET DE LA PROTECTION DE TOUS LES DROITS DE L'HOMME


Freddy Mulongo, Réveil FM International


Freddy Mulongo-Conseil des droits de l'homme 9.jpg, mar. 2020

 

Il entame son débat général sur ces questions et achève son dialogue avec la Rapporteuse spéciale sur le logement convenable

 

Le Conseil des droits de l’homme a achevé, cet après-midi, son dialogue avec la Rapporteuse spéciale sur le logement convenable, en entendant les déclarations de plusieurs intervenants*.  « Nous devrions avoir honte », a déclaré la Rapporteuse spéciale, Mme Leilani Farha, se demandant comment des États peuvent jeter des familles à la rue sans que cela soit considéré comme une crise humanitaire massive.  Elle a ajouté que ce sentiment de honte devrait réveiller les consciences face à l’inacceptable et amener d’autres États à rejoindre les efforts en cours pour un changement radical des politiques de logement.     

 

Le Conseil a ensuite entendu la présentation d’une dizaine de rapports thématiques du Secrétaire général, de la Haute-Commissaire et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, ainsi que la présentation du rapport sur la cinquième session du Groupe de travail sur les sociétés transnationales et les droits de l’homme et celle du rapport sur la deuxième rencontre intersession du Conseil pour le dialogue et la coopération sur les droits de l'homme et le Programme de développement durable. 

 

Le Conseil a alors entamé son débat général au titre de la promotion et de la protection de tous les droits de l’homme en entendant les interventions de nombreuses délégations**.

 

En fin de séance, la République populaire de Chine, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont exercé leur droit de réponse. 

 

 

Le Conseil poursuivra demain matin, à compter de 10 heures, son débat général au titre de la promotion et de la protection de tous les droits de l'homme.

 

Les débats de cette quarante-troisième session et l’ensemble des interventions auxquelles ils ont donné lieu peuvent être suivis et réentendus en consultant le site UN Web TV.

Fin du débat interactif avec la Rapporteuse spéciale sur le logement convenable

 

Aperçu du débat

 

Plusieurs délégations ont décrit les réformes que leurs pays ont entreprises pour aligner leurs législations en matière de logement avec les normes internationales – par la formulation, entre autres, de lois sur les droits des locataires – et pour garantir l’équité et la transparence dans l’octroi de logements sociaux.  Dans certains pays, ont été mis en place ou révisés des systèmes de financement et de subventions en matière de logement.

 

Actuellement, il est le plus couramment admis qu’un logement digne, sûr, suffisamment spacieux et abordable doit être la norme, a-t-il été souligné.  Le logement ne doit pas être considéré comme une marchandise mais être appréhendé sous le prisme du droit, a affirmé un intervenant. 

 

De nombreuses délégations ont assuré que leur pays avait consenti d’énormes efforts en termes d’investissement pour la construction de milliers d’unités de logement, la fourniture de logements abordables et la mise en place de cadres institutionnels efficaces dans ce domaine, en accordant la priorité aux besoins des familles à faibles et moyens revenus ou en annulant certaines taxes. 

 

Attirant l’attention sur les énormes besoins de reconstruction au lendemain de séismes ou autres catastrophes naturelles, certains ont rappelé l’importance de l’assistance aux pays les moins avancés dans ce contexte.  La problématique du logement dans les situations d’annexion et d’occupation étrangère, mais également lorsque des populations sont massivement déplacées, a aussi été soulignée. 

 

Bien que l’une des directives figurant dans les lignes directrices présentées ce matin par la Rapporteuse spéciale interdise l’expulsion forcée en toutes circonstances, une délégation a défendu le droit d’expulsion ou de démolition dans les situations où des groupes de personnes occupent des lieux dangereux comme les voies ferrées ou les voies d’eau, ou lorsqu’il y a eu une décision du tribunal.     

 

La crise du logement est essentiellement liée au mercantilisme ; aussi, convient-il de responsabiliser les entreprises de construction et de crédit foncier, a-t-il par ailleurs été souligné.  En termes de logement, les femmes célibataires se heurtent quant à elles à une multitude de difficultés, avec des conséquences épouvantables pour les enfants, a-t-il également été rappelé.  Dans certains pays, une famille sur cinq se retrouve ainsi sans abri et pour faire face à ce problème, a notamment été préconisée l’instauration d’un revenu minimum, de prix planchers et d’aides pour les mères célibataires et les familles monoparentales. 

 

L’attention a également été attirée sur le droit à la vie privée des personnes LGBTI dans leur logement – un droit qui, selon certains intervenants, devrait être intégré dans les législations – alors que la situation de ces personnes est préoccupante, notamment au Nigéria, où nombre d’entre elles vivent dans les rues.  Il a également été recommandé au Gouvernement du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord de faire davantage pour garantir le logement des personnes LGBTI. 

 

Un intervenant a lié la question du manque de logements à la prolifération des divorces. 

 

Remarques et conclusion de la Rapporteuse spéciale

 

MME LEILANI FARHA, Rapporteuse spéciale sur le logement convenable, qui a rappelé qu’elle intervenait pour la dernière fois devant le Conseil, s’est dite convaincue de l’utilité des procédures spéciales.  Elle a plaidé en faveur du maintien du mandat dont elle a eu la charge, soulignant que plus d’un rapporteur spécial serait nécessaire pour s’acquitter de la tâche confiée à ce mandat, au vu des ramifications de la thématique en question.  Mme Farha a salué le personnel du Haut-Commissariat, ses étudiants dans plusieurs pays et toutes les personnes l’ayant inspirée durant ses six années de mandat. 

 

« Nous devrions avoir honte », a déclaré la Rapporteuse spéciale, se demandant comment des États peuvent jeter des familles à la rue sans que cela soit considéré comme une crise humanitaire massive.  Elle a ajouté que ce sentiment de honte devrait réveiller les consciences face à l’inacceptable et amener d’autres États à rejoindre les efforts en cours pour un changement radical des politiques de logement.

 

*Liste des intervenants : Espagne, Venezuela, Algérie, Indonésie, Maldives, Chine, Népal, Finlande, Arabie saoudite, Éthiopie, Chypre, Vietnam, Philippines, Bahreïn, Sierra Leone, Libye, Initiative mondiale droits sociaux, économiques et culturels, Make Mothers Matter, Centre Europe-Tiers monde, Caritas Internationalis, Stichting CHOICE for Youth and Sexuality, Edmund Rice International Limited, International Lesbian and Gay Association, Amnesty International, Congrès du monde islamique et Mother of Hope Cameroon Common Initiative Group

 

Présentations de rapports au titre de la promotion et de la protection de tous les droits de l’homme

 

Rapport sur la deuxième rencontre intersession du Conseil des droits de l’homme pour le dialogue et la coopération sur les droits de l'homme et le Programme de développement durable

 

M. FRANK TRESSLER ZAMORANO, Président de la deuxième rencontre intersession du Conseil des droits de l’homme pour le dialogue et la coopération sur les droits de l'homme et le Programme de développement durable à l’horizon 2030, a indiqué que le thème de cette deuxième rencontre, inspiré de la déclaration politique issue du forum politique de haut-niveau pour le développement durable organisés sous les auspices de l’Assemblée générale, était « Vers une action accélérée et transformative : réaliser la décennie d’action et réaliser le développement durable.  »

 

Le thème retenu a reconnu les préoccupations des pays qui ne sont pas encore sur la voie du développement durable ; il a également reconnu que davantage devait être fait pour accélérer la mise en œuvre des Objectifs du développement durable, afin de ne laisser personne de côté.  La rencontre s’est particulièrement concentrée sur les mesures visant à promouvoir l’autonomisation, l’inclusion et l’égalité, tout en insistant sur les effets des changements climatiques.  A aussi été traité le rôle des mécanismes des droits de l’homme et de la société civile dans la réalisation de objectifs et cibles de développement durable. 

 

Durant cette rencontre, ont en outre été soulignées les synergies entre les droits de l’homme et le Programme de développement durable à l’horizon 2030.  Il a également été réaffirmé que les droits de l’homme sont cruciaux dans la réalisation du développement durable et qu’une volonté politique forte et des ressources suffisantes s’avèrent nécessaires afin d’atteindre les objectifs fixés.  Les besoins en termes de données et de statistiques nationales ont également été soulignés, a ajouté le Président de la rencontre. 

 

Rapports de la Haute-Commissaire, du Haut-Commissariat et du Secrétaire général

 

MME PEGGY HICKS, Directrice de la Division des activités thématiques, des procédures spéciales et du droit au développement au Haut-Commissariat aux droits de l'homme, a présenté onze rapports du Secrétaire général, de la Haute-Commissaire et du Haut-Commissariat, tous au titre du point 3 de l’ordre du jour, sauf un relevant du point 9 (le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée).

 

Parmi les rapports soumis au titre du point 3 de l’ordre du jour, figure le très court rapport du Secrétaire général (A/HRC/43/23) intitulé « Suite donnée à la résolution 9/8 du Conseil des droits de l’homme et obstacles à son application, et recommandations visant à améliorer encore le système conventionnel, à l’harmoniser et à le réformer »

 

Le rapport du Secrétaire général (A/HRC/43/24sur le Fonds spécial créé par le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants montre que depuis 2012, le Fonds a soutenu 72 projets pour un montant de 1 850 780 dollars dans 22 pays de quatre régions.  En 2019, le Fonds a reçu des contributions pour un montant de 294 039 dollars.  Les projets financés ont permis, entre autres, des améliorations législatives, le renforcement des capacités de groupes de professionnels, de membres de la société civile et autres parties prenantes. 

 

Le rapport du Secrétaire général (A/HRC/43/25) sur le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture montre qu’avec les projets prévus pour cette année dans 78 pays, près de 40 000 victimes de la torture et membres de leur famille devraient recevoir son assistance.  Le Fonds a par ailleurs reçu 9,2 millions de dollars de contributions de 19 États Membres.  En dépit de cela, il lui manque encore environ 12 millions de dollars pour répondre au nombre croissant de requêtes qui lui sont faites.  Le rapport appelle donc les États à réaffirmer leur soutien à ce Fonds. 

 

Un autre rapport du Secrétaire général (A/HRC/43/65) contient les conclusions et recommandations des titulaires de mandat au titre des procédures spéciales.  Il revient sur le nombre croissant de rapports présentés par les procédures spéciales, intégrant à la fois des thématiques transversales de plus en plus larges et des visites de pays.  Les titulaires de mandat ont visité 62 pays et abordé des questions relatives, entre autres, aux changements climatiques, au développement durable, à la migration, à l’égalité entre les genres, aux nouvelles technologies, à l’accès à la justice, à la prévention ou encore à la paix et la sécurité. 

 

Le rapport du Secrétaire général intitulé « Question de la réalisation des objectifs économiques, sociaux et culturels droits de l'homme dans tous les pays: le rôle des nouvelles technologies réalisation des droits économiques, sociaux et culturels » (A/HRC/43/29, à paraître en français) analyse les opportunités et le potentiel des nouvelles technologies pour la réalisation des droits économiques sociaux et culturels et autres droits de l’homme qui y sont liés.  Il identifie aussi les risques que les nouvelles technologies peuvent exacerber, notamment en matière d’inégalités.  Il contient plusieurs recommandations faites à tous les acteurs pertinents.  
 
Un autre rapport du Secrétaire général, sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité (A/74/314), présente une vue d’ensemble de la situation des journalistes et des mesures prises à cet égard par les États, les organisations régionales, le système des Nations Unies et la société civile.  Il présente les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes.  
 

Le rapport du Haut-Commissariat sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques (A/HRC/43/28) fait état des développements majeurs dans le travail des mécanismes des droits de l’homme qui contribuent à la promotion de la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques de 1992.  Il fournit également des informations sur les activités menées par le Haut-Commissariat dans ce domaine. 

 

Le rapport de la Haute-Commissaire sur l’Atelier sur les arrangements régionaux pour la promotion et la protection des droits de l’homme (A/HRC/43/32) contient les vues présentées par différents acteurs ayant participé à cet événement, qui s’est déroulé en octobre dernier.  Il contient aussi les recommandations issues de cette rencontre. 

 

Un autre rapport du Haut-Commissariat (A/HRC/43/34résume les vues des participants au Séminaire intersessions sur le rôle d’une bonne gouvernance dans la promotion et la protection des droits de l’homme et sur les meilleures pratiques dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable, notamment l’objectif 16.  Ils ont notamment pressé les États à évaluer l’impact de leurs activités sur les droits de l’homme.  

 

Le rapport de la Haute-Commissaire sur l’intégrité du système judiciaire (A/HRC/43/35, à paraître en français) examine les différents types de détention extraterritoriale et la manière dont ils impactent l’intégrité du système judiciaire. 

 

Enfin, est présenté cette fois au titre du point 9 de l’ordre du jour du Conseil un rapport de la Haute-Commissaire, qui fait suite à sa résolution 40/25, intitulé « Combattre l'intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l'incitation à la violence et la violence contre les personnes, fondés sur la religion ou les convictions (A/HRC/43/72, à paraître en français).  Il présente des efforts déployés par les États pour mettre en œuvre le plan d’action contenu aux paragraphes 7 et 8 de ladite résolution.  Il contient également un résumé des observations et propositions des États visant l’amélioration potentielle de ce plan. 

 

Rapport du Groupe de travail sur les sociétés transnationales et les droits de l’homme

 

Le Conseil est saisi du rapport sur la cinquième session du Groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée sur les sociétés transnationales et autres entreprises et les droits de l’homme (A/HRC/43/55).

 

Présentant ce rapport, M. EMILIO RAFAEL IZQUIERDO MIÑO, Président-Rapporteur de la cinquième session du Groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée sur les sociétés transnationales et autres entreprises et les droits de l’homme, a relevé que par le passé, il y avait une perception très éloignée de la réalité au sujet de cette question.  Il a rappelé que le Groupe de travail avait pour responsabilité l’élaboration d’un instrument juridiquement contraignant aux fins de réglementer, dans le droit international relatif aux droits de l’homme, les activités des entreprises mentionnées et leur rapport avec les droits de l’homme.  Depuis 2015, le Groupe a tenu cinq réunions avec une participation accrue des États et d’autres acteurs pertinents, a indiqué M. Izquierdo Miño. 

 

Le Président-Rapporteur a expliqué qu’au cours de ces dernières années, l’intégration d’une approche pragmatique, inclusive et synergique avec d’autres cadres existants a permis de surmonter des obstacles et préconceptions qui caractérisaient jusqu’alors ce processus pour le présenter principalement comme étant dirigé contre certaines entreprises transnationales ou contre l’investissement privé en général. 

 

M. Izquierdo Miño a ajouté que cette préconception erronée avait été commentée par l’ex-Haute-Commissaire adjointe, Mme Kate Gilmore, qui affirmait que l’avenir verrait le renforcement de la protection des droits de l’homme mais aussi de la prévention, de la reddition de compte, de la réparation et de la garantie de non-répétition des entreprises, ce qui contribuerait à un développement durable, équitable, et inclusif.  Pour peu que les États envisagent de conjuguer des mesures intelligentes, notamment d’ordre normatif, aux niveaux international, régional et national, cela adviendra précisément avec les Principes directeurs sur les entreprises et les droits de l’homme et avec le futur instrument, qui se complèteront et se renforceront mutuellement, a assuré M. Izquierdo Minio. 

 

Le Président-Rapporteur a par ailleurs indiqué que la cinquième session du Groupe de travail avait permis de reconnaître que les atteintes aux droits de l’homme liées aux activités des entreprises ont des incidences diverses et disproportionnées sur différents groupes sociaux, ce qui fait que le futur traité pourra constituer une composante efficace de la solution aux obstacles et aux lacunes auxquelles se heurtent les victimes lorsqu’elles partent en quête de justice et de réparation.  M. Izquierdo Minio a annoncé que la version révisée de cet instrument a été élargie pour en faire un texte solide et qualitatif du point de vue juridique, en vue des prochaines négociations de fond.  Y sont incorporés les objectifs suivants, a-t-il précisé : le renforcement du respect ; la protection et la promotion des droits de l’homme dans le contexte des activités des sociétés ; la prévention de violations et d’abus des droits de l’homme par les entreprises ; la garantie de l’accès à la justice et aux réparations effectives pour les victimes ; et la promotion et le renforcement de la coopération internationale pour la réalisation de ce qui précède.  

 

Aperçu du débat général au titre de la promotion et de la protection de tous les droits de l'homme

 

Plusieurs groupes de pays se sont alarmés de la situation de groupes minoritaires dans de nombreux pays.  Les attaques sur la base de la religion, de la race ou de l’orientation sexuelle constituent de graves violations des droits de l’homme, a-t-il été souligné. 

 

Plusieurs États ont souhaité mettre en garde contre la politisation croissante du Conseil, qui risque – selon eux – de mettre en danger la promotion des tous les droits de l’homme.  Il faut au contraire remettre au centre des travaux du Conseil le dialogue constructif et la coopération, ont-ils affirmé, plaidant pour le respect des principes fondamentaux que sont la non-sélectivité, la non-politisation et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États.  Il faut accorder la même importance à tous les droits et libertés fondamentales, y compris au droit au développement, a-t-il en outre été souligné. 

 

Ont également été soulevées des questions comme celle de la fracture numérique ou encore celle des situations d’esclavage dans lesquelles se trouvent plusieurs dizaines millions de personnes à travers le monde. 

 

Des appels ont en outre été lancés afin que cessent les attaques contre les manifestants pacifiques à travers le monde, ainsi que les lois rigides et exceptionnelles et les condamnations sévères appliquées aux citoyens qui expriment pacifiquement leurs griefs. 

 

Nombre d’intervenants ont condamné les actes commis contre le personnel des médias et apporté leur soutien au Plan d’action sur la sécurité des journalistes. 

 

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jeudi 20 février 2020

RDC: Floribert Chebeya les a tous dépassés ! Des Activistes des droits humains mercenaires, des pro-Tshilombo par coterie tribale !

RDC: Floribert Chebeya les a tous dépassés ! Des Activistes des droits humains mercenaires, des pro-Tshilombo par coterie tribale !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

freddy-mulongo-floribert-chebeya.jpg, fév. 2020

Floribert Chebeya était de Bukavu, à l'Est de la République démocratique du Congo. Dans son travail, avec la Voix des sans Voix "VSV", il a été au service de tous les Congolais. D'ailleurs, le dossier "Bundu Dia Kongo" à la base de son assassinat au quartier Général de la police, les victimes étaient tous du Kongo-Central.

Floribert Chebeya est et demeure l'icone des droits de l'homme en République démocratique du Congo. Après lui, personne ne lui arrive à la cheville. Coup de chapeau à nos jeunes de La Lucha de la RDC, plus dynamiques, proches de notre peuple et pointilleux dans leurs analyses. Jed a publié son rapport contre les atteintes aux droits de journalistes sans aménagements. Tshivis Tshivuadi n'a pas mordu à la fibre tribale.

La génération intermédiaire est décevante. Nous avons cru en eux. Ces grands leaders des droits de l'homme en RDC. Notre déception est grande. Au fait, nous avons à faire aux profito-situationnistes, des girouettes qui tournent au gré du vent et qui se sont révélés des tribaux. La coterie tribale est leur talon d'Achille. Ils sont des activistes inconstants et divagateurs ! En faisant les morts pour cautionner le Hold-up électoral du fils de Tshisekedi, ils se sont bien discrédités.

Monsieur 15%, Angwalima Tshilombo Pétain Bizimungu Tshilombo "Tshintuntu n'a pas gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Il a accepté de faire un deal avec Alias Kabila pour sa NOMINATION ÉLECTORALE. Imposteur et usurpateur, il occupe frauduleusement le fauteuil présidentiel. Pantin, clone, masque et bouclier d'Alias Kabila, Tshilombo a enfariné le peuple congolais. Tshilombo est Alias Kabila Bis. Le peuple congolais est allé à l'élection présidentielle pour un changement. Or Félix Pétain Bizimungu Tshilombo est #Voleur de destin de tout un peuple. Il n'a pas gagné l'élection présidentielle. Il a été nommé. Une nomination électorale n'est pas UNE ELECTION.

Par coterie tribale, les activistes des droits humains se sont discrédités. Ils sont partisans et séléctifs. Ils courtisent Félix Pétain Bizimungu Tshilombo et espèrent des postes.

Le silence de Paul Nsapu de la #Fidh est navrant. Comment un grand activiste comme lui peut-il cautionner le hold-up électoral d'Angwalima Tshilombo Pétain Bizimungu ?

Quant à Jean Claude Kasende de l'#Asadho, il se discrédite de plus en plus avec ses arguments tarabiscotés. Martin Fayulu, Président Elu du peuple congolais devrait amener ses preuves à la corruptible Cour Constitutionnelle, inféodée et aux ordres d'Alias Kabila.

La République démocratique du Congo, est le seul pays au monde qui a connu des élections SANS CHIFFRES ! La Cour Constitutionnelle de la RDC est hautement corrompue et elle a la mauvaise habitude de rendre ses arrêts la nuit, au moment où le peuple congolais dort et le drapeau ne flotte pas encore sur le territoire.

A la fameuse Cour Constitutionnelle, l'Udps parti familiale des #traîtres, #Collabos et #Mabumucrates, avait ameuté 37 avocats pour défendre le hold-up électoral. Parmi ces toges noires, Me Mukendi wa Mulumba, bâtonnier honoraire et oncle de Tshilombo, voleur patenté et faussaire impénitent.

Dire que Me Mukendi wa Mulumba avait même réussi à faire croire qu'il était devenu l'avocat des droits humains. Il faut être acrobate pour défendre à la fois des veuves des activistes assassinés 10 ans déjà: Floribert Chebeya, icone des droits humains et Fidèle Bazana, tous les deux de VSV, et défendre en même temps, son neveu Arsène Lupin Congolais: #Voleur des voix, #Voleur des rêves, #Voleur d'espoirs...du peuple congolais !

Depuis le vol de destin de tout un peuple par Tshilombo, c'est la débandade...les fameux activistes ont la bouche pleine. Ils ne dénoncent alors que le régime Tshilombo-Alias Kabila est à la dérive dictatoriale: arrestations arbitraires, refus des manifestations, outrage au chef de l'Etat...Tout en refusant de comprendre que Tshilombo est la cause de la cause. C'est à cause de son deal avec Alias Kabila, 6 mois toujours pas de gouvernement !

Des activistes des droits humains girouettes qui changent de positions au gré du vent et à la tête du client. Félix Pétain Bizimungu Tshilombo a-t-il corrompu et acheté tous les activistes ? Pourquoi se taisent-ils ?

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RDC: Silence inquiétant et assourdissant de Paul Mukulu Nsapu !

RDC: Silence inquiétant et assourdissant de Paul Mukulu Nsapu sur les atteintes massives des droits de l'homme par le régime Angwalima Tshilombo "Tshintuntu-Tshifueba"!

Par Freddy Mulongo, samedi 1 février 2020 Freddy Mulongo-Réveil FM International

Freddy Mulongo-Paul Nsapu Mukulu.jpg, fév. 2020

Paul Nsapu Mukulu

Défenseur des droits de l'homme, Paul Mukulu Nsapu, vice-président de la Fédération Internationale des droits de l'homme-FIDH était l'un des compatriotes le plus écouté et respecté en la matière au sein de la diaspora.

Lors du Forum International sur la liberté de la presse en RDC, au presse club de Paris, Roger Bongos et moi-même, avions mis à l'honneur Paul Nsapu Mukulu. Nous avions même entrepris une démarche au Quai d'Orsay pour un prix en matière des droits de l'homme sur la RDC.

Paul Nsapu Mukulu qui porte sur son corps les stigmates de la dictature Mobutu, lui qui a dénoncé les atteintes aux droits de l'homme sous l'Afdl et Alias Kabila... a fait le mort sur l'odieux deal Tshilombo-Alias Kabila contre le peuple congolais qui a abouti à la nomination électorale du cupide fils Tshisekedi, Monsieur 15 %, voleur du destin du peuple congolais.

Nous apprenons que Paul Nsapu est souvent dans la délégation qui accompagne notre Magellan national qui a dilapidé déjà 150 millions dans ses voyages alambiqués.

Cela fait 10 ans que notre ami commun Floribert Chebeya, l'icône des droits de l'homme en République démocratique du Congo a été assassiné au quartier général de la police nationale congolaise. Nous espérions tous dans l'engagement de notre frère Paul Nsapu pour faire avancer le dossier judiciaire. Et lorsque nous avons vu, l'ancien bâtonnier Me Mukendi wa Mulumba, avocat de Chebeya et Bazana, accompagné de 52 avocats tribaux, à la Cour Constitutionnelle pour défendre le hold-up électoral d'Angwalima Tshilombo "Tshintuntu-Tshifueba" pour confirmer la fabrication des faux résultats par la CENI, de Corneille Nangaa, inquiétude et doute se sont installés dans notre esprit.

Dire que Me Mukendi était déjà faussement affublé par des "Coupagistes" de Kinshasa du titre de l'avocat des droits de l'homme. Le voilà qui par coterie tribale défendait son neveu de faussaire et voleur de destin de tout un peuple. Et le silence assourdissant de Paul Nsapu Mukulu est inquiétant. Cautionne-t-il que les 12 millions de Congolais sont morts par "Effets collatéraux" comme l'a écrit Tshilombo dans le livre d'or du Mémorial rwandais ? Le fils Tshisekedi dédouane Paul Kagame, bourreau du peuple congolais de tous ses crimes au Congo.

Angwalima Tshilombo "Tshintuntu-Tshifueba" n'a jamais gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Il a fait un deal pour sa nomination électorale, Paul Nsapu Mukulu cautionne ce deal ? Le changement tant voulu par notre peuple est-il ce que nous vivons ? L'Udps parti familial des faussaires, Talibans, Collabo, Traîtres et Tribalo-ethniques s'est associé au FCC, des criminels de notre peuple, peut-on parler du changement ?

Paul Nsapu s'est construit en défendant les droits de l'homme. C'est Tshilombo qui besoin de lui et non le contraire. Mais se taire face aux dérives dictatoriales du régime de Tshilombo et ses atteintes massives aux droits de l'homme pour protéger un odieux deal contre le peuple congolais, cela ne lui ressemble pas.

Angwalima Tshilombo "Tshintuntu-Tshifueba" lui a-t-il fait miroiter un poste ? Paul Nsapu Mukulu doit faire très attention ! Tshilombo, le faussaire, Imposteur, usurpateur, Collabo, Traître, pantin, marionnette... a enfariné plusieurs de ceux qu'il a acheté le silence avec son deal, avec promesse mirobolante de nomination.

Tshilombo rime avec colères, grincement des dents, pleures, enfanrinages... Tshilombo dégage !

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jeudi 5 septembre 2019

ONU: Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants en Bosnie-Herzégovine !

LE COMITÉ DES DROITS DES TRAVAILLEURS MIGRANTS RECOMMANDE à€ LA BOSNIE-HERZÉGOVINE DE MIEUX TIRER PARTI DU POTENTIEL DE SA DIASPORA

Mieux tirer profit du potentiel de sa diaspora : c`est l`une des suggestions adressées à  la Bosnie-Herzégovine par les experts du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, qui examinaient, hier après-midi et ce matin, le rapport sur les mesures prises par ce pays pour donner effet aux dispositions de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Après qu`eut été dressé le constat selon lequel la Bosnie-Herzégovine est un pays de transit pour les migrants, MM. Gun àœnver et Azad Taghi-Zada, les deux corapporteurs du Comité chargés de l`examen de ce rapport, se sont en effet plus particulièrement intéressés à  la situation des Bosniens ayant émigré. Ils ont notamment voulu savoir comment le Gouvernement bosnien protégeait les droits des Bosniens installés dans des pays qui n`ont pas adhéré à  la Convention et ont ensuite souhaité connaître les voies de recours dont disposent les Bosniens expatriés.

La protection des nombreux Bosniens émigrés n`est pas une tà¢che facile pour les services consulaires, a fait observer M. àœnver, qui a recommandé que les personnes chargées de cette protection reçoivent une formation adéquate. M. Taghi-Zada a, pour sa part, relevé que le nombre de Bosniens expatriés qui votent au pays était relativement faible au regard de l`importance (numérique) de la diaspora.

Au cours du dialogue noué avec la délégation bosnienne, plusieurs membres du Comité ont insisté sur l`importance d`associer les membres de la diaspora au développement socioéconomique de la Bosnie-Herzégovine.

Font toujours défaut des informations permettant de bien appréhender la situation migratoire au niveau national - des informations pourtant nécessaires à  une bonne gestion des migrations, a-t-il en outre été souligné. L`attention s`est également portée sur la manière dont l`État fédéral coordonne l`action relative aux migrations avec les entités fédérées et dont les différentes autorités du pays coordonnent leur action avec les pays voisins.

Des inquiétudes ont par ailleurs été exprimées au sujet de violences policières dans le camp de réfugiés de Vuciak.

La délégation bosnienne était conduite par Mme Saliha Dœ¾uderija, Ministre adjointe des droits de l`homme et des réfugiés, qui a notamment indiqué que le grand problème pour la Bosnie-Herzégovine réside dans l`important afflux, dans le pays, de migrants qui sont en transit vers d`autres pays européens. Si l`augmentation constatée actuellement du nombre des migrants devait se prolonger, la Bosnie-Herzégovine serait confrontée à  des difficultés pour fournir des logements en quantité suffisante et répondre aux autres besoins des migrants vivant actuellement sur son sol, a ajouté la cheffe de délégation.

Mme Dœ¾uderija a rappelé que son pays avait adopté, en 2015, une nouvelle loi réglementant les conditions et procédures d`entrée des étrangers en Bosnie-Herzégovine, les conditions de leur séjour et les droits et obligations des requérants d`asile, entre autres aspects. La Bosnie-Herzégovine a également adopté pour la période 2016-2020 une stratégie et un plan d`action sur la migration et l`asile, basés sur les principes de légalité, de sécurité de l`État, de coopération mutuelle et d`intégration, a ajouté la Ministre adjointe.

Pour ce qui est de l`application des recommandations antérieures du Comité, Mme Dœ¾uderija a indiqué que l`un des principaux problèmes dans ce domaine était l`alignement du cadre législatif, qui oblige l`État à  trouver de nouvelles sources de financement afin d`élever le niveau de protection des migrants.

Outre la Ministre adjointe des droits de l`homme et des réfugiés, la délégation bosnienne était également composée de Mme Nermina Kapetanovic, Représentante permanente de la Bosnie-Herzégovine auprès des Nations Unies à  Genève ; de plusieurs fonctionnaires des Ministères des affaires étrangères, des droits de l`homme et des réfugiés, de la sécurité ; ainsi que d`un représentant du Gouvernement de la Republika Srpska.

La délégation a répondu à  d`autres questions qui lui étaient adressées par les experts du Comité concernant, notamment, l`institution du Médiateur ; la situation des travailleurs migrants en Bosnie-Herzégovine, du point de vue notamment de l`octroi des permis de travail et de l`accès aux services sociaux ; l`intégration globale des migrants dans le pays ; la passation d`accords bilatéraux avec les États accueillant des travailleurs bosniens et la coopération avec les institutions européennes dans la gestion des migrations ; ou encore la lutte contre la traite de personnes.

Le Comité adoptera ultérieurement, lors de séances à  huis clos, ses observations finales sur le rapport de la Bosnie-Herzégovine et les rendra publiques à  l'issue de la session, le mercredi 11 septembre.

Cet après-midi, à  15 heures, en salle XVI du Palais des Nations, le Comité tiendra une réunion informelle avec les États et d`autres parties prenantes.

Présentation du rapport

Le Comité est saisi du troisième rapport périodique de la Bosnie-Herzégovine (CMW/C/BIH/3), ainsi que des réponses du pays à  une liste de points à  traiter préalablement soumise par le Comité.

[Ndlr : La Bosnie-Herzégovine est divisée en deux entités autonomes - la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine et la Republika Srpska - outre le district de Brčko.]

Présentant ce rapport, MME SALIHA Dœ½UDERIJA, Ministre adjointe des droits de l`homme et des réfugiés de la Bosnie-Herzégovine, a déclaré que son pays avait adopté, en 2015, une nouvelle loi réglementant les conditions et procédures d`entrée des étrangers en Bosnie-Herzégovine, les conditions de leur séjour et les droits et obligations des requérants d`asile, entre autres aspects. La Bosnie-Herzégovine a, d`autre part, adopté pour la période 2016-2020 une stratégie et un plan d`action sur la migration et l`asile, basés sur les principes de légalité, de sécurité de l`État, de coopération mutuelle et d`intégration, a ajouté la cheffe de la délégation bosnienne.

Mme Dœ¾uderija a également fait valoir la coopération des institutions compétentes chargées des questions migratoires avec les organisations de la société civile, de telle sorte que les personnes bénéficiant de la protection internationale reçoivent une aide juridique de la part de l`association Vasa Prava (`` Connais tes droits »). à€ ce jour, a précisé la Ministre adjointe, toutes les plaintes relatives aux questions migratoires reçues par les autorités de Bosnie-Herzégovine ont été déposées par l`association Vasa Prava.

S`agissant de l`application des recommandations antérieures du Comité, Mme Dœ¾uderija a indiqué que l`un des principaux problèmes dans ce domaine était l`alignement du cadre législatif, qui oblige l`État à  trouver de nouvelles sources de financement afin d`élever le niveau de protection des migrants. D`autre part, la Bosnie-Herzégovine doit trouver d`autres financements pour assurer la formation spécialisée des fonctionnaires chargés d`appliquer la stratégie et le plan d`action déjà  mentionnés, a ajouté la Ministre adjointe.

Si l`augmentation constatée actuellement du nombre des migrants devait se prolonger, la Bosnie-Herzégovine serait confrontée à  des difficultés pour fournir des logements en quantité suffisante et répondre aux autres besoins des migrants vivant actuellement sur son sol, a poursuivi Mme Dœ¾uderija.

La Ministre adjointe a en effet fait état d`une forte augmentation des arrivées en Bosnie-Herzégovine en provenance de pays connaissant des taux d`émigration élevés. Le cadre légal bosnien est largement aligné sur l`acquis européen, a-t-elle souligné, avant d`ajouter que la stratégie nationale intégrée de gestion des frontières devait être davantage harmonisée sur la stratégie de l`Union européenne en la matière.

La Bosnie-Herzégovine, qui a signé des accords de réadmission avec les pays membres de l`Union européenne, la Turquie et les pays de l`ouest des Balkans, est en train de mettre en place pour la gestion des migrants en situation irrégulière un mécanisme efficace et conforme aux normes et pratiques de l`Union européenne, a en outre indiqué la Ministre adjointe. La Bosnie-Herzégovine devra améliorer son système de récolte et d`analyse des données relatives aux migrations, a-t-elle ajouté.

Le grand problème pour la Bosnie-Herzégovine réside dans l`important afflux, dans le pays, de migrants qui sont en transit vers d`autres pays européens, a expliqué Mme Dœ¾uderija. En moyenne, quelque 2600 permis de travail sont émis chaque année, outre la prolongation de plusieurs centaines de permis. Les migrants ont tous accès aux services de santé nationaux, a fait valoir la cheffe de délégation.

Enfin, Mme Dœ¾uderija a indiqué que l`objectif de son pays, durant le présent dialogue avec le Comité, serait d`identifier des `` points névralgiques » dans le système légal de la Bosnie-Herzégovine et de prendre connaissance des pratiques optimales pour renforcer le système de protection des droits des migrants conformément à  la Convention.

Examen du rapport

Questions et observations des membres du Comité

M. AZAD TAGHI-ZADA, corapporteur du Comité pour l`examen du rapport bosnien, a recommandé que la Bosnie-Herzégovine produise des statistiques précises, ventilées par sexe et par à¢ge, sur les flux migratoires, notamment sur les migrants en transit dans ce pays.

Il serait aussi intéressant de connaître les pays de destination des Bosniens qui vont travailler à  l`étranger, a ajouté le corapporteur. Il s`est enquis des services consulaires disponibles pour ces ressortissants expatriés et a souhaité savoir si ces personnes ont le droit de voter dans leur pays d`origine (c`est-à -dire lors des élections en Bosnie-Herzégovine). M. Taghi-Zada s`est également enquis des voies de recours ouvertes aux Bosniens expatriés.

D`autres questions du corapporteur ont porté sur l`accès des personnes immigrées en Bosnie-Herzégovine aux services sociaux. M. Taghi-Zada a voulu savoir si la protection accordée aux migrants était identique dans les différentes entités composant la Bosnie-Herzégovine.

M. Taghi-Zada a par la suite relevé que le nombre de Bosniens expatriés qui votent au pays était relativement faible au regard de l`importance de la diaspora.

Le corapporteur a voulu savoir comment le Gouvernement bosnien protégeait les droits des Bosniens installés dans des pays qui n`ont pas adhéré à  la Convention.

Pour sa part, M. CAN àœNVER, Vice-Président du Comité et corapporteur pour l`examen du rapport de la Bosnie-Herzégovine, a salué les progrès réalisés par le pays dans la protection des migrants et de leurs droits et a rappelé que la Bosnie-Herzégovine avait été l`un des premiers pays à  ratifier la Convention.

La protection des droits de l`homme des migrants étant un domaine très vaste, M. àœnver a fait observer que l`on trouvera toujours des points à  améliorer dans les États. Pour ce qui concerne la Bosnie-Herzégovine, font toujours défaut des informations permettant de bien appréhender la situation au niveau national et nécessaires à  une bonne gestion des migrations. L`expert a constaté une forme de confusion dans l`évaluation des flux migratoires mixtes en Bosnie-Herzégovine.

La protection des nombreux Bosniens émigrés n`est pas une tà¢che facile pour les services consulaires, a ensuite fait observer le corapporteur, avant de recommander que les personnes chargées de cette protection reçoivent une formation adéquate. M. àœnver a aussi insisté sur l`utilité de la coopération des autorités avec les organisations de la société civile.

Le corapporteur a par la suite ajouté que la gestion des migrations, si elle devait tenir compte des compétences de immigrants, devait aussi dresser une cartographie de l`apport potentiel des Bosniens de la diaspora pour mieux en tirer parti. Il a recommandé une plus grande collaboration bilatérale avec les pays de l`Union européenne dans ce domaine.

Le Président du Comité, M. AHMADOU TALL, a quant à  lui voulu savoir si la société civile avait été associée à  l`élaboration du rapport.

Dans leurs questions et observations, d`autres membres du Comité se sont enquis de la manière dont l`État fédéral coordonnait l`action relative aux migrations avec les entités fédérées.

Faisant observer que la Bosnie-Herzégovine est un pays de transit des migrations, des experts ont voulu savoir comment les différentes autorités coordonnaient leur action avec les pays voisins, en particulier s`agissant des renvois et des réadmissions.

Un expert a fait état de violences policières et de conditions de vie difficiles dans le camp de réfugiés de Vuciak.

Plusieurs membres du Comité ont insisté sur la prévention de la détention arbitraire des migrants et se sont enquis du traitement réservé aux enfants qui migrent avec des adultes. Un expert a demandé si la loi bosnienne interdisait totalement la détention d`enfants migrants.

Une experte a voulu savoir comment les autorités prenaient matériellement en charge le nombre toujours plus important de migrants installés en Bosnie-Herzégovine. Elle s`est enquise de l`existence de services destinés à  informer les immigrés de leurs droits et obligations.

Un expert a relevé que les migrants sont très exposés au risque de traite des êtres humains. Il a prié la délégation de décrire les moyens dont s`est dotée la Bosnie-Herzégovine pour lutter contre ce phénomène.

D`autres questions ont porté sur les causes profondes de l`expatriation des Bosniens et sur le développement socioéconomique du pays ; sur les relations que les autorités bosniennes entretiennent avec l`Union européenne au sujet de la gestion des flux migratoires ; ou encore sur la mise en place de recours pour les migrants victimes de discrimination.

Réponses de la délégation

Les organisations internationales et l`Union européenne viennent en aide à  la Bosnie-Herzégovine pour prendre en charge les migrants, a rappelé la délégation, soulignant que le pays n`avait pas les moyens financiers nécessaires pour assumer seul ses responsabilités dans ce domaine. Tous les niveaux de gouvernement en Bosnie-Herzégovine sont tenus, lorsqu`ils élaborent leurs propres normes, de respecter les instruments internationaux ratifiés par le pays, y compris la présente Convention, a fait valoir la délégation.

Dans la jurisprudence actuelle, a-t-elle poursuivi, il n`y a pas d`exemple de tribunal ayant invoqué directement la Convention. Cependant, la loi de la Bosnie-Herzégovine interdit toute forme de discrimination et les tribunaux du pays suivent la jurisprudence des tribunaux européens en matière de droits de l`homme, y compris s`agissant du respect des droits des migrants, a précisé la délégation.

Depuis vingt ans, la Bosnie-Herzégovine a connu une forte émigration vers la Turquie et, surtout, vers les pays européens voisins ainsi que vers l`Allemagne, a ensuite indiqué la délégation. Cette émigration concerne plutà´t des personnes jeunes et s`explique par des motifs économiques. Les migrants envoient chaque année au pays environ 2,6 milliards d`euros, a précisé la délégation.

La Bosnie-Herzégovine a ouvert des consulats dans les principaux pays de destination et a conclu plusieurs accords bilatéraux pour faciliter la vie des migrants bosniens, a ajouté la délégation.

Les Bosniens de la diaspora ont le droit de voter lors des élections organisées en Bosnie-Herzégovine, a fait valoir la délégation : quelque 50 000 Bosniens à  l`étranger ont ainsi voté lors des dernières élections régionales. De plus en plus de consulats et ambassades sont en mesure d`informer les ressortissants bosniens de leurs droits civiques, a souligné la délégation.

Une initiative a été lancée pour que les Bosniens expatriés puissent présenter leurs candidats aux élections en Bosnie-Herzégovine, a ensuite indiqué la délégation. De nombreux Bosniens expatriés ne votent pas à  l`étranger mais reviennent au pays pour voter, a-t-elle souligné.

La moitié des deux millions de Bosniens de la diaspora vivent en Europe, en Australie, aux États-Unis et au Canada - des pays où leurs droits sont bien protégés -, a précisé la délégation. Les autorités ont aussi passé des accords bilatéraux avec d`autres pays pour faire respecter les droits à  la retraite des Bosniens expatriés, a en outre indiqué la délégation.

La stratégie nationale sur les migrations contient un volet complet consacré à  la diaspora, a aussi fait savoir la délégation. Cette stratégie vise, entre autres choses, des échanges de connaissances et de compétences avec les Bosniens très bien formés qui travaillent à  l`étranger ; d`autres mesures visent à  les inciter à  revenir s`installer au pays ou à  y investir.

Aucun migrant en transit ne s`est inscrit en Bosnie-Herzégovine en tant que réfugié, a par ailleurs fait observer la délégation. Soit les migrants s`intègrent à  la société bosnienne, soit, comme c`est le plus souvent le cas, ils poursuivent leur chemin, a-t-elle expliqué. Plus de 17 000 personnes ont fait part de leur intention de demander l`asile en Bosnie-Herzégovine, mais très peu d`entre elles ont réellement entamé la procédure, a fait observer la délégation.

Malheureusement, les autorités ne sont pas encore en mesure de toujours informer les migrants, dès leur arrivée, de leurs droits dans une langue qu`ils comprennent, a reconnu la délégation. La Bosnie-Herzégovine manque toujours d`interprètes en persan, en tamoul ou encore en ourdou, a-t-elle précisé.

Les expulsions collectives de migrants sont interdites, a assuré la délégation, avant de rappeler que chaque expulsion doit être confirmée par deux instances judiciaires. Les étrangers concernés ont le droit d`engager un recours auprès des tribunaux compétents, mais ces recours n`ont pas d`effet suspensif, a expliqué la délégation, avant d`ajouter que le principe de non-refoulement (d`une personne vers un pays où il y a de sérieuses raisons de penser qu`il existe, pour elle, des risques sérieux de torture ou toute autre forme de violation grave des droits de l'homme) peut être invoqué comme motif de recours.

La loi bosnienne ne prévoyant pas la possibilité de placer un mineur en détention ou en garde à  vue, les mineurs migrants non accompagnés peuvent être pris en charge dans des centres d`accueil ou des foyers, a ensuite indiqué la délégation.

Le Conseil de l`enfance veille à  la protection des droits des enfants migrants, a poursuivi la délégation. Les mineurs non accompagnés sont pris en charge par des tuteurs, a-t-elle indiqué, avant de faire valoir que le Gouvernement a lancé, avec l`aide de partenaires internationaux, un programme d`intégration scolaire des enfants migrants.

La ville de Bihac, à  la recherche de solutions provisoires pour éviter que des migrants ne dorment dans les rues ou dans les gares, a décidé d`héberger les migrants hommes dans un camp provisoire ; les femmes et les enfants sont, eux, logés à  l`hà´tel.

L`intégration des migrants se fait notamment par le biais du travail, a souligné la délégation. Plusieurs institutions et organisations viennent aussi en aide aux personnes concernées. Les migrants qui ne font que passer par la Bosnie-Herzégovine - en 2019, ils sont originaires pour l`essentiel du Pakistan - ne demandent pas à  bénéficier de l`intégralité des services sociaux, a fait observer la délégation.

Étant confrontée depuis 1997 à  un afflux de migrants en situation irrégulière, la Bosnie-Herzégovine a adopté, en 2016, la stratégie sur la migration et l`asile évoquée par la cheffe de la délégation dans son allocution d`ouverture. Dans ce cadre, une instance est chargée, sur l`ensemble du territoire, de coordonner l`ensemble des institutions chargées de la prise en charge des migrants, de leur arrivée à  leur sortie du territoire, a précisé la délégation.

La liberté de mouvement des migrants en situation irrégulière peut être limitée dans certains cas, a fait savoir la délégation, avant de donner d`autres précisions concernant les restrictions imposées à  cette catégorie de migrants s`agissant du droit au travail.

La Bosnie-Herzégovine reçoit peu de plaintes de migrants. Les voies de recours, en cas de contestation de décisions judiciaires ou administratives, sont ouvertes à  tous, a assuré la délégation.

Les travailleurs immigrés (travailleurs migrants) employés en Bosnie-Herzégovine ont exactement les mêmes droits que les citoyens bosniens, a assuré la délégation, précisant que la loi du travail garantissait cette égalité de droit. Toute migrante ou tout migrant qui travaille en Bosnie-Herzégovine doit signer un contrat de travail qui lui ouvre le droit aux prestations sociales, ici encore à  égalité avec les Bosniennes et Bosniens, a insisté la délégation, avant de préciser que le système d`assurance sociale couvre l`intégralité de la Bosnie-Herzégovine.

La délégation a indiqué que les autorités disposaient de statistiques de bonne qualité sur les effectifs de travailleurs migrants en Bosnie-Herzégovine. Les trois entités étatiques (composant le pays) collaborent de manière satisfaisante dans ce domaine. L`octroi du permis de travail est conditionné par l`existence d`un contrat de travail ; des quotas par secteur sont fixés par le Conseil des Ministres, sur proposition des `` bureaux de l`emploi » dans les trois entités fédérées, a expliqué la délégation.

La délégation a ensuite décrit la procédure de demande de permis de travail par un travailleur migrant. Elle a précisé, d`une part, que les permis sont généralement octroyés pour autant qu`aucun Bosnien ne puisse occuper le poste en question ; et, d`autre part, que la durée du permis de séjour dépasse toujours la durée du permis de travail. En 2018, environ 1800 permis de travail ont été délivrés. Les principaux secteurs d`emploi de travailleurs migrants sont le commerce et la vente au détail, le conditionnement, les loisirs et les jeux. Les travailleurs originaires de Serbie, Turquie, Croatie et Chine, dans cet ordre décroissant, sont les plus nombreux, a indiqué la délégation.

La délégation a indiqué que, pour le Gouvernement, les accords bilatéraux avec d`autre États sont la meilleure manière de protéger les droits des travailleurs migrants et de gérer les flux migratoires. L`Agence nationale pour l`emploi - qui remplace d`anciennes agences de placement privées - a déjà  passé, ou est en train de passer, des accords ou conventions avec les pays voisins de l`ancienne Yougoslavie, avec l`Allemagne ou encore avec le Koweït, a fait valoir la délégation. Le taux de chà´mage en Bosnie-Herzégovine est élevé, avec quelque 400 000 personnes inscrites au chà´mage, a-t-elle en outre rappelé.

L`institution du Médiateur, indépendante de par la loi, est composée de trois médiateurs, a poursuivi la délégation, avant de préciser qu`elle peut se saisir des cas de discrimination. Pour maintenir l`accréditation de statut `` A » de cette institution auprès de l`Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'homme (GANHRI, selon l`acronyme anglais), qui atteste de sa pleine conformité aux Principes de Paris, le Gouvernement a préparé un projet de loi afin de renforcer l`indépendance du Médiateur. Il est aussi prévu que l`institution remplisse les fonctions de mécanisme national de prévention de la torture, a ajouté la délégation.

Le Plan d`action contre la traite des êtres humains organise la collaboration entre la police, la justice et les prestataires de services de protection des droits de l`homme des victimes, a en outre indiqué la délégation. Des activités en faveur des victimes - notamment la construction de refuges (pour les accueillir) - sont menées avec le concours des organisations non gouvernementales.

Les flux migratoires ont entraîné une hausse des victimes potentielles de la traite ; 83 ont été détectées cette année, a précisé la délégation, avant d`ajouter que seules trente d`entre elles ont voulu se rendre dans un refuge. Plusieurs cas concerneraient des mineurs non accompagnés, mais il reste encore à  déterminer précisément le statut exact de chacun de ces enfants, a en outre indiqué la délégation.

En 2017, trente-huit personnes ont fait l`objet d`enquêtes pour traite ayant au final abouti à  14 sentences d`emprisonnement, a ajouté la délégation, avant de souligner que les victimes, elles, sont indemnisées par l`État.

Membre de l`Organisation internationale pour les migrations, la Bosnie-Herzégovine élabore avec elle son prochain plan d`action en matière migratoire, a indiqué la délégation. De même, la Bosnie-Herzégovine bénéficie de fonds de l`Union européenne pour le développement.

Un accord avec l`Union européenne relatif à  l```entrée de personnes sans titre de séjour» est entré en vigueur en 2018 ; il rend notamment possible la réadmission de personnes. Près de mille Bosniennes et Bosniens ont ainsi été acceptés l`année passée et ont alors bénéficié de subventions à  la réinstallation, a indiqué la délégation.

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