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lundi 23 novembre 2020

Lokutalogie: Deal Tshilombo-Alias Kabila ressemble à Mikombe et le démon!

Lokutalogie: Deal Tshilombo-Alias Kabila ressemble à Mikombe et le démon!

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

Freddy Mulongo-Alias Joka -Tshilombo.jpg, nov. 2020

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Le Deal odieux contre le peuple congolais de Tshilombo et Alias Kabila est un casse tête. Le pantin s'oppose à celui qui l'a nommé, ils deviennent des rivaux que faire ? Une affaire négociée sous seing privé, ils en font une affaire d'Etat et de la République. 80 millions de Congolais sont pris en otage par ce maudit deal. La solution est peut-être dans l'histoire ancienne de Mikombe et le démon.

En Afrique subsaharienne, la politique est égale à Lokutalogie. Il homme politique doit être un homme de Lokuta Monene. Mentir le peuple, l'enfariner, le dribbler...Fourberies et roublardises sont les deux jambes qui portent l'homme politique. C'est une première sur le continent, qu'un homme politique, sans envergure, vision et programme, qui a lamentablement échoué  et qui n'a pour seul bagage que le nom de son père Tshisekedi, qu'il n'a jamais porté dans ses aventures Bruxelloises..va hypothéquer  le destin de tout un peuple pour bénéficier d'une NOMINATION ÉLECTORALE. Le peuple congolais, souverain primaire est chosifié et clochardisé. Les partis politiques n'ont pas des militants mais des fanatiques écervelés et lobotomisés. Le peuple manque de tout. Les coquilles et médiocres s'autoproclament politicailleurs rusés qui piétinent ce peuple qui n'a rien. 60 ans l'indépendance du Congo, c'est la classe politique la plus corrompue et pourrie. La politique est devenue la voie royale pour un enrichissement rapide et illicite. Tout le monde parle du peuple, mais personne ne s'en occupe. Le peuple congolais est la marche pied pour des médiocres de médiocres. 

Le peuple congolais mérite un grand respect. Il est  allé aux élections. Tshilombo, Monsieur 15 % , avec une piètre campagne, est allé à Kingakati pour négocier avec Alias Kabila pour être bénéficiaire de la nomination électorale. Deux ans, les deux dealers se chamaillent et sont prêts à s’entre tuer, prenant en otage 80 millions de Congolais. Deal privé entre deux ventriotes roublards, qui n'engage pas la République. Voila que par fourberies, Tshilombo organise des consultations folkloriques et bidon, pour enfumer le peuple enfariné. L'impénitent parle même de l'union sacrée pour soutenir son grand vol de destin du peuple congolais.  Les profito-situationnistes, quémandeurs d'emploi et mangeurs à tous les râteliers mordent à l’hameçon.  Tshilombo avait promis de faire la déclaration de ses conclusions. Dans l'entre-temps, il a envoyé ses émissaires à Kigali, Caire, Pretoria, Nairobi...foulant aux pieds, la souveraineté du peuple congolais. En situation difficile, il faut se référer parfois à une histoire populaire. Le deal Tshilombo et Alias Kabila doit se résoudre entre les deux individus, alliées et partenaires. Ce ne sont pas des pays étrangers qui doivent le résoudre. Lorsque Tshilombo est parti nuitamment chercher une nomination électorale, il n'en a jamais parlé à personne. Il a fait son "Coop". Qu'il assume donc. 

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MIKOMBE ET LE DEMON

Dans un village, vivait un certain Mikombe. 
Un jour qu’il se rendait en brousse pour y chasser, il rencontra un démon. 
« Qui êtes-vous? demanda Mikombe. 
— Je suis un grand chasseur de la forêt, répondit l’inconnu. Je parcours tout le pays, suis les pistes du gibier et creuse des pièges pour l’attraper. 
— C’est également mon métier,  dit Mikombe. Ne désirez-vous pas que nous travaillions ensemble? 
— D’accord! La forêt n’a pas de secret pour moi, et je connais tous les endroits par où passent les animaux. » 
Mikombe et le démon continuèrent donc leur route ensemble. Après quelque temps, ils s’arrêtèrent pour creuser quelques pièges. Le premier jour, ils en creusèrent cinq, le jour suivant encore cinq, puis le surlendemain trois. Ils s’en tinrent là.


Ces travaux une fois terminés, le démon dit à son compagnon: 
« Ecoute, Mikombe. De tous ces animaux qui seront pris dans nos pièges, les mâles seront pour toi, les femelles pour moi.» 
Mikombe marqua son accord et chacun rentra chez soi avide déjà de voir le gibier qui, le lendemain, serait tombé dans les pièges. 
De grand matin, ils se retrouvèrent à un endroit convenu et, de là, partirent vers les pièges. A la grande déception du démon, il ne s’y trouvait que des animaux mâles. La même chose se reproduisit plusieurs jours de suite. 
Mais un soir, Mikombe ne trouva plus sa femme à la maison. Il la chercha, mais en vain. Des voisins lui dirent enfin qu’ils avaient vu la femme se diriger vers la forêt pour voir où son mari chassait. Mikombe était plein d’appréhension; il ne put dormir de toute la nuit. 
Le matin, il fit encore le tour des pièges, accompagné du démon comme les autres jours. Comme il fallait s’y attendre, il trouva sa femme dans un des trous.


« Quelle chance ! s’écria le démon. Selon nos conventions, elle m’appartient. 
— Ah non, repartit Mikombe. C’est ma femme et non pas un animal. Ce que nous avions décidé ne valait que pour le gibier. » 
Ils discutèrent ainsi longtemps. Le démon prétendait que leurs conventions valaient également pour cette femme qui, d’ailleurs, n’était pour lui qu’un animal. Mikombe défendait énergiquement le contraire.


A un moment donné, le démon se décida à la faire sortir du trou pour l’amener. Mais l’homme ne se tenait pas pour battu et, décidé à défendre énergiquement sa femme, il engagea avec le démon une lutte terrible. 
Tout à coup, neuf autres démons surgirent de la forêt Les deux adversaires leur expliquèrent la palabre.


Bien entendu, les démons soutinrent la cause de leur frère. « Si Mikombe fait encore des difficultés, dirent-ils, nous le tuons sur le champ et le mangeons. Les conventions doivent être respectées. Qu’il fasse sortir immédiatement cette femme du trou et nous la livre. » 
Heureusement, il fallait une corde pour tirer la femme du piège qui était profond. Mikombe demanda aux démons d’attendre quelques instants, juste le temps d’aller chercher une corde au village. En fait, il revint avec une troupe de gens bien décidés à défendre la cause de leur ami. Lorsqu’ils arrivèrent à proximité, ils purent voir la bande de démons danser autour du trou où se tenait la malheureuse victime. 
Une nouvelle discussion s’engagea alors entre les hommes et les démons. Voyant que les choses n’avançaient pas, un démon se jeta dans le trou pour en faire sortir la femme et terminer ainsi la palabre.


Mais les villageois intervinrent. 
« Entendu, vous voulez prendre la femme de Mikombe comme votre gibier. C’est bien, mais alors nous prenons votre frère, pour le nôtre. Dites-nous si vous êtes d’accord.» 
Les démons sentirent le danger. Ils hésitèrent, voulurent discuter. Ce fut en vain. 
Alors l’aîné des gens du village éleva la voix: 
« Vous, démons, vous ne voulez pas que votre frère aille chez Mikombe. De notre côté, nous refusons que la femme de notre frère aille chez vous. Rendez-la nous; nous vous rendrons également celui-ci. Ensuite, nous rentrerons tous chez nous.» 
Ainsi dit, ainsi fait. 
Tout heureux d’avoir pu délivrer sa femme, Mikombe rentra avec elle au village, en chantant et en dansant.

 

Dans un village, vivait un certain Mikombe. Un jour qu’il se rendait en brousse pour y chasser, il rencontra un démon. « Qui êtes-vous? demanda Mikombe. — Je suis un grand chasseur de la forêt, répondit l’inconnu. Je parcours tout le pays, suis les pistes

Mikombe, Jeune chasseur, rencontre dans la brousse un démon qu’il ne reconnait pas tout de suite comme tel, et avec qui il fait alliance. Roublard, le démon, se montre intransigeant sur les clauses de l’accord conclut, si bien que la femme de Mikombe se retrouve prisonnière dans l’un des pièges aux gibiers creusés par son mari et son associé. ce dernier la réclame en rappelant: “selon nos convictions, elle m’appartient”.

L’infortuné Mikombe tente en vain de défendre la cause de sa femme en faisant remarquer que l’accord convenu ne concernait que le gibier et qu’elle n’en était pas un. ce qu’il ignorait, c’est que le démon, qu’il s’agisse de chair humaine ou animale, ce n’est que de la chair…

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