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lundi 16 janvier 2023

Kongo Pas de deuil national ni drapeau en berne pour les victimes de Kasindi !

Kongo Pas de deuil national ni drapeau en berne pour les victimes de Kasindi !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1673885858093.jpg, janv. 2023


Tshilombo Tshintuntu Tshifueba s'est envolé pour la Suisse. La rencontre du Forum Èconomique Mondial de Davos, dans les montagnes suisses, est plus importante que des morts, blessés et traumatisés à vie   laissés derrière lui.

Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a un ordre de mission de 10 jours, hors du Kongo ! 

Je sers Loretta, Mertira, Merti est dans son rôle. Il a fait un deal, il y a 4 ans, avec son prédécesseur Alias Kabila, contre le peuple Kongo, pour bénéficier d'une Nomination Électorale. Pantin et Marionnette, Monsieur 15% ne dirige rien. Il doit se contenter de jouir, s'enrichir, voyager et marcher sur tapis rouge.

Tshilombo Tshintuntu Tshifueba est un loup dans la bergerie. Tout ce qui arrive sur le KONGO et le peuple Kongo est de la responsabilité de l'enfant terrible d'Étienne Tshisekedi, le faux opposant à Mobutu Sese Seko, qui a la mauvaise habitude de s'incliner sur les morts des autres, sauf du peuple Kongo.

Tshilombo Tshintuntu Tshifueba n'a-t-il pas écrit noir sur blanc à Kigali, dans le livre d'or du génocide rwandais que les 18 millions de Kongo étaient morts par "Effets collatéraux"?

Pas de deuil national ni drapeau en berne pour les fils et filles de Kasindi, pas de deuil national ni drapeau en berne pour les fils et filles de Maïndombé, pas de deuil national ni drapeau en berne pour les Kongo victimes de bombe artisanale, le 27 juin 2021, dans une église à Beni, pas de deuil national ni drapeau en berne pour les victimes d'un Kamikaze empêché par les vigiles d'accéder au bar bondé de clients, avait activé la bombe artisanale à l'entrée,  le samedi 25 décembre 2021, toujours à Beni.

Comment dans une province de l'état de siège comme le Nord-Kivu, les attentats à la bombe artisanale sont-ils répétitifs ?

Tshilombo Tshintuntu Tshifueba est protecteur de son ventre, sa famille enrichie, sa bande des Fakwa, Frappeurs, Miyibicrates, Checkuleurs et Ballados non du peuple Kongo !


Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International

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dimanche 30 décembre 2018

RDC: Il y a 20 ans, à  Makobola 702 Congolais massacrées par le RCD dans le Sud-Kivu !

La nouvelle stèle de Makobola

Des bureaux de vote vont fermer dans quelques heures pour des élections chaotiques en République démocratique du Congo. Le Congo est entrain de vivre un troisième hold-up électoral après trois reports depuis 2016. Souvenons-nous, il était un certain mardi, le 30 décembre 1998 quand un nombre estimé à  702 personnes, appartenant largement à  la communauté Babembe, avaient été sauvagement massacrées dans la cité de Makobola. La cité de Makobola se situe à  quelques 15 kilomètres au sud d`Uvira, à  la frontière entre les territoires de Fizi et celui d`Uvira. Quelques jours auparavant, le lundi 24 aoà»t 1998, plus de 856 personnes avaient été massacrées à  Kasika, dans la chefferie de Lwindi et en territoire de Mwenga. Signalons tout simplement que la majorité des cadavres découverts sur un trajet de 60 Km depuis Kilungutwe jusqu'a Kasika, étaient essentiellement des femmes et des enfants. Les femmes étaient violées avant d`être assassinées en les ouvrant à  l'aide des poignards, du vagin jusqu'au ventre. Les auteurs du massacre étaient de rebelles criminels appartenant au Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD), un mouvement rebelle qui était dirigé pendant cette période par le Professeur Wamba dia Wamba et soutenu par la soldatesque Rwandaise du dictateur Paul Kagamé.

L'ancienne stèle de Makobola

Il y a 20 ans jour pour jour, des populations civiles étaient sauvagement massacrées à  Makobola, dans le Sud-Kivu. C'était le 30 décembre 1998. A ce moment-là , la partie Est de la République démocratique du Congo était occupée par la rébellion criminelle du RCD. Le 25 décembre, jour de Noà«l, les militaires rebelles criminels du RCD décident de déplacer leur position de Makobola I (qui se trouve en territoire d'Uvira) vers Makobola II (de l'autre cà´té de la rivière, déjà  en territoire de Fizi). Pour le peuple Bembe, cela constitue une provocation : l'occupation des terres de leurs ancêtres par les "étrangers" est inacceptable et inadmissible. C'est ainsi que le mardi 29 décembre 1998 à  17h, ils enverront un message à  la population dans lequel ils annonceront une attaque de la ville en vue d'y déloger les militaires du RCD (essentiellement constitués de rwandais). Et exactement à  17h30, ils attaquent et mettent en déroute les troupes rwandaises du RCD dont le salut était dans la fuite après avoir perdu certains d'entre eux. Jusqu'au matin du mercredi 30 décembre, les Maï-Maï sont maîtres du village, mais vers 10h, une nouvelle va circuler selon laquelle des renforts des troupes rwandaises sont en route vers Makobola, en provenance d'Uvira. Les Maï-Maï ayant appris leur arrivée, se décident de se retirer du village, regagnant les montagnes qui surplombent Makobola II.

Quelques massacrés de Makobola

C'est là  que les éléments du RCD entrèrent dans Makobola sans y rencontrer une quelconque résistance. Ils se livrèrent à  des représailles contre la population civile accusée d`avoir collaboré avec l`ennemi. Ils mirent feu au village entier, tuant environ 702 personnes (dont une grande partie de femmes et enfants), la plupart calcinées dans leurs maisons. Le gouverneur de province à  l`époque, Norbert Basengezi Katintima (aujourd'hui vice-président de la CENI) minimisera les tueries, s'attaquant sur la voie des ondes à  l'église catholique qui avait rapporté ce massacre. Il sera soutenu dans sa version par le président du RCD, le professeur Wamba Dia Wamba qui avait déclaré ''.... dans la nuit du 30 décembre, il y a eu 4 petits bateaux qui portaient des éléments des FDD Burundais qui traversaient du Burundi en direction de Makobola, un petit village qui, selon les données en ma disposition, ne compte même pas 500 personnes. C'est alors qu'ils se sont engagés dans les combats avec nos forces. Beaucoup d'éléments FDD ont été tués et d'autres se sont enfuis."

Norbert Basengzi vice-président de Corneille Nangaa à  la CENI

Aujourd'hui plusieurs commendataires de ce massacre sont mieux placés à  Kinshasa, dans le régime d'imposture, d'occupation et de prédation. Les apparatchiks sont un peu partout dans le pays, vivant et se pavanant aisément, occupant joyeusement des postes de grandes responsabilité, à  l'instar de Norbert Basengesi, alors gouverneur du Nord-Kivu à  l'époque, pouvant démentir haut et fort ce massacre, et le qualifiant d'un canular, se moquant ainsi de personnes massacrées et de leurs famille. Il est aujourd'hui le vice-président de la CENI !

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