Union Sacrée: Des politicailleurs affamés et quémandeurs d'une part de pizza!
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International
Politicailleurs et ventriotes Congolais aiment l'argent comme les vampires aiment le sang. Fauché comme une carpe, Jean-Pierre Bemba a appelé les militants du MLC d'aller à l'aéroport de Ndjili accueillir Moïse Katumbi, malgré le Covid-19. Le même Bemba ne l'a jamais fait pour Martin Fayulu, président élu. La politicaillerie congolaise est pleine des requins qui n'ont rien à foutre du peuple.

Lorsqu'on est un incapacitaire pour diriger un pays, on dégage point barre ! "J'ai décidé de mettre un terme à la coalition gouvernementale"! Cette phrase simple est difficile et lourde à prononcer ? Tshilombo qui a eu son pouvoir volé au peuple congolais, par la ruse du Corbeau et le Renard de la Fable de La Fontaine, est un incapacitaire incapable de s'assumer ? Dissoudre ! Déboulonner ! Sont des verbes d'action. Tshilombo doit agir. Consultations politiques ou non, l'équation de la République démocratique est simple: Qui soutient Tshilombo, l'Enfarineur, soutient Alias Kabila, le sénateur à vie qui l'a nommé président. Qui combat Alias Kabila-FCC , combat Angwalima Tshilombo son allié et partenaire. Consulter tout le monde excepté son partenaire et allié de la coalition, c'est jouer avec les allumettes suédoises...ou alors du foutage des gueules du peuple congolais. Que le comique Saï Saï soit invité par Tshilombo, c'est un Congolais fils du pays. Mais que le Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, avec un aura international soit ignoré et non invité, cela démontre le no sérieux de ces consultations alambiquées de Tshilombo. Moïse Katumbi et Kyungu wa Ku Mwanza, tous deux des Katangais. Le Katanga est-il la seule province du Congo ? Politicailleurs et ventriotes Congolais aiment l'argent comme les vampires aiment le sang. Ils adorent des honneurs et titres pompeux. Les aspirations du peuple congolais, c'est la moindre de leurs soucis et préoccupations. Des jouisseurs patentés. Pour des simples consultations, ils rampent. Ils veulent une portion de pizza chez le pizzaïolo national Tshilombo. Le président nommé n'a aucun pouvoir. Vous serez étonné après des consultations politiques, que Tshilombo rencontre Alias kabila pour harmoniser les points de vue.

Un accord politique ne peut en aucun cas remplacer la constitution d'un pays, oui, c'est vrai. Deux ans seulement après les élections "boutiquées", avec la publication des faux résultats et la nomination d'un pantin marionnette, on reparle au Congo des consultations nationales ! Est ce une reculade démocratique ? Par quelle magie, Tshilombo va mettre fin à son alliance avec Alias Kabila sans clash ?
"Etre Président de la République, c’est une responsabilité énorme. C’est une véritable charge publique qui exige de la maîtrise des dossiers, de la connaissance et la lecture historiques, de l’expérience professionnelle, de l’abnégation suprême et même de l’intelligence supérieure.
Le Président de la République est en réalité un homme qui se dédouble pour son peuple. C’est un véritable ouvrier qui peine au service de celles et de ceux dont il a la destinée en mains.
De la certitude de ses vues, de la qualité de son savoir-faire, de sa capacité décisionnelle, et de son courage, dépend le sort de tout un peuple à la recherche du bien-être social.
Je ne dis point qu’il ne doit être qu’un adepte d’exercices de virtuosité oratoire ou de philosophie élitiste dont le versant ne serait que le monde des idées immersives, dialectiques et/ou onomatopéiques et voire didaxologiques.
Non, le Président de la République doit clairement communiquer sa pensée, distiller son savoir et même partager sa vision, non pas par des discours musclés qui sonnent comme des coups de poings, mais par ceux dont l'expression vive, colorée et mouvementée des convictions sincères, des pensées profondément mûries, auxquelles l'accent, le geste, la voix, le regard, mais aussi la juste appropriation des termes et sans doute l'harmonie de la phrase, donnent la puissance d'émouvoir les humains, de pénétrer les cerveaux et de convaincre les incrédules". Roland Mena !