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lundi 24 octobre 2022

BenaMpuka : 10 QUESTIONS À ARMAND MAVINGA TSAFUNENGA !

BenaMpuka : 10 QUESTIONS À ARMAND MAVINGA TSAFUNENGA !

Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International 

FB_IMG_1666599119096.jpg, oct. 2022

ARMAND MAVINGA TSAFUNENGA 

Ce n'est pas la première fois qu'il se prête à cet exercice avec nous, sur Réveil FM International. Armand Mavinga Tsafunenga fait partie de l'intelligentsia Kongo en France. Il est le Président du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et du Centre d’études et de promotion de la culture et de la communication en Afrique (CEPROCOM).

1. Réveil FM International: Au mois d’août jusqu’au début septembre vous étiez à Kinshasa, qu’est-ce que vous avez appris de votre séjour au pays ? Êtes-vous devenu Tshilomboïste converti revenu à Paris ?

Armand Mavinga Tsafunenga : Avant toute chose, je vous remercie pour votre interview et vous félicite notamment pour votre tradition journalistique de 10 questions. Sachant que je reviens de Kinshasa, je m’attendais à votre interview interpellation, reconnaissant en vous les qualités d’un grand éveilleur des consciences et d’un des gardiens du temple du combat de la diaspora congolaise pour la vraie libération du Peuple Congolais et de la République Démocratique du Congo. Votre question nécessite que j’apporte d’abord certaines précisions, étant donné que mon voyage à Kinshasa avait plusieurs objectifs. Je suis rentré discrètement et humblement en République Démocratiquement du Congo. J’y ai séjourné du 18 juin au 18 septembre 2022. C’est la première fois que j’ai rentré au pays depuis mon long exil. En rentrant au pays, j’ai d’abord inauguré de manière particulière le retour des enfants de la promesse (Bana ya bilaka en langue Lingala) annoncé par Papa Simon KIMBANGU en 1921. Il s’agissait pour moi d’entrer dans la mission prophétique de la diaspora congolaise appelée à jouer un rôle capital dans le décollage du Grand Congo. J’y ai agi à la fois comme acteur de la société civile, acteur politique, écrivain poète de la justice et de la paix des peuples et des nations, et acteur culturel et scientifique. Je devais apporter sur place ma modeste contribution aux activités des associations Loi 1901 en France qui menaient des actions sur le terrain en République Démocratique du Congo. C’est ainsi que j’ai participé le samedi 25 juin 2022 à Kinshasa au lancement des activités de l’association COVAKK (Compagnons de Valence Kitenda Kenga). Par la suite, j’ai suivi à Boma les activités et les chantiers en préparation de l’Association des Femmes pour le Développement du Kongo-Central (AFDEV-KC). J’ai aussi travaillé sur les projets futurs de l’Association des Ressortissants de MushieBumba (ARMB). En ma qualité de Président du Centre d’études et de promotion de la culture et de la communication en Afrique (CEPROCOM), j’ai travaillé sur les voies et moyens d’installer les Editions CEPROCOM-AFRIQUE à Kinshasa pour l’édition des ouvrages politiques, techniques, scientifiques et littéraires avec des collections spécifiques. Il était question de voir comment booster notamment les publications scientifiques pour remédier aux faiblesses de la Presse Universitaire Congolaise et de la documentation universitaire. Des dispositions devaient être prises aussi pour l’installation du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) en République Démocratique du Congo.

Qu’est-ce que j’ai appris de mon séjour au pays ? J’ai d’abord constaté que le Peuple Congolais est un peuple courageux, plein d’énergies, capable de faire des miracles avec un grand leadership visionnaire à la tête du pays. La plus grande leçon est  que notre pays connaît une longue crise multiforme très grave qui risque de conduire à tout moment à son explosion et à la disparition du Peuple Congolais comme peuple, d’où la nécessité d’une mobilisation tous azimuts de toutes les forces vives congolaises.  Comme je l’ai souligné en ma qualité de Président du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC), c’est une question de vie ou de mort. Pour rappel, c’est depuis 1960 que notre pays est bloqué dans un système savamment monté des cercles vicieux. La crise congolaise ne cesse donc de s’empirer et la trompette de l’histoire est en train de sonner pour nous tous.

Comme vous le savez, je suis initiateur de la vision du Grand Congo du 21ème siècle dans le cadre du MPDC et reste fidèle à ma vision. J’ai toujours combattu le clientélisme, le vagabondage et la prostitution politiques en vigueur dans notre pays depuis le tennis politique inauguré par la transition politique du 24 avril 1990. C’est avec lucidité et humilité que j’ai pu vivre de très près les jeux des acteurs politiques, sociaux, économiques et religieux dans le contexte de cette grave crise. Cela m’a permis d’analyser les faiblesses, les manquements et certains points positifs avec objectivité. Je ne cessais de mettre en garde contre les messages de la haine,  de vengeance ou de revanche pour ne pas donner raison aux ennemis de notre peuple et de notre pays. Je suis resté le même, car je ne mène pas mon combat par rapport à une personne ou contre elle. En tant que républicain et serviteur de Dieu, je respecte tout simplement le Président de la République. Mon engagement était de lancer à Kinshasa, et non à partir d’une capitale européenne, l’appel du MPDC à un consensus national urgent pour un nouvel ordre politique conduisant à la mise en place de la IVème République en République Démocratique du Congo, eu égard aux enjeux de la nouvelle reconfiguration mondiale. Je pense que vous avez eu l’occasion d’entendre ou de lire notre appel. J’ai opté de mener désormais mon combat près de notre peuple au pays avec tous les compatriotes du MPDC pour être en phase avec la mission prophétique du retour de la diaspora congolaise héritée de notre Papa KIMBANGU.

2. Réveil FM International : M’zée Laurent-Désiré Kabila avait mis en place les Comités de pouvoir populaire (CPP) pour gérer les quartiers. Et vous vous proposez le Comité des Choix Populaires (CCP) pour interpeller les élus sans attendre la fin du mandat. Quelles sont les similitudes et différences entre les deux  CPP et CCP ?

Armand Mavinga Tsafunenga : Cette question est pertinente pour éviter une confusion entre les Comités du Pouvoir Populaire (CPP) initiés par M’Zée Laurent-Désiré Kabila et les Comités des Choix Populaires (CCP) que j’ai proposés avec le MPDC. Pour rappel, les Comités du pouvoir populaire (CPP) ont été créés en 1999 par le Président Laurent-Désiré Kabila pour remplacer l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), après la tentative rebelle de renverser son pouvoir en août 1998. Les CPP ont été créés officiellement pour donner le pouvoir au peuple.

 Et les CPP devaient servir de solution de rechange aux partis politiques suspendus et pratiquement interdits. Ils devaient présenter le point de vue du peuple sur ses propres besoins et administrer les projets gouvernementaux en comités rassemblant des gens issus du peuple selon une forme de démocratie directe. Les CPP étaient devenus des responsables du contrôle de toutes activités politiques. Vite les CPP vont devenir des acteurs chargés de surveiller la population congolaise et des milices commises à la sécurité du régime du Président Laurent-Désiré Kabila. Ces CPP avaient pris vite l’allure d’une sorte de régime communiste confus et inquiet. Des abus et des atteintes graves aux droits de l’homme étaient décriés. J’ai été de ceux qui ont sévèrement critiqué les CPP et l’Accord de Lusaka au péril de leur vie. L’exil devenait donc un moyen de sauver ma vie.

Tout en faisant appel au bon sens et à la responsabilité du peuple ou de la base, les Comités des Choix Populaires (CCP) et le Conseil National des Choix Populaires (CNCP) sont totalement différents dans leur contexte comme dans leur approche. Après avoir longtemps réfléchi sur les crises électorales dans notre pays, je me devais de proposer quelque chose d’original qui puisse nous permettre de sortir définitivement de ces crises successives. Crises accentuées par l’absence de génie, l’impunité, la corruption, l’irresponsabilité et l’extrême manipulation extérieure. Un peuple qui ne sait pas choisir ses dirigeants de manière souveraine est un peuple exclu de l’histoire des peuples et des nations libres, stables et prospères, et susceptible de vite disparaître. Pour moi, il s’agit de mettre en place une tradition électorale originale digne du génie du « Muntu ». Dans « Muntu », il y a « ntu » qui signifie la tête en langue Kikongo, lieu de pensée, de réflexion ou de génie. La démocratie du Muntu doit être la démocratie du génie ou de l’excellence, appelée « Muntucratie ». Quand des institutions publiques ou étatiques d’un pays sont incapables d’organiser des élections libres, crédibles et transparentes, cela signifie que ce pays est un pays ou une société en véritable crise. Un pays qui vit une crise profonde de l’être humain.

La crise démocratique répétée des Etats africains a conduit à la mise en place du système des Commissions électorales nationales indépendantes, et dont globalement l’indépendance pose problème. Souvent dans  ce contexte, un seul individu, en sa qualité de président d’une commission électorale indépendante, peut être utilisé pour voler l’élection de tout un peuple. Et cette élection peut devenir banalement la nomination des élus par le pouvoir en place. Toutes les élections organisées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en République Démocratique du Congo ont été déclarées non conformes à la vérité des urnes. Et le sang ne cesse de couler avec ces élections. C’est maintenant que nous devons mettre fin à ces crises électorales pour éviter dans l’avenir une crise électorale qui va faire éclater en plusieurs morceaux notre pays quand nous aurons une population de plus de 100 millions d’habitants.

Je propose avec le MPDC le remplacement de la CENI par le Conseil National des Choix Populaires (CNCP) et ses Comités des Choix Populaires (CCP). Les élections seront organisées par le CNCP et les CCP. Dans le contexte avancé de la balkanisation de notre pays, la tête de la CENI peut être piégée dans une crise électorale qui va faciliter cette balkanisation. D’où la première innovation est l’enracinement local global des élections. Les élections locales devront avoir la primauté sur les élections présidentielles et législatives. Un des temps forts de notre démocratie devra être le  choix par le peuple des membres de Comités des Choix Populaires (CCP) qui seront chargés d’organiser et de certifier les résultats de toutes les élections à la base pour éviter la manipulation des résultats au niveau national. L’enracinement local des élections va améliorer sensiblement le système électoral et permettre à long terme la réduction des coûts de l’organisation des élections. Cet enracinement local permettra de connaître les résultats de toutes les élections dans un délai de 48 à 72 heures. Le nouveau système a l’avantage de mettre tout le monde devant ses responsabilités. Notre longue histoire a illustré comment notre peuple a toujours assisté impuissant aux actes d’antivaleurs graves de ses élus (vols, pillages, corruptions scandaleuses, escroquerie morale, trahison, mensonges, non respect des engagements). Si notre peuple avait un pouvoir d’agir, l’actuel parlement devrait être lourdement sanctionné avec tous les scandales de corruption que nous connaissons. Notre peuple a été totalement désabusé.

La démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Pour une démocratie originale des responsabilités, il nous faut un système qui va faire du Peuple Congolais un peuple conscient et maître de son destin dans un environnement intelligemment précis et réaliste pour éviter toute manipulation ou toute tentative d’instrumentalisation du Conseil National des Choix Populaires (CNCP) et des Comités des Choix Populaires (CCP). Système qui mettra les élus sans cesse devant leurs responsabilités pour éviter des fautes graves. Il est tout à fait logique, avec les leçons de notre histoire depuis 1960, que notre peuple dispose d’un pouvoir bien conçu de manière profondément équilibrée, pour agir avant la fin du mandat des élus dans des cas des fautes et des crises graves. Des garde-fous seront bien établis pour éviter toute manipulation ou toute instrumentalisation. Dans des cas de crises graves liées aux élections présidentielles, les Comités des Choix Populaires, convoqués en Congrès, pourraient élire à titre exceptionnel le Président de la République. De cette approche sortira une tradition originale qui fera la force et la grandeur de notre système démocratique. Les CCP seront de grandes écoles de notre génie démocratique, des lieux d’éthique locale, car ils constitueront des structures de développement de l’élite et du leadership local de grande qualité. Le MPDC prépare une publication sur cette préoccupation. Si tu ne sais pas rêver l’irréel, tu ne pourras pas transformer l’irréel en réel. La vision de CNCP et CCP entre dans la vision du Grand Congo du 21ème siècle chère à moi votre serviteur et aux membres du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC).

3. Réveil FM International: Peut-on penser la refondation du KONGO sans MFUMU TATA KIMBANGU DIANTUNGUNUA ?

Armand Mavinga Tsafunenga :  Il n’est un secret pour personne que Papa KIMBANGU, ancêtre de première importance, doit être au cœur de la refondation du KONGO. La preuve est que nous nous reconnaissons en lui comme les enfants de sa promesse en 1921 (Bana ya bilaka ya Papa KIMBANGU). Papa KIMBANGU avait prédit que beaucoup d’enfants partiront dans les pays de blancs, entendus par là les pays colonisateurs et/ou occidentaux. Ils seront séduits par les facilités matérielles. Certains parmi eux ne reviendront plus. Mais ceux qui prendront conscience après avoir maîtrisé la civilisation occidentale reviendront au pays et ce sera le décollage du Kongo et de l’Homme Noir. Papa KIMBANGU est un symbole  représentatif de tous nos ancêtres. Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) s’engage à réconcilier le Peuple Congolais avec Dieu, avec lui-même, avec ses ancêtres, avec son sol, son sous-sol et tout son espace, avec les voisins et les peuples du monde.

Pour votre information, en 1996 et 1997 à Kinshasa, j’ai reçu la révélation que le 21ème siècle sera le siècle spécial de la justice avec les deux premières décennies décisives. Le 21ème  siècle est donc le siècle de la justice, et le 3ème millénaire est le millénaire de la justice. En 1997 toujours à Kinshasa, j’ai reçu la révélation que le 21ème siècle sera le siècle spécial de Papa KIMBANGU. Ainsi, nous ne sommes pas surpris que la première et la deuxième conférences internationales sur Papa Simon KIMBANGU aient été organisées pendant les deux premières décennies du 21ème siècle. Toujours en 1997, j’ai reçu la révélation que deux phénomènes vont marquer le début du 21ème  siècle, à savoir la folie de la justice et la justice de la folie qui alimentent des actes de terrorisme dans le monde. La folie de la justice émane de ceux à qui la justice est refusée, de ceux qui recherchent désespérément la justice et la liberté ou qui sont dans la confusion, l’ignorance, la misère et le désespoir. Les pauvres, les pillés et les opprimés sont exposés à la folie de la justice. Beaucoup d’actes de terrorisme relèvent de la folie de la justice. La justice de la folie vient de ceux qui refusent la justice et la liberté aux autres, des oppresseurs, des dominateurs et des exploiteurs des autres,  de ceux qui n’ont pas raison, de ceux qui sont dans le fanatisme, l’obscurantisme délibéré ou la fausseté, dans l’ignorance ou / et appliquent le principe du plus fort qui a toujours raison ; l’injustice, l’impunité et un certain terrorisme sont leur justice. Beaucoup d’actes de terrorisme émanent aussi de la justice de la folie. La lutte contre le terrorisme a commencé avec les événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis d’Amérique.

4. Réveil FM International : Vous êtes pour affermir la relation Belgo-Kongo. Vous n’avez jamais dénoncé la fameuse dent de Léopold II que les Léopoldiens ont fait passer pour la dent de Lumumba sans justice. Vous n’avez jamais réclamé la justice pour Maurice Mpolo et Joseph Okito qui ont été assassinés avec Lumumba ?

Armand Mavinga Tsafunenga : D’abord comme vous pouvez le remarquer, dans toutes mes publications, je cite toujours Patrice Emery Lumumba et ses deux compagnons Maurice Mpolo et Joseph Okito, parce que j’estime qu’il faut rendre justice à ses trois martyrs. C’est ainsi que j’ai fait mes  remarques sur la dernière cérémonie sur notre héros national, Patrice Emery Lumumba, qui était totalement focalisée sur ce dernier sans mettre vraiment en lumière le martyr subi avec ses deux compagnons Maurice Mpolo et Joseph Okito. Vaut mieux tard que jamais, heureusement que Maurice Mpolo et Joseph Okito ont été admis en juin 2022 dans l’ordre national des héros nationaux Kabila-Lumumba. Il faut mettre mon intervention sur les relations belgo-congolaises dans le contexte des responsabilités. La République Démocratique du Congo a un long passé avec le Royaume de Belgique, pays colonisateur. Dès lors que la Belgique a reconnu être l’auteur de l’assassinat de Lumumba avec ses deux compagnons, comme les crimes commis par le Roi Léopold, il est raisonnable d’assumer chacun ses responsabilités. C’est ainsi que j’ai proposé l’instauration d’un partenariat privilégié  de restauration historique et économique de la Belgique avec la RDC. C’est un problème de leadership à assumer par les autorités congolaises. La Belgique doit assumer ses responsabilités. De simples excuses sont une façon inhumaine et totalement injuste de mépriser nos morts et tous nos martyrs. Nous devons nous mettre avec eux autour d’une table. Quand le militaire belge, qui avait participé à  l’assassinat de nos trois martyrs et héros, avait montré la dent de Lumumba en Belgique, ce fait devait constituer immédiatement une affaire d’Etat pour engager une requête en justice en vue d’un test ADN de cette dent et de l’interpellation de ce militaire. On a pratiquement laissé la famille Lumumba,  notamment notre compatriote Guy Lumumba, se battre sans le soutien officiel de l’Etat congolais. C’est donc avec une grande amertume que nous avons suivi cette situation. Nous devons écrire une nouvelle histoire de vraie justice et de solidarité sincère avec la Belgique. Je suis donc de ceux qui ont toujours demandé justice avec beaucoup d’humanité pour Patrice Emery Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito.

5. Réveil FM International : Tes propositions sont progressistes et projectives pour un KONGO de demain. Mais les BANA ELONGA-BANA KIMBANGU DIATUNGUNUA sont plus concrets : plus de  Constitution Louis Michel 2006, plus des partis politiques, plus des Binzambi Nzambi, les députés seront votés par leurs villages, une identification nationale pour les KONGO et les étrangers…

Armand Mavinga Tsafunenga :  L’appel du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) pour un nouvel ordre politique en République Démocratique du Congo répond à vos préoccupations. Je ne pourrais revenir sur toutes nos propositions dans la mesure où dans un ouvrage que je vais publier incessamment avec la grâce de Dieu toutes les réformes sont bien étayées. Dès 2005, le MPDC a mis en garde contre toutes les dispositions dangereuses et taillées sur mesure qu’il y avait dans la Constitution qui a été promulguée le 18 février 2006. Le MPDC propose une révision en profondeur de cette Constitution qui souffre de l’absence du génie congolais et de la sacralité congolaise. Dans notre appel, nous proposons la réforme en profondeur des jeux de tous les acteurs politiques en soulignant le rôle négatif joué par les partis politiques depuis notre accession à l’indépendance. Les partis politiques peuvent amener le clientélisme, la division des peuples, le tribalisme, le régionalisme, l’achat des consciences, le favoritisme, le choix selon la confiance et non selon le mérite, la perte de responsabilité des élus, les conflits sociopolitiques, la négligence des aspirations du peuple, le manque de tolérance, la perte croissante de liberté du journalisme, la mise en place des milices politiques féroces. Il faut donc repenser de fond en comble les jeux des acteurs politiques.

Eu égard aux enjeux de la nouvelle reconfiguration mondiale, nous proposons que la vie politique congolaise soit organisée autour de deux grandes forces ou de deux grands piliers, à savoir : les Protecteurs de la Nation (PN) et les Progressistes (PROG). Tous les acteurs politiques congolais seront appelés à travailler dans le cadre de ces deux grands piliers.  Ce qui mettra fin à la prolifération des partis et plateformes politiques. Pour travailler dans ces piliers, les gens n’auront plus besoin d’être nécessairement membres d’un parti politique. Ces deux piliers n’ont rien à avoir avec le schéma Droite – Gauche. Tous les groupes idéologiques connus se conjugueront dans ces deux piliers. Les Protecteurs de la Nation sont des acteurs de la fondation solide, juste et stable de l’existence de la nation aujourd’hui et demain face aux grands enjeux d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Ils proposent de nouveaux repères démocratiques en se fondant sur nos référentiels historiques, culturels, sociaux et spirituels. Les Protecteurs de la Nation accordent la priorité au développement endogène des capacités dans tous les domaines. Ils sont des acteurs de la démocratie de l’excellence et du génie de « Muntu » dénommée « Muntucratie ». Ils sont donc des « Muntucrates ». Les Progressistes sont des acteurs qui projettent la Nation vers l’avant pour être au niveau des enjeux nationaux, régionaux et mondiaux. Ils prônent une ouverture à toutes les formes de progrès humain, social et économique en se fondant sur des idéologies et des pratiques existantes au niveau international. Il faut créer des conditions nécessaires pour que les générations futures vivent toujours mieux que les générations précédentes.

Le MPDC propose la réforme du Parlement qui sera un Parlement monocaméral avec la suppression du Sénat. Le Parlement sera structuré autour de ses deux grandes forces ou grands piliers de Protecteurs de la Nation et de Progressistes. Le Parlement monocaméral sera présidé par une personnalité issue de Protecteurs de la Nation. Cette distinction prendra toute sa clarté dans la pratique et nous conduira à mettre sur pied des institutions originales, adaptées et fortes.

Le MPDC n’a cessé de mettre en garde les églises, les religions et les groupes fermés pour qu’ils ne soient pas au cœur du désordre social, de la confusion et de l’inertie individuelle et collective sur le plan social et économique. Dans son appel, le MPDC propose l’organisation des états généraux des Eglises et groupes fermés. L’Etat Congolais  devrait signer un Pacte social des responsabilités avec les Eglises qui sont visibles et actives sur le terrain. Avec les Comités des Choix Populaires (CCP), le peuple va élire de manière appropriée tous ses élus. Ainsi le MPDC préconise la mise en place d’un régime original, à savoir le Régime Présidentiel Populaire (RPP) où le peuple ne sera plus jamais le dindon de la farce des acteurs politiques.

Pour des raisons de sécurité et de planification du développement, un recensement général et complet de la population s’impose en République Démocratique du Congo. Il faut une identification approfondie et suivie de la population congolaise et de tous les étrangers pour sécuriser le pays, éviter l’infiltration de toutes nos institutions et planifier de manière appropriée le développement à court, moyen et long termes.

6. Réveil FM International : Comment peut-on refonder le KONGO avec des individus qui ont failli, des institutions obsolètes, une éducation coloniale qui n’a rien apporté au pays… ?

Armand Mavinga Tsafunenga :  Votre question rejoint la préoccupation du MPDC engagé dans la mise en place d’un nouvel ordre politique nécessitant la réforme en profondeur de nos institutions politiques. Il est urgent de jeter les bases de l’émergence d’une nouvelle classe politique congolaise de vrais serviteurs et servantes du Peuple Congolais et du Grand Congo à l’image du Christ. Prendre Jésus-Christ comme un modèle n’entache en rien la laïcité. Toutes les grandes sociétés ont été construites sur la base de leurs grandes valeurs spirituelles. Quand la laïcité nous amène à ignorer les grandes valeurs spirituelles qui fondent notre société ou notre identité, elle devient du  laïcisme.  Nous  disons  oui  à  la  laïcité et non au  laïcisme, comme l’a souligné le Pape PIE XI. Ceux qui gouvernent doivent être comme ceux qui servent sur le modèle du Christ. La lecture de Luc 22 : 26-27 nous instruit : « Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit  comme  le  plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » Les autorités congolaises de la  IVème  République  devront à  tous les niveaux des serviteurs et servantes du peuple congolais et de leur pays en suivant le  modèle d’amour, d’abnégation, d’humilité et de fidélité du Christ pour bâtir le Grand Congo du 21ème siècle. Ils devront être des acteurs de la justice et de l’équité qui comprennent que c’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir. Ils devront être des visionnaires et des missionnaires politiques, acteurs de l’excellence politique. Nous n’avons plus besoin d’une classe politique périmée qui a fait de la politique une banale fonction ou un ridicule métier pour nourrir et enrichir leurs familles et proches.

L’éducation est un enjeu fondamental de la construction du Grand Congo du 21ème siècle. Comme j’aime le répéter, « si ton projet porte sur un an, plante du riz ; s’il porte sur dix ans, plante un arbre ; s’il porte sur cent ans, éduque les hommes ». Il nous faut une réforme en profondeur de notre système éducatif pour former des Congolaises et Congolais qui devront prendre leur destin en main face à la nouvelle reconfiguration brutale et rapide du monde. Le MPDC va proposer une réforme titanesque de notre système éducatif. Il faudra investir de manière particulière dans la culture, l’éducation et la recherche pour développer ainsi un système éducatif à la dimension des enjeux du 21ème siècle. Comme l’a souligné le Président Emmanuel Macron de la France, lors de la Conférence des Ambassadeurs de la France organisée le jeudi 1er septembre 2022, « jamais l’ordre mondial n’a été aussi fracturé et en accélération de la fracturation ». Il nous faut donc d’urgence un nouvel ordre politique où la culture, l’éducation et la recherche seront des priorités absolues pour que le Grand Congo ait une place dans cette nouvelle reconfiguration mondiale sans cesse brutale.

7. Réveil FM International : Comment le KONGO peut-il devenir une puissance culturelle si nous sommes incapables de revaloriser nos 450 tribus ?

Armand Mavinga Tsafunenga : Le Congo est avant tout un scandale culturel avant d’être un scandale géologique. Loin d’être une faiblesse que l’on voudrait instrumentaliser pour nous diviser ou nous opposer, nos centaines de tribus constituent une force et une richesse incommensurables. La richesse culturelle est notre première richesse nationale qui, mise en valeur, nous permet d’être un grand peuple respecté et respectable dans le monde. La mise en valeur de notre richesse culturelle nous permet d’être des acteurs capables de mettre en valeur nos ressources naturelles. C’est ainsi que nos ennemis qui craignent que nous soyons une grande nation dotée d’une grande identité nationale forte, développent des théories bien ficelées pour dire que nous ne pouvons pas vivre ensemble. D’où il faut balkaniser le Congo. Ils créent et financent même pour ce faire des conflits dits intertribaux pour accréditer leurs thèses.

Il nous faut formuler une politique culturelle globale pour le développement de la République Démocratique du Congo qui doit être son propre modèle avec sa richesse culturelle d’environ 450 tribus. Il s’impose de mettre en place le socle d’un vrai et grand destin commun de toutes les tribus de la RDC en forgeant une grande identité nationale de notre pays appelé à être le Grand Congo du 21ème siècle. Avec une grande identité nationale, nous serons un peuple vraiment respecté et respectable en Afrique et dans le monde, et pourrons développer un grand tourisme culturel. La RDC a vocation à devenir le Grand Congo ou le Grand Kongo du 21ème siècle qui sera à l’avant-plan des grands enjeux de la région, de l’Afrique et du monde.

8. Réveil FM International : En tant intellectuel n’avez-vous pas l’impression que le Kongo est un mort-né qui n’a pas évolué d’un iota. Comment le KONGO peut-il être le dernier pays, le plus pauvre avec un peuple assis sur des immenses ressources ?

Armand Mavinga Tsafunenga : Le KONGO n’est pas un mort-né, sinon vous ne seriez pas en train de me poser des questions fondamentales sur notre pays. Ce sont nos ennemis qui veulent que le KONGO disparaisse pour qu’ils puissent le piller de fond en comble.

Il n’est un secret pour personne que notre pays peine de sortir de son statut d’un Etat réservoir et ustensile au niveau international hérité de l’époque coloniale. Notre pays est au cœur de tous les enjeux au niveau mondial avec ses ressources naturelles stratégiques qui fondent le nouveau monde. Toutes les puissances traditionnelles et émergentes veulent avoir le monopole d’acquérir à vil prix des ressources naturelles de notre pays, via notamment des pays voisins. C’est donc au Peuple Congolais de se réveiller comme un seul pour défendre ses intérêts et de se libérer totalement de l’intérieur et vis-à-vis de l’extérieur. C’est ainsi qu’il faut construire une grande identité nationale forte pour que nous soyons un peuple respecté, respectable et qui se fait respecter dans le monde dans toutes les circonstances. Nous devons sortir du système savamment monté des cercles vicieux.

Nous devons investir profondément dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la recherche, comme je viens de le souligner dans la précédente question, pour que nous soyons nous-mêmes capables de mettre en valeur nos immenses ressources naturelles. Nous devons investir de manière prioritaire dans l’humain grâce à la mise en place d’une véritable révolution culturelle qui permettra d’amorcer un changement profond des mentalités. De cette révolution devra sortir le grand Esprit Congolais, un Esprit patriotique, créateur, novateur, rénovateur, pacificateur, conciliateur, fraternel et solidaire.

9. Réveil FM International : Avec le régime Médiocratique de Tshilombo, toutes les nominations sont tribales. Les tribaux, tribalistes et tribalisés s’en donnent à cœur joie.  Or le népotisme, le tribalisme, le régionalisme étaient bannis au KONGO. Les intellectuels n’interpellent plus les consciences, les ongs aboyeurs ne vocifèrent, habitués à la misère les KONGO sont amorphes. Et vous préconisez le décollage d’un pays qui ne répond ni aux normes ni aux critères de développement avec des dirigeants corrompus, véreux et mafieux ?

Armand Mavinga Tsafunenga : Quelles que soient les difficultés, j’ai appris en bon croyant à être toujours positif et déterminé dans mon engagement. Je crois toujours à la mission prophétique du Grand Congo en Afrique et dans le monde. Frantz Fanon avait dit avec raison que l’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo. Notre pays est appelé à être la gâchette de la justice, de la paix, de la fraternité, de la prospérité, de la liberté, de la solidarité et de la sécurité en Afrique et dans le monde. Comme je le souligne toujours, si tu ne sais pas rêver l’irréel, tu ne pourras pas transformer l’irréel en réel. Nous ne devons pas voir peur de rêver le Grand Congo du 21ème siècle. Nous avons le devoir sacré de jeter les bases d’une fondation solide du Grand Congo pour permettre à nos générations futures de bâtir avec joie et reconnaissance le Grand Congo du 21ème siècle. Ce travail sera accompli par une nouvelle classe politique congolaise consciente de ses responsabilités sacrées aujourd’hui et demain.

Depuis toujours le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) condamne toutes les formes de tribalisme, de régionalisme et de clientélisme en République Démocratique du Congo. Comme vous tous, je ne peux que condamner moi aussi le silence de certains intellectuels, des leaders d’opinion dans tous les domaines (socioculturel, politique, religieux, économique, etc.). Il faut continuer à conscientiser et à mobiliser toutes les forces vives congolaises pour que le Peuple Congolais prenne lui-même son destin en main. Mon poème intitulé « Comment » reste significatif dans cet engagement :

 « Comment !

    Comment mettre son cerveau ailleurs !

    Comment mettre son cœur ailleurs !

    Surtout quand son pays est malade. » (Armand MAVINGA TSAFUNENGA, Narcotiques et Illusion, Paris, Ed. Pyramide Papyrus Presse, 2010, p.40) 

10. Réveil FM International : C’est quoi cette phrase : « Si tu n’es pas, tu n’as pas ? »

Armand Mavinga Tsafunenga : « Si tu n’es pas, tu n’as pas » est une citation importante de ma pensée tirée de mon livre intitulé « Mon destin pour le Grand Congo du XXIème siècle » qui devrait être publié en 2023. Mais ma pensée est déjà reprise dans mon autre livre (Armand MAVINGA TSAFUNENGA, Les  20 engagements pour une transition démocratique et pacifique exceptionnelle en République Démocratique du Congo, Paris, Ed. 3C-RDC, 2017, p.166).

Si tu n’existes pas, tu n’as pas droit à quelque chose. Pour pouvoir jouir de ses nombreuses ressources naturelles, la République Démocratique du Congo doit être un pays ayant une grande identité nationale forte pour être respectée et se faire respecter dans le monde. Le Grand Congo doit se renforcer lui-même de l’intérieur pour  être présent dans le vrai concert des nations. Le Grand Congo est avant tout un scandale culturel avant d’être un scandale géologique. La révolution culturelle doit permettre au Peuple Congolais de se réconcilier avec Dieu, avec lui-même, avec son sol, son sous-sol et tout son espace, avec ses ancêtres et les autres peuples du monde. Le Grand Congo doit être lui-même son propre modèle. Sans assumer sa nature de scandale culturel, le Peuple Congolais ne peut assumer sa nature de scandale géologique. Pour la renaissance du Grand Congo au 21ème siècle, il faut impérativement une révolution culturelle congolaise. La culture, entendue dans son sens large, englobe toutes les activités qui permettent de définir l’identité d’une société, d’un peuple ou d’un groupement humain particulier.

La culture constitue une dimension fondamentale du processus de développement et contribue à renforcer l’indépendance, la souveraineté et l’identité des nations. Il n’y a pas de renaissance du Grand Congo sans révolution culturelle. Une vraie révolution de l’esprit conduisant au changement des mentalités. C’est l’esprit qui domine  et  oriente  la  matière. Analysée  en profondeur,  la  crise congolaise est avant tout une crise culturelle, pour ne  pas  dire  spirituelle. C’est  au  niveau  de  la culture qu’il faut rechercher les fondements durables de la nation  congolaise : sa  vraie  identité et ses piliers démocratiques et multisectoriels. C’est la culture qui fonde les bases d’une grande et solide éducation. L’éducation, priorité des priorités, doit être au cœur de la révolution culturelle. C’est la révolution culturelle qui permettra le développement et le renforcement de l’Esprit Congolais indispensable pour la construction du Grand Congo du 21ème siècle. L’Esprit Congolais devra donc être le véritable catalyseur de l’unité, de la transformation sociale, de la justice, de la paix, de la liberté, de la solidarité et du développement culturellement durable.

Merci beaucoup pour vos pertinentes questions.

Freddy Mulongo Mukena,

 Réveil FM International 

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vendredi 7 août 2020

RDC: Campagne bidon contre le tribalisme !

RDC: Campagne bidon contre le tribalisme !
Freddy Mulongo, Réveil FM International
Freddy Mulongo-tribalisme 1.jpg, août 2020
La République démocratique du Congo n'a pas un problème de tribalisme mais plutôt d'occupation orchestrée par des invasions.
Il est étonnant que le régime d'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba, lui même voleur du destin du peuple congolais, le plus grand tribaliste avec ses 285 conseillers à sa présidence usurpée , ses nominations tribales, ses mensonges qu'on avait tué des Luba kasaïens à Kikwit, jusqu'aujourd'hui Mabundi Airways n'a jamais produit une seule preuve de ses allégations mensongères !
Il est étonnant que le régime d'imposture et d'occupation fasse campagne contre le tribalisme alors qu'avec Angwalima Tshilombo, c'est un tribalisme d'Etat.
Il est étonnant que les instigateurs du tribalisme veuille jouer aux victimes, des pyromanes Talibans, Bena Mpuka, Ethnotribalistes, Tribaloethniques et Wewaïstes se transforment en sapeurs pompiers. Lorsque la campagne tribaliste "Bokomesana " a été lancée quel Luba Kasaïen a levé son petit doigt pour dénoncer ? Le Bukalenga Buetu a primé sur le vivre ensemble. Lorsque la Karatchika Rosine Mbombo du peuple d'abord s'est mise à insulter tout le monde, pourquoi Angwalima Tshilombo n'a pas dit à sa sorcière de cousine ça suffit ! Les injures et insultes à l'égard des compatriotes qui dénoncent le hold-up d'Angwalima Tshilombo, checkuleur, faussaire, imposteur, usurpateur , traître, collabo et fameux fils de Tshisekedi, ont été sciemment orchestrées. Lorsque le 20 janvier dernier à Londres, Angwalima Tshilombo a injurié les Congolais de la diaspora des "CombatNtaba", l'ancien pizzaïolo de Bruxelles et habitué des Nganda à Matongé-Ixelles, avait-il oublié que c'est à genoux devant Alias Kabila , après des cérémonies sataniques qu'il a obtenu son deal diabolique contre le peuple congolais pour bénéficier de sa nomination électorale, après avoir convaincu qu'il allait convaincre toute la diaspora pour ne pas faire des misères à Alias Kabila et sa bande ! Angwalima Tshilombo a profité des marches et dénonciations de la diaspora congolaise. Tel un Renard rusé il est allé obtenir un fromage auprès du corbeau.
Aucun président Congolo-Zaïro-Congolais n'a été tribaliste comme Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba. Son tribalisme est atavique. Il est entrain de mettre ses frères Luba Kasaïens dans une position inconfortable. 30 ans qu'Angwalima Tshilombo a vécu en Belgique grâce à l'aide sociale des Belges. En 1 an et 8 mois, de sa présidence usurpée, il s'est acheté 4 manoirs en Belgique. Qui peut croire à un individu pareil, lorsqu'il parle de la lutte contre la corruption alors qu'il est une pourriture de la corruption ?
Les Congolais ne sont pas des tribalistes. Si la République démocratique du Congo était un pays tribaliste, il serait déjà Balkanisé. Le Congo est un et indivisible. Angwalima Tshilombo a volé seul le destin du peuple congolais, il a embarqué des Luba Kasaïens dans son aventure qui va mal se terminer. Comment un tribaliste comme Tshilombo préfère s'acheter avec l'argent de l'Etat, 4 manoirs en Belgique au lieu de construire chez lui à Kabeya Kamuanga où des enfants mangent du sable parce qu'ils ont faim ?
La campagne contre le tribalisme est bidon. Puisque le Premier champion du tribalisme c'est Angwalima Tshilombo tshintuntu Tshifueba !
Le peuple congolais qui souffre de la manipulation de la part des politicailleurs ventriotes mérite respect. Le jour qu'Angwalima Tshilombo demandera pardon aux Congolais, cela sera déjà un nouveau départ. Lorsqu'il commencera par nommer des Congolais par méritocratie pas uniquement par coterie tribale, Mabundi Airways aura gagné. La RDC n'est pas le Rwanda avec ses trois tribus: Tutsi, hutu et Twa. Chaque Congolais à dans sa famille: un Muluba , Mungala, mukolo, Muswahili. Les familles se sont entrecroisées. Le Bukalenga Buetu est une fausseté. Même le président Français Macron sait que tous les Français ne l'ont pas voté, il se comporte en président de tous les Français. Tous ceux qui sont sont morts à la présidence usurpée d'Angwalima Tshilombo sont des Luba Kasaïens. Allez y comprendre quelque chose ! Et c'est Tshilombo qui ose lancer une campagne contre le tribalisme ? A mourir de rire...

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dimanche 5 janvier 2020

RDC: Angwalima Tshilombo dénonce le tribalisme et le népotisme dans son discours de vœ“ux 2020

C'est à  se tordre de rire ou à  pleurer jusqu'à  en mourir. Angwalima Tshilombo, depuis sa nomination électorale par Alias Kabila suite à  un odieux et satanique deal, est le plus grand tribaliste que la RDC n'a jamais connu.

1. Il a 720 conseillers à  sa présidence usurpée, tous des Bena Mpuka, Kasaïens-Luba et Tribalo-ethniques.

2. Son conseiller principal chargé des affaires privées, Gilbert Mundela qui est décédé le vendredi 27 décembre dernier, en piquant une crise cardiaque en pleine réunion à  Naïrobi au Kenya, était son cousin. Il était le représentant d'Etienne Tshisekedi pour l'Udps à  Washington. Mundela était au service de sa famille et non de la République depuis des lustres.

3. Sans froid aux yeux, Angwalima Tshilombo a nommé le frère de son père, un mitré retraité par le Vatican, Mgr. Gerard Mulumba 83 ans, comme responsable de la maison civile.

4. Fieffé menteur, Angwalima Tshilombo, au cours d'une interview de TV5 Monde, a tenté de faire croire qu'à  Kikwit on avait tué des Kasaïens parce que lui était élu. Un fake news monté des toutes pièces. Aucun Muluba n'a été tué par des Kikwitois. Tshilombo n'a jamais été élu par le peuple congolais. Le cupide Fils Tshisekedi est un imposteur-usurpateur, traître-collabo. Il a été nommé.

Il est étonnant pour ce grand voleur du destin du peuple, Tshilombo né à  Kinshasa, qui a vécu plusieurs années en Belgique, faisant des petits boulots: distributeur des pizza et prospectus n'ait jamais compris que Bruxelles est le siège de l'Union Européenne et de l'Otan. Sauf que le fils Tshisekedi a passé tout son temps à  Matongé-Ixelles ingurgitant des grosses boule de Fufu et buvant les Mongonzo à  crédit. Et Tshilombo à  55 ans est encore Tribaliste. Son cerveau de moineau n'a pas évolué d'un seul iota.

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mardi 12 février 2019

Addis-Abeba: Félix Tshilombo invite Paul Kagamé à  Kinshasa !

Félix Tshilombo Bizimungu Wa Kanambe Monsieur 16% et le dictateur Randais Paul Kagamé

Bandoki Ya Congo-"Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures." Mark Twain! Des Talibans, Nazis, Fachos, Ethno-tribalistes et Tribalo-Ethniques sont confus et n'ont plus aucune crédibilité, eux qui étaient habitués à  larguer des démentis: "Félix n'a jamais rencontré Kagamé" ! Or Félix Tshilombo Bizimungu Wa Kanambe avait l'habitude de voir Paul Kagamé, le dictateur Rwandais en catimini sans témoins. Il a toujours rencontre l'ogre de Kigali à  l'heure de Nicodème, c'est-à -dire la nuit ! C'est à  Addis-Abeba, au siège de l'Union africaine lors de sa 32è session que les deux hommes se sont rencontrés officiellement devant témoins. A voir les photos, on n'est en mal de croire que c'est pour la première fois que Félix Tshilombo Bizimungu Wa Kanambe a rencontré pour la première fois Paul Kagamé, Hitler Africain. Qui pourra nous dire aujourd`hui que ces deux-là  ne se connaissent pas ? A Addis-Abeba, Monsieur 16% sur 80 millions d'habitants, Félix Tshilombo Bizimungu Wa Kanambe, petit pseudo-président NOMMÉ a officiellement lancé une invitation à  Paul Kagamé, dictateur Rwandais et Hitler Africain. Dans quelques jours, l'ogre de Kigali sera à  Kinshasa, quel sera l'attitude des Talibans, Nazis, Fachos, Ethno-tribalistes et Tribalo-ethniques qui s'étaient décidé à  lapider le président rwandais alors président de l'Union Africaine qui devait être à  la tête de la délégation Leur regard et sourire en disent long et cette complicité avérée montre que Monsieur 16 % Félix Tshilombo Bizimungu Wa Kanambe Nommé par Alias Kabila est un félon contre la Nation, traître contre la République et collabo contre la RDC, qui par fourberie et roublardise a dribblé les congolais depuis longtemps dans sa compromission avec le président rwandais Polpot Kagame. Quelle qualification peut-on donner à  cette tromperie et imposture ? Les Talibans, Nazis, Fachos, Ethno-tribalistes et Tribalo-Ethniques n'avaient-ils pas lancer il ya pas longtemps que Paul Kagame n'a qu'à  rester chez lui suite à  la visite de l'UA qui devait être conduite en RDC par le Rwandais Paul Kagame.

Monsieur 16% Félix Tshilombo Bizimungu Wa Kanambe et Paul Kagamé, Hitler Africain !

Pour notre compatriote Patrick Mbeko, les Tshisekedi et la trahison de la RDC est une histoire ancienne

C`est une affaire de famille. En 2002, alors que le Rwanda propage la mort et la désolation à  l`est de la RDC et que l`ONU publie son deuxième rapport sur le pillage des ressources naturelles du Congo par un `` réseau d`élite » appartenant aux armées du Rwanda, du Burundi et de l`Ouganda, Étienne Tshisekedi se rend au Rwanda pour négocier le pouvoir avec l`homme fort du pays, Paul Kagame. à€ son retour au Congo, il conclut une alliance avec le RCD-Goma, `` rébellion » créée de toute pièce et entretenue par Kigali. La suite on la connaît : il n`obtiendra rien, le Rwanda ayant propulsé Azarias Ruberwa, un Tutsi, à  la vice-présidence de la République dans le gouvernement 1+4 de triste mémoire. Furieux, Étienne Tshisekedi décide de rompre avec le RCD-Goma, au grand dam de Ruberwa. Pour ramener l`opposant historique et président de l`UDPS à  la raison, le Rwandais fait appel à  Adolphe Onusumba, homme de main de Kagame au Congo et dont la tante serait mariée à  un frère d`Étienne Tshisekedi. Mais ce dernier refuse la main tendue de son ancien allié, exigeant d`être nommé premier ministre avant d`amorcer toute négociation.

Pour Étienne Tshisekedi, c`est le pouvoir ou rien. Il a tout fait pour occuper la primature, en vain. Joseph Kabila lui a ravi un pouvoir qui lui revenait pourtant de droit suite à  l`élection présidentielle de 2011. Souffrant, il ne peut continuer la lutte. C`est alors que le fils, Félix Tshilombo Tshisekedi, décide de reprendre le flambeau. à€ la différence du père, il n`est ni charismatique ni brillant. Intellectuellement inapte, il a juré de réussir où son père a échoué. Pour y arriver, il va directement négocier avec le régime honni de Joseph Kabila, qu`il prétend pourtant combattre. En 2015, les délégués de l`UDPS rencontrent secrètement les émissaires du pouvoir à  Ibiza, Monaco et Paris. Il est question de partage du pouvoir dans un gouvernement d`union nationale. à€ la question de savoir si l`UDPS négocie en catimini avec la Kabilie, Félix nie avec véhémence. Septembre 2015, la vérité éclate au grand jour lorsqu`Étienne Tshisekedi demande aux délégués de l`UDPS `` de quitter la table des négociations » avec le pouvoir. Les Congolais sont choqués; Félix est confus, mais tient bon.

En décembre 2016, alors que le mandat de Joseph Kabila tire à  sa fin, Félix Tshisekedi, toujours déterminé à  réussir où son père a échoué, décide d`amorcer une nouvelle phase de négociation avec le régime, en espérant être gratifié cette fois d`un poste à  la primature. Joseph Kabila, qui a compris que le fils Tshisekedi est prêt à  toutes les compromissions pour arriver à  ses fins, va lui faire miroiter le poste de premier ministre en échange d`un accord politique qui lui permette de `` glisser » au-delà  de son mandat censé s`achever en décembre 2016. Le 31 décembre de la même année, l`accord du glissement de la Saint-Sylvestre est signé. Les Congolais sont outrés. Félix Tshisekedi, lui, se régale, persuadé d`occuper la primature dans les jours à  venir. Seulement voilà  : Joseph Kabila, qui a atteint son objectif, en plus d`être plus rusé que le cousin du diable, jette son dévolu sur une autre personne : Sami Badibanda, un proche de Félix. C`est le deuil à  Limeté. L`UDPS est divisée. Félix Tshisekedi est inconsolable.

Mais déterminé à  réussir où son père a échoué, Tshisekedi fils ne désespère pas pour autant, continuant d`entretenir des rapports pour le moins étranges avec le régime qu`il prétend combattre. à€ la mort de son père, en février 2017, il marchande le corps de ce dernier en échange d`une nomination à  la primature. L`opinion publique est abasourdie. Même Joseph Kabila, habitué à  tuer les Congolais et à  les livrer aux marionnettes de Kigali qui opèrent à  l`est, est outré et le chasse. Les relations avec le pouvoir sont rompues… jusqu`aux élections de décembre 2018 qui ont vu surgir, contre toute attente, un certain Martin Fayulu, pressenti pour devenir le prochain président de la République à  démocratiser du Congo. Pour le pouvoir, qui est acculé au pied du mur, la solution s`appelle… Félix Tshisekedi. C`est la carte maîtresse, dit-on, à  la Kabilie. à€ la MONUSCO et dans les chancelleries étrangères, les contacts entre CACH, la plateforme dirigée par Tshisekedi fils, et le pouvoir sont suivis de très près. Comme en 2002, 2015 et 2016, un Tshisekedi est prêt à  toutes les compromissions pour trahir le peuple congolais afin d`atteindre un objectif qui fera par ailleurs la part belle aux ennemis de la République à  démocratiser du Congo. Pour cela, il pourra toujours compter sur la base fanatisée et tribalisée de l`UDPS pour laquelle la tribu passe avant la patrie.

à€ Kingakati, où l`on craint un soulèvement populaire au cas où Martin Fayulu n`est pas déclaré vainqueur de l`élection présidentielle du 30 décembre dernier, on rit à  gorge déployé. Certains caciques du régime ont décidé de s`abandonner au Christ. Ne dit-on pas que la foi déplace les montagnes ? Comme pour dire que le nom Tshisekedi peut aussi faire des miracles et aider un régime honni et vacillant à  se pérenniser contre la volonté de tout un peuple…

PATRICK MBEKO

Les Tshisekefatshidistes et la stratégie de la tension par le tribalisme : un modus operandi inspiré des extrémistes tutsis du Rwanda

La question du tribalisme est revenue en puissance ces derniers jours avec l``` élection-nomination » de Félix Tshisekedi à  la présidence de la République. Si l`on peut affirmer hors de tout doute qu`il y a eu des dérapages, que des propos anti-Lubas ont été entendus ici et là  ces derniers jours, il est cependant faux d`affirmer ou de laisser entendre qu`il existe un tribalisme anti-Luba au Congo. Comme l`a écrit un compatriote, on déplace le problème, qui est avant tout politique avant d'être tribal.

En effet, Félix Tshisekedi a comploté contre le peuple congolais pour lui voler son vote et un groupe de Tshisekefatshidistes ne veut pas qu`on en parle. Tout celui qui critique ou remet en question `` l`élection-nomination » frauduleuse et la trahison de Félix, le nouveau valet de l`occupation au Congo, est automatiquement taxé de ``haineux», de ``tribaliste» et d`on ne sait quoi. Injures, calomnies et diffamations sont souvent au rendez-vous. Ce qui entraîne bien souvent des réactions assez agressives de la part des autres Congolais ne supportant plus l`intolérance et l`extrémisme de ces compatriotes. C`est cela le vrai problème. Il n`existe pas de tribalisme anti-Luba en RDC, comme le font croire les Tshisekefatshidistes. Les gens ne s`attaquent pas aux Lubas ou aux Kasaïens, mais bien aux tribalo-fanatiques de l'UDPS dont les membres sont majoritairement Lubas.

Et ceux-ci profitent de cela pour enclencher le processus d'auto-victimisation afin de dissimuler le fait qu`ils sont les principaux artisans du tribalisme et du climat malsain qui règnent aussi bien au pays que dans la diaspora. Leur modus operandi n`est pas sans rappeler celui utilisé par les extrémistes tutsis du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagame pour s`emparer du pouvoir du Rwanda, en 1994.

En effet, le FPR, mouvement armé né en Ouganda, prétendait avoir pris les armes pour défendre la démocratie et les droits de l`homme au Rwanda. Il réclamait le droit au retour des exilés tutsis et disait défendre les Tutsis de l`intérieur prétendument marginalisés par le régime du président Habyarimana. Ne disposant d`aucune base populaire à  l`intérieur du pays (aussi bien chez les Hutus que chez les Tutsis et les Twas), sa stratégie était de créer une fracture entre les Hutus et les Tutsis afin d`amener les seconds à  embrasser sa cause.

C`est ainsi que des éléments du FPR infiltrèrent les milices hutues (Interahamwe) et lancèrent des provocations contre les Tutsis dans le but d`exacerber les tensions ethniques afin d`amener ces derniers à  rejoindre le camp de la rébellion qui prétendait alors les défendre, alors qu`elle était en réalité la cause de leurs souffrances. Pire encore, lorsque le génocide éclate au matin du 7 avril 1994, Paul Kagame ordonne à  ses hommes de ne pas intervenir, le temps de laisser un grand nombre de Tutsis et de Hutus de l`opposition se faire charcuter par leurs bourreaux.

Le calcul du chef rebelle est d`une simplicité à  glacer le sang : plus les Tutsis périront dans les massacres commis aussi bien par les Interahamwe que par les extrémistes tutsis se faisant passer pour ces derniers, plus l`intervention du FPR et de son armée sera plus que souhaitable pour la communauté internationale. C`est ce que nous avons appelé dans notre livre "Stratégie du chaos et du mensonge" `` La stratégie du sacrifie utile ». Une stratégie combinant massacres et victimisation pour brouiller les cartes...

Plusieurs observateurs étrangers et anciens compagnons d`arme de Paul Kagame ont témoigné sur la façon dont le chef rebelle tutsi a sacrifié les siens pour s'emparer du pouvoir. ``Quand j`ai demandé à  Kagame d`aller directement à  Kigali pour arrêter les massacres des Tutsis, il m`a répondu que s`il y avait un prix à  payer, ce serait à  ces Tutsis de le payer ! », a affirmé le commandant militaire de la Mission des Nations Unies (MINUAR), le général Roméo Dallaire. Ce qui a fait dire à  Jean-Pierre Mugabe, ancien officier du FPR, que `` Kagame n`aspirait qu`à  être l`homme fort du Rwanda, le sang des Tutsis et des Hutus modérés n`avait à  ses yeux aucune importance». En outre, la défense des Tutsis n`a jamais figuré dans les priorités du chef rebelle tutsi. Bien au contraire, leur extermination servait bien ses noirs desseins. En quoi une stratégie aussi diabolique est-elle similaire, à  quelques différences près, à  celle des Tshisekefatshidistes Lubas ?

Comme les extrémistes tutsis du FPR au Rwanda, ces compatriotes sont conscients que leur leader Félix n`a plus la cote auprès des Congolais. Ses seuls soutiens, les membres de sa tribu. Or tous les Lubas ne sont pas d`accord avec la fraude et le rapprochement avec la Kabilie. Pour les tribalo-fanatiques de l`UDPS s'est alors posée une question : comment ramener ses `` moutons noirs » égarés à  la raison en vue de créer une sorte d`unité tribale derrière le très contesté président nommé Félix Tshisekedi ? La seule façon d`y arriver, c`est d`attiser la haine tribale, d`alimenter un sentiment anti-Luba au sein de la population congolaise, de sorte à  pousser les compatriotes Lubas non Tshisekefatshidisés à  rallier, malgré eux et par une sorte d`instinct de survie, `` la cause ». Une cause qui, en réalité, n`est aucunement liée à  la défense des Lubas ou du Kasaï, mais qui s`articule principalement autour de la défense des intérêts de Tshisekedi fils. La preuve en est qu'ils ont fait de Joseph Kabila un `` héros » après que celui-ci a fait Félix Tshisekedi son successeur. Et ce au mépris de toutes les vies kasaïennes fauchées par la Kabilie.

Autant les extrémistes tutsis du FPR se sont servis des Tutsis de l`intérieur comme éléments sacrificiels pour s`emparer du pouvoir dans le sang au Rwanda, autant les Tshisekefatshidistes Lubas s`emploient à  manipuler les Lubas non Tshisekefatshidisés pour arriver à  leur fin. Au cœ“ur de cette manœ“uvre diabolique et anti-patrie, certains cadres de l`UDPS et deux cousines de Félix Tshisekedi vivant en Belgique. à€ l`étage inférieur, un concentré de Kasaiens extrémistes pour qui la tribu passe avant la patrie. Tous alimentent le sentiment anti-Lubas en provoquant et en se victimisant en même temps, tout en prétendant combattre le tribalisme. Leur mode opératoire : montage grossier d`images, appel à  l`unité dissimulant mal des noires arrière-pensées, fake news, menaces, etc. Les Lubas qui refusent de jouer à  ce `` petit jeu » méphistophélique sont insultés, mis en quarantaine voire menacés.

Plusieurs messages de nos compatriotes Lubas non Fatshidisés laissent penser que le mal est profond. L`un d'eux me disait hier que sa propre famille est aujourd`hui divisée à  cause de ces extrémistes sans cervelle. Une autre de m`écrire en privé que beaucoup de Kasaiens `` sont mécontents, mais n`osent pas le dire ouvertement ». Et d`ajouter : `` Je n`ose même plus faire des commentaires qui approuvent vos analyses de peur d`être repérée par d`autres Kasaiens ». C'est dire... Voilà  pourquoi il faut éviter de faire des amalgames qui font le jeu de ces extrémistes. Car qui dit Kasaïen ne signifie nécessairement pas Tshisekefatshidistes. Et ce même si nous savons qu`il existe une catégorie de Kasaiens qui se disent neutres, mais qui soutiennent à  bas bruit la fraude et la trahison de Félix. Solidarité tribale oblige. L`enjeu est ailleurs. Avant d`être tribal, il est avant tout politique. S`il existe un tribalisme dans ce pays, c`est bien celui des Tribalo-fanatiques de l`UDPS à  l`égard du reste de la population congolaise.

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lundi 4 février 2019

Tribalisme au sommet: Félix Tshilombo 98% des passeports diplomatiques aux Kasaïens !

Passeports diplomatiques de l'équipe Félix Tshilombo: 98 % sont Kasaïens !

A Réveil FM International, notre indépendance éditoriale n'est ni vendable ni achetable. Nous ne sommes pas de la race des moutons ni applaudisseurs ni béni oui-oui. Nous sommes un roquet et aimons mordre le mollet, en toute liberté. Rusé et malin, Vital Kamerhéon, le directeur de cabinet de Félix Tshilombo qui a signé la demande des passeports diplomatiques au Ministère des Affaires étrangère, le 30 janvier, n'y intègre pas le nom de sa femme. Félix Tshilombo n'a rien compris de la République ! L'imposteur, usurpateur, faussaire Félix Tshilombo Bizimungu est entrain de mettre en place la République des copains-coquins, la République de "Coterie" dénoncée déjà  par le professeur Lihau. Triomphalisme, à  coup des Mutuashi, sans avoir été élu, après son putsch-électoral, son vol des voix du peuple congolais Le joufflu faussaire NOMMÉ après un deal honteux, sans réfléchir et sans honte s'est rendu à  la réception organisée pour lui par ses frères du "Grand Kasaï" avec des Apparatchiks Mammouths Joséphistes qui ont plombé le pays, alors que nous sommes en République. Un président, même non ÉLU n`est ni un ministre, ni un Premier ministre. Il incarne la nation. Il doit d`abord penser à  cette incarnation, à  chaque instant, qui détermine tout. Il doit la vivre profondément. Il doit sans cesse penser à  la trace de son action dans l`histoire de la République démocratique du Congo, passée et future. Il doit aussi avoir une capacité à  ne pas mentir à  lui-même, à  travailler sans le faire en fonction de ses intérêts propres ou de rancunes personnelles, toujours penser Nation!

En mars 2018, pour succéder à  son défunt père, toujours à  la morgue et non enterré, Félix Tshilombo Bizimungu avait été élu avec un score Brejnevien de 98 %, nuitamment à  2h du matin à  main levée, élection type à  la Douma Soviétique, où les trois candidats putatifs se s'étaient retirés sans ménagements. La liste de la nomination de ses 20 conseillers nous avait tiquait: Tous des Kasaïens ! Ce n'est plus une erreur, c'est mode de fonctionnement. Félix Tshilombo Bizimungu est ethno-tribaliste il ne mérite pas de la République. Il y a du Tshintu Tshetu dans sa manière étriquée de concevoir la République.

Déjà  négocier pour se faire NOMMER est une atteinte à  la démocratie. La NOMINATION ÉLECTORALE n'est pas démocratique. Illégitime, faussaire, collabo, traître, imposteur, usurpateur, ethno-tribaliste, gourou des Talibans...Félix Tshilombo ce fils Mobutu-Tshisekedi est la honte du pays. Il traîne avec lui le péché originel de l'Udps parti familial, ethno-tribaliste, Tshintu-Tshetu... Et pourtant l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été fondé le 15 février 1982 par 13 parlementaires-Etienne Tshisekedi, Marcel Lihau, Joseph Ngalula Mpandandjila, Vincent-Robert Mbwankiem, Makanda Mpinga, Protais Lumbu, Fédéric Kibassa-Maliba, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, Faustin Birindwa, Paul Kapita Shabangi, Isidore kanana, François Lusanga Ngiele..… L'Udps était très populaire à  l'époque des pères fondateurs parce que chaque congolais s'y retrouvait. L'Udps historique a été un parti national, représentatif de toutes les provinces de la RDC. Avec des exclusions intempestives et des trahisons, cette popularité des années Mobutu s'est rétrécie en peau de chagrin.

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