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mardi 14 juillet 2020

RDC: CENI, Paul Nsapu aurait été un bon candidat... ses accointances avec Tshilombo l'ont desservi !

RDC: CENI, Paul Nsapu aurait été un bon candidat... ses accointances avec Tshilombo l'ont desservi !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Avec la fabrication à répétition de ses résultats électoraux, la CENI n'a plus un long avenir en République démocratique du Congo. Elle doit se réformer pour nettoyer tous les tares de fraudes et tricheries qui la caractérisent ou disparaître.

Il faut en faire un bureau technique du Ministère de l'intérieur pour l'organisation des élections au Congo, non plus l'institution organisatrice. Depuis l'élection Louis Michel 2006 avec l'abbé fraudeur Malu Malu à aujourd'hui, la CENI n'a jamais organisé des élections locales. Pourquoi les bourgmestres ne sont jamais élus ?

Contre espèces sonnantes et trébuchantes, la CENI a pris la mauvaise habitude de nommer des non élus à la place des vrais élus du peuple congolais. Il faut dire que de 5 institutions qui devraient être d'appui à la démocratie, aucune n'a jamais fonctionné pour le peuple congolais. La Commission vérité et réconciliation fut un mort né; l'observatoire national des droits de l'homme, zéro pointé; la commission de l'éthique et de la lutte contre la corruption, la fameuse haute Autorité des Médias devint avec "Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi, un étouffoir des libertés. Nommé comme Rapporteur au Sénat, par Alias Kabila, c'est le même "Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi qui a concocté une loi sur mesure pour Alias kabila et lui a octroyé: 670 000 dollars par mois. C'est encore le même "Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi qui vient de pondre un article dans sa feuille de choux: "Kabila, l'épine dans le pied de Félix Tshilombo". Mafieux et versatile, deux caractéristiques de ce mangériste à tous les râteliers.

La CENI a lamentablement échoué. cette folle machine de fabrication de faux résultats doit s'arrêter.

Paul Mukulu Nsapu aurait pu être un bon candidat à la CENI. Il porte sur son corps des stigmates de la torture de la dictature Mobutu. Président de la Ligue des électeurs,
dans la société civile congolaise, il s'était investi pour un état de droit. C'est lui qui pouvait être le premier président de la CEI après le dialogue intercongolais de Sun-City. Le néocolonialiste Louis Michel a tout fait pour placer un illustre inconnu: Abbé Apollinaire Malu Malu. On connait la suite. Baignant dans l'argent facile de la corruption à la CEI, Malu Malu était devenu arrogant. Personne n'a oublié son tir croisé avec le cardinal Fréderic Etsou qui lui exigeait de publier les vrais résultats.

Même en exil et hors du pays, Paul Mukulu Nsapu a continué à militer. En tant que Secrétaire Général de la FIDH, il a œuvré pour les droits de l'homme au Congo.

Deux atouts qui sont des boulets pour Paul Mukulu Nsapu : son attachement à l'Udps. Du parti national de sa création en 1982, parti qui a terrorisé le régime de Mobutu dans les années 90, l'Udps d'aujourd'hui n'est qu'un parti familial. Les militants sont en majorité kasaïens, l'état de droit et démocratie qui clament ne sont que des piètres slogans. L'Udps a soutenu le satanique deal qu'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a fait avec Alias kabila pour bénéficier d'une nomination électorale. Monsieur 15% n'a jamais gagné l'élection présidentielle de décembre 2018.

Le second boulet: Jean-Claude katende de l'Asadho, George Kampiamba de l'Acaj et même Paul Mukulu Nsapu de la Fidh, par coterie tribale, ont été silencieux sur le hold-up électoral de Tshilombo. Ces leaders de la société civile congolaise se battaient pour un frère de tribu et non pour le Congo. Les vociférateurs contre le régime d'imposture et d'occupation d'Alias Kabila, se sont majestueusement tus, avec le vol électoral d'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba !

Sur Twitter on peut encore lire: #RDC : Ou sont passés PAUL NSAPU, JEAN CLAUDE KATENDE &GEORGES KAPIAMBA. Ces trois têtes citées ont farouchement combattu Joseph KABILA jusqu’au sacrifice suprême. L’accusant de tout!
Corruption, arrestation arbitraire, violation des droits de l'homme, Impunité'. Depuis que Felix Tshisekedi TSHILOMBO est au pouvoir ils ont disparu...On ne le sent ni le voit plus faire des déclarations ni participer aux sommets des nations unis pour le droit de l'homme dans le monde. Tout est revenue a la normal depuis Félix Tshisekedi est aux affaires. Il n'y a plus la corruption au Congo. Les arrestations arbitraires, le trafic d'influence, les enrichissements illicites, les violations des droits de l'homme , l’insécurité, la pauvreté. Ces faits n'existent plus depuis le départ de Joseph Kabila-Jean Tony Mantezolo, Président de la Dynamique Mafa-forever

Les accointances de Paul Mukulu Nsapu avec Tshilombo ne sont pas à démontrer. Il a été de tous ses voyages officiels. Le faussaire, imposteur et usurpateur Tshilombo a-t-il acheté le silence de Paul Mukulu Nsapu en le faisant miroiter le poste du président de la CENI ?

Paul Mukulu Nsapu serait arrivé à la CENI même sans Tshilombo, son expertise est son grand atout. Soutenir un fraudeur, qui n'est qu'un pseudo président. Qui par ses agissements est devenu le rempart, masque et bouclier de celui que tout le monde a combattu, il faut le faire.

Qu'a pensé paul Mukulu Nsapu lorsqu'Angwalima Tshilombo Tshintuntu Tshifueba a écrit dans le livre d'or du mémorial du génocide rwandais que les 12 millions de congolais sont morts par effets collatéraux ?

Si Floribert Chebeya était son ami, pourquoi Paul Mukulu Nsapu ne pousse-t-il pas son fraudeur de président nommé à une justice juste pour celui qui est l'icône des droits de l'homme en République démocratique du Congo ?

Le silence assourdissant de Paul Mukulu Nsapu contre une promesse d'une nomination abracadabrantesque à la tête de la CENI est renversant ! Paul Mukulu Nsapu qui est théologien devrait faire l’exégèse de Timothée qui écrit sur l'apôtre Paul: "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi". (2 Timothée 4:7). Lorsqu'on se bat pour son pays et des valeurs, il faut certes de sacrifices, cela peut-être le combat de sa vie. La mère patrie a besoin de ses fils et filles, qui croient en la République et défendent ses valeurs.

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lundi 8 juin 2020

RDC : Éjection de Kabunda wa Kabunda du poste de vice-président de l'Assemblée nationale, la candidature de Coco Mulongo rejeté parce que Katangais et non Kasaïen !

RDC : Éjection de Kabunda wa Kabunda du poste de vice-président de l'Assemblée nationale, la candidature de Coco Mulongo rejeté parce que Katangais et non Kasaïen !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

Freddy Mulongo-Coco mulongo.jpg, juin 2020

Un pays se construit dans sa diversité. Un président de la République n'est jamais un chef de bandes mais un rassembleur-fédérateur, qui rassemble et fédère des compétences pour avancer le pays.

37 ans d'opposition ne cessent de scander les Udpsiens et Udpsistes, mais pour quels résultats depuis leur présidence usurpée ? Rien ! Sauf des scandales financiers en cascade, comportements inciviques et incivilités outrancières. Le jour de la destitution de Kabunda wa Kabunda, une bagarre a éclaté entre les députés de l'UDPS et les autres. Objectif : empêcher le vote parlementaire.

L'Udps est et demeure un parti des Bena Mpuka, Talibans et Tribalo-ethniques. Ce n'est pas un parti politique mais une mutuelle de tribaux qui ont combattu, insulté et injurié Mobutu, Laurent-Désiré Kabila, Alias Kabila: matin, midi et soir.

Angwalima Tshilombo bénéficiant d'une nomination électorale, le Congo est devenu un ligablo des tribalistes patentés, qui ne se cachent plus et n'ont même pas honte d'étaler leurs turpitudes et viscitudes éhontéed

La base de l'UDPS rejette la candidature de Coco Mulongo, membre de l'UDPS Katangais et soutien de Tshilombo, au poste du vice-président de l'Assemblée nationale, car n'étant pas originaire du grand Kasaï, mais Katangais...

Le comble est que Kabunda wa Kabunda, ce faux Katangais, qui menaçait les alliés FCC de l'UDPS d'apprendre à nager, à été éjecté sans que la base dont il se clamait ne lui vienne en aide. Et les Congolais ont découvert un fameux maître-nageur qui ne sait pas nager lui-même, surtout en cette période Ya Elanga où l'eau du fleuve baisse de niveau.

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samedi 21 décembre 2019

RDC: Affaire 6 millions, les festoyeurs Mutuashi se mordent les doigts !

N'est-ce pas le même Dr. Gilbert Kabanda "6 millions pour festoyer", ministre attaché à  la présidence Tshilombo, qui avait géré, depuis la Belgique, l'argent du fameux "Imperium" pour récupérer l'élection d'Etienne Tshisekedi de 2011? Il n'a jamais fait un rapport financier avec la diaspora congolaise sur l'argent perçu par l'Udps ! J'attends avec impatience la restitution de mes 100 euros d'Imperium.

Les Udpsiens, Udpsistes et affidés Tribalo-ethniques ne sont que des piètres profito-situationnistes. Ces Mabumucrates sont loin de leur slogan: "Le peuple d'abord" !

Menteurs, fourbes et Miyibicrates, ils avaient prévu de festoyer avec 6 millions $ pour une commémoration de l'an de l'alternance politique. Ces écervelés amnésiques oublient que leur champion Angwalima Tshilombo Pétain Bizimungu a fait un odieux deal contre le peuple congolais avec Alias Kabila pour sa NOMINATION ÉLECTORALE.

Le Non-Élu mais Nommé est en quête permanente de légitimité. Cupide, traître et collabo, Angwalima Tshilombo Pétain Bizimungu n'a qu'à  bien se tenir. Ki Moyibi Efutaka Te !

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samedi 9 mars 2019

RDC: Nomination électorale, Félix Tshilombo et Alias Kabila sont deux Dalton !

Deux imposteurs Angwalima: Alias Kabila et son pantin, Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe

Les Etats-Unis doivent sanctionner Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi, au même titre que Corneille Nangaa, président de la CENI, Norbert Basengezi vice-président de la CENI, Benoît Lwambe , président de la Cour Constitutionnelle et Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale. Voleur de l'espoir du peuple congolais, Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe a signé des accords secrets avec Alias Kabila qui l'a nommé. D'après le journal zambien "Zambian Observer", Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi, pour avoir le fauteuil présidentiel, a accepté d'accorder l'impunité à  Alias Kabila et ses apparatchiks pour la période des 19 ans qu'ils ont régné dans l'imposture, l'occupation et la prédation.

Alias Kabila et Félix Tshilombo, deux frères Dalton ! Les Bena Mpuka, Talibans, Nazis, Fachos, Ethnotribalistes et TribaloEthniques n'ont qu'à  bien se tenir ! Tokomesana Té ! Le peuple congolais est allé aux élections le 30 décembre 2018 pour se choisir un président élu. Martin Fayulu est l'élu du peuple congolais avec 62%. Pour les Congolais de Beni, Martin Fayulu est devenu le El Commandante du Congo, il a dépassé le "Soldat du peuple". La souveraineté du peuple congolais est dessus de toute légalité. La légitimité vient du peuple, pas des institutions extérieures. La vérité des urnes est le passage obligé. Le Président élu Martin Fayulu propose deux options pour la sortie de crise post-électorale de légitimité:1. Le recomptage des voix. Bureau de vote par vote bureau. 2. La RDC doit organiser rapidement l'élection présidentielle.

Alias Kabila et Félix Tshilombo, deux frères Dalton !

Sur Réveil FM International, l' escroquerie politique de Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe et Alias Kabila, sera dénoncé matin, midi et soir. Alias Kabila a nommé Félix Tshilombo Monsieur 16 % alors que le vrai gagnant de cette élection présidentielle est Martin Fayulu. Après son putsch électoral Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe croit se légitimer à  l'extérieur du Congo. Le peuple congolais. Félix Thsilombo Bizimungu wa Kanambe doit être passible des sanctions des Etats-Unis pour avoir délibérément enfreint les efforts démocratiques en matière électorale. Il est devenu le véritable bourreau du peuple congolais pour avoir signer des accords secrets avant les élections et il a accepté de protéger les 19 ans du régime d'imposture, d'occupation et de prédation. Alias Kabila et ses apparatchiks sont exempts de poursuites malgré leurs crimes économiques et politiques, crimes de génocide, crimes contre l'humanité...

Alias Kabila et Félix Tshilombo, deux frères Dalton !

Accompagnateur du régime d'imposture d'Alias Kabila, Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi, dans sa fourberie et roublardise s'est fait passer pour un opposant. Ce faussaire joufflu a tout faux. La vérité des urnes est la seule démarche pacifique qui en vaut la peine. Les Etats-Unis devraient accompagner cette démarche et la soutenir. Au Congo, l'intégrité et l'identité humaines ont à  être sauvegarder. Les autorités de Kinshasa estiment que les droits de l'homme sont à  éclipses et à  secousses. Elles ne doivent la respecter quand ça les arrange. Le vol électoral est une atteinte aux droits de l'homme. Il serait dommage que les Etats-Unis jouent à  la neutralité sur ce qui se passe exactement au Congo: un parfum du mobutisme, une néo-dictature, une autocratie Made Tshilombo-Kabila rampante qui ne dit pas son nom... Les Congolais vivent dans un pays qui compte plusieurs millions d'exclus du travail, du logement, de la santé: les droits sociaux sont ignorés sauf pour la nomenklatura, les apparatchik et millionnaires du dimanche du régime au pouvoir. Seuls les droits de l'homme peuvent peuvent permettre aux vies congolaises d'être sauvées, d'éviter les horreurs aux congolais et de préserver l'espoir des congolais au bien être.

Alias Kabila et Félix Tshilombo, deux frères Dalton !

Cicéron qui reprend les idées politiques des stoïciens, affirme qu'il y a une loi naturelle, éternelle et immuable, dont les principes sont les règles de la raison et qui nous porte au bien et nous détourne du mal : `` Il existe une loi vraie, c'est la raison droite, conforme à  la nature, répandue dans tous les êtres, toujours d'accord avec elle-même, éternelle, qui nous porte impérieusement à  accomplir notre devoir, nous interdit la fraude et nous en détourne... Quiconque n'obéit pas à  cette loi s'ignore lui-même et parce qu'il méprise sa nature d'homme, il subira le plus grand chà¢timent, même s'il échappe à  tout ce qu'on appelle ordinairement supplice. » (`` De la République.», livre III). Cette raison s'impose aux hommes : de même qu'ils ne pourront jamais faire que la somme des trois angles d'un triangle ne soit pas égale à  deux droits, ils ne pourront faire que le crime soit juste ou le vol honnête. Elle se présente comme une loi transcendante qui a existé bien avant l'apparition des peuples et des sociétés civiles. Elle est née de l'esprit divin : `` ... la loi n'est pas une invention de l'esprit humain ni un décret des peuples, mais quelque chose d'éternel qui gouverne le monde entier, montrant ce qu'il est sage de prescrire ou d'interdire.

Alias Kabila et Félix Tshilombo, deux frères Dalton !

La République démocratique du Congo a loupé son envol démocratique, il y a quelques années avec le président Obama. Lorsqu'on sait la manière dont les grandes figures du panafricainsme ont été chassé du pouvoir Kwame Krumah, Patrice Emery Lumumba après avoir été accusés d'être des communistes pendant la guerre froide, la présence de Barack Obama à  Accra au Ghana a été une reconnaissance tacite que les pères du panafricainisme qui voulaient les Etats-Unis d'Afrique, étaient des visionnaires, en avance avec leur époque, bien que leur vision fut étouffer dans l`œ“uf. A Réveil FM International, nous avions retenu trois aspects importants par la présence et le discours de Barack Obama à  Accra au Ghana de juillet 2009:

1. Barack Obama avait parlé à  la jeunesse africaine dans son ensemble. D'une manière ou d'une autre, le grain qu'il avait semé dans les cœ“urs et les têtes des africains, finirai par germer. Faire des incantations à  l'égard des chefs d'Etats africains corrompus et corrupteurs pour se maintenir au pouvoir à  tout prix, n'en valent pas la peine. Le président américain avait décidé de s'exprimer à  la jeunesse africaine.

Voici quelques extraits de ces messages :

1. Ce seront les jeunes, débordant de talent, d`énergie et d`espoir, qui pourront revendiquer l`avenir que tant de personnes des générations précédentes n`ont jamais réalisé.

2. C`est le changement qui peut déverrouiller les potentialités de l`Afrique. Enfin, c`est une responsabilité dont seuls les Africains peuvent s`acquitter.

3. Mais trop d`Africains périssent toujours de maladies qui ne devraient pas les tuer. Lorsque des enfants meurent d`une piqà»re de moustique et que des mères succombent lors d`un accouchement, nous savons qu`il reste des progrès à  faire.

4. Au Nigéria, des chrétiens et des musulmans ont mis en place un programme interconfessionnel de lutte contre le paludisme qui est un modèle de coopération.

5. C`est un arrêt de mort, pour toute société, que de forcer des enfants à  tuer dans une guerre. C`est une marque suprême de criminalité et de là¢cheté que de condamner des femmes à  l`ignominie continuelle et systémique du viol.

Alias Kabila et Félix Tshilombo, deux frères Dalton !

Durant son court mandat de sénateur, Barack Obama a vu promulguées deux de ses propositions de loi. L'une d'elle était la loi "loi de promotion de l`aide, de la sécurité et de la démocratie en République démocratique du Congo" de 2006, alors parrainée par douze autres sénateurs, dont Hillary Clinton. Cette loi consacrée à  la République démocratique du Congo (RDC) comprend des provisions relatives aux ressources minières faisant l'objet de conflits; à  la violence sexuelle; aux sanctions contre les groupes armées et à  leur soutien au sommet de l`Etat, et à  la promotion de la démocratie. L'article 105 de cette loi Obama autorise le secrétaire d'Etat américain à  suspendre toute aide à  un pays étranger s'il estime que le gouvernement dudit pays tente de déstabiliser la RDC.

Alias Kabila et Félix Tshilombo, deux frères Dalton !

Ce texte, est le seul document officiel répertorié encadrant la politique étrangère américaine face à  la crise du Congo. Au vu de l'intérêt qu'il avait porté à  leur pays, de nombreux Congolais espéraient qu'une fois à  la Maison Blanche Obama continuerait de considérer la RDC comme une priorité. Le Congo est un Etat souffrant de dysfonctionnements majeurs, doté d'un faible leadership politique, d'une armée incompétente et d'institutions de sécurité défaillantes. Au cours de deux décennie kabilienne, le gouvernement de la RDC n'est pas parvenu à  restaurer l'autorité de l'Etat sur son territoire. Il a de ce fait permis la prolifération de groupes armés et de seigneurs de guerre qui recrutent des enfants, se rendent coupables de viols systématiques et pillent les ressources naturelles. Certaines de ces milices sont soutenues (financièrement et logistiquement) par des Etats voisins: Rwanda, Ouganda et Burundi. Aujourd'hui encore, le bilan des différents conflits ont déjà  conduit au déplacement plusieurs millions de civils, à  l'intérieur comme à  l'extérieur des frontières de la RDC.

Dans son discours d'Accra, lorsqu'il avait évoqué les conflits agitant les régions du Congo et du Darfour au Soudan, le président Obama avait dénoncé le caractère criminel et la là¢cheté des viols systématiques et du recrutement forcé d'enfants soldats. Il s'était aussi engagé, au nom des Etats-Unis, à  soutenir les efforts visant à  contraindre les criminels de guerre à  rendre des comptes.

Lorsqu'il est question d'histoire, les Congolais ont une mémoire collective d'éléphant. Les Etats-Unis s'intéressent à  la RDC depuis 1960, lorsque le pays a obtenu son indépendance de la Belgique. C'est l'Uranium du Katanga qui a permis aux Etats-Unis d'avoir la bombe atomique.

Les Américains désiraient alors jouer un rà´le actif dans la transformation de cette jeune nation. Objectif: tirer parti de sa position géographique stratégique et de ses ressources naturelles dans le cadre de la Guerre froide. Cette implication américaine a conduit à  l'assassinat de Patrice Lumumba, premier Premier ministre congolais et à  la guerre civile qui s'ensuivit; puis au déploiement d'une mission de maintien de la paix des Nations unies (la plus grande jamais lancée à  l'époque), ainsi qu'à  l'essor et à  la chute du maréchal Mobutu Sese Seko, qui a dirigé le pays pendant trente-deux ans. Lors des cinquante dernières années, les Etats-Unis ont été, au moins partiellement, impliqués dans chacun des grands bouleversements politiques congolais.

On peut également citer le soutien du président Jimmy Carter à  l'émergence d'une opposition politique face au maréchal Mobutu (fin des années 1970, années 1980) et l'invasion du pays (1997) par une armée de coalition. Celle-ci était menée par le Rwanda et l'Ouganda, avec le soutien des Etats-Unis, et visait à  chasser le dictateur et ex-allié des Américains du pouvoir. Quant au conflit qui a agité l'est de la République démocratique du Congo, il a été une répercussion de l'action américaine au Rwanda: les Etats-Unis souhaitent garantir la sécurité du régime à  dominante Tutsi du président dictateur Paul Kagame.

Mais les Américains sont peu enclins à  servir de médiateurs impartiaux entre les deux parties, qui sont profondément marquées par la guerre. Cette attitude ne fait que prolonger l'instabilité régionale et elle dégrade de ce fait les perspectives, à  long terme, de paix véritable au Rwanda. Les Congolais considèrent la tactique américaine au Congo est riche en rhétorique, mais pauvre sur le plan de la planification stratégique, à  l'instar de la stratégie de l'administration Clinton, qui visait à  promouvoir le processus démocratique au Zaïre en provoquant un conflit armé. Mobutu, qui était alors aux marches de la mort, fut contraint à  l'exil, avant d'être remplacé par un nouvel homme fort: M'zée Laurent-Désiré Kabila. Les voisins en embuscade: Voilà  bientà´t vingt-ans que le Congo fait face —tant bien quel mal— à  une série de crise. La source de ces crises n'est un mystère pour personne.

Un gouvernement inepte, qui fait preuve d'un manque de leadership, ne dispose d'aucune vision clairement définie, et souffre d'une totale absence de légitimité au lendemain du fiasco des élections présidentielles depuis l'élection Louis Michel 2006, l'élection présidentielle de 2011 et la nomination électorale, en janvier 2019, de Félix Tshilombo wa Bizimungu wa Kanambe, fils Tshisekedi. Il faut aussi compter avec des voisins (le Rwanda, l'Ouganda et l'Angola) en embuscade, la prolifération de groupes armés et une mission de maintien de la paix des Nations Unies bien trop politisée et bien peu efficace.

Ce cocktail de problèmes est renforcé par un corps diplomatique apathique, dont chaque membre est bien plus motivé par les intérêts à  court terme du pays qu'il représente que par la perspective d'une stabilisation durable du Congo et de l'Afrique centrale.

La RDC est un Etat qui fonctionne si mal qu'il est particulièrement difficile de déterminer quelle réforme y serait la plus urgente. Pour autant c'est sans doute la réforme du secteur de la sécurité qui constitue la première urgence du pays. Sans armée professionnelle compétente, nationale et républicaine, la RDC ne pourra enrayer la prolifération des milices. Haro aux brassages des Fardc. Le gouvernement a opté pour la stratégie inverse: il a choisi de s'entendre avec les miliciens et de les intégrer à  l'armée nationale. L'absence de tout programme adéquat d'intégration national a donné naissance à  des structures de commandement parallèles au sein de l'armée. Ce qui signifie qu'un grand nombre des milices qui rejoignent l'armée demeurent dans les régions qu'elles contrà´lent et n'apportent pratiquement aucune modification à  leurs structures de commandements. Cet arrangement permet aux ``anciens» miliciens de maltraiter les populations civiles et de conserver leur accès aux ressources locales, tout en se sachant protégés par leurs nouveaux uniformes de soldats congolais. C'est là  un processus d'intégration pour le moins désorganisé, qui contribue à  perpétuer les violations des droits de l'homme dont se rendent coupables les milices (entre autres éléments récemment incorporé dans l'armée), et complique les poursuites judiciaires à  l'encontre des chefs de groupes armés ainsi que de leurs associés.

La communauté internationale doit profiter de cette situation pour faire pression sur le gouvernement du Congo, afin qu'il présente un plan de réforme complet du secteur de la sécurité; les pays donateurs pourraient contribuer à  sa mise en œ“uvre. Sans cette réforme profonde et sérieuse du secteur de la sécurité, le peuple congolais ne connaîtra jamais de paix durable.

Or, la loi Obama de 2006 pourrait précisément contribuer à  réaliser cet objectif. Elle exige en effet une plus grande responsabilisation du gouvernement de la RDC, et propose des lignes directrices qui permettraient à  l'assistance américaine et multilatérale d'aider l'Etat à  rétablir sa capacité à  gouverner.

La sécurité, un enjeu incontournable Le texte comporte plusieurs recommandations utiles quant à  la réforme du secteur de la sécurité, la transition démocratique et la traduction en justice des criminels de guerre et de leurs soutiens au sommet de l`Etat (au Congo comme ailleurs).

Au Congo, les Etats-Unis arrivent au premier rang des pays donateurs (avec près d'un milliard de dollars d'aide financière). Mais le gouvernement américain use rarement de cet somme conséquente pour faire pression sur le pouvoir, afin d'encourager la mise en place d'une meilleure gouvernance.

Les donateurs (Etats-Unis compris) financent la moitié du budget national de la RDC. C'est là  un investissement considérable —si considérable que l'Amérique peut se permettre d'être nettement plus exigeante avec le gouvernement congolais, mais aussi avec la mission de maintien de la paix des Nations unies et avec ses propres diplomates à  Kinshasa et dans les pays voisins.

Or, pour l'heure, la nation la plus puissante de la planète se contente, ici, de rester sur la touche. Des ONG, des universitaires et des militants sont venus combler ce vide diplomatique. Mais la plupart d'entre eux évitent de s'attaquer aux causes fondamentales des problèmes du pays. Leur rhétorique met l'accent sur deux symptà´mes d'un mal bien plus vaste: la violence sexuelle et les conflits liés aux ressources minières. C'est là  une simplification excessive du problème; elle laisse entendre aux contribuables et aux donateurs américains qu'une fois ces violences sexuelles et ces conflits endigués, le Congo reprendra le chemin du progrès, puis celui de la paix. Cette vision réductrice est erronée, et elle a donné naissance à  plusieurs initiatives inefficaces.

Prenons l'exemple de l'article 1502 de la loi de réforme financière de 2010. Elle exige de la Securities and Exchange Commission qu'elle s'assure que les compagnies américaines ne s'approvisionnent pas en minéraux provenant des zones de conflits congolaises (et plus précisément des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu). Ceci constituerait une étape essentielle dans le processus de paix. Comme si la politique pakistanaise de Washington se consacrait soudain exclusivement au conflit du Cachemire.

Dès 1994, avec l'exode de près de deux millions de réfugiés rwandais fuyant le génocide, la région du Kivu a été la plus touchée par la violence ethnique, les crimes de guerre, les viols de masse systématiques et le pillage des ressources naturelles. Mais les provinces du Kivu ne représentent qu'un quinzième du territoire congolais, et leurs problèmes découlent de l'incapacité de l'Etat à  s'acquitter de ses fonctions. Ces problèmes doivent être traités dans le cadre de l'élaboration d'une politique nationale d'ensemble.

Par ailleurs, cette approche (ONG-universitaires-militants) met en avant les cà´tés les plus sombres du Congo. Elle marginalise le peuple congolais aux yeux du monde; les fait passer pour des incompétents, incapables de résoudre leurs propres problèmes et devant impérativement être secourus par les bonnes gens du reste de la planète.

Le Congo est aujourd'hui la cible d'une forme bien particulière de préjugés: il est constamment sous-estimé. En dépit de leurs bonnes intentions et de leur militantisme, les ONG ne peuvent compenser l'incapacité de l'Etat à  protéger et servir le peuple congolais. Et le militantisme ne peut remplacer l'élaboration des politiques publiques, assurée par le gouvernement et le Congrès américains.

De plus, contrairement aux gouvernements (qui rendent des comptes à  leurs citoyens), les ONG ne répondent pas de leurs actes face au peuple qu'elles prétendent servir. Elles ne sont redevables qu'à  leurs donateurs et à  leur conseil d'administration.

Mais qu'on le veuille ou non, ces organisations jouent souvent un rà´le disproportionné dans l'élaboration des initiatives gouvernementales congolaises.

Le double jeu du département d'Etat Lorsqu'en 2009 la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, s'est rendue dans les villes congolaises de Kinshasa et de Goma, elle a dénoncé la violence sexuelle et a appelé à  l'arrestation, au jugement et à  la punition des auteurs de ces actes. A Goma, elle a fait un don de 17 millions de dollars visant à  financer la formation de nouveaux gynécologues et la prestation de soins de santé; elle a par ailleurs suggéré qu'on distribue des caméras parmi la population, afin de conserver des preuves des violences faîtes aux femmes. A Kinshasa, elle a encouragé les étudiants à  s`exprimer pour en finir avec la corruption, la violence et les conflits. Des gestes certes réconfortants, mais qui ne faisaient en aucun cas pression sur le gouvernement de la RDC et sur les Etats qui soutiennent les milices directement responsables des abus en question.

Les propos de Clinton ne sont certes pas tombés dans l`oreille d`un sourd. Deux ans plus tard, les Congolais se sont élevés contre la corruption et la violence lors d`élections controversées, entachées par des accusations de fraudes, des défaillances logistiques et des affrontements brutaux. Toutefois, face à  cette débà¢cle électorale, le département d`Etat n`a pas témoigné un grand intérêt à  l`équité et à  la transparence du processus.

Lorsque la majorité parlementaire pro-Kabila a adopté une révision de la Constitution en réduisant les deux tours de la présidentielle à  un unique tour de scrutin, ce qui avantageait le candidat sortant, l`ambassadeur américain au Congo, James Entwistle, a affirmé qu`il s`agissait là  d`une affaire interne au pays concerné.

Lorsque la Cour suprême de la RDC a confirmé les résultats contestés des élections de décembre 2011 et la victoire d'Alias Kabila— Clinton a publié un communiqué pour faire part de sa déception face à  la décision de la Cour, et elle a appelé de ses vœ“ux une évaluation du processus électoral par les autorités congolaises et des experts internationaux. Mais, quelques semaines plus tard, alors que le pays était encore agité par la violence post-électorale, l`ambassadeur Entwistle a écarté la solution du dialogue démocratique. Il a reconnu le président sortant vainqueur de l`élection et président pour les cinq années à  venir, et il a entrepris d`expliquer aux Congolais que la démocratie dépassait le processus électoral.

Si le département d`Etat avait opté pour une prise de position plus marquée, condamnant la perversion de l`ensemble du processus, il aurait envoyé un signal fort en faveur d`élections équitables, légitimes et transparentes.

Hillary Clinton aurait fait bien plus pour les victimes de violences sexuelles en décidant de s`attaquer aux milices et à  leurs soutiens au Congo et ailleurs.

La loi rédigée par le sénateur Obama (rappelons qu`elle a co-parrainée) lui en donne le pouvoir. Elle pouvait imposer des sanctions aux chefs de milices ainsi qu`à  leurs soutiens, qu`il s`agisse d`individus ou d`Etats, et les déférer devant le système de justice pénale internationale. Les sanctions comprendraient des interdictions de voyager, le gel d`avoirs, et d`autres mesures punitives.

Face à  l`absence de toute politique américaine solide, les voisins du Congo sont eux aussi venus combler ce vide politique. Le Rwanda est aujourd`hui le premier instigateur des rébellions qui agitent la RDC, et les milices qu`il soutient comptent parmi les plus brutales.

En 2009, les Pays-Bas et la Suède ont suspendu l`aide apportée au Rwanda après qu`un rapport rédigé par un groupe d`experts des Nations Unies a prouvé le soutien apporté par ce pays à  la milice du CNDP. Menée par Laurent Nkunda, cette milice s`était rendue coupable de terribles violations des droits de l`homme parmi la population civile - notamment des meurtres et des viols de masse. Peu après la suspension de l`aide humanitaire, les Forces de défense rwandaises ont arrêté Nkunda lors d`un raid. Pour l`heure, il ne fait l'objet d'aucun chef d`accusation.

La malédiction du Nord-Kivu Le Nord-Kivu a été déchiré par une énième rébellion, lancée par un groupe issu de la milice du CNDP, qui se faisait appeler le mouvement M23. Ce groupe avait orchestré la mutinerie d` ``anciens» membres du CNDP intégrés à  l`armée congolaise. Ils sont dirigés par Bosco Ntaganda, un criminel de guerre notoire condamné par contumace à  La Haye; un ancien bras droit de Nkundabatwaré.

Plusieurs rapports Mapping, Carreton y compris ceux du groupe d`experts des Nations-Unies ont établi un lien entre cette milice et plusieurs hauts fonctionnaires du gouvernement du président rwandais Paul Kagame. Le continuel aventurisme militaire du Rwanda sur le territoire congolais a contribué à  la mort de millions de personnes, et il a exacerbé les tensions entre des groupes ethniques qui coexistaient jadis dans une relative harmonie. Kagame s`évertue à  nier l`impact néfaste qu`ont ses actions sur les populations locales. Il accuse souvent le roi Léopold II de Belgique d`être responsable de la crise.

Les Etats-Unis qui maintiennent des relations amicales avec le gouvernement de Paul Kagame auraient tenté d`empêcher ou de retarder la publication du passage accablant figurant dans l`enquête des Nations unies, sapant par là  même la stratégie africaine d`Obama et sa loi.

L`impunité jette de l`huile sur le feu des conflits ; elle enhardit les criminels de guerre et déstabilise la région.

Dans la droite ligne de son approche réticente et inéquitable de ce conflit, le département d`Etat a publié un communiqué mesuré, appelant toutes les parties à  répondre de manière constructive aux éléments exposés dans le rapport onusien comme si les torts étaient également partagés.

Les Etats-Unis auraient ``discrètement» demandé au Rwanda d`interrompre son soutien à  la rébellion, mais les conflits se poursuivaient avec la même violence, et risquaient de plonger la RDC dans une guerre de plus grande ampleur.

La stratégie américaine n`est ni en accord avec son intention déclarée "promotion de la paix", ni en accord avec la loi Obama (qui cherche à  mettre un terme à  l`immunité), bien au contraire: cette diplomatie pleine de préjugés en place depuis prêt de vingt ans, sème les violences et les atrocités de demain, et condamne la région à  une instabilité perpétuelle.

Les Etats-Unis devraient aller encore plus loin que les Pays-Bas et la Suède, en retirant l`aide internationale au Rwanda et en sanctionnant les individus cités dans le rapport.

La RDC doit prendre une série de mesures décisives pour restaurer l`autorité de l`Etat et regagner le contrà´le de son territoire. Mais sans légitimité, l`actuel duo Tshilombo-Alias Kabila sera incapable de gouverner.

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lundi 4 février 2019

Le Congologue engagé Belge Thierry Michel répond aux incorrigibles Talibans de l'Udps !

Thierry Michel, le Congologue engagé Belge !

Qui n'a jamais visionné un film de Thierry Michel du cinéaste Congologue engagé Belge? Mobutu roi du Zaïre, Congo river, l'homme qui répare les femmes, Katanga Business, l'affaire Chebeya...La République démocratique du Congo vient d'inventer la Nomination Électorale. En effet, Félix Tshilombo a été choisi et NOMMÉ après un honteux deal avec Alias Kabila qui a régné par défi sur le trà´ne depuis 18 ans. C'est depuis 2015 que Tshilombo négocie en catimini avec le régime. Félix Tshilombo est un imposteur et usurpateur, il n'a jamais gagné l'élection présidentielle du 30 décembre dernier.Pour défendre cette imposture, ses Talibans, Nazis, Fachos, Fanatiques et Ethno-tribalistes de l'Udps se déchaînent sur tout le monde qui est critique sur ce qui s'est réellement au Congo. Les journalistes sont menacés de mort, des compatriotes sont injuriés à  longueur des journées sur des réseaux sociaux. Culottés, les Talibans se victimisent et crient au tribalisme et à  la haine contre eux. Ce que nous ignorons ce que même les étrangers et amis du Congo sont insultés par des incorrigibles Talibans au service du Gourou Félix Tshilombo ! Voici la réponse de Thierry Michel, victime des Talibans de l'Udps

Réponse à  la campagne d`insultes et de menaces sur les réseaux sociaux.

Ces derniers temps, suite aux élections en RDCongo, j`ai été l`objet de manière abjecte, sur ma page facebook, de la part de certains congolais, d`une campagne virale bien orchestrée d`insultes et de menaces, et traité de tous les noms d`oiseaux possibles : mercenaire, mafieux, marionnette, criminel corrompu, sale merde, sale type, colonialiste, diable, profiteur, psychopathe, et j`en passe …

A tous ceux qui, en réponse à  mes publications, se permettent de m`injurier, je tiens à  préciser ceci :

- S`il est normal que tous ne partagent pas mes opinions, je pense que les injures et les menaces n`honorent pas ceux qui les profèrent, car ils révèlent une agressivité déplacée, voire de la haine , ce qui est très différent d`une critique.

- Felix Tshisekedi est de fait le nouveau président de la RDC. Sa nomination suscite une vive attente de la part de la population, même si les résultats des élections restent contestés tant par l`Eglise congolaise que par des journalistes compétents, sur base de résultats issus des 40.000 observateurs formés par l`Eglise congolaise et des fuites dans la presse des résultats recueillis par la CENI.

- par mes opinions, je ne fais que soutenir un processus démocratique demandé par la population congolaise, à  laquelle je rends hommage pour sa participation massive lors des élections; je ne soutiens aucun candidat en particulier, et j`ai beaucoup de respect pour le peuple congolais qui après trois décennies de dictature vit depuis plus de 25 ans des cycles répétés de violences et une prédation systématique des richesses de son pays.

- En tant que cinéaste, témoins privilégiés de l`histoire du pays et amis du Congo dont je partage la tragédie depuis 30 ans, il est de mon droit légitime, si pas de mon devoir, de critiquer les processus non démocratiques, et ceux qui les utilisent, comme le font également, et courageusement, de nombreux congolais.

- même si ma peau est blanche, après ces 3 décennies à  arpenter la terre congolaise de l`Est à  l`Ouest et du Nord au Sud, et à  filmer ses habitants avec empathie, je suis également devenu, quelques part, congolais dans l`à¢me. Tous mes films ont été largement diffusés au Congo, et offerts gracieusement à  la RTBN, à  l`exception du film `` L`affaire Chebeya, un crime d`Etat » dont l`interdiction de diffusion s`est clà´turée avec la fin du procès des assassin de Floribert et de Bazana, mais dont personne n`a, à  ce jour, pris le risque d`organiser une projection publique.

- je ne me sens aucunement coupable de la colonisation belge et des crimes qui ont été commis par Leopold II; en effet, les rapports que j`ai avec les congolais sont basés sur l`égalité entre les hommes et les femmes noirs ou blancs, sur le dialogue, et non pas sur la mauvaise conscience et la victimisation qui ne fait que perpétuer un rapport malsain.

- pour ceux qui ne sont pas au courant, je les informe que lors de la réalisation de mes 10 films consacré au Congo-Zaïre, j`ai durant 30 années accompagné, avec ma caméra, dans leur combat pour la liberté et pour l`instauration d`un Etat de Droit, la lutte du peuple congolais, de l`opposition, et en particulier de l`UDPS? Durant ces 3 décennies,

- cela m`a valu de multiples mises en résidence surveillée en caserne, plusieurs arrestations, dont une dans les sinistres cachots de Kin Maziere. J`ai également été expulsé à  2 reprises, la première fois par le Président Mobutu, la 2e fois par Joseph Kabila. Enfin j`ai été trainé en justice par le Général John Numbi, alors général en chef de la police congolaise, et aujourd`hui no 2 de l`armée. Celui-ci a cependant perdu son procès.

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